Au retour de notre voyage en famille dans le sud du Maroc

Forum Maroc

Bonjour à vous tous,
Je profite de ces quelques jours de vacances pour partager avec vous notre quinzaine de jours en famille dans le sud du Maroc.
Et je commence tout d’abord par remercier tous ceux qui nous ont aidé à élaborer un itinéraire adapté à nos souhaits et qui nous ont permis de faire de ce voyage une belle aventure.

Nous sommes arrivés à Marrakech le samedi matin. Nous 4: 2 adultes et 2 enfants.
Moyen de transport utilisé sur place, une Logan de location. Nous avions acheté une carte Michelin 742. Et nous avons utilisé l’application Maps me que nous avions installée sur notre téléphone et qui a été d’une aide précieuse tout au long de cette quinzaine.

Nous partions avec une liste d’hébergements qui nous avaient été conseillés mais après bien des hésitations, nous n’avions fait aucune réservation. Et vu le petit nombre de touristes que nous avons rencontrés, ça n’a pas posé de problème.

Nos coups de cœur :
L’accueil formidable que nous avons eu partout.
Les belles rencontres.
Les paysages d’une beauté incroyable.
Le dépaysement et l’insolite à chaque coin de rue.

Les sites qui nous ont le plus marqués :
Le désert ! On y allait d’abord pour ça !
La palmeraie de Skoura pour tout ce que nous y avons partagé et découvert.
La palmeraie de Tinéghir, plus petite mais très belle.
Et Marrakech bien sûr, il y a tellement de choses à voir !

Sitôt sortis de l’aéroport, le loueur nous confie les clés de la voiture et nous quittons la ville de Marrakech pour aller directement aux cascades d’Ouzoud.

Ce qui nous surprend dans un 1er temps ce sont les deux roues, et aussi et surtout que tout le monde se déplace en deux roues : les jeunes, les moins jeunes, les hommes, les femmes et même les jeunes enfants !
Étonnement aussi devant le nombre et la taille des magasins de poterie. C’est que la poterie tient une grande place dans les foyers marocains.

On s’arrête bientôt pour déjeuner et on goûte à notre 1ère salade marocaine. Très rafraîchissante, très parfumée… On aime ! Et c’est tant mieux, parce que c’est l’entrée qui nous sera proposée à chaque repas ou presque.

Notre salade fraîcheur !

Et puis on arrive rapidement à Ouzoud, on se dit qu’on a le temps de faire un petit tour et peut-être de repartir coucher à Demnate puisqu’on n’a rien réservé…

La chute d’eau est impressionnante mais le site est envahi de commerces. Dommage !.


Mais certains petits commerces ont plus de charme que d’ autres… Quand je vous dis que l’insolite n’est jamais très loin !

Moi, je rêve de retourner au Maroc pour me régaler de salade marocaine. Merci de nous faire voyager à travers votre récit.

Quel plaisir d’avoir des nouvelles du Maroc , de belles photos et des explications claires c’est un bon début . J’attends la suite avec impatience , un rayon de soleil pour ne pas se laisser prendre par toutes les mauvaises nouvelles qui nous arrivent bien groupées .

Merci d’avoir pris un peu de temps , perso ça le remonte le moral .

Cordialement , Hannah

Merci à tous les deux pour vos encouragements.
Je galère un peu avec mes photos qui sont refusées la plupart du temps. Mais je vais faire mon possible pour en insérer quelques unes de temps en temps, c’est nettement plus agréable avec des photos.
Bonne soirée.

D’autant plus que vos photos sont très agréables à regarder .
La seule solution que j’ai trouvé c’est de m’envoyer les photos par mail de le réintroduire dans un album spécifique et ça marche ( sur IPad Mac) .

Nous nous sommes bien baigné tout en bas . La descente prend bien 5/10 minutes .

Bonjour et merci … souvenirs souvenirs…cela fait du bien

Est ce qu’on peut toujours traverser en bas sur les petites embarcations ?

