Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017

Forum Birmanie

Jeudi 9 novembre 2017 :
Campagne autour de Kalaw en e-bike - Jour 5 (partie 2)

……Notre surprise du jour est un tour en e-bike dans la campagne, au sud de Kalaw. Jean-Michel a préparé l’itinéraire au feeling sur GoogleEarth.
Nous allons récupérer les e-bikes chez le loueur en tout début d’après-midi et ici le casque est fourni.
Avec toute la pluie qui est tombée tout à l’heure, les chemins sont pierreux, boueux et glissants.
Nous arrivons dans un joli endroit où des paysans sont dans leurs cultures de coriandre.


Nous passons devant quelques habitations dispersées, quelques villages paumés, puis d’autres champs de cultures et rizières. Les paysages vallonnés sont de toute beauté.


Les rizières et le riz
Premier exportateur mondial de riz il y a 60 ans, la Birmanie a vu sa production s’effondrer au cours de la dictature. Depuis l’ouverture politique, la riziculture repart.

Irrigué ou non… le mode de culture est adapté à la pluviométrie de l’endroit. Les pluies de la mousson suffiront à faire pousser ce riz pluvial, récolté à la fin de la saison des pluies. Il n y a donc qu’une récolte par an. Ici, les esprits jouent un rôle important; les villageois leur dressent des autels, font des offrandes et le chaman veille à ce que chacun respecte les rites pour que la récolte soit abondante.

Voici nos premières rizières, certaines encore vertes, d’autres toutes dorées. Le spectacle est sublime.




La récolte du riz a commencé. De loin, en contrebas, nous apercevons des paysans qui ramassent les tiges qu’ils ont coupées à la faucille.

Les femmes transportent les gerbes sur leur dos dans un panier plus que rempli, jusqu’à l’endroit où hommes et femmes battent ces gerbes sur de grosses pierres. Les grains de riz tombent sur la bâche posée au sol.

Le battage est situé en bord de route, près de leur maison; nous nous arrêtons voir leur dur labeur. Leur accueil est toujours aussi agréable et ils continuent de travailler avec rires et sourires.
C’est un travail éreintant, tout est fait à la main, comme nous faisions les moissons en France il y a plus d’un demi-siècle.




Nous continuons notre route dans un décor splendide très fleuri. Soleil et nuages jouent à cache à cache et le ciel commence à s’assombrir. Nous décidons alors de faire demi-tour.



Au retour, nous rencontrons deux jeunes moines timides, et une famille qui revient de faire des emplettes au village.

…un beau buffle.

Mais fini les arrêts, il commence à pleuvoir. Nous enclenchons la vitesse supérieure c’est le cas de le dire. Plus on avance, plus il pleut. Nous faisons les derniers kilomètres sous une pluie battante.

Quelques moments de relaxation à la guesthouse, puis nous partons dîner en ville.
Ce soir, nous essayons un restaurant indien, c’est bon.


Restaurant : Everest Nepali Food Center, en ville – Correct –
Adresse : Kuaung Tau Anau Street | Nampan Quarter, Nyaungshwe

D’autres photos et textes sur le lien du blog ci-dessous
Campagne autour de Kalaw en e-bike - Jour 5 (partie 2)

A suivre……

Bonjour Michelle,

Qeul beau compte-rendu, on a adoré vos textes et surtout vos photos. Pour nous, c’est le départ pour ce voyage de rêve lundi 15 janvier et il est temps de se préoccuper des bagages donc petite question pratique, nous avons réservé le survol de Bagan en montgolfière et prévu quelques jours au bord du lac Inlé (faut il prévoir des vêtements chauds ?), en sachant que le poids de nos valises devraient se limiter à 20 kg et que nous partons pour 15 jours, je n’aimerai pas me charger inutilement.

Merci beaucoup pour votre réponse et pour votre implication dans ce forum, vos interventions sont toujours agréables et pertinentes.

Cordialement

Marie

Bonjour Marie,

Merci beaucoup.

Pour ce qui est du froid, je ne pense pas car il fait plus chaud qu’en novembre et nous n’avons pas eu froid. Un polaire lèger (ou équivalent) et un polo manches longues suffisent.

Par contre je ne connais pas la météo de janvier mais si il pleut prévoyer des vêtements de pluie.

Je vous souhaite un agréable voyage. J’ai vraiment adoré ce pays.

Bonne journée
Michèle

Merci beaucoup pour cette réponse rapide.

Marie

Vendredi 10 novembre 2017 :
Trek dans le Nord de Kalaw - Jour 6 (partie 1)

Ce matin, nous quittons notre hôtel pour une nuit. Nous partons pour un trek de deux jours dans le Nord de Kalaw. Nous laissons donc nos bagages et nous prenons le strict minimum dans nos sacs à dos pour deux jours.

Nous avons tellement apprécié les treks que nous avons faits dans le Nord du Vietnam que nous ne pouvions pas venir en Birmanie sans faire connaître cela à la “team family”. Jean-Michel a longtemps réfléchi sur ce trek. Il était hors de question de suivre l’itinéraire du trek classique Kalaw/Lac Inlé car trop fréquenté par les touristes et il s’est heurté à la plupart des agences de Kalaw qui imposaient un même circuit dans les environs de Kalaw.

Renseignements pris auprès des contributeurs de forum et notamment Christophe (merci), Jean-Michel s’est intéressé au secteur situé au Nord de Kalaw qui reste à l’écart des principaux sentiers empruntés par les touristes. Les deux autres conditions qu’il a rajoutées à ses demandes :

  • ne pas faire la longue montée au départ de Kalaw traversant la longue forêt de pins monotone, sans grand intérêt
  • dîner et coucher une nuit chez l’habitant (nous avons adoré nos soirées chez l’habitant au Vietnam).
    Après avoir contacté une douzaine d’agences, seule une a pris en compte les demandes de Jean-Michel : localisation de la randonnée, longueur et niveau de difficulté, nuit chez l’habitant, départ et retour de Kalaw en véhicule. Le problème de choix ne s’est donc pas posé. Après vérification du tracé sur Google Earth nous avons accepté le devis par mail. Le patron de l’agence est venu faire le point à notre hôtel hier soir avec Jean-Michel et tout est ok.

