Du 12 au 22 septembre 2018, j’ai découvert la côte basque en traversant les villes et les villages qui la jalonnent gàce à de merveilleux sentiers.
mercredi 12 septembre 2018
Arrivée à l’aéroport Ballesteros de Santander et après un court trajet en bus. Installation chez Enrique où je loue une chambre. La montée dans les ruelles de la vieille ville est facilitée par la présence de trottoirs mécaniques.
jeudi 13 septembre 2018
Un trajet en bus de bon matin me conduit à Laredo point de départ de la randonnée du jour.
Les ruelles pavées s’élèvent progressivement pour s’orienter vers un massif de collines.
Le paysage se découvrent et la côte apparaît composée de grandes plages sablonneuses alternant avec des rochers abrupts.
Je rencontre les premiers marcheurs se rendant à Saint Jacques de Compostelle. J’ai choisi l’autre direction même si mon parcours s’écarte fréquemment du camino del norte.
Après avoir dépassé l’ermitage en ruine de San Julian, j’affronte le massif de Sepulco bien raide en cet endroit.
Un sentier en balcon à 250 m de hauteur offre des vues superbes et bientôt apparaît la plage de Sonabia.
Le sentier continue dans un massif forestier et arrive à Islares.
vendredi 14 septembre 2018
La plus longue étape du séjour : 32 km me conduira de Castro Urdiales à Bilbao, la plus grande ville du pays basque.
Le ciel est couvert et la fraicheur matinale favorise la progression d’abord le long de la plage puis après quelques kilomètres de route vers Onton, je longe la côte très découpée à cet endroit pour arriver à San Julian station balnéaire en pleine effervescence alors que le soleil daigne se manifester.
Je continue le long d’une piste cyclabe et pénètre dans l’agglomération de Portugalete.
Pour rejoindre Bilbao de l’autre côté du Ria del Nervio, il faut emprunter une curieuse navette : un tablier de pont pouvant accueillir 6 voitures et des piétons se déplace supendue à des câbles et rejoint l’autre rive avant de revenir inlassablement.
3 km de côte me conduisent à Algorta autre banlieue de Bilbao.
Un belvédère domine le littoral et offre une belle vue sur le port.
Je suis accueilli par Sara dans son vaste appartement, pour 2 nuits.
samedi 15 septembre 2018
Une promenade longe la côte et offre une alternance de plage et de rochers.
Elle se poursuit par un sentier qui après avoir affronté un massif dunaire pénètre dans une forêt au sol marécageux : c’est la partie sauvage du parcours qui débouche sur l’agglomération de Plentzia.
J’emprunte le métro pour rejoindre le point de départ.
dimanche 16 septembre 2018
Je reprends mon sac à dos pour continuer le trek à partir d’Armintzia, joli village typique avec son port de pêche logé dans une discrète baie.
Le trajet se partage entre route et sentier. La forêt procure une ombre généreuse.
C’est dimanche, la plage de Bakio est bondée.
Cristina me reçoit dans son appartement haut perché dans une résidence, offrant ainsi une vue panoramique sur tout le site.
lundi 17 septembre 2018
Au départ de Bakio, la route s’élève brutalement avant d’arriver sur un plateau.
Au détour d’un virage j’aperçois le joyau de la côte biscaïenne : la chapelle de San Juan de Gaztelugatxe. Sur un isthme rocheux, siège une petite église que l’on croit d’origine templière et qui donne lieu à des pélérinages.
Le sentier longe un sémaphore dans un coin reculé, ignoré des flux touristiques.
Après avoir bien profité de l’ombre forestière, j’arrive à un belvédère qui permet d’apercevoir les toits de Berméo.
L’arrivée dans cette petite ville, en milieu d’après-midi se fait dans une chaleur étouffante.
Il me faut encore parcourir 3 km, lesté de mes courses pour arriver au gîte de Mira noyé dans un écrin de verdure.
La soirée est animée par un orage qui illumine le ciel.
mardi 18 septembre 2018
Je dois rejoindre Saint Sébastien en fin de journée.
Un premier bus me conduit à Guernica puis un second à Lekeitio où je dispose de 2 heures pour flaner dans les rues.
Un troisème bus me conduit à ma destination.
Dés la sortie de la gare routière, mon regard est accaparé par les monuments et les jolies façades qui m’environnent et je m’empresse de franchir le pont sur l’Urumea pour rejoindre la vieille ville.
Franscico m’accueille chaleureusement dans son appartement.
Un copieux repas conclut la journée.
mercredi 19 septembre 2018
Après avoir parcouru les rues de la vieille ville de Saint Sébastien jalonnées de belles façades et de monuments témoignant d’une riche histoire, je consacre l’après-midi à la traversée des monts Ulia, autrefois réservoir naturel pour alimenter l’agglomération en eau et aujourd’hui espace protégé dédié à la randonnée.
La montée plutôt raide est récompensée par un très beau point de vue sur la ville et ses plages.
Je progresse le long d’un sentier façonné dans la roche avec en permanence à main gauche, l’océan qui vient se fracasser au pied des falaises.
Des vestiges d’acqueduc rappellent la première destination de ce massif.
Quelques sources apportent un rafraichissement bénéfique.
L’étape se termine dans la baie de Pasaia au pied d’un interminable escalier.
Un chantier naval cherche à faire renaître les vaisseaux d’antan alors que d’autres y achèvent leur existence.
jeudi 20 septembre 2018
Saint Sébastien est le point de départ d’une étape du sentier de Compostelle.
C’est pour moi l’occasion de lui consacrer ma journée.
J’arpente la ville jusqu’à la plage et très rapidement la route grimpe en lacets dans un massif serpentant entre bois et prairies.
Je traverse les villages d’Igeldo et Lusarge, rencontrant quelques marcheurs matinaux.
Le bitume finit par céder la place à une chaussée pavée désormais protégée.
La sortie du bois débouche sur le village côtier d’Orio où patientent les navires de pêche.
Après mon retour en train, j’aime musarder dans la Parque Maria Cristina, à l’ombre des grands arbres et proche de ma résidence.
vendredi 21 septembre 2018
Je termine mon séjour là où je l’ai commencé : à Santander, capitale de la Cantabrie.
Arrivé le matin après 3 heures de bus, je confie son sac à dos à la consigne.
C’est l’occasion pour moi de visiter cette grande ville . Dés la sortie de la gare routière, proche du port, une promenade s’impose le long du littoral.
Elle longe le Centre Botin
Elle conduit à la célèbre péninsule de Magdalena, siège du palais royal, résidence d’été des rois d’Espagne.
Le retour par la vieille ville est tout aussi intéressant car il permet d’admirer différents monuments chargés d’histoire :
La cathédrale :
La Plaza Porticada :
Dans quelques d’heures, avec la journée, s’achèvera mon séjour en pays Basque.
Dominique