Oui, il est possible de prendre un petit bac pour passer d’un côté à l’autre pour 20dh. C’est amusant !

On quitte Ouzoud contents d’avoir vu les cascades puisque c’était presque sur notre itinéraire et qu’il aurait été dommage de passer à côté.
Et ensuite on file vers Demnate où on a repéré une petite auberge bien située pour notre départ du lendemain vers la route 307 qui nous conduira ensuite entre Ouarzazate et Skoura. On fait juste une petite halte pour voir la curiosité du coin, le pont naturel de Iminifri.

Voici les explications que nous avons photographiées à l’entrée du site.
On est impressionnés par le nombre d’oiseaux qui ont trouvé refuge sous ce pont.
Et là encore, comme à Ouzoud, les marchés sont nombreuses. Les petites jambes commencent à fatiguer. La journée a débuté tôt ce matin.
On rejoint donc l’auberge pour un repos bien mérité. C’est d’un calme absolu, c’est décoré avec goût.
On mange un super tajine aux fruits secs… Et tout le monde au lit. Pas besoin de berceuse !

On a tous dormi comme des bébés. Et on est tous heureux de se retrouver devant le super petit déjeuner qui nous est servi. Et la découverte de ce matin :des crêpes carrées, feuilletées servies avec du miel ou de la confiture. Délicieux !

Et on ne traîne pas parce qu’on a lu que la route 307 était chronophage ! Donc à 9h,tout le monde est dans la voiture. Prêts à profiter de la belle journée qui s’annonce.

Et sur cette route 307,on va découvrir un tout autre Maroc,un Maroc rural,un Maroc de montagnes. Il y a encore du bitume mais pas tout le temps. Les nids de poules sont nombreux, alors on prend son temps…Mais ça n’est pas un problème, c’est tellement beau. Et c’est sans danger…Les pâturages sont immenses,les troupeaux aussi,parfois. Et le berger n’est jamais loin.
On n’en a pas assez de nos deux yeux pour tout voir.


Et les villages se succèdent, au creux des vallées ou perchés au sommet des montagnes.

Les couleurs sont extraordinaires, incroyables,toujours différentes d’une vallée à une autre.

Ben Voui , chaque vallée a une couleur de terre différente
Et donc les maisons sont faites avec la terre du cru .

Merci de nous faire partager votre voyage. Et merci pour ces jolies vues qui nous manquent beaucoup en ce moment.
Et voici une photo prise aux cascades d’Ouzoud, photo d’une de ces petites embarcations qui font la traversée. Mais l’ensemble a certainement changé depuis,c’était il y a plus de 20 ans.

Merci pour votre reportage, nous y étions au même moment, mais pas tout à fait avec le même itinéraire. Nos ressentis sont assez similaire.
Quel beau pays avec des personnes tellement acceuilantes ! J’espère vraiment pouvoir y retourner.

Merci Dami, j’y suis passé en 2001 …les mêmes .


En passant devant ce village bâti sur les hauteurs, on s’est demandé s’ils avaient l’eau courante là-haut. Pas sûr du tout!

Et puis on s’est écarté de la route 307 pour aller jusqu’au village berbère de Magdez. Merci au forum de nous l’avoir fait connaître. C’est une petite merveille.
On laisse la voiture au bas d’un grand escalier qui nous mène au village.


Vue sur le village depuis une terrasse . On était accompagnés d’un jeune homme du village pour la visite.
v

Excellent début de voyage. Merci.
Quant à Magdaz, je ne connais pas encore mais un jour, j’irai là-bas… J’espère !

Merci à vous pour vos conseils éclairés.
Vous nous avez été d’une grande aide.
Bonnes fêtes de fin d’année.

Un grand grand merci à vous pour vos conseils éclairés.
Vous nous avez été d’une grande aide pour préparer ce voyage.
Bonnes fêtes de fin d’année.

Encore quelques photos de Megdaz avant de reprendre la route.