Après un excellent petit-déjeuner, nous nous retrouvons devant la guesthouse, à 8h30 comme convenu, notre guide anglophone Ye surnommé Ye Ye. Il est d’un abord sympathique et souriant. Nous montons dans l’arrière d’un petit camion bâché pour rejoindre le point de départ de notre trek dans les environs du village de Myin Ka, à environ 20 minutes.

Première matinée de trek
Peu après avoir débuté notre randonnée, nous rencontrons dans un champ, une famille récoltant le gingembre. C’est la pleine saison de la récolte. Ye Ye nous donne quelques explications sur ce rhizome que nous goûtons.




Dans un autre champ, des birmanes récoltent le taro.
Le taro, qui serait originaire de Birmanie, est une plante à feuillage décoratif mais c’est aussi un légume. Cette plante est considérée par certains comme une plante ornementale tandis que d’autres y voient un légume riche en fibres. En France, c’est plutôt une plante ornementale tandis que dans les zones tropicales on consomme ses tubercules mais aussi ses feuilles.

Puis nous arrivons sur d’immenses plantations de choux, très bien dessinées.

Les bordures de chemin sont très fleuries. On y trouve entre autres des œillets d’Inde et des cosmos.

Devant une maison d’habitation, sur un arbre, il y a de superbes orchidées mauves.

Quelques habitations, temples, pagodes, buffles, de belles rencontres…




Notre marche se fait au cœur d’un patchwork composé d’un mélange de paysages naturels et de paysages façonnés par l’homme. Çà et là nous côtoyons des agriculteurs en plein travail toujours avec le sourire et qui ont l’air aussi content que nous de ces rencontres éphémères.

Les cultures que nous découvrons au cours de cette matinée sont très variées. Nous avons réussi à identifier : gingembre, taro, chou vert, chou moutarde, tomate, christophine, soja, piment, riz, papaye, poire, avocat… Et à partir d’une certaine altitude : orange, citron, thé, café. J’en oublie certainement !



Nous rencontrons des paysans qui récoltent les oranges. L’orangeraie est cultivé jusqu’en bas du côteau et ils doivent remonter sur leur dos les panières remplies d’oranges.

Nous arrivons à un monastère. Un moine d’une trentaine d’années s’amuse avec un cerf-volant. Nous restons un moment avec lui, il montre à Laurent comment s’en servir, lui prête et s’en va trop content semble-t-il de s’en débarrasser. Il va discuter avec deux autres moines qui viennent d’arriver en moto et il va falloir que nous insistions pour lui rendre son bien. Bizarre !


A côté du monastère se trouve une école comprenant deux classes. Les enfants sont en plein travail, nous restons discrets pour ne pas les déranger et prenons quelques photos par la fenêtre.


Au fur et à mesure que nous montons le paysage devient différent. Nous sommes maintenant dans une magnifique forêt, puis dans les champs d’oranges, citrons, thé, café…
Nous avons droit à une petite averse qui ne va pas durer.

Nous arrivons au col après avoir pensé y arriver à plusieurs reprises ! La vue sur les montagnes avec de nombreuses nuances de vert est superbe.



Le panorama sur le petit village de Pain Ne Pin dans lequel nous allons nous arrêter pour déjeuner, est sublime.

Lorsque nous pénétrons dans le village et que nous passons devant l’école la sonnerie retentit. Il est midi. Les enfants et les jeunes moines sortent de l’école comme des « petits fous ». Ils courent, ils crient, ils jouent, ils rient… Nous devenons leurs « copains » de jeu.


Après ce beau moment de partage avec les enfants de Pain Ne Pin, Ye Ye nous conduit dans une maison pour le déjeuner. Nous n’échappons pas à un violent orage vers 13 h et encore une fois nous avons de la chance d’être à l’abri. Notre guide nous a préparé un délicieux repas et nous avons même droit à trente minutes de repos en attendant que le déluge s’arrête.
Puis, nous reprenons notre randonnée.

D’autres photos et textes sur le lien ci-dessous :
Trek dans le Nord de Kalaw - Jour 6 (partie 1)

A suivre…

Bonjour chellmi,
Que c’est beau de vous lire. Un grand merci pour vos textes et vos photos. Je prépare pour juillet un voyage en famille avec nos 2 enfants (8 et 11) en routard. Je prends des tuyaux dans vos récits. Dommage pour la Montgolfière à Bagan, vous m’avez fait envie et je ferai bien une belle surprise pour la famille, mais selon votre “agence” de ballooning, pas de vol en été sniff…

Merci beaucoup.
Et oui c’est vraiment dommage pour la montgolfière. Effectivement les montgolfières ne volent que du 1er octobre à mi-avril, la compagnie que nous avons prise jusqu’au 10 avril.
Mais vous verrez, il y a tellement d’autres enchantements dans ce pays et un accueil exceptionnel.
Si vous avez besoin de renseignements n’hésitez pas car je n’ai pas encore fini le carnet de voyage.
Bonne journée
Michèle

Vendredi 10 novembre 2017 :
Trek dans le Nord de Kalaw - Jour 6 (partie 2)
Après-midi du trek

Après avoir traversé de nouveau le village, c’est dans une gadoue bien glissante due à la grosse pluie qui vient de tomber, que nous commençons notre trek dans un sentier qui grimpe.

