Bonsoir à tous,
Mes parents âgés projettent de partir entre Preveza et Parga en Septembre.
Mon père a une santé cardiaque pas catastrophique mais fragile tout de même.
Et en cas de problème, ma mère (qui parle grec couramment) à une peur bleue de ne pas échapper à l’enveloppe (fakalaki ou un truc dans le genre) pour accéder à des soins corrects, ce qui pourrait faire déraper sérieusement le budget. Cela réfrène beaucoup leur projet.
En 2009, j’ai fais 2 stages courts (soirées) à l’hôpital de Preveza, et j’ai été pris en charge beaucoup mieux qu’en France (radios, analyses sanguines …) sans donner un rond, même pas présenter ma carte de sécu européenne, on m’a à peine demander mon identité.
Je sais aussi que pour le coeur, si cela se complique, on finit à Ioannina, soit à 1H30 de route. La situation économique s’étant fortement dégradé depuis, que peut-on espérer du système de santé au jour d’aujourd’hui. Les coupes ont dû être drastiques et la qualité des soins ont forcément dû en pâtir.
Les aimables piliers du forum pourraient-ils éclairer ma lanterne et sur ce point ?
Je vous remercie par avance.
Bonne fin de soirée.
Effectivement les hopitaux patissent de la situation, les médecins sont payés 800 euros!!
Alors la plupart vont à l’étranger… donc moins de médecins dans les hopitaux et moins de moyens aussi, certains hopitaux par exemple n’ont meme pas de compresses ou autres médecaments de base.
On donne de moins en moins de fakelaki (pot de vin) car les gens n’ont de toutes facons pas d’argent.
tes parents ont surement une assurance et une mutuelle, en cas de pépin ils peuvent toujours aller dans le privé où la situation est meilleure…
Bonjour,
C’est dans l’ensemble disparâtre quand je lis les posts de Caroline et de Christian.
En ce qui me concerne, je viens d’être hospitalisé deux fois à Pirgos dans le Péloponnèse et y suis traité également pour des problèmes cardiaques (diagnostiqués dans ce même hôpital).
Personnellement, je ne me plains pas du tout des diagnostiques ni des moyens employés. Les analyses radios et autres examens en tout genre sont pratiqués sans retenue et les médecins n’en sont pas avares.
Pour les médicaments ou autres, un manquait à l’hôpital sur ceux que je devais prendre, est ce une pénurie ou une mauvaise gestion des commandes ???
Ensuite, on peut effectivement être surpris par le monde hospitalier grec (hygiène, heures des visites, service hôtelier,…) enfin pour ce qui me concerne.
Le soir l’anesthésiste me disais, conformément au chirurgien, me faire une péridurale et le lendemain matin au bloc, si je ne les avais arrêtés, j’avais droit à une anesthésie totale…
J’ai pu aussi me rendre compte que, je ne sais si les compresses stériles manquent, mais on s’essuie les mains avec elles… il y a surement moins onéreux comme essui-mains.
Les perfusions vous sont également renouvelées le matin à 9 h lorsque chacun sait que vous quittez l’hôpital à 10 h, n’est pas du gâchis ! et cela n’est pas consécutif à la crise…!
On constate aussi et c’est vraiment un comble, qu’un cardiologue de l’hôpital ne peut rédiger lui-même une ordonnance pour une analyse à faire pratiquer en ville. Il doit la faire rédiger par l’un des médecins généraliste de l’hôpital et si celui ci n’est pas disposé à le faire au bon moment et bien vous attendez ou devez revenir le lendemain.
Concernant les maisons médicales, pour celles que je connais, c’est bien pire.
Des médecins qui pour la plupart ne sont que des prescripteurs. Ils ne vous auscultent pas, vous demandent quel médicament vous souhaitez.
Pour un cas de gale attrapé par une griffe d’un lapin lui-même contaminé, pas moyen d’avoir un traitement (d’ailleurs, c’était soit disant tout sauf la galle !). Nous avons du nous-mêmes faire faire des prélèvements et analyses et lorsque nous sommes revenus avec les résultats de celles ci et bien on nous a dit que c’était des champignons mais “pas comestible”, il faut l’entendre pour le croire. Bref c’est en consultant le net et en demandant au pharmacien les médicaments adéquates que cette gale a pu être soignée et guérie.
Donc ma conclusion, évitez les maisons médicales et privilégiez les hôpitaux.
Ensuite, si vous venez pour ne pas rester, voyez avec la sécurité sociale en France pour avoir des médicaments pour le temps de votre séjour.
Lors de mon départ de France, j’avais une année de médicaments… accordée pas la SS.
Pour ce qui est des “pots de vin”, est ce parce que je ne suis pas Grec, il ne m’en a jamais été demandé jusqu’à maintenant…! y compris chez les médecins que j’ai du consulter en ville.
Personnellement, sur Pirgos, je ne déconseillerais à personne de venir ou d’être par trop inquiet sur la prise en charge des malades et la qualité des soins.
Par contre, si vous devez être transféré à Patras car l’hôpital de Pirgos ne peut tout traiter, là c’est aussi un certain temps de transport… mais avant la crise aussi hélas.
Cordialement.
Je viens renforcer les posts precedents concernant les pots de vin dans les hopitaux grecs que j’ai malheureusement du frequenter occasionnellent durant ces dernieres decennies a Athenes. Jamais et en aucun cas un medecin ne m’a demande un pot de vin, que ce soit pour une simple intervention ou des operations plus lourdes. Bien au contraire, je peux citer un specialiste des reins qui a refuse une enveloppe de remerciements donnee de bon coeur par un membre de ma famille reconnaissant des bons soins recus, sans parler des medecins qui se sont demenes pour trouver des solutions a l’encontre de la machine administrative qui vient souvent mettre des batons dans les roues pour des choses aussi simples qu’un rendez-vous urgent a prendre. Vos parents n’ont aucune inquietude a avoir a ce niveau.
Je vous remercie pour vos réponses relativement rassurantes.
Ma mère va appeler l’hôpital de Preveza pour avoir des précisions.
Merci encore.
Bon week-end à tous.