7juillet 2019
Aujourd’hui, nous quittons La Havane pour Vinales. Ce n’est qu’un au revoir puisque nous reviendrons chez Maria et Javier à la fin du circuit. Nous profiterons d’ailleurs mieux de La Havane que nous quitterons à regret.
Nous avons réservé la casa de Roy à Vinalès (toutes les casas ont été réservées depuis la France). Nous avions convenu avec Roy du transfert en taxi vers Vinales. Taxi privé : 50 CUC pour nous. 2.
Notre chauffeur est à l’heure et nous voilà partis.
Après avoir quitté la ville nous nous engageons sur une autopista (‘‘autoroute’’ à 3 voies)Les automobilistes roulent dans n’importe quelle file et font même du slalom.Notre premier étonnement c’est de constater que les voies sont empruntées par toutes sortes de moyen de locomotion : chevaux, tracteurs, carrioles tirées par des chevaux etc…)Posséder une voiture à Cuba est un luxe ! D’ailleurs un cubain rencontré à Vinales nous disait que pour s’en sortir à Cuba il faut posséder soit une casa, soit une voiture ou des chevaux…
Tout au long de la route nous voyons des personnes qui tendent la main en tenant des billets pour pouvoir monter à bord d’un taxi.
Notre chauffeur ne nous a pas proposé de faire monter quelqu’un, ce qui ne m’aurait pas dérangé. Peut être avait-il ses raisons.Le paysage commence à changer, une végétation plus dense et un ciel de plus en plus menaçant…Nous faisons une halte sur une aire d’autopista. Notre chauffeur retrouve d’autres chauffeurs et ils tapent la discute au comptoir. Un violent orage éclate, un véritable déluge. La cafétéria n’a pas de murs juste un toit et on commence à être bien trempés.
Du rhum est en vente et j’ai l’impression que les prix ne sont pas très élevés. Un car transportant des cubains s’arrêtent sur la route d’ailleurs, pour que certains passager fassent leurs emplettes.
Nous restons une bonne demie heure et remontons dans notre 405 peugeot jaune ‘‘gordini’’ .
Notre chauffeur nous propose un bout de serviette éponge pas très clean à première vue pour nous essuyer. Non merci c’est gentil. (c’est la même qu’il utilisera pour essuyer son tableau de bord quelques minutes plus tard)
Les kilomètres défilent et le ciel à l’horizon s’éclaircit. Au loin, 2 hautes cheminées sont en action. Il s’agit d’une raffinerie de canne à sucre. Nous quittons l’autopista, Vinales n’est plus très loin.
Le long de la route nous voyons des manguiers. Les mangues sont énormes ! J’ai mangé plus de mangues en 18 jours qu’en toute une vie. Il faut dire qu’elles sont tellement bonnes, sucrées, fondantes…et le jus de mangue à Cuba : une tuerie !!!Beaucoup de champs de maïs également. Je m’attendais à voir des champs de tabac…En fait le tabac se cultive d’Octobre à Mars. Et le reste de l’année les paysans plantent du maïs.
Des habitations font leur apparition et nous arrivons à Vinales à 14h30.La rue de notre casa ou plutôt le chemin est proche du centre.Mon choix s’est porté sur cette casa car elle est neuve avec tout le confort.
Nous sommes accueillis par Roy et sa maman (impossible de mémoriser son prénom dès le début ça craint !)La Casa est donc une maison indépendante à côté de celle des propriétaires. Composée sur l’avant d’un grand séjour, d’une cuisine ouverte il y avait une première chambre qui était occupée par des hollandaises. Nous, nous avions une chambre à l’arrière avec entrée et terrasse indépendante.
