Retour de POLYNÉSIE : 5 semaines et tout plein d'îles

[patoutaille]

Ia Orana!

Ça veut dire bonjour en Tahitien.

Enfin, enfin! … Enfin nous avons enfin pu faire ce voyage reporté depuis 1 an!

Pas exactement ce dont on rêvait au départ, puisque l’île de Pâques n’est toujours pas accessible.

Pas exactement " l’idéal", puisque nous ne sommes pas allés aux Marquises, ayant fait le choix d’aller aux Tuamotu et de ne pas courir.

Pas exactement toujours zen, car émaillé de quelques péripéties! Parmi lesquelles une saison des pluies arrivée très à l’avance, qui a perturbé quelques journées dans les îles (Tahiti a vécu des inondations sérieuses!).

Mais un magnifique voyage de 5 semaines tout de même!
Une belle découverte pour moi, mon conjoint y étant déjà allé… mais il y a 30 ans et pour un court séjour professionnel.

Quid de l’organisation?
Le projet qui a pris naissance en janvier 2020 a subi de nombreux rebondissements, entraînant reports et modif sur modif jusqu’au moment du départ le 5 octobre 2021… et même après!

Initialement en 2020 j’avais tout réservé par moi-même, vols et hébergements, comme je le fais à chaque voyage.

Mais la suppression de l’île de Pâques en catastrophe et les caprices d’Air Tahiti m’ont amenée à confier à Easy Tahiti une petite partie de nos réservations, à savoir le nouveau Pass inter-îles (Pass Bora-Tuamotu) ainsi que 4 hébergements (Tahaa, Huahine, Rangiroa et Tikehau).

Pour le vol international, nous avons choisi Air France et nous en sommes ravis.
Vol aller via Vancouver, départ de Paris le 5 octobre à 18h45 (donc le temps d’arriver de province!), arrivée à Tahiti le lendemain à 5h10.
Vol retour le 10 novembre à 8h20 (arrivée à Paris le lendemain vers 16h50) via Los Angeles, avec test (PCR ou antigénique) à faire avant le départ et formulaire santé à remplir, ces mesures US datant du 8 novembre.

C’est la première fois que je pars si loin.
Déjà, l’Australie c’était au bout du monde, mais là, des petites îles paumées en plein Pacifique, ça impressionne.

Je vous invite à nous accompagner?

Voici donc notre itinéraire :

Tahiti : initialement prévue sur 4 nuits, mais Air France ayant modifié nos billets à l’insu de notre plein gré au dernier moment, l’étape est passée à 6 nuits. Un peu long certes, même s’il y a de quoi s’occuper!

Moorea (en ferry) : 3 nuits;
Maupiti : 4 nuits;
Tahaa : 3 nuits;
Raiatea : 3 nuits;
Huahine : 4 nuits;
Bora- Bora : 2 nuits;
Rangiroa : 3 nuits;
Tikehau : 4 nuits;
Tahiti : 3 nuits.

Et oui! A la place d’un aussi long séjour à Tahiti, on aurait pu faire un saut aux Marquises, mais on ne pouvait pas tout reconstruire au dernier moment! Ce sera pour un autre voyage… peut-être!

Je partagerai donc un retour de notre vécu pour chaque île, coups de coeur, remarques et suggestions.

Je ne peux que remercier une fois encore Tontonvin pour son superbe carnet (“De retour d’un mois en Polynésie”) qui m’a beaucoup aidée et dont je recommande la lecture!

[chgut]

Maeva

Ah la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
Je prendrai le temps avec objectivité et mémoire de lire la suite de ton CR.

Ia maita’i te ho ira’a ( bon retour)

christian

[patoutaille]

Quelques points forts et souvenirs marquants de nos deux premières journées sur Tahiti?L’arrivée à l’aéroport. D’abord , une queue d’une heure pour atteindre le contrôle police/visa/Pass sanitaire… organisation lamentable. Et encore, nous étions dans les premiers. Un trio de musiciens/chanteurs s’évertuait à rendre l’attente agréable!

Ensuite, l’étape auto test ( obligatoire), étonnamment bien orchestrée grâce à une escouade de charmantes jeunes femmes aussi patientes qu’efficaces. Ah, on ne plaisante pas, ici!
Avec un premier bâtonnet vous chatouillez chaque narine ( oui oui, les deux!); puis un autre bâtonnet ( c’est plus propre) que vous tournez 10 fois dans la bouche ( ne pas oublier la langue svp). Le tube de prélèvement partira au labo, qui ne contactera que les méchants . Les gentils pourront jouer aux touristes.

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Après une halte au bureau de change, le collier de fleurs ( quel parfum!) nous est remis à la sortie par un prestataire d’Easy Tahiti.Détail pratique : L’aéroport est le seul endroit où on peut changer des euros en cfp (francs du Pacifique - change limité à 500€/j/pers, frais fixes 7,12€). En effet, aucune banque n’accepte de changer des euros, malgré l’affichage “Change” sur leur enseigne. Nous avons croisé des touristes en difficulté…
Par la suite nous utiliserons les DAB.
Nous récupérons notre petite voiture de location chez Ecocar : On recommande vivement ce loueur ! Juste en face de l’aéroport, ils viennent vous chercher gracieusement, et peuvent même vous conduire au débarcadère. Excellent rapport Q/P.

Pour le logement, nous avons choisi Punaauia à 15 minutes de l’aéroport, sur la côte Ouest (nous préférons éviter Papeete).

Notre 1er logement, à deux pas de l’ancien hôtel Méridien/Sofitel : chez Elodie, le Fare de la Baleine (Air Bnb). Non, pas le phare! Fare signifie Maison, en tahitien.
Joli chalet tout neuf aux lignes épurées et aux couleurs douces, posé sur le garage des propriétaires, tout en matériaux naturels locaux, déco raffinée, cuisine extérieure ( superbe équipement) face au « deck » et douche extérieure bordée de jasmin.
Bravo! l’architecte est Raphaël, monsieur Elodie.
Et en plus, on peut arriver dès 7h30 : quel confort!

