Mongolie : une virée en auto-steppe
Le meilleur de la Mongolie
Chaque détour de la piste dévoile un spectacle naturel saisissant. Même pour des cartes postales, ce serait trop beau. La surprise de chaque instant, c'est de voir que l'on a besoin d'aucun itinéraire précis pour découvrir le meilleur de la Mongolie. Profonde et sincère, elle s'offre telle une amante froide, en chaque pierre, chaque colline, chaque conifère. Chaque camion qui passe, berger qui vous salue. Chacun de ces poteaux téléphoniques plantés tous les cent mètres tout au long de la steppe. Chacune de ces marmottes à peine réveillées de leur long hiver, qui déguerpissent vers leur trou. Chacun de ces aigles qui vous regardent telle une proie un peu trop grosse. Jusqu'au silence morbide de la brume qui enserre le crâne dégarni des collines. Il n'y a que le calme, que du calme, vraiment, il n'y a que de la poésie, et de la bonne. Il ne faut pas penser, ne pas gêner, marcher, aller, oui, devenir, regarder, sentir l'emprise du monde naturel et la perte d'influence de l'humain.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Introduction
- Entre Oulan-Bator et Tsetserleg
- Il n’y a presque rien
- Comme au Far West
- En ouaz, vers Tsulut
- L’hospitalité mongole
- Le meilleur de la Mongolie
- Quatre saisons en un jour
- Uliastai : dans l’immensité
- À 50 km d'Uliastai
- Le stop en Mongolie
- Plus tard, un bled nommé Tsahir (aimag de Gobi-Altai)
- L’infini caillouteux du désert
- À la tombée de la nuit
- Le village de Khoud
- Le Bayan –Ogi
- Le Bayan –Ogi (suite)
- « Ils étaient comme éternels »
Texte : David Giason
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