Nos hôtes nous offrent le café, formalités d’usage et nous voilà partis à la découverte du village.Le village est au cœur d’une vallée dotée d’une végétation luxuriante et surtout (c’est sa particularité) des mogotes. Les mogotes, ce sont des buttes montagneuses de calcaire qui datent de l’époque des dinosaures (dixit wikipédia) et recouvertes de végétation.Vinales est très touristique mais comme nous sommes en basse saison, peu de monde dans les ruelles. En même temps durant la journée il y a tellement à faire aux alentours… D’ailleurs le village va s’animer en fin de journée et le soir les terrasses sont bondées.Nous arrivons sur la place où se trouve une belle petite église.
Après avoir fait le tour, nous optons pour une bière en terrasse tranquillou bilou bilou où le ventilateur aidant, nous restons pas loin d’une heure à flemmarder…
Les vaches regardent les trains passer et nous nous regardons les différents moyen de locomotion…
Bon allez faut se bouger quand même! Le programme des 2 journées suivantes déjà bookés, nous ne disposons que de cette fin de journée pour nous imprégner de Vinales. J’avais vu qu’il y avait un jardin botanique et je rentre dans donc l’adresse sur maps.me. Une fois de plus on se plante, c’est quand même dingue !!! Nous voilà partis à l’opposé et on se retrouve sur une grande artère avec tout le long des casas affichant leur disponibilité. Cette portion du village n’a pas grand intérêt…
Nous arrivons au centre et bien qu’il ne soit que 18h00 nous rentrons au 3J. J’avais noté cette adresse sur différents forums, blogs…En voyage nous avons l’habitude de prendre un copieux petit déjeuner et en général nous ne déjeunons pas le midi.Nous commandons mojito et caïpirinha (je préfère la caïpi ça me rappelle le Brésil…saudade), et une planche de tapas (10cuc).
Le bar est sympa, bonne ambiance cool comme j’aime. Il y a une terrasse sur le devant mais nous avons préféré l’intérieur avec la clim.L’appétit vient en mangeant et les tagliatelles (7.50 cuc) que nous voyons passer nous font de l’œil.Vu la quantité nous en prenons une pour deux et recommandons cette fois 2 caïpirinhas.Petit à petit le monde arrive. Nous constatons tout comme à La Havane que les touristes sont pour la plupart assez jeunes.Nous croisons peu de français de notre âge…Peut être choisissent-ils des tours opérateurs?..
Nous prendrons un 3ème verre (hé oui on se laisse aller !) faut dire que la caïpirhina est juste parfaite (la meilleure de tout mon séjour) et c’est nickel pour trouver rapidement le sommeil Nous rentrons à la casa, nous avons opté pour ne pas nous connecter durant le voyage du coup nous visionnons les photos faites à La Havane.
Demain nous nous rendons à Cayo Jutias. A la Havane, il faisait tellement chaud, l’air tellement lourd qu’à plusieurs reprises je rêvais de m’immerger complètement dans l’eau.Il me tarde de découvrir ce cayo qui semble magnifique. Roy s’est occupé de tout. Nous avons vraiment choisi la bonne casa, tous nos souhaits sont organisés et exaucés. Vraiment je le recommande. Par ailleurs sa famille est vraiment sympathique.
Allez au dodo !
8 juillet : Cayo Jutias
Une très bonne nuit de sommeil, nous nous réveillons à 7H30. On se bouge car le petit déjeuner a été commandé pour 8h00. Super petit dej : jus de fruits, pain beurre, marmelade, omelette, fromage, jambon, fruits frais. Le top !A 9h00 Roy vient nous chercher pour nous emmener au point de rendez vous du taxi collectif.Surprise le taxi est en fait une cabine de camionnette avec une remorque aménagée pour 18 passagers. Pas de clim et une fenêtre ouverte sur 2 car fenêtres coulissantes.
Nous quittons Vinalès et une première partie du trajet se déroule dans une zone où la végétation a pris sa place. Un peu de fraîcheur bien agréable.