Pourquoi la Baleine? Et bien il y a quelques années une baleine fut retrouvée morte, échouée à la Pointe des Pêcheurs, à 300m de la maison. Le Musée de Tahiti en conserva longtemps le squelette, mais il fut un jour obligé de s’en défaire, alors Elodie et Raphaël purent en récupérer quelques « morceaux » : le fare fut ainsi nommé en hommage à cette baleine, et c’est ainsi qu’on peut admirer une vertèbre posée sur le sol de la chambre, et qu’une côte sert de « poignée » au portail d’entrée. Sur les conseils d’Élodie, nous avons illico exploré le rayon traiteur du Super U voisin dans le centre commercial Tamanu, et je vous annonce que je ne cuisinerai pas!
Nous allons tester ( entre autres) les multiples recettes de poisson cru mariné, au lait de coco, façon thaï, à l’indonésienne, à la grecque, à l’aïl…Certains plats chauds sont pas mal non plus ( crevettes en sauce piquante).
Juste à côté, se trouve la meilleure boulangerie de l’île : le Fournil. Aïe, j’en connais qui vont encore saliver…A côté également, le kiosque ( marchand de journaux) où nous achetons notre Vini ( = carte SIM locale, indispensable pour contacter facilement nos loueurs). Nous prenons un forfait de base, à 1500 cfp, que nous rechargerons une fois.

Le tutoiement est de mise, la bonne humeur aussi.

Et pour mes cartes postales, t’as des timbres?
Ah non, faut aller à la Poste.
C’est où, la Poste?Oh, tu peux pas la rater, elle est jaune et bleue, à côté des pompiers ( les pompiers c’est avec les camions rouges).
Et les pompiers, c’est où?Ben… à côté de la Poste, quoi!
Et la baignade? Après la sieste ( question de survie) .

Le lagon se trouve au bout de la rue, au bout d’un étroit passage piéton. La vue sur les pilotis de l’ancien Sofitel (en réfection) est magnifique. Moorea est juste en face.

Mais le courant semble un peu fort.Après la sieste, nous irons nous baigner 3km plus loin sur une superbe plage de sable blanc, Vaiava. Un vrai régal. L’eau est chaude ( je dirais 28°) mais il vaut mieux enfiler des chaussures de plage à cause des nombreux morceaux de corail.

Située au PK18, cette plage publique (parking et espace aménagé) fera partie de nos préférées, nous y reviendrons souvent!

[millie]

Hello Patou ! j’embarque ! L’arrivée semble paradisiaque, j’aime beaucoup l’ambiance de l’Airbnb

[patoutaille]

Coucou Millie,
Bienvenue!
Ça va te changer de l’Afrique Australe, ici y’a beaucoup d’eau!!!

Et oui, notre joli chalet nous a beaucoup plu pour nos 2 premiers jours (booké en catastrophe à 2 semaines du départ!), je t’enverrai d’autres photos en privé. Quartier très calme, pas de coqs ni de chiens hurlants.
Elodie était super accueillante, corbeille de fruits à l’arrivée, produits de base dans la cuisine, draps de plage, jolie déco, home book avec bonnes adresses…
Bon début!

A+

[patoutaille]

Une journée tour de l’île. Jusqu’où? On verra…
On commence par la côte Est.
Route vers le Nord, vers Papeete, nous allons tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, donc il faut passer Papeete, et les embouteillages du centre ville confirment leur réputation.

La route côtière est belle, on louche au passage sur le port, sur le centre ville ( on reviendra!).

Sur Tahiti, les kilomètres sont comptés partir d’une borne « PK0 » plantée devant la cathédrale. Il y a les PK Est, et les PK Ouest (mais il n’y a pas toujours les bornes, haha!). Ainsi, notre chalet à Punaauia se trouve au PK15 Ouest.

Sur la côte Est, les plages sont de sable noir ( volcanique).
Nous en verrons deux très belles (Lafayette, près de l’hôtel Pearl Beach, et Pointe Vénus).

Mais nous commençons à Arue (PK 5,3) par une visite au tombeau du roi Pomare V (qui a piqué le tombeau de sa mère Pomare IV), dans un cadre magnifique en front de mer.

Une jolie église juste à côté. D’ailleurs l’île est couverte de mignonnes églises, il y en a pour tous les goûts, tous les cultes et toutes les couleurs.

La star des plages de l’Est, c’est sans doute celle de la Pointe Vénus, nommée ainsi par James Cook qui y posa un observatoire quand il fut chargé de suivre la trajectoire de Vénus par rapport au soleil. En 1769 je crois…Un phare fut érigé en son honneur environ 1 siècle plus tard, c’est l’unique phare de Tahiti, construit dans un style à la fois girondin et breton.

Bref, un site magnifique, superbement aménagé, baignade sympa. Nous reviendrons!

On dévalise un petit stand de marchands de fruits au bord de la route. Les fruits étant vendus par lots, notre stock de mangues, ananas et bananes est royal!Et puis, 6 mangues pour 500 cfp c’est top! (A la louche, c’est 1€ = 120 cfp)

Après le « Trou du souffleur », notre coup de cœur suivant fut le site des « 3 cascades », au fond d’une petite vallée. Des 3 cascades on ne peut en atteindre qu’une seule en marchant une dizaine de minutes ( les chemins d’accès aux autres étant fermés pour raisons de sécurité) mais elle est très belle.

La montagne est revêtue d’une végétation somptueuse qui fait penser aux décors du film Avatar…De beaux spots de surf également, à admirer au passage.

Au sud de la route se trouve un isthme, qui sépare Tahiti Nui ( la grande) de Tahiti Iti ( la petite). Et là, nous avons trouvé… le déluge! Du coup, programme écourté et retour à la case départ.

Meilleur temps sur la côte ouest! Baignade.

Au passage, nous avons trouvé une Poste ( jaune et bleue) et stoppé pour un achat de timbres.Ah, ça rigole pas! Deux vigiles à l’entrée, masque de rigueur. Deux guichets, deux clients. On attend dehors qu’une place se libère. Mais tout cela avec le sourire!

Même protocole à la boulangerie! Deux vendeuses, deux clients.
La queue s’allonge sur le trottoir.
Conversation entendue fréquemment dans la queue : « Et vous, vous l’avez attrapé? Oui. Et vous? Oui, nous aussi, toute la famille, ça cogne. Oui, nous aussi. »
Du coup, les mesures sanitaires sont bien acceptées ici (et la vaccination aussi!).

[michele87]

Bonjour Patou,
Très bon début pour ce carnet de voyage qui va nous rappeler de bons souvenirs et nous faire découvrir les îles que nous ne connaissons pas.
Je vais te suivre avec beaucoup d’intérêt dans ton périple…en attendant notre prochain voyage aux Antilles…encore 2 mois à attendre…

Amitiés.

