15 jours en couple dans le sud de la Thailande

Forum Thaïlande

Jour 10 : Ko Lanta vers Ko Muk

Nous devons quitter Ko Lanta ce matin, vu qu’on n’aura plus de piscine jusqu’à la fin du séjour, on s’est levé tôt pour en profiter une dernière fois… Dommage, il y a beaucoup de vent, il fait gris… on finit les sacs qui pour moi est de plus en plus volumineux : je ne peux m’empêcher de ramener des petites choses que je ramasse ça et là sur les plages en souvenir (restes de coraux morts, coquillages, fruits secs…). On prend un dernier lassi à l’hôtel (banane et coco), trop bon comme d’habitude…en attendant notre taxi…

Le gars de l’hôtel vient à notre rencontre et engage la conversation, on est tous un peu gênés, on n’a pas su communiquer durant notre court séjour et se sentir à l’aise ici même si cette personne était sympa à priori… On lui dit qu’on file sur Ko Muk en Ferry depuis Saladan Pier et qu’on a booké avec Tigerlinepour 1200 baths pour 2. Il nous rétorque gentiment qu’on aurait pu avoir moins cher et que la traversée aurait durer moins de temps si on été partis depuis Old town en speedboat… Effectivement, vue la géographie, il a raison, Old town raccourcit la distance car est situé sur la route de Ko Muk, là, le ferry partant du nord de l’île nous fait faire tout le tour de Ko Lanta… Aurait-t on eu moins cher… à voir… De toute façon, on ne nous a pas proposé plusieurs options lors de l’achat… On se console en se disant qu’avec le ferry on reverra toutes les plages où nous sommes allées et notamment le phare en pointe sud que l’on n’a pas pu voir à cause de l’orage…

Si vous quittez Ko Lanta pour aller vers l’archipel de Trang, il est plus judicieux de partir donc de old town à l’est de l’île….je sais ça coule de source mais encore fallait-t il savoir qu’il y avait des départs depuis old town…

Je pense avec le recul que ce gars n’a pas apprécié qu’on book nos sorties par nos propres moyens, sans passer par ses services, ce que je comprends sans soucis business is business… On ne s’est pas posé la question, on a agit naïvement en croyant aller au plus juste… rien de grave, mais je pense qu’il vaut mieux au moins prendre les renseignements pour les sorties un peu partout et peut être négocier au moins cher avec son hôtel… Il semble que ce soit une coutume ici…

15 jours en couple dans le sud de la Thailande - lolotte34

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Notre songthaew arrive vers 9h30, on se quitte sans rancune avec notre hôte après quelques plaisanteries d’usage. On refait le plein de touristes le long des hôtels qui bordent la route jusqu’à la capitale. Il y en a partout, le toit est plein à craqué de sacs en tout genre… pourvu qu’on en perde pas un en route… Ces moments sont toujours très sympas car on croise des gens de tout ordre, des routards ou pas, c’est aussi l’occasion d’échanger sur les parcours, les expériences, les avis, on se file les bons tuyaux…j’aime ces moments, on s’entasse dans une humeur joyeuse, aux 4 vents en attendant la suite des aventures…

On arrive à Saladan Pier vers 10h. On a un peu de temps, je vois une petite jetée qui s’enfonce dans la mangrove. Je décide d’aller voir. Le contraste est saisissant : du côté de la ville, un développement touristique exacerbé, et là, la déchéance : un village sur pilotis semblable à ceux des gitans de la mer…La marée basse accentue l’ambiance avec son lot de déchets pris au piège des palétuviers. La jetée s’enfonce dans ce village où aucun touriste ne vient jamais, je prends quelques photos discrètement pour ne pas déranger, je croise des enfants trop jeunes pour porter une telle charge… ils me sourient…ils ravitaillent une maison en glace pilée… je continue, ici tout est pauvre, délabré, … comment peut-t-on vivre là ??? Je suis choquée par un tel contraste… l’heure approche, je rejoins la jetée, celle des touristes où rien ne manque…