Nous continuons ensuite à monter sur un chemin plus large qui traverse forêts, plantations de café, de thé, d’agrumes (citrons, oranges)… Le soleil n’est pas réapparu. La brume qui se lève, puis se dissipe sur les crêtes verdoyantes rend le décor sublime d’où se dégage une atmosphère magique.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Ici pas de neige, mais dès qu’il y a de fortes pluies, une boue collante et le dénivelé obligent les paysans à mettre des chaînes sur les roues de leurs camions s’ils ne veulent pas rester enlisés sur les routes ou chemins.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Nous continuons notre randonnée jusqu’au petit village de Taung Ni. C’est là que nous allons diner et dormir ce soir. . Depuis le départ du trek, nous avons fait 12 kilomètres.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Nous arrivons en milieu d’après-midi. La famille qui nous accueille est productrice de thé.
Voici leur maison : au rez de chaussée, la pièce où il trie leur thé, à l’étage une seule pièce de vie (là où nous allons manger et dormir), sur le côté gauche de la photo une autre petite maison avec une pièce qui leur sert de cuisine
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Les femmes de la maison trient le thé au rez-de-chaussée.
En Birmanie, la production de thé reste très artisanale. On y produit du thé vert et thé noir ainsi que les feuilles de thé vert dont on se sert pour faire des salades (laphet thoke). Manger du thé était autrefois un usage très répandu en Asie mais seule, la Birmanie a conservé cette habitude.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Après la présentation de nos hôtes, nous montons à l’étage et le chef de famille nous offre du thé et des fruits.
Puis, nous décidons d’aller faire un tour dans le village. Nous arrivons au monastère d’où la vue est splendide. Avec le retour du soleil, la lumière qui baisse et les nuages, le ciel est magnifique.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Tout ceci annonce un beau coucher de soleil. Nous nous dirigeons vers les dernières maisons tout en haut du village. Ca grimpe dur et ça glisse ! Nous arrivons sur un emplacement dégagé d’où nous dominons le paysage. Quelques enfants timides, puis d’autres qui ne tardent pas à arriver. Nous sortons nos ballons à gonfler. A tous les coups ça marche, ils s’en donnent à cœur joie.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Nous sommes aux premières loges d’un beau spectacle : un superbe coucher de soleil sur les montagnes.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Puis nous rentrons chez nos hôtes. Le chef de famille et Ye Ye préparent le repas pour ce soir
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Maintenant, direction la “salle de bains”. Il va s’en dire que nous faisons une “toilette de chat”.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Nous nous régalons avec un excellent repas servi très copieusement. Notre guide Ye Ye a mis une belle tenue traditionnelle birmane pour dîner avec nous.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Petit cours de birman avec Ye Ye, notamment les chiffres de 1 à 10, et les formules de politesse classiques. Nous passons un agréable moment et nous rigolons bien.
Nous nous couchons, 7 dans la même pièce (nous 6 et notre guide). Il fait frais mais nous n’aurons pas froid avec les grosses couvertures fournies (bien kitsch).
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Dans cette pièce se trouve le nat sin (autel des nat) où la famille fait ses offrandes.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi

D’autres photos et textes sur le lien ci-dessous :
Trek dans le Nord de Kalaw - Jour 6 (partie 2)

A suivre…

Samedi 11 novembre 2017 :
Fin du trek dans le Nord de Kalaw et grotte-pagode à Kalaw (Jour 7)

Matinée de trek
Il est un peu plus de 8 h et nous sommes prêts à partir. Lorsque nous sortons, huit enfants sont devant la maison et semblent nous attendre. Nous avons déjà joué avec quelques-uns hier soir.
Laurent sort son jeu « prise de photos des pieds ». Et aujourd’hui, ils auront droit à la photo sans tongs et avec tongs. Ils sont fous de joie.




Vous pouvez remarquer le petit enfant blond avec une peau claire. Nous en avons déjà croisé hier dans les villages. Albinos ou non ? Nous posons la question à notre guide Ye Ye et voici sa réponse : « ce sont des réincarnations d’occidentaux et qu’à ce titre ils sont parfaitement acceptés ». A méditer !

Après la rigolade, nous avons un moment d’émotion lors des « au revoir » à nos adorables hôtes, qui ont été aux petits soins pour nous.

Il ne fait pas très beau mais il ne pleut pas.
A la sortie du village, à côté d’un énorme et superbe banian, nous n’effrayons même pas deux coqs et un chat.



Sur le début du chemin nous croisons une jeune maman birmane avec son bébé.


Nous passons dans des forêts assez denses qui alternent avec des plantations de thé. A certains endroits, citronniers et orangers ont poussé ou été plantés ? au milieu des théiers.


Puis nous apercevons des taches de couleur dans une plantation en pente : des cueilleurs de thé.
Nous demandons à notre guide s’il est possible d’aller les rencontrer. Avec son accord, et après qu’il ait posé la question à un birman qui remonte de la plantation, nous empruntons un petit sentier abrupt, très boueux qui nous y conduit.
La plantation se situe dans un terrain très en pente, glissant aujourd’hui. La plupart des cueilleurs sont pieds nus.

Une douzaine de birmans cueille sans relâche les petites feuilles tendres vert clair sur le dessus du théier et les mettent dans un panier en osier porté sur le côté, accroché autour de la taille. Après avoir rempli le panier, ils vont le vider dans le hangar. Les montées avec leur panier rempli doivent être épuisantes.



On pourrait penser qu’il s’agit d’une famille se composant de : deux enfants d’une douzaine d’années, un jeune homme d’une vingtaine d’année, une mamie d’au moins 70 ans, 6 ou 7 femmes et un homme.



Comme partout, nous sommes accueillis avec des sourires. Ils nous expliquent comment cueillir et nous font même essayer. Cela les fait bien rire car nous ne sommes pas doués.
Même s’ils ne nous le font pas sentir, nous les dérangeons dans leur travail et les retardons, nous devons partir. Nous resterions pourtant volontiers avec eux plus longtemps.

Nous donnons aux deux enfants des petits cadeaux (cordes à sauter, ballons, avions à construire…). Que d’émotion pour nous de les voir si heureux.


Nous avons une belle vue dégagée sur les cultures au loin et nous commençons à apercevoir le ciel bleu parmi de gros nuages.


Nous arrivons à la fin de notre trek après avoir fait 7 kilomètres, sans pluie. Une petite balade moins jolie que celle de hier mais compensée par la charmante rencontre avec les cueilleurs de thé.
Trek hors des sentiers battus, de belles rencontres, des paysages sublimes et pas un touriste sur le chemin.
C’est vrai que lorsque l’on dort chez l’habitant le confort est très sommaire. Toutefois c’est une expérience humaine enrichissante. Ces quelques moments de vie passés en toute convivialité avec les habitants : ces instants privilégiés, restent des souvenirs inoubliables.