Michèle.

[patoutaille]

Merci Michèle,

Enfin nous reprenons les voyages! (On se rattrape, hein?)

J’ai adoré ton carnet Grèce continentale (on ne connaissait pas du tout!) et je te souhaite une bonne fin de séjour en Provence.
Nous repartons le 8 décembre, mon carnet ne sera peut-être pas fini! Mais nous devons “solder” nos reports de 2020!

Bises

[patoutaille]

Après avoir déménagé vers notre 2e hébergement (réservé depuis 2020)…

Punaauia, toujours. Chez Isabelle.
Bungalow assez spacieux, dans un jardin, même quartier, derrière l’hôtel Sofitel (plage accessible à 150m, on découvre un autre accès). Cool! Logement charmant, à la déco très locale un brin désuète, mais d’un confort épatant, un équipement pensé dans les moindres détails. Propriétaire vraiment adorable, qui nous accueille comme si on était de la famille (il faut dire qu’on s’écrit depuis 18 mois!).

Découverte du Sud:

Arrêt déjeuner au restaurant du musée Gauguin, une adresse réputée que je recommande ( Le musée est fermé depuis 6 ans! Travaux interminables… Snifff).
Au ras de l’eau, un charme fou.

Le patron himself vient nous saluer, hors d’âge, très « vieille France », suivi de son épouse qui passera s’enquérir de notre degré de satisfaction.

Leur plat signature : Des chevrettes en curry au lait de coco.
OK pour un plat de chevreau?
Mais non! Oh surprise! Les chevrettes, ce sont des crevettes d’eau douce.
“À se lécher les 5 doigts et le pouce”.

Avec la fameuse Hinano!

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Au cours du voyage, nous apprécierons aussi la Matavai, très fruitée, ainsi que la Manuia, plus rare.

Pour dessert, nous prenons une vague : celle de Teahupoo, tout au sud de la presqu’île de Tahiti Iti (le 2e morceau de Tahiti, le petit, plus agricole et plius humide).

Ce spot de surf de réputation mondiale accueillera en 2024 l’épreuve de surf des JO de Paris… Si, si!
La vague est très loin de la plage (il faut des jumelles ou bien une excursion en bateau!) mais elle est géante et monstrueuse (elle peut , paraît-il, dépasser 6m de haut).

Quelques réflexions quant aux JO :
Pour les infrastructures, c’est pas gagné !
Teahupoo est un mignon hameau paumé au bout d’une petite route étroite, avec une petite plage noire dans son jus, et rien n’est encore en voie d’aménagement…
Les spectateurs ( s’ils parviennent à atteindre le site) auront intérêt à prendre des jumelles …
Quant à l’hébergement et à l’acheminement des équipes et des médias, cela risque d’être problématique. Il faudra beaucoup de bus, et la route de ceinture (déjà saturée) deviendra pire que le périf!

Un bon restau nous a été indiqué sur cette route de Teahupoo : L’escale du Paquebot (non testé).

[patoutaille]

En remontant la côte ouest vers Punaauia, on découvre :

• Les fameux « jardins d’eau » de Vaipahi, près de la source de Vaima.
  Site très touristique (entrée libre) au pied de la montagne, qu’il faut éviter par temps de pluie.
  Vaipahi (PK49) est en 2 parties, jardins et montagne.
  Côté plaine : Les jardins sont magnifiques, beau jardin botanique avec de superbes spécimens et pièces d’eau d’un romantisme fou, cascade, lotus et nénuphars…

Côté montagne : Trois sentiers de randonnée sont proposés sur le flanc de la montagne.

Oups! La dame de l’accueil nous observe amicalement avant de nous refroidir : Et vous n’avez pas de bâtons? Ben non, pas pensé à prendre des bâtons de randonnée pour venir en Polynésie!!!

Effectivement, la grimpette s’avère rude. On est rouillés, les randonnées du Cap Vert sont loin derrière…

Bon, nous ferons la petite boucle et la moitié de la boucle de la rivière…
Et on verra de très beaux panoramas.

La dame nous offrira une boisson fraîche à l’ananas et au gingembre ( faite maison! ) pour nous réconforter au retour. Petite boutique à l’accueil…

• Nous ne nous arrêtons pas aux Grottes de Maraa (PK 28,5) : c’est surpeuplé!!!

C’est en effet le 1er WE déconfiné, et tous les Tahitiens sont de sortie, dans une joyeuse excitation. Sur la route, ils se lâchent. Les pompiers auront du travail…

• Au passage, celle que j’appelle “l’église en coquillages” (en réalité, en pierres et coraux)
  

• Deux marae, parmi les plus beaux de Tahiti (PK 22,5 et PK 19), près de Paea :

Un marae est un site sacré édifié par les anciens Polynésiens ( datation : le plus souvent entre le 15e et le 18e siècle, bien que certains remontent au 10e siècle). Un marae se compose de plusieurs éléments, les incontournables étant une grande statue à l’entrée du site, et une plate-forme/autel pour les cérémonies, bâtie en cailloux de lave jointifs mais ajustés sans mortier ( donc un beau pavage dans l’espace!).
Notre préféré est celui d’Arahurahu ( ah, j’ai du mal avec cette langue, qui me rend dyslexique!).

Le lieu dégage une grande sérénité.

L’autre marae, le Marae Tataa, un grand marae dans une propriété privée, mais d’accès libre

Belle peinture murale à l’entrée :

• De belles plages au PK 18,5 (Parc Mahana, site aménagé) et PK 18.

Et la plage Vaiava, notre préférée, déjà mentionnée, avec Moorea en toile de fond!

Il y a même un parcours marin/découverte de coraux pour snorkellers

A suivre…

[patoutaille]

• Papeete : nous y ferons 2 visites (en début ,puis en fin de séjour pour achat de souvenirs).La 1ère : dimanche 10 octobre.
  Pourquoi un dimanche? Parce que moins d’embouteillages, moins de pb pour se garer au centre ville!
  Les autres jours, il faut éviter de rouler avant 8h30 et après 15h!

Pour nos déplacements, nous utilisons comme GPS l’application maps.me (gratuite et fonctionnant hors connexion), après avoir chargé auparavant les cartes des pays visités et nos points d’intérêt. Utile et efficace dans le monde entier y compris à pied, en randonnée!

