Santé et sécurité Costa Rica

Aucune vaccination particulière n’est exigée.

Comme d’habitude, on vous donne les vaccinations conseillées avant de partir : vaccinations universelles telles que diphtérie, tétanos, coqueluche, rougeole, poliomyélite et hépatite B.
La vaccination contre l’hépatite A est aussi recommandée.  
Dans le cas d’un séjour prolongé, une vaccination contre la typhoïde peut être envisagée (si le voyage s’effectue dans des conditions d’hygiène alimentaire précaires).

Enfin, une vaccination contre la rage est à envisager en cas de séjour prolongé ou éloigné de toute ressource médicale. Gardez en tête que pour éviter toute contamination par les animaux, la solution la plus efficace est d’éviter de les nourrir et de les caresser (surtout les ratons laveurs, très familiers et opportunistes) !

Les visiteurs venant de pays infectés par la fièvre jaune doivent être en possession d’un certificat de vaccination contre cette maladie. Il sera exigé à l’entrée dans le pays.

Les autorités considèrent que le paludisme est éradiqué du pays (donc pas besoin de prévention médicamenteuse).

La dengue, transmise également par les moustiques, est endémique au Costa Rica. Le phénomène croît pendant la saison des pluies (de mai à novembre) dans les provinces de Limón (côte Caraïbe), Guanacaste et Puntarenas (toutes les 2 sur la côte Pacifique).

La transmission du chikungunya est possible. La région la plus touchée étant le Guanacaste.

Enfin, le zika est aussi présent dans le pays, il est donc conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage.

Pour éviter les piqûres, il est indispensable de se munir d’un répulsif antimoustique efficace (corps et vêtements). Dans la journée, en cas d’épidémie, les moustiques diurnes peuvent transmettre la dengue, le chikungunya et le zika. Mais on se fait souvent grignoter ! À ces heures-là, on conseille de porter des vêtements à manches longues et pantalons longs (mais légers). Essayer de dormir sous une moustiquaire imprégnée.

La plupart des répulsifs antimoustiques/arthropodes vendus en grandes surfaces s’avèrent peu ou insuffisamment efficaces. Il existe néanmoins une gamme fiable et conforme aux recommandations du ministère français de la Santé : Insect Ecran (DEET supérieur à 35 %). Existe pour adultes, enfants, en spray et trempage pour tissus (une bonne option pour dormir sous une moustiquaire imprégnée).

Elle est potable dans la plupart des régions du pays. Malgré tout, dans les secteurs les plus reculés, il est préférable de boire de l’eau en bouteille et de ne pas consommer l’eau du robinet dans les petits hôtels. De manière générale, n’avalez pas des fruits déjà pelés, du lait non pasteurisé et des glaçons sortis d’on ne sait où, afin d’éviter les diarrhées.

Il tape fort sous les tropiques. Chapeau, crème solaire et lunettes de soleil indispensables, même quand il y a une légère couverture nuageuse ! Et durant les randonnées dans les parcs, toujours partir avec beaucoup d’eau.

Dans les très nombreux parcs nationaux et même dans les villes, on se retrouve souvent entouré d’animaux sauvages. Ne jamais les toucher. Aussi sympathiques soient-ils, ils peuvent transmettre des maladies et vous risquez de déséquilibrer leur milieu naturel. On rappelle également que le pays compte une vingtaine d’espèces de serpents venimeux. On les rencontre surtout durant les randonnées nocturnes, alors que les reptiles s’aventurent sur les sentiers. C’est pourquoi il est impératif de porter des chaussures fermées au cours de ces balades.

Dans les grandes villes et les bourgades, aucune difficulté pour en trouver. Elles sont généralement plutôt bien fournies, mais vous ne trouverez pas forcément le médicament qu’il vous faut, mieux vaut partir avec une trousse à pharmacie de base dans sa valise. Dans le doute sur un symptôme, consultez un médecin avant de vous ruer à la farmacia la plus proche...