Pas mal de monde attend là, entassé sur des bancs. On nous a tous collé un autocollant avec notre destination. On ne sait pas trop quel bateau va-t-on devoir prendre, on n’a pas trop d’explication et la signalétique n’est pas très claire… on fait confiance au sens de l’organisation des Thaïs… Visiblement, certains vont à Ko Lipe, d’autres à Ko Ngai, ou Ko Kradan, ou encore comme nous Ko Muk… c’est un vrai bordel, certains sont en groupe organisé, d’autres en mode solo routard… Finalement, un ferry arrive vers 10h30, on nous fait tous monter dans le même avec un ordre très précis : Ko Ngai, Ko Muk, Ko Kradan puis Ko Lipe… C’est en fait le même bateau qui dessert toutes ces localités et ils respectent un ordre précis pour amasser les bagages dans l’ordre et ne pas perdre trop de temps aux divers débarquements… Le bateau relativement grand laisse vraiment à désirer, il est tout rouillé, les gilets de sauvetage sont moisis, les chiottes dégueulasses et parfaitement inutilisables… ça me fait rire… ils exploitent peut être le bateau jusqu’à ce que nous coulions… C’est le prix à payer quand on fait le choix d’aller dans des endroits un peu plus reculés… ça ne me dérange pas, je trouve ça folklo, je préfère en rire… L’intérieur pue le fioul, on préfère comme beaucoup se mettre en haut à l’extérieur, même si il n’y a pas de quoi s’asseoir…Le sol fera l’affaire même si mon short s’en souvient encore… (Au passage, la flotte qui relie les îles des Samui était en bien meilleur état…). Arrivée prévue pour nous vers 13h00.

Le temps se gâte, on longe comme prévu l’île de Ko Lanta par l’ouest, on revoit toutes ses plages sous un autre angle…On atteint le phare au sud de l’île, la mer se creuse de plus en plus, on se prend des paquets de mer sur la figure, on lutte comme on peut pour contrecarrer le tangage et les embruns salés mais on finit tous par redescendre à l’intérieur archi mouillés évidemment…avec des regards complices.

Les premiers à débarquer après un peu plus d’une heure de navigation sont ceux qui se rendent à Ko Ngai. L’île est sur notre droite, on la longe et on aperçoit de belles plages de cocotiers aux eaux translucides bordées d’hôtels dissimulés dans la jungle, ça à l’air très beau…

Il faut savoir que ces îles sont tellement petites que les ferrys ne peuvent y accoster. Des longtails pilotés par des pêcheurs locaux viennent se coller au ferry au large et assurent la dernière partie du voyage moyennant 50 baths supplémentaires par passagers… Pas de panique, ça se fait sans soucis, dans une ambiance plutôt joviale… En ce qui concerne le cas présent, la mer étant très agitée, nous nous sommes abrités près d’un petit îlot sur notre gauche, Ko Chueak je crois pour assurer le débarquement. Personne n’est tombé par dessus bord…

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Nous sommes les seconds à débarquer quelques minutes après. En effet, les 3 premières îles sont proches les une des autres, pour aller à Ko Lipe bien plus au sud, il faut rajouter 2h de navigation. On s’entasse tous dans notre petit longtail, ça tangue à mort, on cherche une valise manquante… après l’avoir retrouvée, on s’acquitte de notre titre de transport…et on file vers Ko Muk… Je garde un magnifique souvenir de ce moment… Curieusement, l’île ne correspond pas du tout à l’image que j’avais dans ma tête… Je précise que je ne regarde quasiment jamais de photos des endroits que je compte visiter pour me réserver la surprise… Je ne suis pas déçue bien au contraire : l’île est montagneuse de ce côté, des falaises sombres nous font face, une petite brume s’accroche au sommet. Elle paraît relativement préservée, la végétation y est dense mais pas vraiment de cocotiers… La couleur de l’eau ne retient pas mon attention mais il ne fait pas beau donc le soleil ne peut pas accomplir son oeuvre. De loin, elle me fait penser aux îles qu’a pu découvrir le capitaine Cook… Sombre et mystérieuse, elle me fait déjà rêver… On croise sur notre gauche une plage sauvage encadrée de falaises, il s’agit de Ao Sabai beach, inaccessible par la terre, on ne peut y aller qu’en bateau…Elle est extraordinaire… Puis, je reconnais le site de “Emerald Cave”, grotte accessible par la mer à marée basse. C’est la grande attraction de Ko Muk, et cette sortie est vendue à la journée par de nombreuses agences depuis beaucoup d’îles aux alentours… Le site est balisé par quelques bouées au pieds des falaises. La marée étant haute, pas de touristes devant et c’est tant mieux…

