17 Juin :
Après le Péloponnèse en 2014 et les Cyclades (Sifnos, Milos et Serifos) en 2015, C’est reparti pour la Grèce du 17 au 24 juin, juste une petite semaine. Notre choix s’est porté sur l’île de Corfou, vol direct depuis Toulouse avec la compagnie Volotea. Les prix sont intéressants (180€ aller-retour par personne). Le billet aurait pu être à moitié prix sans la valise en soute, alors pourquoi pas voyager avec juste un bagage en cabine, si on est pas très gourmand en vêtement ?
Heure prévue de décollage 21h. Malheureusement, suite à une grève des contrôleurs aériens, l’avion, qui est rempli, décolle avec 2 heures de retard. On risque d’arriver très en retard à Corfou. Heureusement j’avais prévenu l’hôtel par mail mon arrivée tardive, pas de problèmes, leur réception est 24/24.
Arrivée à Corfou, récupération bagages, et sortie de l’aéroport vers 1h30 du matin. On prend un taxi qui nous emmène à notre hébergement, l’hôtel Bella Venezia (nuit à 125€) où on y reste 3 nuits. Il est proche du centre-ville sans être dans l’hyper-centre. En cela il est bien situé. En 10 minutes, le taxi nous dépose devant l’hôtel (15€ la course). L’hôtel est une belle batisse de style vénitien couleur saumon. On récupère rapidement les clefs de la chambre. Je suis d’emblée déçu de cette chambre, qui est toute petite (on fait juste le tour du lit), et la salle de bains hyper vieillotte : bof pour un 3***. En revanche la literie est confortable, et on s’endort rapidement.
18 juin :
Le petit-déjeuner, compris dans le prix de la chambre, se prend à l’extérieur. Une très belle terrasse élégante sous des treillis de glycine devant une jolie verrière style art déco où se trouve le buffet. Le jus d’orange est naturel, on l’obtient en introduisant des oranges dans une grosse broyeuse. Le reste est très bon aussi. Le petit-déjeuner est le point fort de cet hôtel.
Il est temps de découvrir la ville, il fait plutôt beau, même si c’est assez nuageux. On s’approche du bord de mer, et on aperçoit le gros rocher sur lequel est posé l’Ancienne Forteresse et au pied de celle-ci un genre de temple grec (qui est en fait une église) : joli petit panorama.
Cette Ancienne Forteresse est notre première visite, on s’y dirige tranquillement. Surpris qu’il y ait déjà autant de monde, petite file d’attente pour acheter son billet d’entrée (6€). Pas grand chose à voir, mais la ballade sur ce rocher est sympa, et depuis le sommet, on a un joli panorama du centre-ville. Il y fait très chaud, très agréable du coup après tous ces mois de fraîcheur à Toulouse.
Sur la pointe Est de la ville se trouve un joli endroit appelé Faliraki, avec des cafés au bord de l’eau. On s’y dirige, en longeant des jolis parcs et jolis monuments (dont le musée d’art asiatique). On y prend un verre au ras de l’eau, c’est très sympa : la vue sur l’Ancienne Forteresse, la mer, l’Albanie en face. Quelques personne se baignent à cet endroit, par contre, ce n’est pas très propre.
Puis on marche coté nord en longeant la mer, direction le port, pour acheter les billets de ferry pour l’île de Paxos dans 2 jours. On les achète avec l’agence Kamelia Lines, habitué aux trajets Corfou/Paxos (billet = 10.50€). On a pris que l’aller seulement, le bâteau part vers midi. On verra pour le retour.
Il est l’heure d’aller déjeuner, et on se dirige pour la première fois dans le vieux centre piétonnier, à travers les ruelles. Sur une petite place tranquille, un resto était accueillant : le Central Café. La serveuse sympa mais très commerçante, a réussi à nous refourguer en plus des gyros qu’on a commandé, du tzatziki et une salade grecque. Au final on a fini avec 50€ à deux, gloups ! C’est cher (en plus ils ont rajouter 3.50€ par personne pour pain et couverts - tarif qu’on a vu aussi dans d’autres restos).