Notre camion « tuk tuk » nous attends à l’arrivée et nous amène à notre guesthouse. Après lui avoir remis son pourboire, nous devons quitter Ye Ye : un gentil garçon, attentionné, attachant, drôle, cultivé…

Nous revenons déjeuner à l’Orange Restaurant et pendant que nous sommes bien à l’abri, il tombe comme il y a deux jours, une pluie diluvienne.

La surprise du jour est une après-midi détente au Spa de Pine Land Paradise pour ceux qui le désirent. Seul Jean-Michel préfèrera visiter une pagode.

La grotte-pagode de Shwe Oo Min.
Cette grotte naturelle devint un sanctuaire il y a plus de mille ans et abrite de nombreuses statues du Bouddha.




Nous allons diner dans un petit restaurant birman en ville.
(sur la photo plats du midi et du soir)

Quelques informations pratiques :
Agence du trek :
Polestar Travel à Kalaw : sérieuse - à l’écoute du client (la seule agence sur les plusieurs agences consultées qui a bien voulu prendre en considération nos demandes particulières) - très bon guide

Spa de Pine Land Paradise : établissement propre, personnel accueillant, bonnes prestations - Petit bémol : prestations chères pour le pays.

D’autres photos et textes sur le lien ci-dessous :
Fin du trek dans le Nord de Kalaw et grotte-pagode à Kalaw (Jour 7)

A suivre…

Un grand merci pour ce carnet de voyage sublime!
Nous partons à notre tour au Myanmar dimanche et j’aurais une question très prosaïque:peut-on vapoter, utiliser sa cigarette électronique sur place?
Car certains pays , telle la Thaîlande, en ont interdit l’usage sous peine d’amende

Encore merci pour ce beau carnet et ces photos magnifiques

Bonjour,

Merci.
J’avoue ne pas pouvoir répondre à votre question.
J’ai souvent vu des birmans fumer leur cigare ou leur cigarette mais pour la cigarette électronique… je ne sais pas. Je n’en ai pas remarqué.

Je vous souhaite un excellent voyage.
Bonne journée
Michèle

Dimanche 12 novembre 2017 :
Marché de Aungban - Grotte aux 8 000 bouddhas (Pindaya) - Fabrication du papier Shan et ombrelles - Arrivée à Nyaung Shwe (jour 8)

Jean-Michel a fait réserver un taxi par la patronne de notre guesthouse pour nous rendre à Nyaung Shwe (Lac Inlé). Il a prévu la journée pour faire ce trajet (120 kilomètres) avec quelques arrêts.

Notre taxi arrive à l’heure : 8 heures. Notre véhicule est un monospace impeccable, bouteilles d’eau fournies, climatisation… et notre chauffeur est d’un abord sympathique, parle anglais.

L’authentique marché d’Aungban
Le premier arrêt assez proche de Kalaw (15 km) est pour le marché d’Aungban.
Bien sûr nous ne sommes pas là par hasard. Jean-Michel l’a intégré dans son itinéraire en fonction de la bonne date car il fait partie des marchés des cinq jours et ne se tient pas toujours le même jour de la semaine.
C’est un marché typique, très animé et très coloré. Les minorités de la région viennent en nombre vendre leurs produits et acheter ce dont ils ont besoin. Nous n’y croiserons aucun touriste.

Par quels moyens de transports les habitants des minorités ou autres viennent-il au marché ?
Beaucoup de paysans viennent encore en petite charrette tirée par un cheval, ou en moto, en vélo, à pied, en tracteur, en bus, en train…




Qu’avons-nous vu ?
De belles fleurs de toutes les couleurs : roses, œillets, reines marguerites, chrysanthèmes, orchidées…
Des fruits : bananes, oranges, pastèques, pommes
Des légumes : taro, christophines, haricots verts longs, courts, et en grains, courges, choux verts, choux fleurs, choux chinois, lady fingers (combo), petits pois, aubergines, salades, oignons, tomates, avocats, châtaignes d’eau, moutarde,…
Des poissons frais et séchés, des volailles
Des cacahuètes, épices, piments, citronnelle, le « fameux » bétel…
Des petits canards…
Quelques vêtements dont les bonnets très « kitsch » pour les enfants, des couvertures, du thanaka, des petites babioles, des balais, sacs, chapeaux, …












Les birmans ont toujours un sourire qui illumine leur visage, ils sont accueillants, chaleureux, généreux… et en plus sont photogéniques.

Quelques portraits, d’adorables enfants.





Plusieurs minorités ethniques fréquentent ce marché, notamment les Pa-O, ethnie importante de l’état Shan. La plupart sont bouddhistes et agriculteurs. Ils cultivent thé, légumes, maïs, moutarde, riz…
Le costume traditionnel des femmes est une tunique noire ou indigo avec une surpiqûre bleue ou rouge sur les bords . Elles sont coiffées d’un turban enroulé autour de la tête, à carreaux colorés (le plus souvent dans les tons de jaune, orange, rouge).

Un petit aperçu des chapeaux, coiffes, turbans que nous avons vus dans ce marché. Vous pouvez remarquer que certains turbans sont simplement des serviettes de toilette.

C’est l’occasion pour les birmans d’aller boire un thé ou manger, aller chez le coiffeur, etc…
Nous achetons des encas à grignoter pour notre repas de midi et des fruits, puis nous repartons pour notre prochaine destination.

Il est presque 11 heures quand nous quittons le marché. Nous n’avons pas vu passer le temps ! Notre chauffeur commence à s’inquiéter et est parti à notre rencontre.
En cours de route, petit arrêt photo : les paysans viennent de ramasser leur récolte de choux et des charrettes en bois remplies sont stationnées sur le bord de la route. Il n’y a plus qu’à atteler les bœufs pour les transporter au village.

La route est très jolie, nous passons dans un paysage vallonné parsemé de cultures, notamment de grandes étendues jaunes. Et notre chauffeur en plus d’être sympa est très prudent.

Nous arrivons à notre prochain arrêt : la petite ville de Pindaya, située à 1 180 m d’altitude. Elle s’étend au bord d’un petit lac artificiel, au fond d’une vallée verdoyante encadrée par des montagnes.

