Visiter Lecce, Voyage Pouilles
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Lecce
On qualifie souvent Lecce de « Florence baroque », en raison de la grande homogénéité de style de ses monuments et du raffinement qui s’en dégage. Elle est aussi connue comme la città chiesa, la ville-église : le vieux centre en compte en effet plus de 23 ! Les façades des palais, des églises et même de certaines maisons modestes sont souvent ornementées d’un bestiaire varié : aigles, singes, dragons, griffons et autres personnages fantastiques. L’originalité de l’architecture de ce joyau des Pouilles tient à l’utilisation du tufeau, une pierre tendre qui se plie facilement aux fantaisies des sculpteurs. D’une teinte blond caramel, elle confère à la ville une couleur chaude et séduisante.
Un patrimoine qui n’a pas empêché Lecce, des siècles durant, d’être l’un des pôles intellectuels du pays. C’est aujourd’hui une ville étudiante, animée, voire carrément festive ! Lecce coche indéniablement toutes les cases : pouvoir de séduction, esthétisme, gentillesse des habitants, bonnes tables... L’art éternel du bien vivre à l’italienne.
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) : carte d'identité ou passeport en cours de validité.
- Meilleures saisons : le printemps et le début de l’été (mai-juin), ainsi que l’automne (septembre-octobre).
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h20 pour Bari.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Pouilles
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Que visiter à Lecce ?
Les édifices et les places de la ville n’ont pas finit de vous faire rêver ! Pour que vos vacances italiennes soient réussies, nous vous proposons une sélection d’incontournables à Lecce :
- Basilica Santa Croce : un vrai régal pour les yeux ! Il faudrait y passer des heures pour scruter à loisir les milliers de détails surprenants, drôles et railleurs, qui ornent la façade, véritable symbole du baroque local. Si vous êtes bien attentif, vous pourrez aussi voir, autour de la rosace, le portrait de l’un des sculpteurs (on vous aide, c’est plutôt vers la gauche) : Gabriele Riccardi, qui commença la construction en 1548. La majeure partie de cette extraordinaire façade est l’œuvre de Giuseppe Zimbalo (milieu du XVIIe s), qui dessina la rosace et le fronton. Dans le prolongement de Santa Croce, sur sa gauche, le palazzo della Provincia forme un bel ensemble continu avec sa façade baroque un peu moins exubérante. Passé le porche, on découvre un ancien couvent de Célestins. En traversant la cour, on atteint les jardins publics de la ville, ombragés de palmiers et de pins ;
- Piazza del Duomo : rare place d’Italie presque entièrement fermée par des monuments : le duomo, le palazzo Vescovile parcouru par une jolie loggia et le palazzo del Seminario qui abrite le Musée diocésain. Atmosphère magique le soir, quand les projecteurs éclairent ce décor de théâtre. À côté, la cathédrale présente la particularité de montrer en 1er sa façade secondaire, d’où se détache la statue de sant’Oronzo. À l’intérieur, très chargé, structure assez rigide et hyper classique, et quelques chapelles baroques qui méritent le coup d’œil. Crypte en forme de croix grecque qui abrite une forêt de colonnes aux chapiteaux romans ornés d’un remarquable bestiaire ;
- Museo archeologico Faggiano : près de la porta San Biagio, à la suite de travaux de rénovation des canalisations, une maison privée s’est brusquement chargée de près de 2 000 ans d’histoire. Au lieu de tout reboucher, ni vu ni connu, le propriétaire s’est piqué au jeu de l’archéologue amateur et a dépiauté toute sa maison, sur 4 niveaux, des sous-sols au toit, en accumulant les indices historiques. Au cours de la visite labyrinthique, on découvre une citerne, restes de fresques, vitrines de fouilles, canalisations romaines, reliefs de tombes, couloirs souterrains, majoliques du XVIIe s, céramiques et tessons de verre, etc. Étonnant et instructif ;
- Piazza Sant’Oronzo et amphithéâtre : l’endroit le plus animé de la ville. Véritable patchwork de styles, elle rassemble toutes les époques, depuis l’amphithéâtre romain (qui pouvait contenir 15 000 personnes au Ier s apr. J.-C.) jusqu’à l’époque contemporaine, en passant par le XVIe s avec le palazzo del Sedile (qui accueille désormais l’office de tourisme). Juste attenante, la chapelle dédiée à saint Marc (exigée par les Vénitiens) et devant le blason de la ville au sol, en mosaïque. La colonne romaine, du haut de laquelle le patron de la ville, sant’Oronzo, donnait sa bénédiction, fut offerte à Lecce par la ville de Brindisi, où se trouve sa sœur jumelle ;
- Museo provinciale « Sigismondo Castromediano » : dans un ancien collège jésuite où les espaces d’exposition sont distribués à partir de 2 rampes d’accès elliptiques. La visite débute par le 1er étage, où la ligne du temps met en évidence le processus de néolithisation depuis le Paléolithique supérieur. Très belles statuettes en os, dont une femme miniature datant de 10 000 ans. Le trésor du musée se trouve au 2e niveau, avec la belle collection de vases messapiens et attiques (voir la célèbre péliké dite « du peintre de Chicago »), mais aussi des perles, sceaux, fioles et pièces de monnaie d’origine romaine ;
- Chiesa Santi Nicolo e Cataldo : c’est l’une des rares églises à avoir gardé une structure romane intérieure et extérieure, malgré des ajouts de décoration baroque. Harmonieux porche roman du XIIe s, entouré de 3 bandeaux finement ouvragés. La façade, riche en statues et décorations diverses, ne laisse pas deviner la simplicité de l’intérieur. Dans l’un des 2 cloîtres baroques, joli puits orné d’éléments marins. N’hésitez pas à vous promener dans le cimetière voisin, calme, verdoyant et contenant d’incroyables tombes baroques du XVIIIe s. Tito Schipa, un des plus grands ténors du XXe s, y est enterré.