Avis mitigé sur ce resto très cher pour une nourriture très moyenne en plus. Plus tard, on a vu dans Tripadvisor que c’était un des pires restos de la ville ! Tant pis, il aurait fallu consulter le site avant d’y aller. Ce n’était pas la grosse catastrophe non plus.
On retourne se reposer à l’hôtel tout en déambulant agréablement dans les ruelles très animées (beaucoup de touristes en cette saison), remplies de boutiques à touristes et restos.
On est la fin de l’après-midi quand on ressort de l’hôtel. Le temps est devenu beaucoup moins beau que tout à l’heure. On décide d’aller avec le bus municipal (Corfou City Bus - ligne n°2 - 1.70€ le ticket) à 4 km au sud de la ville pour aller voir le site de Kanoni, une église blanche sur une petite île reliée à la terre ferme par une digue.
Le bus nous dépose dans le virage où quelques mètres plus loin se trouve une vue d’en haut du site - c’est très joli. On descend le petit sentier qui nous rapproche du lieu. Malheureusement une petite pluie commence à tomber. En face de la petite église, les pieds dans l’eau, un bar très cool où se désaltérer. Atmosphère poétique très agréable, très calme (à ce moment-là !), l’endroit a plus de charme que je l’aurais cru. On fait le tour de la mignonne église sur la petite île. Sur une autre digue à côté, des gens sont regroupés au milieu, et semblent attendre… attendre quoi ? En fait, ils attendent l’atterrissage d’un avion car le lieu est situé au bout de la piste d’atterrissage de l’aéroport. Un avion est arrivé à ce moment-là et c’est vrai que le bruit est assourdissant. Je peux comprendre que ce côté “grand frisson” quand l’avion donne l’impression de frôler peut plaire, et que finalement cela devienne par défaut, une attraction. On remonde le sentier, et en haut, c’est plein de monde, des cars de touristes sont arrivés (sûrement des russes). On reprend le bus et on retourne à l’hôtel.
Avant d’aller au restaurant, petite ballade dans les ruelles agréables de Corfou. Le soleil est de nouveau au rendez-vous (ce sera un leitmotiv cette météo : beau le matin, pluie ou nuage l’ après-midi, et re-soleil début de soirée) Le centre-ville est très joli…et propre, car dès qu’on sort du centre, on trouve de ci delà des entassements d’ordures un peu partout, ce n’est pas très appétissant. Je croyais que c’était dû à une grève locale des éboueurs, mais en fait, non, ce serait la faute aux habitants, qui préfèrent entasser les poubelles, car ils se sont opposés à la construction d’une 2e déchetterie sur l’île. Enfin…
On prend un verre, pas alcoolisé cette fois parce que Mythos à midi, et Mythos à Kanoni, on a notre quota de bière (avant le dîner du moins), sur l’esplanade principale de la ville appelée Liston, un endroit très élégant et plutôt tranquille, une grande place avec des jolis immeubles en arcades : très sympa. Cela fait chic, mais finalement les boissons ont un tarif raisonnable.
Le restau se fait près d’une jolie ruelle pas loin de l’hôtel, le Porta Remounda. Complet déjà dehors, on mange à l’intérieur. C’était très bon, j’ai pris du poulpe grillé, mon péché mignon grec. Mon ami a pris de la pastistsada (pas sûr de l’orthographe), spécialité locale à base de macaronis et de ragoût de viande en sauce, qu’il a beaucoup aimé, qui rappelle l’Italie, car en effet Corfou a des infuences italiennes très marquées, certaines ruelles ne font vraiment pas penser à la Grèce qu’on imagine dans sa tête. Personnel sympa, tarifs raisonnables, pastèque et melon offerts au dessert.
Retour hôtel.
19 juin :
Aujourd’hui on va à Paleokrastritsa, à une vingtaine de km de Corfou City, sur l’autre versant de l’île. Il paraît que c’est le “must”, un site avec une succession de baie et de criques entourées de montagne, et eaux turquoises. Ce sera la journée plage du jour. Un peu inquiet quand même, la météo prévoit des averses dans l’après-midi. Il fait pourtant très beau ce matin.
