Carte d'identité Périgord - Dordogne

- Superficie : 9 060 km², 3e département en superficie après la Gironde et les Landes.
- Préfecture : Périgueux.
- Population : environ 413 600 habitants.
- Densité : 46 hab./km² (France : environ 118 hab./km²).
- Présence humaine : sans discontinuer, l’homme est présent en Périgord depuis 400 000 ans.
- Activités économiques : tourisme, agriculture, agroalimentaire (foie gras, vins de Bergerac), exploitation forestière (papier, carton...).
- Tourisme : 1er département touristique français hors des côtes !
- Nombre de châteaux : 1 001 ! En réalité, il y en a plus de 2 000 si l’on inclut manoirs et grosses gentilhommières.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : la Dordogne est le département (après Paris) qui abrite le plus grand nombre de monuments inscrits ou classés en France. Toujours après Paris, la Dordogne est le département où vivent le plus de citoyens britanniques.

• La cathédrale Saint-Front à Périgueux, l’église Saint-Avit et l’église abbatiale du Buisson-de-Cadouin, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ;
• 15 sites préhistoriques et grottes ornées de la vallée de la Vézère (1979), notamment la grotte de Lascaux, l’abri de Cap-Blanc, le village troglodytique de La Madeleine, la grotte de Font-de-Gaume, la grotte des Combarelles, la grotte du Grand-Roc, l’abri préhistorique de Laugerie-Basse, le gisement de Laugerie-Haute, l’abri du Poisson, la grotte du Sorcier...

Autrefois découpée en provinces, la structure administrative de la France prend sa forme actuelle à partir de 1790. La plupart des découpages des anciennes provinces disparaissent ou sont largement redessinés, et nombre d’appellations passent à la trappe. Le Périgord fait partie des provinces qui conservent ses contours et frontières, à peu de choses près, mais il doit tout de même changer de nom, puisque l’Assemblée nationale a décidé d’opter pour des patronymes en rapport avec l’hydrographie. Qu’à cela ne tienne, la province du Périgord devient donc le département de la Dordogne, rivière la plus importante qui le traverse.

C’était sans compter sur le poids des habitudes locales, solidement ancrées. Les habitants n’adopteront jamais vraiment la nouvelle terminologie, ou, plus précisément, ils ne cesseront jamais d’utiliser l’ancienne. Voilà pourquoi aujourd’hui encore on utilise les 2 noms, l’officiel et l’historique.

Si pour les Périgourdins, il n’y a pas de confusion entre Périgord et Dordogne, la chose est moins claire pour les touristes.

L’économie du Périgord se nourrit du tourisme, de filières agricoles emblématiques, d’un tissu artisanal très dense et d’activités industrielles très spécialisées. Quelque 30 000 entreprises commerciales, artisanales (et notamment le secteur de l’artisanat de luxe, avec des ateliers Hermès à Nontron ou Repetto à Saint-Médard-d’Excideuil), agricoles et industrielles bénéficient d’une politique d’aménagement propice à l'essor économique du département, notamment grâce à l’accélération des investissements routiers et autoroutiers, et à la présence de liaisons aériennes internationales, notamment vers l’Angleterre au départ de Bergerac ou Brive.

Avec plus de 5,5 millions de visiteurs et 18 millions de nuitées par an, la Dordogne est le 1er département touristique non côtier de France.
Le Périgord a su se construire une position dominante en la matière en associant valorisation du patrimoine, agrotourisme, qualité de ses hébergements, respect de l’environnement et diversité des sites et activités : grottes, châteaux, musées, parcs d’animations, descente de rivières, loisirs de pleine nature, avec une forte concentration sur le Périgord noir.
Le tourisme représente actuellement près d’un quart de l’économie départementale, le site de Lascaux II étant toujours le plus visité.

Environ 6 % de la population périgourdine est issue du monde agricole : exploitants, salariés, activités para-agricoles... C’est considérable, même si le nombre d’exploitations est en baisse, comme partout.
L’agriculture est ici extensive, avec des exploitations à taille humaine. C’est le 1er aménageur de l’espace périgourdin en gérant 333 500 ha, soit 41 % du territoire départemental. La moitié de la surface agricole utile est destinée à l’élevage, le restant étant consacré à plus de 20 filières, à 50 % engagées par des signes officiels de qualité : AOC (appellation d’origine contrôlée) et IGP (indication géographique protégée).
En tête de liste, le vin (monbazillac, pécharmant), suivi par la fraise en IGP, qui représente 20 % de la production française (et le 1er producteur). Viennent ensuite le foie gras d’oie, la noix (AOC), la prune et le tabac, 3 productions placées au 2e rang national, puis la châtaigne, les veaux de boucherie, le foie gras de canard et évidemment la truffe du Périgord.
Avec 397 000 ha de forêt, la Dordogne est par ailleurs le 4e département le plus boisé de France et développe les filières y afférent : entreprises d’exploitation forestière et industrie de fabrication de papier et de carton avec, entre autres, les papeteries de Condat (même si celles-ci ont été touchées aussi par la crise).

L’artisanat regroupe 250 métiers, dont un peu moins de la moitié dans le bâtiment. Le secteur industriel représente 12 % des emplois du département. Parmi les secteurs d’activités les plus représentés, on trouve l’agroalimentaire (Sobeval, Fromagerie des Chaumes, Euralis) ; le bois et le papier ; la chimie, le caoutchouc et le plastique ; la métallurgie ; le textile, le cuir (Hermès) et les chaussures (Repetto) ; l’édition et l’imprimerie dont l’activité se réduit, même si l’imprimerie de timbres-poste (Phil@poste) est toujours implantée à Boulazac, depuis 1970... Enfin, le commerce, le tourisme et les services représentent près de 73 % des emplois.