J’ai lu sur différents blogs que la route pour aller à Cayo Jutias est particulièrement en mauvais état. Et c’est pas peu dire. Au fur et à mesure que nous nous éloignons de Vinalès, la route commence à être moins bien entretenue et les nids de poule font leur apparition. Ça grimpe un peu et notre véhicule a quelquefois bien du mal à monter. A certains moments il roule en 2ème et on entend le moteur gémir…Le trajet prend au total 2h40 soit presque 2h00 où nous sommes trimbalés de gauche à droite pour éviter les trous tellement la route est cabossée. 2h00 de tape cul ! Bonjour les lombaires ! Au bord de la route, comme nous passons dans un secteur où l’élevage est une ressource économique, nous voyons beaucoup de chèvres, vaches, cochons, volailles etc…Par moment nous ne dépassons les 20 km/heure. Qui en France ferait 5 à 6 heures de route pour passer 4h30 dans un endroit, aussi magnifique soit-il? La route est interminable mais la récompense est au bout du chemin…
Nous choisissons 2 transats, 1 parasol et c’est parti pour une journée de ‘’ glandouille’’ L’eau est chaude… très chaude… trop chaude ! On va pas se plaindre mais moi qui vient de Marseille et me baigne dans des calanques, une eau un peu fraîche c’est tellement tonique, vivifiant. Vous me direz j’avais qu’à choisir comme destination les fjords de Norvège ou des lacs au Canada ! Après avoir barboté un peu dans l’eau, j’entreprends de voir un peu ce que l’île nous réserve. Je pars donc sur la gauche là où Mère Nature fait des merveilles.
Un paysage sculpté dans du bois flotté sur quelques mètres, mais je ne pourrais guère aller plus loin. L’accès est interdit et surveillé par un garde.
Cayo Jutias dont l’accès est autorisé aux Cubains reste toutefois bien désert ce jour là. On vient nous demander notre participation pour les matelas et parasol (11 cuc) et le bar situé à côté nous envoie régulièrement une personne pour prendre éventuellement nos commandes. Plus tard j’irai nous chercher 2 mojitos qui seront bien corsés d’ailleurs. Je jette un œil sur la carte si nous avons une petite faim, mais rien ne me fait vraiment envie. Et puis y’a un petit truc qui m’a dérangée sans faire ma chochotte. La personne qui a préparé nos mojitos sortait de la cuisine et a tripoté plein de trucs pour finir par prendre à pleine mains (propres ?) des glaçons pour remplir nos verres.Nous alternons baignade, quelques minutes au soleil puis à l’abri sous un parasol. Nous avons beau être déjà bronzés on sent bien que le soleil est particulièrement fort…Nous ne le savons pas encore mais une fois rentrés nous constaterons que nous sommes rouge comme des écrevisses. Des coups de soleil sur les tibias me feront mal 2 jours durant. Le coup d’envoi du départ est fixé à 16h30. Le retour me semble plus rapide. A quelques kilomètres de Vinalès, nous essuyons un orage et lorsque nous arrivons des torrents de boue le long de la chaussée.
Les propriétaires des casas nettoient leurs terrasses à grands coups de raclette. Quand nous arrivons à notre casa, un magnifique arc en ciel.
Une bonne douche, badigeonnage d’aloe vera et nous décidons d’ouvrir la bouteille de rhum mise à notre disposition moyennant 10 CUC. Roy nous apporte du coca et nous nous préparons des cuba libré. Ce soir nous mangeons à la casa. Nous avions prévu qu’après cette journée nous serions un peu fatigués. C’est pas tant l’effort fourni mais le voyage qui nous a mis a rude épreuve et mine de rien le soleil ça tue…La maman de Roy nous dresse la table nappée de blanc et s’ensuit un ballet de plats divers et variés.
La maman de Roy est un vrai cordon bleu. Un potage, poisson grillé, des haricots rouge, du riz, des crudités, du maïs, des beignets et de la mangue. C’est très copieux et très très bon. Nous prenons le temps de savourer ce menu et allons nous coucher.Une journée au soleil et 5 heures de route sont venues à bout de nous…Demain le tape cul se fera à cheval cette fois.