On dirige à pied vers le terminal des Bus Verts (Green Bus) où toutes les heures part un bus qui va à Paleokastritsa (il faut compter 1h de trajet - normalement - lire la suite…). Le billet n’est pas cher (2.30€ le trajet), mais le bus dans lequel on monte est préhistorique…Bon. Le bus se remplit vite de touristes et même beaucoup ont dû rester debout pendant le trajet. Comment c’est en août ?? En effet, les fréquences de ce bus sont identiques juin et août… Le bus quitte la ville, en longeant la côte au nord de la ville avant de s’enfoncer dans les terres. Ce n’est pas très joli, ni propre, ni spectaculaire. Soudain, alors qu’on n’était plus qu’à 5 km de la destination, le bus tombe en panne, on descend donc tous du bus, au milieu de nulle part, sous la chaleur. Quelques minutes plus tard, un autre bus nous récupère et nous dépose à Paleokastritsa. La route qui longe les criques est sympa, même si honnêtement, j’ai la même chose pas très loin de chez moi (Costa Brava). Le bus nous dépose sur la plage principale de Paleokastritsa, jolie plage, mais déjà bondée, étroite, donnant sur la route passante. On ne va pas bronzer ici : un peu plus loin, après le parking, une autre plage, sympa, plus tranquille, faite de sable et cailloux, coincée entre deux collines, est plus accueillante. La baignade est très agréable : l’eau est un peu fraîche, mais très propre, et le lieu est joli, de la mer on admire les falaises assez sauvages méditerrannéennes où les cigales s’en donnent à coeur joie : c’est les vacances ! On bulle tranquillement sur la plage, il y a de plus en plus de monde. Le soleil se voile peu à peu autour de midi, mais ce n’est pas désagréable, cela permet de bronzer sans cuire. On déjeune sur la plage de paninis achetés au bar de plage voisin. Sur notre gauche, la colline permet d’aller au monastère qui paraît-il est sympa - mais une petit flemme nous empêche d’y aller, surtout que la météo est très incertaine.
Le ciel s’assombrit de plus en plus, et une pluie commence à tomber vers 14h. La plage se vide et on s’abrite sous une terrasse de café. On décide alors de rentrer à l’hôtel. La pluie s’arrête et on récupère le bus devant la plage principale, un bus plus moderne et confortable que l’antiquité de l’aller. Direction Corfou City. Les nuages sont très noirs, des éclairs zèbrent le ciel, il fait très sombre. Arrivés à Corfou, il pleut des cordes. Heureusement j’avais un parapluie dans mon sac pour rentrer à l’hôtel. Repos à l’hôtel.
En fin d’après-midi, le soleil revient, et on ressort : ballade dans les ruelles du centre-ville, visite de l’église principale, achats dans les boutiques de souvenir (beaucoup de choses à base de kumquat, un agrume qui est très cultivé sur l’île). On retourne sur le Liston pour l’apéro. Le petit ouzo et ses mezze sont bien sympas. Le resto de ce soir est le Divino Ristobisto, sur la même rue très sympa du resto de la veille (jolie rue Gilford) : c’est un resto italien plutôt bon : bonnes pizzas, bruschettas et limoncello offerts. Bien classé dans Tripadvisor. C’est notre dernière soirée à Corfou, on profite pour faire une ballade nocturne à travers les ruelles qu’on n’a pas encore faites, on s’y dirige au hasard, dans un quartier sans boutique ni resto, on tombe sur une grande place un peu délabrée où des mamies ont sorti les chaises dehors pour papoter. Plus authentique que le centre-ville dédié aux toursites.
Retour hôtel.
20 juin :
Aujourd’hui on quitte Corfou pour rejoindre l’île de Paxos en petite navette de la compagnie Kamelia Lines . Le bateau ne part qu’à midi, on a la matinée devant nous. On se décide de la visite du palais de Mon Repos, ancienne résidence secondaire du prince Phillip d’Angleterre, mari de la reine Elizabeth, au sud du centre-ville à une vingtaine de minutes à pieds de l’hôtel. Le petit manoir est encerclé d’un grand parc. L’entrée du domaine est gratuite, mais tout est à l’abandon (d’où la gratuité !). Le petit manoir est joli mais mériterait une sérieuse restauration, le parc non entretenu ressemble à une jungle tropicale. La visite est dispensable quand même : toutefois dans le parc, des chats adorables y ont élus domicile et se laissent caresser facilement. On retourne à hôtel et on se prépare à partir. Le ciel est plutôt gris ce matin.