C’est beau, Papeete, l’arrivée, le front de mer… une certaine classe, si l’on compare aux équivalents antillais. C’est du moins notre ressenti.
Les infrastructures routières nous surprennent agréablement, par exemple.
Et nous sommes frappés par la propreté.

Chance ! On trouve à se garer près de la cathédrale, non loin du marché.

Des chants magnifiques s’échappent de la cathédrale. Irait-on jeter un coup d’oeil?
Bof… C’est un enregistrement et rien s’autre.
On a raté la messe… (Ouf! dit-il)

À deux pas, ce marché de Papeete, dont j’ai tellement entendu parler (Lui connaît, pas moi!). Petit et coloré, très pimpant. Peu de stands ouverts, sans doute sommes-nous arrivés trop tard ce dimanche? Des fleurs, des paréos, des souvenirs, des fruits et légumes… et des souvenirs encore, à l’étage.
Ce sera beaucoup plus vivant lors de notre 2e visite!

Clin d’oeil (toilettes très propres) :

Notre marchande de vanille et de produits parfumés s’appelle Hinano. Amusant! Facile à mémoriser, c’est le nom de la célèbre bière locale.

Plus loin, nous faisons l’acquisition de plats à emporter, cuisinés maison, pour notre picnic sur la plage et notre dîner de ce soir : Porc mijoté aux légumes en sauce soja, et … poissons et coquillages crus marinés au coco râpé. Miam!

On goûte aussi les célèbres beignets « firi firi » au lait de coco : bof. C’est juste une friture en forme de 8, façon chourros mais moins sucrés.

On enchaîne par une jolie flânerie le long du port de plaisance (le plaisir d’un café au bord de l’eau!) et sur la fameuse place Raiete.

• Pour notre 2e visite, un lundi, nous nous garerons au parking place Pomare, devant le palais de l’Assemblée de Polynésie, à côté du Mac Do (1e heure = 100cfp + 100 cfp/demi-heure).Partout nous admirons les oeuvres de Street Art qui ont fleuri sur le béton, à la suite d’un festival organisé il y a quelques années.
  Magnifique initiative qui continue à porter ses fruits un peu partout avec bonheur, y compris dans les tunnels routiers!
  
  
  
  
  

On rêverait de la même chose chez nous… et ce pourrait même donner lieu à une inspiration régionale!
Un regret : Ne logeant pas sur place, pas eu l’occasion de tester les roulottes de la place Raiete ni celles de la place To’ata près des beaux jardins Pa’ofai.
Mais nous en avons testé ailleurs…!Par contre, nous avons fait un délicieux déjeuner asiatique (canard aux écorces de mandarine) chez City d’Or (non loin de chez Jimmy - nous avons hésité!-).

A noter aussi la présence dans le centre Vaima d’un cyber café, très commode pour imprimer des documents (en l’occurence le formulaire de santé exigé depuis la veille par les USA). Les tarifs sont : 100 cfp pour la connexion, puis 100cfp/page.

** Retour au 1er dimanche : Le 10 octobre, c’était aussi le 1er dimanche déconfiné!!! La fête!!!

Alors là, écoutez ça : on a fait exactement ce qu’on s’était juré de ne pas faire!
En quittant le centre ville, on part se baigner et pique-niquer à la Pointe Vénus, finalement pas très loin!!!
Complètement givrés, n’est-ce pas?
On en rigole encore, mais on est ravis de l’expérience.
Déjà, garer relève du challenge.
Ils sont TOUS là, les Papeetiens : Des petits et des grands, des clairs et des foncés, des maigres (peu) et des gros (nombreux!) et des très très gros ( très nombreux!!!). Mais tous débordant de rires.
Quelques touristes ( rares), des expatriés généralement jeunes, souvent en groupe et avec marmaille, et puis tous les vrais Tahitiens, en famille, tous amoureux de l’eau et diffusant la joie de vivre.
Même le journaliste de La Dépêche est venu faire des photos!

Tu dis bonjour et tu es vite accepté, on t’intègre dans la conversation… et on te fait généreusement profiter des décibels de la grosse enceinte, en stéréo avec celle d’une autre famille.
Le régime alimentaire de nos voisins de plage est effrayant : des chips, des sodas et du coca, et des biscuits sucrés si possible fourrés au chocolat. En non stop!

Quelle ambiance!

Nous passons un couple d’heures fort agréable à l’ombre des filaos.
Le spectacle est permanent.

Même les coqs participent à la fête, dès que tu sors son pique-nique ils accourent.

Pour ceux qui n’ont rien préparé, il y a bien sûr une roulotte, et aussi un restaurant!

Baignade agréable, très rafraîchissante ( l’air est à 34°). L’eau est moins claire qu’ailleurs, il y a une légère houle.
Ce sable noir est terrible, il te donne l’impression d’avoir les pieds sales!

En face, toute bleue, l’île soeur, Moorea…

[millie]

Je prends mon maillot et j’arriiiiive !

[patoutaille]

Si je devais m’installer à Tahiti, je crois que je choisirais d’habiter Punaauia!

Notre quartier nous plaît beaucoup, avec toutes les commodités à proximité (y compris une bonne pâtisserie, Le Fare des Délices, et … une cave à vin!).
Et la plage à 200m à pied!
Avec plusieurs accès possibles.

Tout près, il y a le Musée de Tahiti et des îles (fermé pour travaux pendant notre séjour).
Avec un bel hommage mural à la Baleine!

Vue sur la Pointe des Pêcheurs :

Vue sur une partie de la plage du Méridien :

D’accord, à marée haute la surface de sable est réduite, c’est mieux à marée basse, mais cela s’équilibre sur la longueur, les gens se dispersent, et c’est tout à fait vivable.

Et puis, les couchers de soleil y sont sublimes ( on y vient tous les soirs!), et au loin, derrière la barrière de corail, on peut même avoir la chance de voir passer des baleines!
Bien sûr, il faut sortir les jumelles…
Magique!

Ah oui! Les marées, disais-je!
Certains nous avaient dit : “A Tahiti il n’y a pas de marées”.
Faux!
En effet, il n’y a pas de marées lunaires comme chez nous, mais il y a des marées solaires!

Nous avons découvert l’explication scientifique de ce phénomène :
Tahiti se trouve sur un nœud de résonance de la marée lunaire (point amphidromique), ce qui l’annule donc totalement.
Il ne reste que la composante de marée due au soleil, beaucoup plus faible (amplitude entre 20 et 40 cm en moyenne) et synchronisée avec le soleil : ce qui fait que la marée est toujours basse le matin, haute juste après midi, et basse le soir.