On arrive donc par l’ouest de l’île, on nous débarque sur Charlie beach. Malgré les parasols un peu voyants du resort principal de la plage, je la trouve magnifique. Elle est de bonne taille, encadrée de falaises et sa végétation y est originelle et dense… Ici, la nature a encore tous ses droits…ça se voit, ça se sent… La plage est quasiment déserte, seuls quelques crabes et autres bernards l’hermite s’adonnent à quelques courses sur le sable… Les crabes minuscules dessinent des oeuvres d’art sur le sable… c’est très marrant.

Quel bonheur…On se retrouve là, les quelques 15 personnes, nouveaux arrivants du jour, certains galèrent avec leur valises à roulettes à même le sable, nous, on enfile nos sacs à dos et on contemple cette anse de toute beauté…

Le pêcheur prend soin d’indiquer le chemin à suivre pour chaque personne en fonction de son lieu de villégiature. Avec le recul, ça me fait rire car l’île est si petite (5km<sup>2</sup>) qu’ il n’y a là qu’une seule route, celle qui traverse ce petit caillou pour se rendre de l’autre côté de l’île… Il y a là quelques hôtels relativement discrets, le notre est à 500 m environ un peu plus dans l’intérieur… L’ambiance ici est très particulière, je pense aussi que c’est ça que viennent chercher les gens : une impression de bout du monde qui est accentué par la petite dimension de l’île… On a l’impression que tout le monde se connait, tout paraît tranquille…Tout est à échelle humaine ici. Certains peuvent être déstabilisés par un endroit comme ça, un peu excentré, moi, c’est ce que je suis venue chercher… Je suis tellement contente d’être là…

On s’enfonce sur l’unique chemin, qui, sur cette portion, est encore en terre battue… Après les huttes en bambou du resort principal et sa belle piscine, on est bordé par une épaisse forêt… on croise ce qui fait office de gare routière, à savoir un abri de bambou sommaire où quelques Thaïs avachis nous proposent leur service de tuk tuk. Ce sera quasiment les seuls véhicules que nous croiserons ici… Nous déclinons l’offre, notre hôtel est tout près d’ici… On croise un mini supermarché qui s’apparente plus à une épicerie, on y trouve de tout… c’est marrant. C’est l’unique dans cette partie de l’île. On entend les bruits de la jungle, beaucoup d’oiseaux, au détours du chemin, je m’arrête devant un buisson où on a l’impression que tous les papillons de l’île se sont donnés rendez-vous… Il y en a de toute sorte, des bleu, des orange, je suis subjuguée devant une telle beauté… Ils se laissent approcher sans problème… c’est magique!!!

10 minutes s’égrainent et nous arrivons à notre hôtel. Avant, on a croisé quelques bars, pensions, habitations le long du chemin, toujours au milieu d’une nature assez dense… On lit le panneau : Mookies bungalows, on se regarde, on est tout excité de voir à quoi ressemble cet endroit…On a l’impression d’être sur l’île de Robinson, il y a peu de monde, du coup l’atmosphère est vraiment cool. C’est plutôt roots mais propre, on rentre par la gauche juste avant le Ting Tong bar. On longe 2 ou 3 tentes abritées par des bâches, puis deux rangées de 5 bungalows en dur jaune et bleu, ils sont récents et paraissent très bien tenus. Ils sont disposés dans un jardin encore un peu jeune mais bien composé et fleuri. De l’autre côté : 4 bungalows traditionnels en bambou un peu plus anciens, on logera dans un de ceux-là. L’endroit nous plaît, c’est très ouvert, tout autour, les propriétaires ont planté de jeunes bananiers en lisière de forêt… L’endroit fait très familial…La jeune fille de l’accueil est plutôt sympa et parle très bien anglais.