Avec nos valises, on se dirige vers le port à pied, ce n’est pas très loin et assez direct par une rue qui passe derrière la Nouvelle Forteresse (qu’on n’a pas visité du coup). Le bateau est déjà à quai, mais on a encore le temps, le temps de prendre un rafraîchissement sur la terrasse d’un des nombreux bars du port.
Sur le bateau, on s’installe sur des sièges, il est à moitié rempli. La traversée de 2h est sans histoire. Plus on s’approche de Paxos, plus le ciel devient lumineux.
On accoste sur le port de l’île, à 1 km de Gaïos, le port principal. On est accueilli par notre transfert de l’hôtel Paxos Beach, on y reste 4 nuits. Cet hôtel je l’ai trouvé un peu par hasard. Les offres Booking ne m’emballaient pas trop (trop cher, trop isolé, trop petit…), et en regardant l’île sur Google Maps, j’ai repéré un peu au sud de Gaïos une jolie baie avec une belle plage et un hôtel (le Paxos Beach Hôtel), qui n’est pas proposé par Booking. J’ai donc eu l’idée d’aller directement sur le site de l’hôtel, et j’ai été agréablement surpris de l’offre : 96€ la nuit en demi-pension et disponibles à nos dates : chouette ! Je n’ai donc pas hésité.
L’employé de l’hôtel nous conduit dans son van jusqu’à l’hôtel (on est les deux seuls client du jour). Je suis emballé, c’est très joli ici : le port coloré de style vénitien de Gaïos est très mignon, la route longe une côte magnifique avec des criques turquoises au milieu des oliviers et des chants de cigales. L’hôtel est à 1km au sud de Gaïos, niché dans un baie en amphithéâtre au milieu des oliviers et citronniers. Pas de gros bâtiment, juste un ensemble de bungalows en pierre qui se fondent bien dans la nature : le cadre est extra !
Accueil sympa de la réception. La chambre est rustique et sobre, mais j’aime bien, c’est grand. La salle de bains est petite par contre, mais ce n’est pas gênant.
On a faim, on visitera la piscine et la plage de l’hôtel plus tard. On se dirige à pied vers Gaïos (un trajet qu’on aura fait très souvent durant notre séjour !), il faut un quart d’heure de marche. On s’installe à une taverne au bord de l’eau, l’Apaghio. Plutôt correct, mais les prix sont très chers : par exemple j’ai pris une moussaka (bonne il faut avouer) présentée comme un carré de 5cm de côté : son prix : 11€ ! La souvlaki de porc : 12€ ! Des prix parisiens dis-donc. Heureusement la bière reste bon marché. Content d’être en demi-pension, on fera une économie sur les restos du soir. Les prix se sont envolés en 3 ans que nous ne sommes pas venus en Grèce, mais je crois qu’entre-temps il y a eu l’augmentation de la TVA sur la restauration.
Retour à l’hôtel, on découvre ce joli endroit : belle piscine d’eau-de-mer qui jouxtent la belle plage de galets en contrebas. On aperçoit la terrasse où on prendra nos repas, très sympa ! Je ne regrette pas mon choix.
L’hôtel a aussi une petite plateforme bétonnée pour les bâteaux et échelle pour aller dans l’eau. On s’installe sur un transat à cet endroit. L’eau est cristalline, la baignade fait très envie.
Avec l’aide de la réception, on s’organise une journée bâteau sans permis à conduire soi-même pour faire le tour de l’île. La fille de la réception a passé un coup de fil, et le rendez-vous est donné à 10h demain sur la plateforme de l’hôtel d’un monsieur qui viendra nous apporter le petit bâteau. Chouette !
Premier buffet du soir : très bon (tous les jours j’ai commencé par une salade grecque, qu’est-ce que j’ai pu en manger de la fêta : au petit-dej et au dîner…). Agréablement surpris par la fréquentation raisonnable de cet hôtel, pas trop de monde, c’est calme, on ne se bouscule pas au buffet. Clientèle anglaise et italienne. Je crois qu’on a été les seuls Français du séjour.