Ce phénomène n’existe que dans peu d’endroits au monde (Tahiti, les îles Malouines…)
(sur le planisphère, les points bleu foncé)

Nous sommes donc repartis plus savants!

Je terminerai cet épisode tahitien par diverses choses sympas que nous avons zappées, par paresse ou par manque de temps (!!!) :
Flâner du côté de la Marina,
Prendre un verre ou dîner au restaurant Tahiti la Plage (PK 13,2),
Flâner dans le parc Vaipoopoo, au rond-point de la Mairie de Punaauia, et tester différentes roulottes,
Prendre un verre ou dîner au Sunset (PK 15,5),
…
Pour l’excursion de la Vallée de la Papeenoo : elle nous a été déconseillée par plusieurs personnes en raison de la fermeture d’une partie de la piste principale (et notamment du tunnel) et à l’état un peu aléatoire d’autres pistes à la suite de très fortes pluies.

Prochain épisode : Moorea.

[patoutaille]

Je prends mon maillot et j’arriiiiive !

Allez, Millie, je t’attends! Prends aussi ton chapeau et ta lotion anti moustiques!
On prend le ferry de 10h, après avoir rendu la petite Panda.

[anne-claire]

Ia Orana Patou !

Bravo pour ton carnet qui n’est pas sans me rappeler quelques souvenirs… (J’ai parfois les mêmes photos ).
Un voyage inoubliable, tout comme le tien tant par la beauté des paysages que par la gentillesse de beaucoup d’habitants. Nous avons fait le même périple que toi comme tu le sais avec en prime, Hiva Oa et Nuku Hiva.
Plusieurs fois, on s’est même dit que si nous n’avions pas nos enfants et petits-enfants ici, nous nous serions volontiers expatriés en PF…
J’ai hâte de lire ton retour sur Maupiti, Faka et Rangiroa qui ont été mes préférées, même si toutes les îles sont charmantes au fond.
A bientôt,

Anne-Claire

[patoutaille]

Hello Anne-Claire,

Merci pour tes messages.
Et oui, la famille retient, et c’est normal.

J’adore l’idée d’avoir les mêmes photos. Après, ce n’est guère étonnant!!!
Et puis on est sûrement sensibles aux mêmes ambiances, aux mêmes couleurs…

Réfléchis bien à ton prochain voyage.
Choisir, c’est renoncer? Ah non! Tu n’es pas obligée de renoncer, tu peux juste jouer sur les délais, et choisir quelle destination sera la 1ère.

Moi je n’élimine pas, je reporte à “plus tard”, ce qui me donne plein de points d’ancrage dans le futur. Ce qui fait que j’ai plein de voyages sur la liste de mes envies…

A +,
Amicalement,
Patou

[patoutaille]

Mardi 12 octobre. Départ pour MOOREA.

Arrivés trop tôt au port des ferries de Papeete, nous prenons l’Aremiti de 9h au lieu de 10h (billets achetés en avance sur internet)!
L’Aremiti 6 ne met que 25 minutes pour atteindre Moorea.

Notre voiture sera -t- elle disponible chez Europcar (juste à côté d’Avis)? Oui, elle est là, mais non nettoyée. Bof, tant pis (juste le mentionner sur le papier!).
Heureusement que l’essence n’est pas chère (env 1€/L), parce que la location n’est pas donnée.

Alors nous prenons la route vers l’Ouest en direction des deux baies.
Premier stop 5 minutes plus tard, pour un superbe point de vue, au-dessus de l’hôtel Sofitel, au bout de la longue plage Temae. Wouaouh!
Vous ai-je dit que j’aime le turquoise?
En arrière plan, Tahiti.

Suivi d’une petite pause café/jus de fruits frais sur la plage Temae, où 2 Bayonnais dynamiques
ont installé leur « Roulotte64 ». Nous reviendrons nous baigner ici!

L’île de Moorea, très montagneuse, est en forme de coeur.
Nous naviguons sans carte routière (merci Google et Maps.me) mais c’est facile, il y a une seule route qui en fait le tour.
(le trajet en bleu ci-dessous est notre trajet retour)

Nous logerons dans un adorable mini « Chalet Plage » AirBnb, chez Joelle.
Petit, mais intimiste, un charme fou.
Les pieds dans l’eau et accès direct à la plage, avec kayaks mis à disposition!

Mignon, non?

Mini terrasse pour petit déj romantiques et apéros au coucher de soleil.

Et la présence vigilante et hyper affectueuse de Capucine, la chienne des voisins (modèle très répandu sur l’île)- un vrai pot de colle!-

Dans le quartier du Tiki Village, à 300m à pied. (Courses à proximité dans une supérette très bien approvisionnée)

J’avais éliminé les structures trop grandes style camp de vacances, ainsi que, comme sur Tahiti, les pensions situées au ras de la route, en raison du bruit!

Un regret : Le Tiki Village est fermé jusqu’au 2 novembre, nous ne pourrons donc pas assister comme prévu au spectacle polynésien.

Pour info :

Nous passerons 3 jours sur MOOREA.

Beaucoup de plage et de snorkelling pendant ces 3 jours, de belles balades, du soleil le matin, mais aussi de fortes pluies et du vent fort certains après-midis et nuits.

[patoutaille]

Voici quelques-uns de nos repères et de nos coups de coeur sur MOOREA , et un bout de carte pour aider à les situer.

Nos 4 meilleurs souvenirs :

• La découverte des 2 grandes baies, Cook et Opunohu, que nous avons longées plusieurs fois avec grand plaisir;
  
  Mouillage parfait!

• La montée au Belvédère de Opunohu, avec le magnifique panorama sur les deux baies et le Mont Rotui (des randonnées possibles quand le temps le permet!);
  

• La visite au lycée agricole et la dégustation de confitures et jus de fruit frais (impossible de faire la visite de l’exploitation, accès fermé par sécurité en raison du mauvais temps);
  

Nous ne visiterons pas l’usine Rotui, mais nous devenons vite accros à leur succulent jus d’ananas (la brique foncée étant plus goûteuse que la claire).

• Notre balade à pied (env 1h) sur la route des ananas, l’accès en voiture n’étant pas autorisé par notre loueur.
  
  Les champs d’ananas se déroulent au pied de pitons rocheux impressionnants, qui ne sont pas sans rappeler les paysages réunionnais.
  

(A suivre!)

