La route du whisky écossais
En route
« Si je pouvais habiter un pays que j'aime, j'habiterais l'Écosse. C'est un pays que j'aime parce qu'il y a des mystères, il y a des pluies, il y a des brouillards, il y a très peu de population et il y a de grandes étendues vierges. » Jean Giono Dans mon enfance en Bretagne, j'ai connu un vieux prêtre septuagénaire qui buvait son whisky quotidien, après la messe du soir et avant la prière de nuit. Il est mort, semble-t-il, en odeur de sainteté, mais en aucun cas victime de sa vieille habitude. Les religieux et les moines n'ont-ils pas compris avant les autres l'importance des « spiritueux » sur le chemin de la spiritualité ? Regardez dom Pérignon, moine champenois, à qui l'on doit l'invention du champagne. Alors pourquoi taquiner autant le diable sur une piste menant normalement à l'une des variantes de la béatitude humaine ? Dans le film Whisky à gogo, une scène montre l'échouage d'une cargaison de whisky sur les côtes des îles Hébrides (au nord-ouest de l'Écosse), que les habitants s'empressent de récupérer sur le rivage à la faveur des vagues et de la houle. Grâce au whisky, ils retrouvent leur bonne humeur, leur santé et leur joie de vivre. L'abus d'alcool tue ! Oui. Ce slogan si répandu et collé sous forme d'étiquette sur les bouteilles a contribué à diaboliser une boisson exceptionnelle - le whisky - longtemps considérée comme un liquide porteur de bienfait. Mais tue-t-il encore si on n'en abuse pas ? Non. Bu avec modération, le whisky délivrerait des secrets de bien-être. Des études sérieuses ont prouvé qu'il aiderait à lutter contre la fatigue et la dépression. Il faciliterait la circulation sanguine et limiterait les risques de troubles cardiaques. Mais revenons sur le chemin de ses origines.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Olivier Page
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