Bangkok cool
De temple en temple
Règle n°2 : faites une cure de bouddhisme.
Wat Arun, Wat Pho, Wat Phra Kaeo et Wat Mahatat, les grands temples, véritables icônes de Bangkok, se trouvent non loin de la Chao Phraya. Rien de mieux que de s’y rendre pour corriger les clichés de Bangkok bétonnée, dépravée et ultra-polluée.
La « cité des anges », Krung Thep comme on l’appelle ici, réussit le tour de force de faire cohabiter l’agitation compulsive de la modernité avec la quiétude zen du Siam millénaire. Parfois, de façon saisissante : au cœur du quartier d’affaires de Siam, le temple Erawan Shrine attire nombre de fidèles sous les lignes suspendues du métro aérien et les ombres écrasantes des centres commerciaux.
C’est dans les centaines de temples de la ville que s’exprime avec éclat – et quelle beauté ! – la spiritualité bouddhiste, faisant partie du quotidien des Thaïs. Une fois dans leur enceinte, le tumulte de la ville s’efface.
Joyau de la ville, le Wat Phra Kaeo (photo) du Grand Palais, où se niche la révérée statue du Bouddha d’émeraude, est un étourdissant ensemble de temples aux toits superposés et multicolores, de statues de divinités, de peintures murales et de chêdi dorés.
Non loin de là, le Wat Pho recèle une autre icône : le fameux bouddha couché, de 45 mètres de long et de 15 mètres de haut, recouvert de feuilles d’or, aux traits si délicats et au sourire énigmatique.
De l’autre côté de la Chao Phraya s’élève le Wat Arun ou le « temple de l’aube », dominé par sa tour de style khmer (prang) de 82 mètres de haut, revêtue d’une mosaïque de porcelaine chinoise. La nuit, illuminé, il se reflète tel un mirage dans les eaux noires de la Chao Phraya. Et c’est magique.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Jean-Philippe Damiani
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