Jour 3
Mercredi 12 décembre 18
Cela Rock, c’est chouette et c’est Top…
Que ce soit à la maison ou en voyage, la routine du matin est plus que similaire. S’enchaînent: éclipsage des draps, ruissèlements lavants, mastication roborative, enfilage de vêtements… Il est 8h11 quand les premiers pixels du jour sont mis en mémoire.
La direction du jour, c’est la zone du Rockfeller center. A 11 heures, j’ai spectacle et il faut y être environ 1 heure avant… J’ai beaucoup hésité, au moment de la réservation, entre matin, après-midi et soir. L’après-midi, j’ai choisi de la réserver à la vue du Top et le soir, je n’étais pas sûre d’avoir encore assez d’énergie pour m’aventurer dans les rues. Donc, ce fut matin…
Deux doses de ligne jaune puis idem d’orange, ne font pas pastis mais commercialis. En effet, je débouche en zone de bureaux et magasins. En me dirigeant vers la sortie, pour aller faire un tour du quartier, je passe devant l’office de réservation du Top of the Rock ou TOR pour les intimes. Frappage immédiat de neurones: je vais commencer par booker mon heure de visite. Il reste de la place à 16h10, limite un peu tard pour le coucher de soleil car je sais que cette heure est celle d’entrée dans le bâtiment mais pas du tout celle d’arrivée sur le toit. A 8h30, c’est tout ce qu’il reste…
Je repère la chocolaterie Jacques Torrés et me dis que peut-être et également les commodités du sous-sol qui deviendront mon quartier général du jour… Débouchée dans un hall d’entrée tel que celui de ce bâtiment, c’est se retrouver dans un décor Art déco mêlant puissance antique, domination statuaire, force des lignes, dorures ou argentures. C’est l’époque où montrer sa réussite passait par la pierre s’élevant en imposantes masses. C’est, en effet, dans les années 30 que l’ensemble vit le jour sur un terrain loué à l’université de Columbia pour 100 ans. L’'heure de la renégociation va bientôt approcher… Les Rockfellers ont laissé leur nom mais n’en ont plus la propriété…
New-York à Noël, c’est une série de sapins géants décorés que les gens s’empressent de venir voir. Celui de cette année est haut, tout enguirlandé de leds multicolores, une étoile Swarovski en guise de pointe et me déçoit grandement. J’imaginais un sapin merveilleux, un sapin Wouaouhhh tant il est célèbre depuis des dizaines d’années. Et… bon, ben, euhhh… passons à la suite…
L’autre célébrité hivernale, c’est la patinoire où glisser serait un must des musts. Bon, ben, euhhh… elle est plutôt petite et passons à la suite… Au fil des heures les gens vont s’entasser et pourront de moins en moins se livrer à des arabesques pas toujours gracieuses. L’avantage de cette heure matinale, c’est qu’il y a peu de monde dans les travées et qu’y circuler est agréable. Nous en reparlerons en fin de journée…
Parmi, les autres attendus de la période, il y a les vitrines. Voilà celles de Saks ayant pour thème “Theater of Dreams”. Théâtren oui car c’est tout en décor rouge. Dreams, non car c’est plus de l’ordre de la soirée paillettes bien arrosée que de la magie enfantine de Noël. Juste à côté il y a la cathédrale Saint-Patrick qui a fait classique et soft avec sa crèche. Je continue à tourner dans le quartier et fais quelques haltes devant diverses vitrines et magasins. Depuis 1862, il y a un magasin Référence en matière de jouets, créé par Fredérick August Otto Schwarz. Il s’est d’abord nommé Toy Bazaar avant de prendre le nom du propriétaire. Il avait été racheté par Toy’s R US et fermé avec la faillite de ces derniers. La marque a été reprise et en novembre dernier un magasin FAO Schwarz a ré-ouvert, dans le Rockfeller center. Je n’y ai pas retrouvé la magie de l’ancien magasin et ai plus vu un coup de marketing à partir d’un nom connu…
Je déambule, je déambule tout en me dirigeant vers le Radio City Music Hall où les Rockettes se produisent.
Compléments, suite, détails… sont par là…
Madikéra