Namasté ! - Comment se saluer sans se toucher ni se faire la bise ?
Fini la bise et les poignées de main en ces temps de coronavirus ! Pas question non plus d’adopter l’accolade et le « high five » à l’américaine, encore moins le « hongi » des Maoris de Nouvelle-Zélande qui consiste à se presser le nez et le front.
Pour les salutations acceptables en pleine obligation de « distanciation sociale », on peut par exemple s’inspirer largement des pays asiatiques où, pour se saluer, on ne se touche pas, mais où l’art de la révérence est savamment cultivé.
Ainsi, pour le « namasté » d’Inde, le « wai » thaïlandais, à Bali et au Népal, on se dit bonjour en joignant les deux paumes de la main devant la poitrine et en s’inclinant légèrement.
Au Japon également, on s’incline (les mains croisées pour les femmes, les bras le long du corps pour les hommes), au moment de la rencontre et avant de partir. Le degré d’inclinaison du dos indique la position, élevée ou basse, de l’interlocuteur. Entre amis, un simple hochement de la tête suffit.
Au Tibet, il se peut qu'on vous tire la langue pour vous saluer en joignant les mains devant la poitrine. Rien d’irrévérencieux à cela, cette coutume est une façon de prouver que votre interlocuteur n'est pas la réincarnation d’un roi terrible qui avait une langue noire. Mais bon, on vous ne le recommande pas vraiment, d'autant plus que cette habitude, plus courante chez les moines, tend à disparaître...
Sinon, on peut s’inspirer du Maghreb et des pays musulmans où l’on place la paume de sa main contre son cœur, en signe d’affection… en s’abstenant de serrer l’autre. Ou encore de l'« ave » des Romains de l'Antiquité en mettant la paume de la main à la verticale, à défaut d'adopter le « footshake » (se taper les pieds les uns contre les autres), tout en s'épargnant le garde-à-vous… à moins d’être dans une caserne. A vous de choisir !
Infos destination : Algérie, Bali, Inde, Japon, Maroc, Népal, Thaïlande, Tibet, Tunisie