Bonjour
Voici un retour d’expérience en Crète. Notre voyage date d’août 2024, nous l’avons fait en famille (couple et nos deux fils de 19 et 17 ans).
Avant d’entrer dans le vif du sujet, un petit mot sur le titre que j’ai choisi. La Corse, dont je suis un inconditionnel (17 voyages là-bas) reste pour moi la plus belle, ce qui est bien sûr totalement subjectif. Mais la Crète m’a vraiment bluffé par sa beauté incessante, qui crève les yeux à chaque virage. Sans compter ses sites historiques, sa gastronomie etc.
Si, comme moi, vous êtes passionné/e/s de photo, alors je vous le dis tout de suite : la Crète est le paradis des photographes tellement elle est belle. Bon, tout le monde ne pensera pas forcément comme moi bien sûr, mais c’est vraiment la première qualité de l’île qui me vient à l’esprit dès que je repense à ce voyage.
Enfin, pour le récit qui suit, je vais le traiter étape par étape, présentées dans l’ordre chronologique de notre voyage.
1/ Le palais de Knossos
Sans entrer trop dans les détails, car je ne suis pas un spécialiste en histoire, disons simplement que Knossos, occupé pour la première fois il y a près de 10.000 ans, était un vaste palais qui faisait également office de centre administratif et religieux.
Ce sont ses ruines, parfois bien conservées, que l’on vient admirer aujourd’hui.
Le site aurait accueilli jusqu’à 80.000 habitants.
2/ Balos Beach
Sans transition, passons à l’une des plus belles plages de Crète, considérée même par beaucoup comme LA plus belle : Balos Beach.
Car avec son lagon turquoise, ses plages de sable blanc et la grosse île rocheuse qui la protège, la plage de Balos a des allures de carte postale qu’on n’est pas près d’oublier.
Le revers de la médaille ? Une forte fréquentation touristique, qui atteint carrément un rythme industriel l’été !
La première image que l’on a du site est l’île de Tigani.
Cette espèce de grosse colline rocheuse a le mérite de protéger toute la zone contre la mer et les vents du large : c’est elle qui permet au calme de régner sur les lagons.
En marchant quelques minutes, on découvre notamment quelques jolies petites criques. Jusqu’en milieu de matinée, elles sont plus ou moins désertes.
Avant d’aller à Balos, nous avions lu un peu partout qu’il existait essentiellement deux façons de s’y rendre : en voiture et en bateau. Et parfois une troisième : à pied.
En fouillant un peu, nous avons découvert deux moyens beaucoup plus fun d’y aller : en quad et en jet-ski ! Et en effet, ces deux modes de transport présentent de nombreux avantages par rapport à la voiture et au bateau…
Le piège à éviter
La voiture est le moyen de transport classique pour se rendre à Balos.
Les 8 derniers kilomètres se font sur une piste caillouteuse plus ou moins accidentée, qui oblige à rouler très lentement.
Cette piste, qui est large et ne présente pas de danger particulier, est tout à fait praticable en voiture pourvu qu’on roule lentement. Mais le problème, c’est qu’elle est interdite aux voitures de location par les loueurs (à part aux 4×4 bien sûr).
Et pourtant, la plupart des touristes se rendent quand même à Balos avec leur voiture de loc. Certains prennent soin de leur véhicule en roulant lentement, d’autres sont beaucoup moins précautionneux…
Pour y remédier, lors de la restitution du véhicule, de plus en plus de loueurs vérifient à l’aide du traceur GPS de la voiture si leur client s’est rendu à Balos, ou pas. Si oui, ils lui facturent une pénalité qu’ils prélèvent directement sur la caution. Tous les loueurs ne le font pas, mais cette pratique est de plus en plus fréquente. Alors faites attention, un conducteur averti en vaut deux…
Afin d’éviter ça, nous avions décidé de louer un 4×4 à la journée pour aller à Balos. Le problème, c’est que très peu d’agences en louent. Et les rares d’entre elles que nous avons trouvées, aussi bien à La Canée qu’à Kissamos, avaient tous leurs 4×4 réservés pendant une semaine environ. Impossible pour nous d’intégrer un tel délai à notre planing.
Nous commencions donc à nous résigner à l’idée de prendre un bateau au milieu de centaines d’autres touristes pour aller à Balos, jusqu’à ce que nous apercevions des quads dans l’une de ces agences : coup de foudre immédiat et marché conclu !
Le calcul est simple : plutôt que de prendre le risque de payer une pénalité au loueur de voitures si, malgré l’interdiction, on s’est rendu à Balos avec le véhicule de location, il est plus rentable de payer directement la location d’un quad, à Kissamos par exemple : le quad pour deux personnes nous est revenu à 100 euros la journée.
En plus de ça, le gros avantage, c’est que sur cette fameuse piste cahoteuse d’accès à Balos, on va beaucoup plus vite en quad qu’en voiture.
D’abord, on les double lentement pour ne pas leur projeter de cailloux dessus, mais on peut accélérer immédiatement après, ce qui les laisse littéralement sur place, loin derrière nous.
C’est carrément jubilatoire.
Et il y a un dernier avantage, c’est que par temps chaud, on reçoit de l’air en permanence et qu’au niveau des sensations, c’est tellement plus agréable que d’être enfermé dans une voiture. Bref, dans les jolis paysages côtiers qu’on traverse, on éprouve un sentiment grisant de liberté.
Quand des fabricantes de feta tentent de nous barrer la route !
Ce sont certaines agences de location de voitures qui louent parfois également des quads. Nous avons loué les deux nôtres pas très loin de Balos (15 km), à Kissamos, chez Sunset Rental .
Comme indiqué en préambule, nous sommes allés à Balos mi-août. C’est-à-dire au pire moment de l’année ! Et mi-août, voici à quoi ressemble la plus belle plage de Crète…
Cette photo a beau représenter la réalité, on voit rarement ce type d’image, voire jamais, sur les blogs qui nous vendent cette plage, magnifique il est vrai quand elle est déserte.
Alors, comment éviter la foule à Balos ? Ou tout au moins la limiter au maximum…
Nous sommes arrivés sur la plage de Balos vers 8h20 un 11 août : à notre grande surprise, il n’y avait que très peu de monde, comme le montrent les premières photos qui illustrent cet article.
C’est seulement quand les premiers ferries déboulent dans le lagon que ça se gâte fortement. Car ils débarquent des hordes de touristes à longueur d’après-midi ! Toutefois, le premier ferry n’arrive qu’entre 11h30 et 12h00, ce qui nous laisse donc la matinée pour bien profiter des lieux.
Pour vous donner un ordre d’idée, nous étions logés à La Canée (52 km de Balos) et nous nous sommes levés à… 5h45 ! Ouille ! Nous devions récupérer les deux quads à Kissamos (15 km de Balos), où l’agence ouvrait à 7h00.
Nous avons dû y passer un peu de temps, même si les formalités avaient été accomplies la veille. Nous sommes arrivés à la plage de Balos vers 8h20.
Si c’était à refaire, nous choisirions un hébergement sur Kaliviani, plus proche, ce qui permet d’arriver encore plus tôt à Balos.
Enfin, il fait extrêmement chaud l’été. Comme une bonne petite trotte à pied est nécessaire pour accéder à Balos sur un chemin accidenté de 2 km environ, il faut prévoir de quoi boire pour le retour, qui se fait en montée permanente.