Pindaya, la grotte aux 8 000 bouddhas
Pindaya est célèbre pour sa grotte Shwe Umin ou grotte aux 8 000 bouddhas, une des plus belles d’Asie du Sud-Est.
Le nom de la ville tire son origine de la légende dédiée à cette grotte.
Sept jeunes sœurs jouent près du lac et sont surprises par la nuit. Elles décident alors d’aller dormir dans cette grotte toute proche. Pendant leur sommeil une énorme araignée tisse une immense toile qui bouche l’entrée. Au réveil, elles ne peuvent plus sortir. Elles appellent au secours et leurs cris sont entendus par un prince qui vient les délivrer en tuant l’araignée avec son arc. Il s’écrie alors "Pinku Ya-Pyi " : “j’ai tué l’araignée”, déformé par la suite par “Pindaya”.
A l’entrée de la grotte on peut voir la grosse araignée et le prince avec son arc.PHOTO


La grotte aux 8 000 bouddhas (au dernier recensement 8 094) est située dans une falaise karstique. Depuis la plateforme de l’entrée et la passerelle qui la relie à l’ascenseur, on jouit d’une vue magnifique sur le lac et la campagne environnante.

En l’honneur de ce prince et depuis des années, les birmans déposent toutes sortes de bouddhas en offrande et la grotte est ainsi devenue un sanctuaire bouddhiste. Les plus vieilles statues datent du 17ème siècle, ce qui explique le nombre impressionnant de bouddhas déposés et accumulés ici, pêle-mêle, depuis des milliers d’années.
La grotte est un immense labyrinthe avec de nombreuses cavités et, parmi les stalactites et les stalagmites, une féérie de bouddhas et quelques stupas. Les éclairages magnifient le site.


Nous sommes impressionnés par tous ces bouddhas : des petits, des grands, tous les styles, toutes les couleurs, recouverts de feuilles d’or, en marbre, albâtre, teck, ciment… qui proviennent de tous les pays. Ce lieu est incroyable et exceptionnel. Je trouve cet endroit féérique.






Il y règne une ambiance très particulière et une vraie ferveur. C’est un lieu de pélerinage important.
Nous rencontrons de nombreux jeunes moines souriants.

Nous avons pris l’ascenseur pour monter mais nous descendons par les escaliers.
Nous y faisons deux rencontres étonnantes :
Un écureuil birman qui ne ressemble pas aux nôtres.

Et le deuxième serpent vert de notre séjour.
Il s’agit d’un ahaetulla nasuta. C’est une espèce venimeuse mais sa morsure n’est pas très dangereuse pour l’homme. Au niveau de la piqûre il peut se créer un œdème qui disparait au bout de quelques jours.

Nous reprenons le taxi pour un arrêt très prochain à un petit atelier familial de fabrication de papier Shan et d’ombrelles.

Le papier Shan


Issu de la fibre du mûrier, arbuste très répandu dans les montagnes de la région, ce papier est très réputé en Birmanie.
La pâte de papier faite d’un mélange d’écorce de mûrier et de glaise est pilonnée avec un maillet pour en presser les fibres et en extraire un mélange laineux. Elle est ensuite versée sur une toile de coton tendue dans un cadre de bambou, immergé dans un bac rempli d’eau. La pulpe de papier est alors diluée et répartie sur la toile. Le cadre est ensuite retiré de l’eau ; la pulpe de papier est retenue sur la toile. Puis le cadre est mis à sécher plusieurs heures au soleil. Il suffit ensuite de retirer précautionneusement la pâte du cadre pour obtenir la feuille de papier. Elle sert à la fabrication de carnets de papier, éventails, abat-jour, ombrelles …
Des pétales de fleurs ou des petites feuilles peuvent être ajoutés sur la pulpe de papier avant le séchage.

Les ombrelles sont entièrement fabriquées à la main. C’est un travail délicat et minutieux.
Tout est travail de précision : il faut assembler le manche de bambou flexible, le cliquet taillé dans un tube de bambou, et enfin les baleines faites en fines tiges de bois, sur lesquelles le papier va être collé. Ce dernier est ensuite découpé pour l’arrondi du bord, et les motifs de décoration sont peints à la main.

Route entre Pindaya et Ngaung Shewe
Nous reprenons la route pour la destination finale : Nyaung Shewe.
Nous continuons à longer de beaux paysages vallonnés avec de nombreux champs cultivés où la couleur jaune domine.


Nous avons la chance d’avoir un beau ciel nuageux.

La route est en travaux. Les femmes birmanes font les couches de la route en déversant une sorte de gamelle qu’elles ont remplie de cailloux, dur labeur !

Avant d’entrer dans la ville, il faut s’acquitter du droit d’entrée au Lac Inle (13 500 MMK par personne).

Nyaung Shwe se situe au nord du Lac Inle. Nous avons choisi d’avoir un hôtel ici plutôt que sur le lac Inle car cette petite ville est adaptée aux routards. Il y a de nombreux restaurants, le marché, des loueurs de vélo, la possibilité d’organiser la visite du lac, etc…
Nous arrivons à notre guesthouse. Un accueil très chaleureux nous est réservé avec thé et assiettes de fruits frais. Nous prenons ensuite possession de nos chambres à la décoration sympa. Puis nous partons en ville. Jean-Michel doit trouver pour mardi une pirogue pour la visite du lac et réserver des vélos pour faire le tour du lac demain.
Nous nous rendons aux abords du canal qui relie le lac et nous trouvons une pirogue et son batelier. Le patron a dû se plier aux exigences de Jean-Michel : pas d’arrêts commerciaux, tour entièrement personnalisé suivant son itinéraire, lever de soleil, visite d’In Dein,…
Belle lumière de fin d’après-midi sur le canal et coucher de soleil.



Nous allons dîner. Le repas est excellent.

Quelques informations pratiques :
Hôtel : Aquarius Inn
Parfait, le meilleur hôtel de notre séjour - très calme - petit déjeuner correct (très bons pancakes) - excellent accueil (du personnel au petit soin pour nous) - jolies chambres – charmant petit jardin intérieur

Restaurant : Green Chilli restaurant
Adresse : Mong Li Chuang à Nyaungshwe (+95 9 521 4101)
Bon accueil, cadre agréable, cuisine Thaï/Birmane très soignée et gouteuse. Du choix dans les plats.