[patoutaille]

• Nos 3 plages préférées (outre celle du chalet) :

• La plage de Temae : ombragée, mais assez bruyante (avions, route). Chaussures de plage indispensables à cause des coraux.
  Snorkelling intéressant, pas loin de la plage, en suivant la ligne de récifs jusqu’à l’hôtel Sofitel en bout de plage.
  Roulotte64 pour casser la croûte.

• La plage Ta’ahiamanu , à l’entrée de la baie d’Opunohu : espace aménagé, ombragé, parking de l‘autre côté de la route, sable fin et snorkeling sympa près de la plage.
  

• La plage (à côté) de l’hôtel Hibiscus (hôtel pas mal du tout d’après plusieurs personnes rencontrées sur la plage) : espace gardé et aménagé, ombragé, parking, sable fin et snorkelling assez sympa. Raies pastenagues habituées des lieux.

(Des excursions partent d’ici)

• Nos restaus préférés :

• Le snack Mahana (PK22, Papetoai) : ombragé, terrasse en bord de lagon, ouvert seulement à midi, accueil familial et excellente cuisine. Très copieux! Nous y avons déjeuné 2 fois (un régal à prix snack!) et pris des plats à emporter (photos à la fin).
  

• Le coco d’Ile (près du Lézard Jaune) : ouvert seulement le soir (Réserver! Arrivés à 18h30, nous avons eu la dernière table) cuisine raffinée, accueil chaleureux.
  (plat d’espadon pané au lait de coco)
  

Mentionnons aussi, un peu plus au sud, Les Sorbets de Moorea, à ne pas manquer!

• !!! La meilleure surprise de notre séjour à Moorea : une rencontre géniale improvisée au dernier moment, avec la soirée super agréable que nous avons passée avec Maya et monsieur Maya!!! Je les embrasse au passage!
  Leur hébergement en bord de lagon, Fare Tokoau, nous a semblé fort sympathique et digne d’être connu.

• Pour finir, quelques photos gourmandes :

Et un coucher de soleil depuis notre chalet!

[maya1515]

* !!! La meilleure surprise de notre séjour à Moorea : une rencontre géniale improvisée au dernier moment, avec la soirée super agréable que nous avons passée avec Maya et monsieur Maya!!! Je les embrasse au passage!

Nous aussi nous avons adoré cette rencontre improbable au bout du monde…

[millie]

Roh lala patou tu nous vends du rêve ! Et tes plats donnent trop faim ! Je note tout ça précieusement, pour le jour où, maybe…

[patoutaille]

Attention Millie, j’en connais qui ont grossi rien qu’en regardant mes photos!!!
Mais ce n’est pas fini…

[millie]

T’as raison dis donc ! Je viens de vérifier : +2kgs !!!

[anne-claire]

Ah, mais je connais la roulotte 64 et le relais Mahana…Tu as raison, on y mange très bien.
Nous étions aux Tipaniers, près de l’hôtel Hibiscus. C’est une structure assez grande, mais les bungalows sont très bien situés et la (petite) plage est belle, surtout avec cette possibilité d’accéder aux 2 motus en face, en kayak. (Même si quelqu’un de l’un des motus nous avait demandé gentillement de quitter les lieux mais bon…)
Moorea est une très belle île, avec comme tu le soulignes, la possibilité de randonner. Les reliefs sont franchement très beaux. Décidemment, je ne rejoins pas l’avis de ceux qui ont pu écrire que Moorea était devenue la banlieue de Papeete. Faut pas exagérer tout de même !
Nous avons terminé notre périple à Moorea et nous avons été enchantés. Pourtant, je n’étais pas bien en forme.J’avais attrapé la Ciguatera à Fakarava et j’avais été piquée par les affreux nonos des Marquises… Moorea me rappelle de longues séances de grattage…
Merci pour tes belles photos.

[patoutaille]

Merci Anne-Claire,

Je pense que beaucoup de gens ont choisi d’habiter à Moorea en travaillant à Papeete, parce que c’est plus paisible et sans doute avec une meilleure qualité de vie!

Désolée pour ton atteinte de ciguatera qui est un véritable problème, ainsi qu’en Calédonie (tu as réussi à te faire soigner?).
Des pêcheurs nous ont dit : “Vous posez en plein air les poissons que vous avez pêchés. Si les mouches n’y vont pas et les fourmis non plus, méfiance!”

D’autres voyageurs nous ont montré les effets sur leurs jambes des nonos des Marquises. Terribles!
A emporter dans ses bagages : Onctose à l’hydrocortisone, ou apaisyl (moins performant), et baume du tigre…

Tu verras que nous avons tous nos souvenirs grattants ou piquants…

A +,
Patou

[patoutaille]

Vendredi 15, journée multi transferts :
Du ferry, du taxi avec une mamie fan de déco kitch, de l’avion, du bateau, du pick up.Nous démarrons aujourd’hui notre Pass Inter Iles Bora Bora- Tuamotu avec Air Tahiti (il n‘est valable que 28 jours!).
Au départ de Papeete, tout est contrôlé : papiers (y compris pass sanitaire), poids des bagage en soute, contrôle de sécurité des bagages cabine…
Mais ça sera la seule fois pendant notre périple :
Pour tous les autres vols, on ne nous demandera que le passeport (et on pèsera notre bagage en soute, limité à 23 kg), notre bagage cabine n’est même pas regardé et nous aurons même le droit de transporter avec nous notre bouteille d’eau ou autres liquides!!

Au passage, survol du légendaire anneau d’émeraude de Bora Bora , premier aperçu du superbe lagon.
Transfert en navette (500 cfp/pers) au port de Maupiti, puis récupération par Sandra, la propriétaire de la pension Tereia, que nous rencontrons enfin après avoir échangé pendant 18 mois!

Disons-le tout de suite : MAUPITI est un de nos gros coups de coeur!

Arrivée à la Pension Tereia, pas sur la plage mais pas loin!
Notre chambre se trouve dans le bâtiment rose immédiatement à gauche de la voiture, elle donne sur une terrasse extérieure, avec bien sûr sdb privée et clim (option).
(Vous voyez le manguier à gauche? Miam!)

La terrasse couverte/salon/salle à manger (au fond, eau fraîche et boissons chaudes à disposition toute la journée) :

Hébergement simple mais confortable, ambiance conviviale, généreuse, sans chichis, familiale et gourmande.
Les employées sont adorables et cuisinent divinement bien.
Quatre chiens genre bisounours mais pas envahissants, très bien éduqués.