Après le diner, on retourne à Gaïos. Le port est très animé en soirée, il y a du monde, c’est très chouette, ambiance vacances bon enfant, ni guindé, ni “beauf”, ni étouffant, j’aime beaucoup ! Sur le port sont amarrés beaucoup de yachts de luxe, on sent un certain standing ici. C’est très agréable. D’ailleurs tous les soirs, on se fait notre soirée “en ville” après le buffet.
Retour à hôtel avec les lampes de poche. Paxos m’a déjà conquis.
21 juin :
Aujourd’hui c’est la journée bâteau ! Dommage que le ciel soit gris, j’espère que le soleil sera de la partie. Premier petit-déjeuner de l’hôtel : sympa, choix correct. Vers 10h on va sur le petit quai privé de l’hôtel où un monsieur d’une cinquantaine d’années arrive à l’heure prévu avec le petit bâteau à moteur qu’on va piloter toute la journée. Petit cours de pilotage, ce n’est pas très compliqué. Je suis un peu déçu qu’il nous dise de ne pas faire le tour complet de l’île car sur le versant Ouest, les vagues sont grosses (pourtant le temps est très calme, sans vent). Déçu car c’est la partie Ouest de l’île qui est intéressante à faire, car il y a des falaises et des grottes. Sur le versant Est, la pente est plus douce.
Et c’est parti ! On pilote le bâteau jusqu’à l’extrémité sud-est de l’île, c’est sympa, puis on longe cette côte Est en remontant petit à petit vers le nord de l’île, vers le port de Lakka. Dommage que le soleil soit absent, les couleurs turquoises magnifiques de ces lieux ne ressortent pas, sauf à de très rares moments. Sur cette côte des jolis plages de galets se succèdent, du bâteau, l’île est très jolie, très verte et couverte d’oliviers et de cyprès. De temps en temps on s’arrête. On jète l’ancre, et on plonge du bâteau. Séances snorkeling, les fonds sont intéressants, mais par manque de soleil, manquent de lumière. Cela reste super agréable quand même !
On arrive au Nord de l’île au niveau de Lakka, et on décide quand même de continuer pour passer derrière l’île dont le propriétaire nous a interdit d’y aller, mais la curiosité l’emporte sur l’obéissance (rhôô pas bien !). La mer est aussi calme finalement de ce côté. Pour le moment, on décide de continuer tant que c’est calme. Le littoral est plus spectaculaire et tourmenté : des falaises, des grottes. Les fonds sont plus riches en poissons. On nage en passant sous une arche de pierre colée à la falaise, c’est plutôt magique comme endroit.
Cette partie de la côte est vraiment plus intéressante, et au milieu de l’île, on a des scrupules quand même et on refait demi-tour à contre-coeur. On pense aux recommandations du propriétaire. Pourtant la mer est restée calme : qui sait si plus bas encore, la mer n’est pas plus agitée, on ne le saura jamais.
Déçu par la météo, ce temps gris ne fait pas ressortir les merveilles de cette côte, et il ne fait pas très chaud non plus.
On pouvait garder le bâteau jusqu’à 18h, mais on le rend finalement plus tôt (15h).
Bilan : c’est très sympa, mais un peu frustrant de ne pas avoir fait le tour complet (même si on en a vu quand même 75% du littoral) et déçu par cette météo assez maussade aujourd’hui.
Du coup j’ai préféré la même expérience de bâteau en Sardaigne il y a 6 ans… Mais il y avait du soleil, ça change beaucoup de choses quand même, la mer n’a pas la même couleur.
Le tarif de la location de ce petit bâteau est très raisonnable : 50€ la journée + 20€ de l’essence utilisée. Je le conseille vraiment…mais par temps ensoleillée.
Il est temps de manger ! Sur la place principale du port se trouve une taverne sympa (St George’s Corner), on y mange un bon et copieux pita gyros avec frites (3€ - pas cher).
Retour à hôtel. On profite tranquillement de la piscine de l’hôtel.
Après le buffet, retour à Gaios… Petit ouzo dans un bar en face des bâteaux, très agréable, après cette riche journée. (L’ouzo passe aussi bien en digestif qu’en apéro !). Ambiance bon enfant une fois de plus.
22 juin :
Météo excellente aujourd’hui : enfin !