D’autres photos et textes sur les liens ci-dessous :
Marché de Aungban - Jour 8 (partie 1)
Grotte aux 8 000 bouddhas (Pindaya) - Fabrication du papier Shan et ombrelles - Arrivée à Nyaung Shwe - Jour 8 (partie 2)

A suivre…

Lundi 13 novembre 2017 :

La découverte du lac Inle ne saurait se réduire à une balade en bateau donc aujourd’hui c’est journée balade à vélo pour découvrir les environs du lac : campagne, villages, monastères… Nous partons tôt car nous devons rentrer de bonne heure pour notre surprise du jour.

En partant de notre guesthouse, après avoir pris un bon petit-déjeuner, nous rencontrons de jeunes moines, leur bol d’aumône à l’épaule. Ils partent faire leur rituelle quête matinale des offrandes de nourriture (principalement riz mais aussi des gâteaux, fruits, confiserie…). Les moines renoncent à tous biens matériels et ne vivent que de l’aumône.


Quand nous arrivons chez notre loueur de vélos ce dernier est encore fermé. Il n’est que 7h10. Nous allons donc faire un tour sur le bord du canal qui est déjà bien animé à cette heure-ci. De nombreux birmans arrivent en pirogue et d’autres s’apprête à partir en petit camion, bondé !


Puis, nous repartons chez notre loueur, il est ouvert. Nous essayons nos vélos, ils sont plutôt bien et avec vitesses.

Le monastère Shwe Yan Pyay
Nous commençons notre visite par le monastère Shwe Yan Pyay. Il se trouve juste à l’extérieur de Nyaung Shwe. Nous reprenons la route par laquelle nous sommes arrivés et nous passons devant le check point.

Le monastère, qui repose sur des pilotis, est un charmant édifice tout en bois datant de 1907. Il a la particularité d’avoir de belles fenêtres ovales, uniques en leur genre. Son intérieur est somptueusement sculpté et son plafond doré. Il est toujours habité par des moines novices. Plusieurs chats vont et viennent tranquillement parmi les visiteurs.





Le teck est finement ouvragé.

En repassant devant le canal, de nombreuses pirogues sont chargées de tomates. Elles proviennent des jardins flottants du lac. C’est la pleine saison.

Le lac Inle
Puis nous voici partis pour une trentaine de kilomètres autour du Lac Inle.
Le lac Inle est, avec Bagan, un passage obligé lors d’un premier voyage en Birmanie. Festonné de villages sur pilotis, de temples bouddhiques insulaires, de monastères, et de jardins flottants, c’est une destination inoubliable.

Ce lac entouré de montagnes est situé dans l’état Shan à 978 mètres d’altitude. D’une vingtaine de kilomètres de long et d’une superficie de 158 km2, c’est le deuxième plus grand lac de Birmanie. En période sèche il est peu profond : 1,50 à 2 mètres, ce qui n’est pas le cas en période de pluie où sa profondeur peut atteindre 6 mètres.

Le lac Inle fait vivre une population de 70 000 à 100 000 personnes dont une majorité de l’ethnie des Intha (les « Fils du lac »). Originaires de Dawer, à la pointe sud-est de la Birmanie, ils arrivèrent dans la région au 18ème siècle, après avoir fui une invasion des Thaïs. Selon la légende, un chef shan local leur refusa le droit à des terres autour du lac, c’est pourquoi ils s’établirent sur la bande littorale submergée en période de hautes eaux, bâtissant leurs maisons sur pilotis.

Nous passons devant un premier monastère, pas en très bon état, mais qui semble habité.


Puis nous arrivons à un autre monastère en activité (je ne connais pas son nom). Un des moines nous accueille et nous autorise à le visiter.


Nous apercevons dans la campagne quelques maisons sur pilotis. Nous nous y rendons, mais nous sommes trop près de la route, nous voyons tout de suite que les enfants et habitants sont habitués à la visite des touristes.



Nous décidons de nous « enfoncer » dans la campagne et nous prenons au hasard des petits chemins pour essayer de trouver de l’authentique. Nous passons dans une magnifique forêt de bambou et nous arrivons dans un petit village.

Nous posons les vélos et continuons à pied. A l’entrée il y a une petite épicerie où nous faisons quelques courses (gâteaux, eau…). L’accueil est tout de suite très chaleureux.

Puis des enfants commencent à s’approcher. Nous jouons avec eux, Laurent fait la photo de leurs pieds qui va si bien les amuser, comme d’habitude. Les parents sont ravis. Que de bons moments de partage !



Un sympathique et souriant marchand ambulant en moto.

Nous voici de nouveau sur les vélos, nous devons trouver un endroit pour traverser le lac. Pas de problème pour Jean-Michel, il a tout étudié ! Négociation rapidement faite et la team family embarque dans la pirogue avec les vélos.

Notre piroguier est au maximum de sa vitesse, et nous arrivons rapidement au village sur pilotis de Maing Thauk. Avec la chaleur qu’il fait, nous avons apprécié cette petite balade rafraichissante. Le lac est sublime avec le soleil, les nuages blancs et les reflets de l’eau.


Le lac Inlé dont le nom signifie « Quatre Villages », abrite une quarantaine de villages dont la plupart sont habités par le peuple Intha. Ils ont bâti leurs villages sur pilotis, dont une vingtaine directement au beau milieu de l’eau. Ils pratiquent une culture originale sous forme de jardins flottants.

Village sur pilotis de Maing Thauk
Le village de Maing Thauk est construit sur pilotis de bambous, entre terre et eau. Les deux moitiés du village sont reliées par un beau pont en teck de 500 mètres de long.
Nous allons visiter en pirogue la partie sur l’eau. Nous trouvons de suite deux piroguiers qui vont nous promener dans le village.
Même si ce n’était pas le meilleur moment de la journée pour les photos, les photographes de l

Pas de moteur sur la pirogue. Quelle sensation de plénitude que de glisser sur les eaux tranquilles, tout près des maisons sur pilotis qui se reflètent magnifiquement dans l’eau.