Il est 14h, on a faim… On pose nos affaires dans notre hutte très rustique mais très jolie, il y a des bouteilles d’eau, un grand ventilateur, un grand lit doté d’une moustiquaire et de draps!!! Bref, l’essentiel, pour 800 baths la nuit, on ne peut pas être en 5 étoiles et de toute façon, on ne vient pas ici pour ça… Ah oui, la salle de bain est assez atypique… les toilettes ne sont pas accrochées au mur, un saut d’eau surmonté d’une écuelle sert de réservoir et permet de faire office de chasse d’eau…Je l’ai dit c’est roots… Dans la salle d’eau, les murs ne vont pas jusqu’en haut et sont ajourés, il y a une bande de 10 cm de large ouverte aux 4 vents… Point positif : c’est aéré!!!, point négatif : toutes les bêtes entre 0 et 10 cm peuvent rentrer… On va donc croiser les doigts…

On décide de retourner sur Charlie beach pour manger un morceau. On atterrit sur le resto de gauche qui s’accroche à la montagne, il est tenu par une famille où chacun s’affaire à sa tâche, il offre une vue panoramique sur cette anse magnifique. La nourriture y est bonne et pas chère (380 baths pour 3 plats et 2 bières…). Ici on fait un peu tout : resto, bar, on loue des canoës, il y a même tout au bout et tout en haut, 3 bungalows traditionnels en bambou récemment construits qui font face à la mer qui visiblement sont à louer… Louer ici doit être extraordinaire, j’imagine tous les couchers de soleil qu’on observe depuis sa terrasse, seuls au monde juste en face de Ko Kadran… Je me renseigne : c’est 1500 baths la nuit, mais de toute façon, on a déjà quelque chose… En ce qui concerne les canoës : 100 baths à 2 pour 1h…(donc moins de 3 euros!!!) ou 80 baths par personne si on souhaite des Kayaks.

On est venu sur Ko Muk, surtout pour être un peu tranquille, et prendre le temps…ne dit-on pas “pour vivre heureux, vivons cachés…” La présence de “Emerald cave” a aussi suscité notre curiosité. Bien évidemment, hors de question de faire cette visite avec une horde de touristes en journée organisée, on va trouver une autre solution. De plus, résidant tout près de Charlie beach, on est les plus proches de la grotte… On a entendu toutes sortes d’histoires sur cet endroit, maintenant on y est, on va pouvoir se faire notre propre idée…

Pour ceux qui ne connaissent pas cet endroit, c est une sorte de grotte à ciel ouvert encadrée par de hautes falaises qui ne permettent pas un accès terrestre. En effet, elle n’est accessible que par un passage côté mer qui laisse l’entrée découverte à marée basse mais qui se retrouve sous l’eau à marée haute…Il s’agit d’un tunnel coincé entre la roche et l’eau d’environ 80 mètres de long. Vous l’aurez compris, il faut donc jongler avec la marée pour atteindre ce joyaux… ce qui pimente un peu l’exercice… Il ne nous reste plus qu’à trouver le moyen d’y aller par nos propres moyens…

On décide de se poser sur la plage, le temps est maussade mais toujours lourd… Je vois un jeune couple en canoë qui revient apparemment de la grotte… je vais les voir et je les questionne sur l’entrée de la grotte, ont-t- ils trouvé le passage? En fait, ils y sont allés un peu tôt, la mer étant haute, ils n’ont pas pu entrer… ils retenteront leur chance demain car la nuit tombe tôt ici… Ils m’ont dit qu’il fallait 30 minutes de canoë pour atteindre l’entrée depuis la plage… J’en prends note et je commence à me demander comment va t on s’organiser pour y aller. Le problème c’est qu’on ne connaît pas les lieux, j’ai beau vivre près de la mer, je ne suis pas Thaïlandaise, je ne connais pas précisément l’amplitude et les coefficients des marées ici. Bien sur, inutile de demander un calendrier des marées… ici, ça n’existe pas!!! Je ne voudrais pas qu’on se retrouve coincé puis noyé… L’excitation se mêle tout de même à une certaine inquiétude. Mais c’est quand même dommage d’être ici et de ne pas voir cet endroit…

Vers 17h30, un autre couple en canoë revient de cette grotte, rebelote, je les questionne à nouveau. En fait, ils ont bien trouvé l’entrée mais il faisait trop sombre, ils ne voyaient rien et du coup ont un peu flippé… de plus, la vue de pas mal de méduses roses les a un peu refroidis… ils ont rebroussé chemin et retenteront leur chance demain matin.