Aujourd’hui, on va faire une excursion plage sur l’île d’Antipaxos, au sud de Paxos. Dans la matinée, on se dirige à Gaios, et on accoste déjà sur un bâteau qui va à Antipaxos (15€ l’aller-retour par personne), le soleil est éclatant, c’est le panard. le bâteau-navette est petit, on est donc assez nombreux à bord.
Le bâteau nous débarque sur la plage de Voutoumi, dans une jolie baie sauvage avec petites falaises à chaque extrémité où la mer est très turquoise, l’eau est transparente comme dans une piscine, c’est chouette. Cette jolie plage est composée de sable blanc fin vers la mer et des gros galets blancs à l’arrière.
Bonne surprise, pas beaucoup de monde, c’est très calme, peu de baigneurs, c’est tranquille. En face de la baie plus loin en revanche c’est le défilé de bâteaux en tout genre, des petits, des gros, des yachts ultra-luxueux, des rafiots-usine à touristes. Heureusement tout ce petit monde reste au large car la baie est interdite aux gros bâteaux (heureusement), d’où cette sensation de tranquillité très appréciable.
Le déjeuner de midi se fait dans l’unique taverne du secteur, à l’arrière de la plage. Le cadre est sympa et l’ambiance très décontractée (on mange torse nu en maillot de bains). Les prix sont plutôt élevés, mais c’est normal, le lieu est isolé…et la nourriture est très bonne (bonnes et copieuses brochettes de poulet). Retour à la serviette, alternant bronzette et baignade. Moins de bâteaux que ce matin, on voit mieux l’horizon. Un peu plus de monde sur la plage que ce matin. Endroit paradisiaque, mais hélas, il faut penser à rentrer.
On récupère un bâteau pour le retour.
Bonne douche à l’hôtel pour enlever sel et crème solaire. Retour à Gaios en fin d’après-midi, pour acheter les billets de ferry pour le retour sur Corfou dans deux jours. On marche jusqu’au port d’embarquement et on achète des tickets toujours de la compagnie Kamelia Lines. Le bâteau part à 18h dimanche, notre avion est à 23h. On s’est arrangé avec l’hôtel pour rester sur place après la restitution de la chambre, pas de souci !
Petit apéro devant les yachts, et retour à l’hôtel.
Comme tous les jours après le buffet du dîner (toujours excellent - dommage pour la ligne !), notre ballade digestive vers Gaios, dont on aime l’ambiance animée et joyeuse.
Une très belle journée d’été.
23 juin :
Dernier jour plein sur Paxos, le temps est malheureusement pas terrible, difficile d’organiser sa journée, la météo annonce des averses en cours de journée. Que faire alors ? Louer une voiture pour explorer l’île ? Prendre un bus pour visiter le port de Lakka plus au nord ? En fait, ça va être simple, aujourd’hui…on ne fait rien, on va juste profiter de l’hôtel !
Le matin on bulle tranquillement sur la plage (même sous les nuages, c’est agréable - tant qu’il n’y a pas de vent et que la température est douce), on joue au ping-pong, le petit terrain est intallée sur une terrasse dominant la mer, il y a pire endroit pour jouer. En fin de matinée, une averse, retour à la chambre.
Vers midi, on retourne à Gaios, le soleil revient. On déjeune à une taverne très sympa (Vasilis) un peu à l’arrière du port dans une petite ruelle tranquille avec des murs blanchis à la chaux au son du bouzouki : ambiance très grecque. La taverne est tenue par une famille. Le repas est bon, et moins cher que les tavernes plus en bord de mer. J’ai repris du poulpe grillé. Il était hélas moins bon que celui du premier resto, car il est servi déjà découpé, alors que je préfère le poulpe présenté avec la tentacule entière, ce qui fait que même si c’était bon au goût, la texture est moins tendre.
Retour tranquille à l’hôtel, où on profite de la mer et de la piscine, le soleil étant plus généreux que ce matin (la mer est plus agitée aussi - pas de regrets de ne pas avoir repris un petit bâteau - on a en effet un peu hésité à retenter l’expérience d’il y a 2 jours). On a profité aussi du mini-golf très sympa de l’hôtel.
Le reste de la journée est très tranquille. Toujours notre petite balade vers le port après le buffet.