9 juillet Vinalès La Vallée del silencio
Réservée auprès de Roy pour un coût de 20 euros chacun. Le programme habituel sera quelque peu adapté pour nous. En effet hier nous avions demandé à Roy où nous pourrions manger de la langouste et comme d’habitude sa réactivité a été plus qu’efficace.
Petit dej à 8h00 et à 9h00 une carriole tirée par un cheval vient nous chercher. A bord il y a déjà des participants : 4 suisses allemands et 2 espagnols. Arrivés à l’hacienda, nous avons une explication sur la culture du tabac. Le séchoir est hélas vide… Pour ceux qui lisent en diagonale, le tabac se plante en octobre, se récolte en mars.
Nous avons bien sûr droit à la démonstration de la fabrication à la main d’un cigare. Un cigare organic soit sans aucun adjuvant. A Cuba, un bon cigare se fume pour les grandes occasions.
S’ensuit une dégustation. Le cigare est légèrement humecté de miel ce qui donne un goût très sucré au tirage. J’essaye en tirant quelques bouffées mais je n’irai pas au bout.
On nous propose d’en acheter : 40 euros les 10. N’ayant pas de fumeurs de cigare dans notre entourage, nous déclinons l’offre.
Notre groupe s’est agrandi avec l’arrivée de 3 toulousains vraiment sympa. Les suisses allemands eux, sont bien lourds, et d’un sans gêne… Je pensais que la différence d’âge justifiait notre impression mais les toulousains eux mêmes les ont très vite plus supportés. Après l’étape cigare, il est temps d’aller chevaucher nos montures.
Les chevaux sont attribués en fonction du poids et de la taille des cavaliers. Je suis la dernière à me mettre en selle.Je me demandais comment j’allais arriver à me hisser sans me ridiculiser (en effet je n’ai plus la silhouette d’antan…) Dieu merci, un ‘’ palefrenier’’ m’a bien aidé et sera toujours là à chaque stop. Cool
Nous empruntons un petit chemin et c’est au pas que nous parcourons la campagne.
Le chemin est quelquefois caillouteux, accidenté et pentu mais il est clair que les chevaux connaissent leur route et pourraient presque avancer les yeux fermés.
Un premier arrêt dans une finca où l’on nous explique la culture du café et tout le processus de torréfaction.
La personne en charge de la visite s’avère parler français et nous le retrouverons plus tard et nous aurons l’occasion pour la première fois de discuter sérieusement et sans tabou de la vie des cubains. En effet, Roy, que nous avions sollicité pour manger de la langouste s’est arrangé avec le dirigeant du ranch pour qu’à la fin de la ballade, nous retournions à cette finca au lieu de revenir au ranch. Programme bien huilé : nos montures repartiraient avec le groupe et un taxi viendrait nous chercher pour nous ramener à la casa. Les toulousains de qui nous nous sommes rapprochés durant cette halte sont tellement sympas qu’on leur propose de profiter de cette aubaine si bien sûr ça les tente. Après quelques secondes de réflexion il veulent aussi manger de la langouste et tout est organisé pour. A la différence qu’ils rentreront à cheval avec le palefrenier, celui qui prend soin de moi depuis le début. Lors de cette pause, la finca nous propose d’acheter du miel local et du rhum de la Vallée de Pinar Del Rio. Ce rhum est facile à reconnaître, il y a dedans une graine de goyave. On ne le trouve nulle part ailleurs que dans le coin de Vinalès. Nous reconnaissons immédiatement le rhum que nous avons dans notre chambre. Vendu 20 euros à la finca, nous apprécions que Roy nous le facture seulement 10 euros.
Les suisses allemands se font remarquer une fois de plus par leur sans gêne. Ils nous balancent de la musique à fond sur une petite enceinte alors que nous sommes tous tranquillement attablés à échanger avec le personnel de la finca. Par la suite, nous croiserons à nouveau des personnes rencontrées sur différentes étapes, OUF ceux là nous ne les avons plus jamais revus !!! Après cet intermède et une bière nous repartons à cheval jusqu’à un étang où là encore nous faisons une halte. Panorama sympa clic clac kodak.
