j’en ai eu deux expériences, une formidable alors qu’elle aurait “normalement” dû être pénible, puisqu’on était “un peu serrés”, l’autre qui a failli me mener en Cour d’Assises^^ tant je ne supportais, à l’expérience, pas “l’autre” (et réciproquement) qui pourtant semblait donner au début toutes les garanties de compatibilité puisqu’on avait les mêmes goûts, à peu près les mêmes rythmes de vie, chacun sa chambre plus une pièce, etc. Il n’était pas plus responsable que moi… la mayonnaise ne prenait pas, c’est tout.
Alors que j’ai dépanné le premier (qui se retrouvait à la rue) en principe pour un mois, le temps qu’il se retourne, ça a duré deux ans sans le moindre nuage (pourtant on était très différents)
Arriver en août voire fin juillet c’est bon parce que les partants… sont partis et les arrivants… ne sont pas encore arrivés.
C’est un avis très personnel, qui n’engage que moi mais je ne referais plus l’expérience de la colocation, sauf si vraiment j’avais un espace privatif totalement à moi, kitchenette et salle d’eau comprise, et si je n’étais pas le signataire du bail.
J’ai remarqué aussi que souvent, les filles s’entendent mieux que les gars en coloc (spécialité: les infirmières; comme ça cancane dur en Guyane, elles y gagnent parfois, en commune isolée, des réputations tout à fait usurpées de lesbiennes mais comme chacun peut vivre sa vie tranquillement, on ne les emm… pas spécialement pour ça).
Et que les ambiances se dégradent lorsqu’au sein des colocs il y a mise en couple d’une partie des membres de la communauté.
Autre chose. pour que ça marche, à mon avis, il faut le faire parce qu’on a la mentalité communautaire, pas dans le seul but de gagner de l’argent. Dans le cas contraire, si c’est pour gagner un peu de thunes, ça se dégrade très vite, en petits calculs sordides et en rancœurs réciproques.
Du temps des VAT, il y avait en Guyane des communautés qui parvenaient à louer des villas de dix pièces et piscines, qui hébergeaient 8 personnes dans des conditions de “château” en prenant même en charge une employée de maison à temps partiel, pour les parties communes. Mais cela supposait des “réunions de communauté”, etc. Bref fallait pas être de tempérament libertaire!
Lézard pour les colocs**.**
Les agences ou les propriétaires ne veulent en général pas en entendre parler officiellement (on les comprend); Ils veulent UN responsable solvable à qui ils font signer le bail… et qui doit les payer. A lui de recouvrer ensuite (ou non) la part des autres.
Cela demande donc une bonne part de confiance réciproque: parce qu’en cas de mauvais payeur voire de type qui part à la cloche de bois, c’est le ou la signataire qui se retrouve avec les dettes.