On n’a pas fait grand chose aujourd’hui, mais la journée a été très agréable, on ne s’est pas ennuyé.
24 juin :
C’est ce soir qu’on rentre à Toulouse (cette nuit plutôt)… Déjà ! Une semaine ça passe très vite. La météo est magnifique aujourd’hui, et chaude (grrr).
Matin, plage (et mini-golf).
Vers 12h, on restitue la chambre. Les bagages restent dans la réception. Notre bâteau n’est qu’à 18h ce soir, on peut continuer à profiter des équipements de l’hôtel, c’est cool ! En plus, détail non négligeable, il y a une salle de bain de courtoisie dans la réception, on peut donc y prendre une douche. Franchement cet hôtel est top !
Vers midi, on retourne à Gaios, et on déjeune à la taverne St George’s Corner dont on avait apprécié le pita gyros. On prend un mezze à partager à deux : bon, mais lourd et pas très fin. Comme on ne dîne pas ce soir, car on sera à l’aéroport, on prend des réserves.
L’après-midi est consacrée à la plage. Pas mal de monde, le temps est splendide. En effet, la plage de l’hôtel est privée, mais les visiteurs “extérieurs” peuvent y accéder… Du coup, il ne reste plus beaucoup de transats libres. L’ambiance reste toutefois paisible et non étouffante. Je fais le plein de soleil (et de bains de mer-snorkeling) avant de rentrer. La douche de la salle de bains de courtoisie et bienvenue. Puis le conducteur du van nous ramène au port pour le bâteau. Prix du transfert : 10€ aller-retour par personne.
J’ai beaucoup aimé cet hôtel, l’ambiance y était relax et agréable, d’un super rapport qualité prix…On monte sur le bâteau navette qui nous ramène à Corfou. Beaucoup de monde sur ce bâteau.
C’est fini Paxos, j’ai beaucoup aimé cette île. Pourtant, je n’en ai finalement pas vu grand chose : on n’a pas vu l’intérieur de l’île, pas visité les autres ports (Longos, Lakka) vus juste de loin en bâteau, pas explorer les plages de la côte Ouest…Bref, ce sera l’occasion d’y revenir, car ça ne me dérangerait pas de revenir dans quelques années.
La trajet en bâteau est chaotique, car la mer était déchaînée, ça tanguait grave, des personnes ont été malades. Ouf, ça s’est calmé à l’approche de Corfou.
Arrivé sur le port de Corfou, il est près de 20h, on prend la ligne n°15 du bus Corfus City Bus qui nous amène à l’aéroport, en une vingtaine de minutes.
L’aéroport n’a pas été un moment agréable : beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde (je n’imagine même pas l’enfer au mois d’août). Cet aéroport est visiblement trop petit pour la capacité de voyageurs. Toutefois, c’est assez bien organisé et ça avance quand même. Quelques achats en duty free, le hall d’embarquement plein à craquer de voyageurs. Notre avion accuse un petit retard pas méchant, et c’est le retour à Toulouse, arrivée à 2h du matin.
CONCLUSION :
Une semaine de vacances bien agréable, pas aussi riche bien sûr que le Péloponnèse ou les Cyclades. La météo a été assez mitigée, dommage.
Je n’ai pas eu le coup de coeur pour Corfou. La ville est très mignonne, mais trop chère, trop touristique, trop “anglaise”. Pour le peu que j’ai vu du reste de l’île ne m’a pas emballé (la lecture de Gdr avant ne m’a pas donné envie de la visiter plus que ça, l’île me paraissait finalement assez banale à la lecture). Paleokastritsa, qui est soi-disant le “must” de l’île, est jolie certes, mais rien non plus d’exceptionnel. L’intense circulation automobile qui règne sur cette île (et les évidents problèmes de parking) m’a dissuadé de louer une voiture pour explorer l’île. En plus les entassements sauvages d’ordures un peu partout sur l’île n’aide pas à apprécier l’île.
J’ai beaucoup aimé Paxos en revanche, très belle, très nature, pas défigurée (très propre aussi). J’y reviendrai avec plaisir car j’ai loin d’avoir tout vu. En même temps j’ai envie de la conseiller car elle est chouette, mais en même j’ai envie que’elle reste un peu…pas très connue.