Le patron, pêcheur, peut proposer des sorties de pêche en mer (bateau à l’arrière), et le fils, lui, accompagne des excursions sur le lagon, dont le fameux “four tahitien”, le samedi, à ne pas manquer!
La plage de Tereia est magnifique, et le lagon est somptueux : Une immense piscine turquoise à perte de vue, ou presque. Peu de profondeur au bord, du coup pas trop de poissons, mais une eau chaude et cristalline. Il faudra s’éloigner un peu pour nager et voir des poissons.

Notre nouveau copain, qui adore les touristes (il faut lui lancer des balles de sable - never ending story!-):

La ligne claire qu’on voit au fond, c’est le passage que l’on suit pour traverser en direction du motu Auira, en face (25 min environ, on y croise des raies pastenagues!).
Vue sur Maupiti depuis le motu d’en face :

Un petit snack sur la plage, chez Mimi, ouvert seulement jusqu’à 15h. Excellent rapport qualité/prix!

Coucher de soleil de rêve (zone d’apéro) au bout du chemin …

suivi d’un dîner délicieux avec carpaccio de thon, puis thon cuit et ses légumes, et mangues.

A +…!

[vr34]

Coucou Patou,

Je note, je note, je note tout ; hâte d’y être, départ dans un peu plus d’un mois.

Vite la suite…

Amicalement,

Véro.

[patoutaille]

Merci Véro,
Heureusement que tu ne pars pas tout de suite!

Je viens d’apprendre que depuis hier c’est la grève générale en Polynésie! Nous l’avons échappé belle…
Air Tahiti est impacté : il n’y a plus de vols sur Raiatea, car les pompiers sont en grève.
D’autre îles pourraient être touchées dès demain, comme Bora Bora.

Par contre, le covid est en baisse (bravo à l’efficacité des mesures et à la persistance des gestes barrière!), zéro décès actuellement.

J’espère que d’ici un mois la situation va se calmer (ils n’ont pas intérêt à ce que ça dure et tout le monde n’adhère pas!), et que tu pourras faire un magnifique voyage.

Amicalement,
Patou

[michele87]

Coucou Patou,

Oui, tu as eu chaud sur ce coup-là, mais tu as eu tous les aléas précédents alors…
En tout cas je me régale de ton carnet !!
A bientôt.
Bises.

Michèle.

[vr34]

D’ici là, ça devrait être rentré dans l’ordre, je reste positive. Merci de m’avoir prévenu, je vais suivre la situation.
A très vite de te lire,

Véro.

[patoutaille]

Coucou Michèle,
Effectivement, avec toutes mes aventures… avant et pendant!

Mais ce n’est pas fini, j’ai encore des chances pour mon prochain voyage dans 15 jours. Hum!!! croisons les doigts.

Bises
Patou

[patoutaille]

Depuis un an et demi, on l’attendait impatiemment, ce samedi-là!
C’est notre journée lagon et four tahitien!!!
Je dirais presque que j’ai construit mon itinéraire autour de ce samedi, notre excursion était réservée auprès de Sandra depuis février 2020. Je crois que je l’ai beaucoup fait rire!Donc, grande journée d’excursion en bateau, avec comme capitaine “Nu”, le fils de Sandra, aussi beau que sympathique :

Traversée du lagon, premier stop palmes pour voir les raies manta : c’est là que mon appareil photo sous-marin rend l’âme après avoir lancé des éclairs au bout de 3 photos. Trop vieux, plus étanche.
Après ma tablette qui a flashé à Moorea, pas de chance!

A la place des photos, une affiche très intéressante repérée à la Pension:

Juste pour la couleur de l’eau…

Puis 2e stop palmes (nous sommes guidés par notre capitaine) au « jardin de corail », très beau, mais à notre avis, pas époustouflant.

Ensuite, débarquement sur le motu dédié au rdv du déjeuner.

Le four tahitien, c’est à l’origine le déjeuner du dimanche midi, une tradition polynésienne, mais il a été déplacé au samedi… en raison du planning des vols d’Air Tahiti, pour permetre la participation d’un plus grand nombre de touristes!!!
Se retrouvent sur ce motu toutes les pensions de Maupiti, qui ont préparé ensemble ce repas traditionnel.
Avant de passer à la dégustation, l’un des responsables locaux nous présente un aperçu historique et culturel très intéressant sur Maupiti et les îles.

Le four tahitien, c’est un grand trou dans le sable, et plein de choses qui cuisent côte à côte enveloppées dans des feuilles de bananier ou de palmier : banane plantain, fruit à pain, porc, poulet, pieds de bénitiers ( il s’agit de coquillages, pas de grenouilles!)…

Au menu, il y aura aussi du thon cru mariné au lait de coco, et du “fafaru” (pour résumer : poisson mariné dans une sauce au lait de coco fermenté dans de l’eau de mer- goût assez prononcé!-).

En dessert, du “poe” au potiron au lait de coco (préparation qui ressemble à de la gelée de potiron, fabriquée à partir de compote, amidon et lait de coco).
Si si, c’est bon! Tout est spécialité locale.

Le hic c’est qu’il faut manger tout cela avec les doigts et dans une seule assiette!
(à vous de trier…)

Oups! Pas de rhum, l’île est en rupture de stock et doit attendre le prochain bateau dans 15 jours!

Après le repas, concours de lancer de noix de coco pour les plus courageux, compétition entre pensions ( la nôtre finira 2e), baignade et sieste.

Sur le chemin du retour, nous croisons un pêcheur heureux…

Et puis à l’arrivée au port, nous verrons une famille en plein découpage d’un thon.
Des clients viennent au bateau et mettront du thon cru au menu de ce soir, ou au congélateur. Même le jeune fils est au travail!

[patoutaille]

Nous occupons les 2 journées suivantes à flâner, à nous balader sur l’île et à profiter de la plage et du lagon : plage, traversée du lagon, déjeuner « chez Mimi », puis baignade, sieste, baignade, sieste… etc…

Sur ces 2 jours, la météo devient plus capricieuse, les averses se multiplient.

Le village de Maupiti s’étire le long de la route, avec un snack et 2 petites épiceries très discrètes ( un “plan” est mis à notre disposition par Sandra).

Pour “explorer” l’île (1250 hab, 10km de circonférence), nous avons loué des vélos électriques (à cause du relief, on a joué les paresseux). Certaines parties de la route sont vraiment très pentues, il vaut mieux descendre de vélo parfois.