Entre temps, je suis allée au devant d’un pêcheur local pour avoir quelques renseignements sur les lieux. Il m’a gentiment dit de m’y présenter entre 7h et 7h30 le lendemain matin pour y entrer et de ne pas rester à l’intérieur plus de 20 minutes… Ceci avec une frontale évidemment. Rendez-vous est pris, il n’y a plus qu’à…

L’ambiance est très décontractée ici, j’ai l’impression d’être dans un tableau du douanier Rousseau, on entend en permanence les bruits de la nature, oiseaux et singes se répondent sans qu’on ne les voit jamais… L’arrivée de la nuit nous chasse de la plage, on retourne au bungalow par notre petit chemin de terre après avoir vu un magnifique coucher de soleil sur Ko Kradan qui est juste en face…

L’arrivée dans le bungalow est un peu folklo, on n’y voit rien, on ne veut rien allumer par crainte des insectes qui pourraient rentrer…Finalement, on capitule, on verra bien…

Après une douche en compagnie d’une grenouille plutôt sympathique, on file manger dans un resto plutôt cool repéré en remontant de la plage : le “Mayo”. En fait, je m’aperçois que le pêcheur qui m’a renseignée plus tôt travaille là… L’endroit est assez fréquenté, tout de bois décoré, avec comme à Ko Lanta, des objets de pêche peints, tout est ouvert et encadré par une nature exubérante… Tout le monde est pieds nu, et une humeur joyeuse émane de cet endroit. Curieusement, les touristes que nous croisons sont plutôt d’Europe du nord, Suède notamment, très peu de français voire pas du tout ce qui nous va très bien…ça sent super bon, on voit les plats passer, ils sont copieux et ont l’air délicieux. On est surpris, à Ko Muk, les prix nous paraissent un peu moins élevés que dans les îles plus connues et donc plus touristiques… on ne va pas s’en plaindre!!! Petit détail : pas de Happy hour sur ce côté de l’île…

Après un très bon repas, on part au Ting Tong bar, qui est juste à côté de notre bungalow, ce sera un peu notre rituel avant de se coucher. Ce bar est tenu par des anglo-saxons et des Thaïs, il est bien décoré, ouvert aux 4 vents comme on aime. Des voyageurs de passage ont laissé des autographes avec leur nationalité sur de vieilles planches de bois peintes pour l’occasion. La musique est plutôt cool, on s’affale sur des paillasses et on en profite pour envoyer quelques mails et regarder quelques photos… Un jeune Thaïs fait quelques jongleries de feu comme on peut voir dans beaucoup d’endroits festifs en Thaïlande, d’autres jouent aux fléchettes ou encore proposent à qui veut bien un jeu de lancer de balle de ping pong dans des verres disposés en pyramide. Bien sur, lorsque la cible est ratée, on boit… Bref, une ambiance assez bon enfant…

Au passage, les connexions internet sont relativement efficaces partout sur l’île au sein des établissements hôteliers. A savoir aussi : pas de distributeur de billets sur l’île, il vaut mieux prévoir…

On rentre se coucher car on a prévu de se lever à 6h, pour avoir le temps d’aller louer un canoë… A notre retour dans le bungalow, un énorme gecko nous nargue d’en haut du mur. Autant les petits ne me gênent pas, mais là il doit faire 80 cm de long… Il a sûrement plus peur que nous et finit par disparaître à l’extérieur. Je me réfugie sous ma moustiquaire, ici, c’est un bien précieux… Je m’endors en écoutant les bruits de la jungle et en observant les faisceaux lumineux qui traversent les cloisons de bambou du bungalow. Une sorte de mosaïque luminescente qui me permet d’observer la course de la lune… C’est beau, j’ai l’impression de dormir dehors…je ne risque rien, je suis sous ma moustiquaire…

Vivement demain et la découverte d**'Emerald cave.**…

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