Quelques kilomètres avant de retrouver la route 307.
Très peu de véhicules motorisés. Ici,dans cette vallée, on a l’impression que le temps ne compte pas. On retrouve la 307 qui ne manque pas d’attraits non plus. Les paysages sont majestueux.
Et on se rend compte du travail titanesque réalisé par les hommes pour pouvoir survivre dans ces contrées difficiles.

Ces petites terrasses parfaitement entretenues sont la preuve du travail réalisé depuis tant d’années pour vivre ici.


La solitude du berger ou de la bergère ,seul avec son troupeau au milieu de nulle part.

Et l’immensité…On se sent tout petit au milieu de la montagne.

Et puis après en avoir pris plein les yeux, et surtout aussi, je tiens à le dire,sans avoir rencontré de difficultés sur cette route qu’on nous avait annoncée difficile, on arrive à Skoura où on a bien l’intention de rester un peu.
On n’a pas réservé de chambres d’hôtes mais on se rend directement au gîte Kasbah La palmeraie. A 2 pas de la ville,en bordure de la palmeraie, une grande maison typique, en terre avec 2 belles tours,joliment éclairées par le soleil qui commence à descendre.

On y reçoit le meilleur des accueils.
Le temps de monter nos valises dans les chambres qui donnent sur la terrasse et les propriétaires nous apportent le thé et les petits gâteaux pour nous souhaiter la bienvenue.
On partage un moment avec eux ,on se sent vraiment accueillis.
La nuit tombe bientôt sur la palmeraie, c’est un moment féérique. Le ciel s’embrase. C’est incroyable.


Deux heures plus tard on se retrouve attablés devant un excellent tajine .
On n’est pas très nombreux. Mais on profite des conseils de vacanciers présents â Skoura depuis quelques jours.C’est convivial,presque familial.

Vous nous faites rêver un peu ! Merci pour ces belles photos !

Le lendemain on prend notre temps. On traîne un peu sur la terrasse pour admirer la palmeraie et la chaîne de montagnes au loin. C’est très beau.

Quand on descend, on nous propose de prendre le petit déjeuner en terrasse ou au jardin. Ce sera en terrasse.
Et on nous apporte tout ce qu’il faut pour démarrer une bonne journée. Et un bonus:des crêpes au miel faites ce matin par la maîtresse de maison.


C’est un régal !
Et après avoir fait honneur à tout ça, on est prêts pour le souk. On a fait en sorte d’être à Skoura le lundi pour pouvoir aller au souk.
On est briefés par Mohamed. Et on est partis.

Quand on arrive, on est surpris de voir autant de monde. C’est le marché hebdomadaire, donc, les gens y viennent nombreux.


Beaucoup de vendeurs de légumes et de fruits.

Et beaucoup de dattes à ce moment de l’année.



De tout en quantité !!! Et encore de l’insolite… Des poussins multicolores.

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Encore quelques images du souk,on y trouve vraiment de tout, Ç’est un hyper marché à ciel ouvert.


Des grenades puisque c’'est la pleine saison.


Du sel vendu en vrac,pour les animaux certainement.

Et après toutes ces odeurs,toutes ces couleurs et toute cette animation, on rentre déjeuner à la kasbah. On a commandé des brochettes de kefta pour le repas. Rendez-vous 13h30…Et on n’est pas en avance.
On s’installe au jardin,à l’ombre. On est bien.


Gaspacho de concombres en entrée,délicieusement rafraîchissant


Keftas parfumées au cumin et servies avec une salade marocaine. Excellent.
Et grenades du jardin pour le dessert.On apprécie, on n’a pas l’habitude de manger des grenades et on trouve ça super.


Notre petite salade!

Notre décor: la tente et les grenadiers !

Et à 16h30, Mohamed, le propriétaire, nous a donné rendez-vous pour une visite accompagnée de la palmeraie.

Superbe tout ça .
les poussins une idée des coloris ? Naturel ou pas ?
merci pour ces photos en attendant d’y retourner .


Notre jolie petite salade marocaine!



Notre décor au jardin entre tente et grenadiers!

Et à 16h30, on a rendez-vous avec Mohamed, le propriétaire, pour une visite accompagnée de la palmeraie.