Mais ces engins (chinois) sont en fait des mobylettes électriques, hyper sensibles, nerveuses et rapides. A peine vous tournez la poignée droite, et zou! la bête bondit.
Même à l’arrêt il faut se méfier, moi je me suis pris une gamelle à l’arrêt, j’avais oublié de tourner la clé pour éteindre! Bilan : une plaie au coude et un genou râpé!

Bon. Les vélos "normaux, c’est pas mieux, car ils n’ont pas de freins!!!
On freine en rétropédalant, il vaut mieux s’y prendre à l’avance et ne pas aller trop vite…
Certains touristes en ont un souvenir cuisant.

On a quand même fini la balade ( un peu écourtée malgré tout, car il tombait des cordes tous les 50m).

Le panorama était beau.

On a « admiré » en passant le « Palais de la Mer » (fermé le dimanche), construction biscornue réalisée par un artiste local, ancien chanteur je crois… Du baroque en coquillages!

Etant sujette au vertige, je n’ai pas eu envie de tenter l’ascension (réputée sportive!) du mont Teurufaatiu, qui culmine à 380m.

Encore quelques images de nos délicieux dîners : carpaccio de thon/avocat, salade avec thon cru et curry de poulet, brochettes de thon…

(Si t’aimes pas le thon, tu changes de destination!!!)

[maya1515]

Maupiti semble redoutable pour les appareils photos. Le notre a accepté de prendre une seule photo… chance c’était celle de la raie manta. Et comme nous n’avions pas amené nos téléphones nous n’avons aucune photo du four.

[patoutaille]

Coucou Maya,

Et oui, c’est dommage! Les raies étaient sur leur station de nettoyage (toujours le matin!), mais on les a mieux vues à Tikehau (eau plus claire et raies plus près).
Il me reste à piquer des photos à mon mec, qui a filmé avec sa gopro, mais il n’a pas encore chargé les séquences sur son ordi.

Mon appareil photo “étanche” était vieux (2014), ça ne sert pas souvent mais les joints d’étanchéité ont dû sécher avec l’âge, il n’avait pas servi depuis 2017 (Australie Ouest)!

J’avais emporté le téléphone, bien emballé dans un sachet plastique, et nous avions pris nos sacs étanches (nous en avons chacun un de 10L, c’est parfait quand on part en bateau).

Si tu veux, je t’envoie d’autres photos du four sur WhatsApp?

Bonne journée malgré la météo qui s’annonce piquante!

Patou

[patoutaille]

Mardi 19 octobre. Journée transferts qui restera dans nos mémoires!

Voulez-vous mettre des fleurs de frangipanier dans vos cheveux?
Ça aide à rester zen…

Vous croyez qu’un transfert ça se fait tout seul, comme, ça, en claquant des doigts?
La théorie : On prend l’avion à MAUPITI à 14h, juste 25 minutes de vol, et on arrive à Raiatea, puis bateau vers Taha’a, et c’est plié?
Ben non, pas avec nous!

En fin de matinée, la météo se gâte, avec un gros orage et carrément le déluge quand on arrive (en bateau) au petit aéroport de MAUPITI. Juste le temps de se mettre à l’abri!

Un coup d’oeil sur l’aéroport dans son ensemble (enregistrement, contrôle, dépose bagages et embarquement)- aucun risque de se perdre!- :

Commentaire d’un bagagiste : “Oh, le pilote c’est un bleu et il n’est pas d’ici, ça m’étonnerait qu’il se pose!”

Effectivement même après la fin de l’orage, l’avion arrive, survole… et repart!

Avec nous, des gens partaient vers Tahiti (dont notre logeuse, qui accompagnait un groupe de chanteurs-danseurs partant en Californie pour promouvoir la culture de Maupiti).
Et là, on fait quoi? Sandra nous assure qu’elle nous trouvera un hébergement si on ne peut pas partir, ça rassure!

En attendant, nous sommes parqués dans des conditions ignobles, tels des immigrés!

Il y a un mec très sympa, qui ne perd pas le moral et qui joue les animateurs bénévoles (consensus sur des vieux chants de colos- “Elle descend de la montagne à cheval, etc etc…”)- …

https://media.routard.com/image/forum/73/7/aca28cbfd25b6589824080b6b2b6e6f7.w1000.png(image larger than 4 MB)

Vers 16h, on dévalise la micro-boutique en barres chocolatées.

Finalement, Air Tahiti enverra un autre avion - applaudissements frénétiques!-, qui ne décollera que vers 18h (car entre temps le groupe électrogène est tombé en panne!).

Mais… Soyons fous! Il faut faire une escale à Bora-Bora, car à force d’attendre sur le tarmac, l’avion n’a plus assez de carburant pour atteindre Raiatea.

Entre temps, nous avons réussi à faire prévenir les propriétaires de notre futur hébergement sur Taha’a (merci la carte sim locale!) de notre arrivée très tardive. Ils doivent en effet prévoir un bateau habilité pour un transfert privé de nuit depuis Raiatea!

Nous arriverons vers 20h…

[patoutaille]

Bien sûr, mon carnet s’adresse à des voyageurs ayant un minimum d’humour!!!
J’ose espérer que vous êtes assez intelligents pour ne pas tout prendre au 1er degré… et je précise que je n’ai jamais sucé ( ni mangé!) de fleurs de frangipaniers!!!

Je pense que les Polynésiennes qui ont accroché une fleur de frangipanier sur mon oreille ( gauche) ne souhaitaient pas m’intoxiquer!!! Idem pour les colliers de fleurs!!!Patou

[michele87]

Quel dommage de gâcher un forum en jetant son venin sur les Routards qui partagent juste leur ressenti sur leur périple polynésien !!!

Michèle.

[patoutaille]

Merci Michèle!
En effet : quel intérêt de polluer un carnet?
Mais je suis comme la mangouste…

Pour les curieux, à propos du fafaru ( c’est bien ce plat typique qu’on nous a présenté sur place!) :

[millie]

Cool Bendix, faut partir en vacances si t’es si tendu !
le second degré ce n’est pas qu’une température
Hakuna Matata comme on dit ailleurs.

@Patou, t’es aussi chat noir que moi j’ai l’impression ! J’avoue que je pense rarement à prendre une sim locale, mais ça a dû bien vous dépanner effectivement (je note pour plus tard!)

LA SUITE LA SUITE !