Ici, les enfants apprennent le maniement de la pirogue dès leur plus âge. Ils l’utilisent pour leurs déplacements et pour la pêche.


Puis nous rejoignons l’autre moitié du village par le pont. Nous nous arrêtons faire une petite pause au café du coin.

Nous avons encore le temps de visiter un autre village en dehors des sentiers battus. Après une montée dans un chemin très sablonneux, nous arrivons vers quelques maisons.


Une vieille dame est dehors, assise sur une pierre.
Encore un grand moment d’émotion avec cette grand-mère qui veut nous dire bonjour à tous et ne veut plus nous « lâcher ». Elle semble heureuse de nous rencontrer.

La famille de la maison d’à côté vient nous chercher et nous propose de rentrer chez eux. Ils nous font assoir, nous offrent des bonbons, des fruits, et du thé. Nous jouons avec les enfants.
La maîtresse de maison propose même de nous faire un maquillage au thanaka.

Que du bonheur ! Cette famille est adorable et ne sait pas quoi faire pour nous faire plaisir. Nous nous sentons bien avec eux. Nous passons un très agréable moment mais nous devons rentrer. Nous les quittons avec regret.

Le retour se fait à un bon rythme, juste un petit arrêt pour prendre en photo une jolie fleur de bananier.


Nous avons fait 30 kilomètres. Nous restituons nos vélos et nous rentrons à la guesthouse où nous sommes reçus avec thé et assiettes de fruits. Il est 15 h 15. Un peu de repos avant notre rendez-vous de 16 heures.
Aujourd’hui nous n’avons rencontré aucun touriste dans les villages y compris celui sur pilotis de Maing Thauk.

Cooking class chez Mr. Minh
Nous nous retrouvons à 16 heures dans le joli petit jardin de la guesthouse pour le départ de la surprise du jour. Jean-Michel a organisé et réservé de France un cooking class chez Mr. Minh. Les cours de Mr Minh ont lieu la journée mais il a bien voulu faire une exception.
La surprise est d’autant plus appréciée par la team family, que nous avons tous adoré le premier cooking class fait à Bagan.

Mr Minh arrive à l’heure avec un petit camion tuk-tuk pour nous amener jusqu’au bord du canal, où 2 pirogues nous attendent pour nous conduire à la maison du cooking-class. Elle se situe dans un petit village flottant sur le lac Inle.
Le soleil commence à descendre au loin sur les montagnes. Le lac et ses rivages, baignés dans la lumière de fin d’après-midi, sont de toute beauté.





Nous arrivons devant une pittoresque cabane en bois sur pilotis où un panneau « Mr. Minh… » est accroché.
Le cadre est sublime et authentique.

La cabane se compose d’une salle aux baies ovales ouvertes sur le lac, d’une terrasse avec de grandes ombrelles de couleur ocre rouge, de toilettes avec lavabos.

Nous rentrons dans la salle du cours. Sur la table, sont disposés une planche à découper par personne, un couperet, un torchon et au milieu les épices, oignons, tomates, piments, citronnelle, basilic, ail…
Une birmane (sa sœur ?) très attentionnée et souriante aide Mr Minh à la préparation du cours et nous distribue un tablier par personne.

La cuisine que nous allons faire est une cuisine traditionnelle Intha. Mr. Minh a appris à cuisiner avec sa mère dans le sud de l’état Shan au Lac Inle.
Mr. Minh commence à nous expliquer (en anglais), les différents épices, légumes et herbes que nous allons cuisiner.
Puis nous voici « aux fourneaux ». La team family est très concentrée et la bonne humeur est de mise.
Nous cuisinons 10 plats :
Beignets de tofu de pois chiches et rice crispy crackers avec leurs sauces (piment, gingembre, citron et tamarin)
Soupe de haricots blancs
Salade de tomates vertes
Salade de feuilles de thé
Tempura de légumes
Poisson en papillote (dans une feuille de bananier)
Curry de légumes
Curry de poulet
Curry de tofu de pois chiche
Riz à la pomme de terre


Nous goûtons chaque plat puis nous les déposons sur la grande table de la terrasse où nous allons dîner. Quand nous voyons tout ce que nous avons préparé, nous nous disons que nous n’arriverons pas à tout manger.
Et bien si, nous apprécions « notre » cuisine, nous nous régalons et nous mangeons quasiment la totalité. Tout cela accompagné de deux bouteilles de vin aux accents inconnus du Lac Inle (blanc et rosé du domaine Red Moutain Estate).

Le vin en Birmanie :
Au cœur des montagnes, sur les bords du lac Inle, se cachent les deux seuls domaines birmans : Aythaya (Myanmar Estate) et Red Moutain Estate. Difficile de faire du vin dans les pays tropicaux qui ne seront jamais de véritables pays viticoles. Les conditions de croissance y sont trop complexes et le coût de production y est deux fois plus élevé. Vous avez donc compris que les vins issus de ces vignobles ne sont pas exceptionnels.

Aytahaya (Myanmar Estate) est le premier domaine qui fût crée en Birmanie en 1998 par un allemand spécialisé en cultures tropicales (Berth Morsbach). Les vignobles de ce domaine d’une vingtaine d’hectares (en propre et sous contrat) sont répartis un peu partout dans le pays.

Red Mountain Estate a été créé en 2003, sous l’expertise de l’œnologue français François-Xavier Raynal, qui l’a managé jusqu’en 2015. C’est un très joli domaine au sommet d’une petite colline surplombant le lac d’Inle et faisant face à la chaîne de montagnes. Ce vignoble est réparti sur deux sites d’un total de 75 hectares.

Après ce bon repas passé dans la joie, Mr Minh nous remet à chacun un livre de recettes de nos préparations. Puis ils nous accompagnent à notre guesthouse, d’abord avec les pirogues. Au départ nous prenons des petits canaux. Les piroguiers éclairent les rives avec des faibles lampes, pas évident. Puis nous arrivons au grand canal.