En conseille de revenir vers San José (même si on trouve des hôpitaux dans chaque grande ville). La capitale dispose de plusieurs cliniques privées qui prennent bien en charge les touristes. En cas de gros souci, prendre contact avec votre assurance ou l'ambassade.

La contrefaçon de médicaments touche tous les pays et toutes les classes thérapeutiques. Un faux médicament est au mieux inefficace et au pire mortel. Mais, parce qu’il ne soigne jamais convenablement et qu’il est fabriqué dans la clandestinité sans aucun contrôle sanitaire, le faux médicament est toujours dangereux. L’IRACM, l’Institut international de recherche anticontrefaçon de médicaments, vous donne des conseils pratiques et les précautions à suivre en prévision de votre séjour, durant les formalités d’embarquement, pendant le vol, une fois à destination, et enfin, si vous êtes amené à acheter des médicaments sur place.

- Prenez suffisamment de médicaments pour toute la durée de votre séjour.
- Voyagez avec votre ordonnance rédigée en « Dénomination commune internationale » (DCI).

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- Conservez au moins une partie de vos médicaments en cabine (utile en cas de perte ou de retard de votre valise).
- Gardez vos médicaments dans leur emballage d’origine.

En cas d’achat de médicaments à l’étranger :
- Pas de médicaments sans consultation.
- N’achetez vos médicaments qu’auprès de revendeurs officiels (pharmacies).
- En cas de doute, appelez votre ambassade pour obtenir la liste des pharmacies officielles.
- Vérifiez attentivement vos médicaments et leur conditionnement.
- Attention aux effets indésirables inhabituels. En cas de problème, consultez un médecin dans les plus brefs délais et apportez-lui les médicaments suspects.

Attention aux courants ! De nombreuses plages sont réservées au surf et la baignade y est fortement déconseillée. Les plages sont rarement, voire quasiment jamais surveillées, on vous conseille donc d’être particulièrement vigilant, surtout si vous voyagez avec des enfants. Garder en tête qu’une mer d’apparence calme peut cacher de puissants courants.
Le mieux est de demander aux locaux (personnel d’hôtel, guides officiels...) si les conditions sont bonnes pour se mettre à l’eau. Des panneaux « Corrientes peligrosas » (« courants violents ») sont plantés à l’entrée des plages les plus dangereuses. Sur votre serviette, protégez-vous aussi du soleil qui cogne fort (voir plus haut la santé).

Ne laissez pas vos affaires sans surveillance sur le sable. La plupart des vols sont commis sur les bords de mer, dans les stations balnéaires et à l’entrée des sites touristiques. Pensez-y !

N’apportez jamais de nourriture avec vous dans les parcs nationaux, ne nourrissez pas les animaux et ne les caressez pas. Non seulement vous mettez en danger leur santé, mais vous risquez aussi de vous retrouver face à des comportements agressifs (gardez en tête que se sont des animaux sauvages) !

Les morsures de coatis ou de ratons laveurs ainsi que les attaques de singes ne sont pas rares. Chapardeurs et parfois hargneux, ils peuvent montrer les dents et tenter de vous arracher votre nourriture. Donc gardez les chips à la maison pour éviter une visite à l’hôpital ou pire, un risque de rage

Essayez toujours de garer votre véhicule dans un parking gardé et sécurisé. En règle générale, même pour un court arrêt, gardez votre véhicule à portée de vue. À proximité des plages et des sites touristiques, des « gardiens » proposent de surveiller votre voiture.

Il vous en coûtera environ 1 000-3 000 CRC (négociables). C’est une bonne option pour se balader l’esprit tranquille. Vérifiez que le coffre et les portières sont bien verrouillés et ne laissez rien d’apparent (monnaie, GPS, valise, vêtements...).

Évitez de marcher seul(e) la nuit sur la plage, sur des sentiers isolés ou dans des rues peu fréquentées. À San José, il est déconseillé de se promener le soir dans certains quartiers. Même autour du centre historique, mieux vaut se déplacer en taxi.