Cette visite va nous être très utile pour bien comprendre le fonctionnement de la palmeraie, le rôle de l’eau et même l’histoire de l’eau dans toute cette région du Maroc.


L’eau circule partout dans la palmeraie pour irriguer les jardins.
L’eau provient soit du service des eaux ,soit de puits creusés dans la palmeraie, soit de la fonte des neiges en montagne ou encore de la pluie qui alimente les oueds en eau. Mais la neige est de plus en plus rare et la pluie aussi malheureusement.
Et l’eau est canalisée et dirigée selon les parcelles qui doivent être irriguées.
C’est un peigne qui règle le partage de l’eau.


Des petits chemins de terre permettent d’accéder aux jardins et aux nombreux villages de la palmeraie.

Certains chemins peuvent être utilisés par les voitures, d’autres seulement par des vélos ou des piétons.


Toutes les dattes n’ont pas encore été ramassées.
On y goûte au passage.


Le travail de la terre n’est pas encore mécanisé,presque tout se fait à la main.


Les ânes et les mules tiennent une grande place.
Certaines kasbahs sont superbes.D’autres ,malheureusement, sont en ruines et devraient disparaître rapidement si rien n’est fait. Mais,si j’ai bien compris, les nombreux héritiers ne sont jamais tous d’accord pour réhabiliter ces vieilles demeures familiales qui demandent beaucoup d’attention et de travail.

On en visite une avec Mohamed, elle n’est plus habitée non plus.

On se dit qu’on a beaucoup de chance de voir ces kasbahs en terre encore debout. Elles sont magnifiques. Mais pour combien de temps encore.

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Bonjour,
Merci pour vos photos et vos chouettes commentaires !

Pour le sel acheté en grande quantité : ça m’intrigue aussi !
je ne pense pas que ce soit pour les animaux (pas bon pour la santé des animaux).
ça pourrait servir pour la conservation de certaines viandes, ou poissons, mais je n’ai pas connaissance que les familles marocaines soient très adeptes de ce mode conservation.
.Quelq’un a une idée de l’usage en grande quantité au maroc ?

Murielle

Salut ,

on en donne aux chèvres, aux vaches et aux moutons en France .
les animaux adorent ça et ça doit faire une compensation pour le sodium .

Nous , ça fait 16 ans que l’on parcours le Maroc en long et en large . Nous aimons aussi sortir des sentiers battus . Genre grandes villes pièges a touristes . Nous nous enfonçons dans les campagnes profondes . Nous aimons les vieux villages ancestraux abandonnés . Nous parcourons les ruelles calmes , sans vies et imaginons 100 a en arrière . Parfois une famille résiste et occupe une pièce ou deux sans eau , élèctricite …Nous sommes loin des champs Élysées illuminés et des gros 4x4 . Le contraste !.

Bonjour Hannah,
Après avoir laissé mon message tout à l’heure, je suis allée à la recherche de quelques infos sur le liens sel/animaux, et effectivement, on en donne à certains animaux !
J’en suis étonnée. On apprend plein de choses, sur ce forum :slight_smile:

Murielle

J’ai toujours vu ça dans les pres chez moi et encore plus dans les régions de causses .
bonne soirée .

Naturel ? Oh non je ne crois pas ! Malheureusement !


Le lendemain matin on est debout suffisamment tôt pour assister à la cuisson du pain dans le four en terre du jardin. C’est une installation d’une grande simplicité mais d’une grande efficacité. La pâte à pain est collée contre la paroi intérieure du four. On recouvre le four pour garder la chaleur à l’intérieur.
Quelques minutes suffisent à cuire le pain qui est décollé de la paroi aussitôt cuit et il est prêt à être dégusté. Trop trop bon !

Ce pain servi encore chaud est un vrai délice !

Et après ce petit déjeuner hors du commun, on prend le chemin de la vallée des amandiers au nord de Skoura avec tous les conseils que peut nous donner Mohamed pour qu’on profite au mieux de notre journée.

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