Carte d'identité Toscane

- Superficie : 22 990 km².
- Population : 3 740 400 habitants.
- Densité : 163 hab./ km². 
- Capitale de la région : Florence.
- Divisions administratives : 10 provinces.
- Capitale de la région : Florence.
- Principales ressources : tourisme, vin, cuir, terre cuite, textile, marbre. 
- Tourisme : 15 millions de visiteurs par an.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'humanité : le centre historique de Florence (inscrit en 1982) ; le centre historique de San Gimignano (1990) ; le centre historique de Sienne (1995) ; le centre historique de Pienza (1996) ; la piazza del Duomo à Pise (1997) ; le paysage de la vallée de l'Orcia (2004) ; les villas et jardins des Médicis en Toscane (2013) ; Montecatini Terme (2021 sur la liste de l’Unesco des Grandes villes d’eaux d’Europe).

Contrairement aux régions du nord de l'Italie, la Toscane n'a pas connu l'hyper-industrialisation des années 1970. La région est l'une des plus industrielles d'Europe. L'industrie lourde est présente (sidérurgie, chimie, méallurgie). Mais aujourd'hui, c'est le modèle des distretti industriali (« districts industriels ») qui soutient en grande partie l'économie toscane. Ces districts regroupent des petites et moyennes entreprises familiales qui misent sur un savoir-faire artisanal local.

Cette spécialisation a créé une émulation qui a permis à des entreprises familiales de devenir des industries prestigieuses et a donné naissance au « made in Italy ». 3e fournisseur mondial d'habillement, après la Chine et le Japon, l'Italie réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'étranger.
Les noms de Roberto Cavalli, Gucci, Fendi, Ferragamo, Tacchini ou Tod's vous disent quelque chose ? Ces entreprises familiales ont à peu près toutes connu le même destin : un savoir-faire hérité de père en fils, une petite boutique utilisant des matières premières locales de qualité, puis l'ouverture à l'international ; le nom de famille devient une marque renommée luxueuse. Ces grands noms de la mode dynamisent l'économie.
L’industrie textile de Prato (où 3 millions de mètres de tissu sont produits chaque jour) et les artisans peaussiers de Florence ou de Grosseto restent leurs principaux fournisseurs.
Les ressources du sol sont exploitées... comme le Carrare, la géothermie de Larderello, dans les monts métallifères, ou encore l'industrie du papier de Lucques.

L'agriculture a aussi son rôle dans la prospérité de la région, bien qu'elle n'occupe que 4 % de la population. Certaines productions sont mondialement reconnues : l'huile d'olive extra-vierge, le chianti, le pecorino, la bistecca...

La pêche reste marginale. La Toscane a préféré concentrer ses efforts sur la terre, maîtriser l'irrigation, assainir les marécages des plaines de l'Arno et de la Maremme et en faire des collines verdoyantes et fécondes. Quant à l'Ombrie, elle est la seule région en Italie qui ne possède pas de littoral.

Depuis les années 1970, la Toscane est surtout devenue une région tertiaire (62 % des actifs) avec le développement du tourisme et des activités commerciales. Sienne, Pise et Florence vivent principalement du tourisme (essentiellement européen). Tout comme San Gimignano, Volterra, Lucca, Arezzo...
Le tourisme toscan représente une part importante du tourisme italien, lequel se classe au 5e rang mondial.

Par ailleurs, au-delà de cette carte postale idéale, il est désolant de constater l’état dans lesquels sont parfois les musées, les églises et autres sites culturels – encore faut-il qu’ils soient ouverts, car dans bien des cas leur gouverne est l’apanage de bénévoles. Les coupes budgétaires, à l’origine de cette situation, sont un bras de fer permanent entre l’État, la région et la ville. Et c’est la culture qui en pâtit !