Limitée à 3 Mo pour les photos je ne peux pas intégrer d’autres bien mieux
Cette halte sera relativement courte et nous repartons en direction de la finca. Nous allons enfin manger notre première langouste. La langouste négociée avec Roy à 10 CUC par personne, le repas complet avec bière et café nous reviendra à seulement 15 CUC chacun. Un potage, des crudités; la langouste, du riz blanc, du riz haricots rouges, de la patate douce et des fruits.
Le guide de la visite du café libéré de son activité nous rejoint et nous commencer à discuter à bâtons rompus de sa condition de vie et de celle du peuple cubain. Il nous a dit espérer vivement un changement de politique avec plus de démocratie et qu’il se demandait s’il le verrait de son vivant…et pourtant il a un peu moins de 50 ans ! Les conditions de vie sont très difficiles, le salaire minimum est à 30 euros. Il nous a expliqué que le gouvernement allait pour commencer enfin augmenter les salaires dans l’éducation nationale (presque du double). Il nous a dit avoir été activiste pour lutter contre le gouvernement et être quelque part surveillé. Pour lui à Cuba, si tu as une voiture, une casa ou des chevaux tu peux t’en sortir sinon c’est bien compliqué.Il est vrai qu’à La Havane nous avons pu voir les cubains faire la queue pour acheter de quoi s’alimenter. Il y a encore des tickets distribués par l’Etat. Le communisme qui peut être une belle idéologie pour certains, lui nous dit que si ça pouvait marcher ça se saurait! Les cubains ne sont pas libres d’aller où ils veulent moi ça me déglingue !!! Il est vrai que la santé et l’éducation sont gratuits à Cuba mais cela peut il suffire pour rendre un peuple heureux? Je ne crois pas…D’ailleurs, avant de partir je pensais que j’allais rencontrer un peuple d’apparence gaie, heureuse et au final quand on rentre un peu dans les quartiers moins touristiques, les cubains que l’on voit sur le pas de leur porte n’ont pas spécialement une mine réjouie…Nous sommes restés près de 2 heures à l’écouter. C’était vraiment un moment privilégié que je garderai longtemps à l’esprit. Le forum étant du domaine public, je ne veux pas rentrer dans les détails on ne sait jamais…C’est à partir de ce moment là que mes impressions sur Cuba ont changé et m’ont permis de relativiser beaucoup de choses par la suite. En le quittant je lui ai glissé un billet de 5 CUC et des cigarettes. J’aurai pu laisser plus…J’aurai dû peut être…Nous quittons la finca sous une pluie battante et nous retrouvons notre taxi à quelques mètres. Surprise c’est notre chauffeur qui nous a conduit de La Havane à Vinalès. Lorsque nous arrivons à la Casa la famille de Roy s’affairent à éponger les terrasses. Un fois le mobilier sec, nous invitons nos voisines hollandaises à boire un cuba libré et nous allons ensuite au 3J pour passer la soirée.
Il est 20h et c’est plein de monde. Les gens font la queue à l’entrée. Le serveur de l’avant veille nous reconnait et nous trouve une place à l’intérieur. Dans un coin de la salle nous retrouvons nos toulousains. Nous échangeons un peu lorsqu’un coin de table se libère sur la terrasse. Nous prenons d’assaut les 2 fauteuils disponibles et partageons la table avec 2 jeunes étudiantes en médecine. Nous parlons librement, facilement comme si nous les connaissions déjà. Une bien belle rencontre. Nous ne voyons pas le temps passer, mojitos et caïpirinhas aidant…Nous les quittons à regret, il est tard, demain départ à 8h pour Playa Larga.
Ce soir là nous sommes endormis en moins de 5 minutes enchantés de notre belle jounée…