Lisbonne, retour vers le passé
Argentina Santos
Au Parreirinha de Alfama, c'est autre chose. Dans cette maison de fado traditionnelle, comme le Fado Major ou encore le Clube de Fado, ne se produisent que de grands noms du fado. Ces lieux figurent dans les guides touristiques. On y dîne chaque soir en écoutant du fado, à condition d'avoir réservé. Ici, les portes ne sont pas ouvertes sur la rue et c'est plus cher. Argentina Santos, 80 ans, tient sa maison sans faillir. On dit qu'elle est la dernière grande chanteuse de fado encore vivante. Chaque soir, elle arrive vers dix-sept heures dans sa robe de dentelle noire. Elle veille à la bonne marche de sa maison, une dizaine d'employés, qui ne désemplit pas. Nombreux sont ceux qui veulent l'entendre. Mais la dame est capricieuse. Elle ne chante que lorsqu'elle en a envie. Arlindo, un habitant de l'Alfama, m'a confié : " Entendre Argentina chanter, c'est unique ". J'ai eu la chance de l'entendre.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Sylvie Lasserre
Mise en ligne :