Au mois d’août dernier, je me présente à l’agence Firefly de l’aéroport de Barcelone pour prendre en charge une voiture louée pour 12 jours pour un peu moins de 200 €. Quand je présente ma carte bancaire (Visa Premier) au comptoir, l’agente qui ne parle ni français ni anglais, me fais comprendre que celle-ci n’est pas une carte de crédit, mais de débit et m’impose la signature d’un contrat (soit-disant une option) dont les termes rédigés en espagnol sont écrits au verso d’un document pourtant rédigé en français au recto. Montant de la facture: 220 €! non remboursables. Si je ne signe pas, je quitte l’aéroport à pied avec ma femme, mes enfants et les bagages. Donc je paie ce supplément qui fait plus que doubler la facture initiale.
En réponse à mon courrier recommandé envoyé à mon retour de vacances, Firefly se contente de me répondre par mail que “Vous avez bénéficié des avantages de cette option lors de votre location”, option qui a tout d’une obligation. Je n’ai toujours pas trouvé les avantages.
Voici pourtant ce qui est promis au possesseur d’une carte Visa Premier :
“Des assurances étendues pour vos voyages : modification ou annulation, perte, vol ou détérioration de bagages par avion, retards, assurance location de voiture, assurance neige et montagne, assurance décès-invalidité, garantie achat.”
Réponse de Firefly: l’assurance voiture ne garantit pas le paiement de la franchise à l’étranger alors qu’une carte de crédit oui…! mais pas une carte de débit!
Bien sûr, rien de tout cela n’est détaillé lorsque l’on fait la réservation de location sur le site de Firefly. Ca se règle en langue étrangère, au pied du mur, au comptoir de l’agence, avec une file de clients impatients derrière, comme pris en otage.
Conseil à tous: assurez-vous que vous détenez bien une “carte de crédit” et non pas une “carte de débit” quand vous louez un véhicule à l’étranger.