Guatemala : voyage en terre maya
Le centre du Guatemala, de Cobán à Sayaxche
Au centre du pays, Cobán est une bonne étape pour organiser des balades nature sur la route du Petén. C’est le territoire des Kekchis, qui résistèrent aux conquistadors jusqu’à ce que Bartolomé de Las Casas ne pacifie la région, lui donnant le nom de Verapaz (« véritable paix »).
Entre novembre et mai, on vient observer le magnifique quetzal, l’oiseau-roi des Mayas devenu l’emblème national. Avec sa double queue immense (60 à 90 cm), les Mayas le prenaient pour le serpent à plumes, soit un demi-dieu, symbole de liberté.
Partez ensuite vous baigner dans les cascades de Semuc Champey, à 60 km à l’est de Cobán, avant de visiter l’après-midi, quand le ciel se couvre, les grottes de Lanquín. Obligation de dormir sur place, par exemple à l’écolodge Utopia, situé dans un bout du monde au cœur d’une plantation de café.
Retour obligatoire à Cobán, pour une nuit et un dîner à base de cardamome, l’épice régionale. Le lendemain, départ pour les grottes de Candelaria, à 100 km au nord, redécouvertes par Daniel Dreux, un spéléologue français qui a monté un lodge sur place et organise la descente de la rivière en tubing (grosse bouée).
Plus au nord, c’est Sayaxché, première étape du Petén, une sorte de village western où l’on embarque sur le rio Pasión à bord d’une lancha, afin de rejoindre les ruines mayas d’Aguateca, El Ceibal et Dos Pilas. En route, crocodiles, tortues, aigrettes, la jungle et… de voraces moustiques ! Mais on sent que l’on s’approche à grands pas du monde maya…
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Fabrice de Lestang