Quelques informations pratiques :
Cours de cuisine chez Mr. Minh - très intéressant - organisation au top - Accueil agréable et sympathique – cadre superbe. Je recommande.

Email : myominhtun2008@gmail.com

D’autres photos et textes sur les liens ci-dessous :
Tour du Lac Inle en vélo - Monastère Shwe Yan Pyay - Villages - Jour 9 (partie 1)
Suite tour Lac Inle en vélo - Village de Maing Thauk - Jour 9 (partie 2)
Cooking class chez Mr. Minh (Lac Inle) - Jour 9 (partie 3)

A suivre…

Bonjour,
je pars en Birmanie en Mars.
Avez vous gardé vos itinéraires ‘Google Earth’ de Bagan?
Si oui, je serais preneur…

Merci

Je n’avais pas osé demander la même chose… Je suis preneuse, mais je pars samedi !
Pascale

Bonsoir,
Je viens de vous envoyer un mp ainsi qu’à Pascale.
Bon week-end
Michèle

Mardi 14 novembre 2017 :

Lac Inlé en pirogue : Pêcheurs – marché d’Indein – Padoges de Nyaung Ohak et Shwe Inn Thein - Fabrication de cheroots Jour 10 (parties 1 et 2)

Encore un lever matinal pour la team family. Nous avons rendez-vous à 6 heures à la réception de la guesthouse avec le patron de la pirogue pour la balade sur le lac Inle suivant l’itinéraire établi par Jean-Michel. Arrivés au canal, il nous présente notre piroguier et son jeune fils (12/13 ans) qui va nous accompagner.

En quittant Nyaungshwe, la pirogue à moteur emprunte un long chenal de 5 km 500 avant d’arriver au lac. Notre piroguier ne parle pas un mot d’anglais. Il mâche une chique de betel qu’il renouvelle souvent et crache sans arrêt. Nous espérons qu’il a bien compris l’itinéraire que son patron lui a communiqué !!!

Mais pourquoi nous être levés si tôt ?
Nous allons voir au lever du soleil sur le lac la démonstration des manœuvres traditionnelles de pêche (plus utilisées de nos jours) des bateliers Intha. Certains pêcheurs se sont reconvertis en faisant des démonstrations aux touristes contre un petit billet. Je dois dire que même si ce sont de “faux pêcheurs”, ils contribuent à la beauté du lieu. Auparavant la technique de pêche du lac Inle était basée sur l’utilisation d’une nasse en forme de cône qui était plongée dans l’eau; aujourd’hui cette technique a été abandonnée. Ils utilisent des filets traditionnels.

Les Intha ont une façon de pagayer très originale et unique au monde. Ils sont debout à l’arrière de leur pirogue. Ils enroulent leur jambe autour de la rame, et la poussent pour faire avancer leur embarcation. Comme cela, en étant debout ils peuvent voir les poissons au fond de l’eau et ils gardent les mains libres pour la pêche. C’est très astucieux. Cette technique à la verticale permet aussi de progresser dans les canaux très étroits sans s’empêtrer dans les plantes aquatiques, notamment les jacinthes d’eau.
Le lac Inle abrite de nombreuses espèces endémiques, notamment plus de 20 espèces de gastéropodes et neuf espèces de poissons aujourd’hui menacés notamment par la prolifération des jacinthes d’eau et la pollution par les engrais.



Le lever de soleil n’est pas extraordinaire, mais le cadre est magnifique.

Il y a la compagnie Oriental Ballooning qui fait décoller une montgolfière, la seule, posée sur une plateforme reposant sur deux pirogues au milieu du lac. Très surprenant !

Le trafic sur le lac est dense à cette heure-ci, nous croisons de nombreuses pirogues transportant des passagers, du bois, des animaux, diverses denrées, etc….


Puis nous empruntons un canal assez étroit et arrivons vers notre prochaine destination : le village d’Indein, l’un des plus pittoresques de la région.
Nous passons sous des ponts dont certains ne sont pas en très bon état.

Il est 7 heures 40. De nombreuses pirogues et barques sont déjà amarrées, car aujourd’hui c’est jour de marché ici (Indein fait partie des marchés tournants des 5 jours). Nous devons enjamber plusieurs embarcations très glissantes, avant de pouvoir descendre.
.
Toutes les minorités du coin entre autres, viennent acheter et vendre ce dont elles ont besoin. C’est un marché très animé, les couleurs et les sourires sont là. On y vend un peu de tout, principalement des produits frais.




Sur ce marché nous voyons pour la première fois des avocats et beaucoup plus de tomates; elles proviennent des récoltes des jardins flottants du lac. C’est la pleine saison.


Quelques portraits.


Des forgerons ambulants réalisent des couteaux, hachoirs, outils… La soufflerie archaïque sans moteur est actionnée par une birmane qui tient deux morceaux de bambou reliés à des soufflets, et un birman surveille le métal. Quand il est chaud, ils le forgent à deux. Un travail manuel exténuant.


Nous repartons du marché vers 9 heures. Nous sommes encore surpris d’avoir vu si peu de touristes (5 personnes).
Nous avons un petit creux. Nous achetons des samoussas aux légumes et des beignets, nous nous régalons. Puis, nous traversons un pont pour atteindre les pagodes de Nyaung Ohak, Shwe Inn Thein et leurs stupas (plus de 1 000).

Le premier ensemble de stupas délabrés, malmenés par les intempéries et les tremblements de terre, se trouve immédiatement derrière le village. Le site connu sous le nom de Nyaung Ohak est à l’abandon. Certains stupas recouverts de racines et de lianes me rappellent Angkor. Spectacle magique dans ce lieu sauvage à la végétation luxuriante. Ces ruines dont les plus anciennes datent du 17ème siècle ont un charme fou.




De Nyaung Ohak, nous rejoignons la pagode Shwe Inn Tain par un passage couvert de 500/600 mètres, soutenu par 280 piliers de marbre. Les marchands de souvenirs en tout genre ont pris possession des lieux.
Dans la pagode trône un beau bouddha doré.

Puis nous sortons sur la terrasse extérieure et là nous avons une vue exceptionnelle sur des centaines de stupas au mélange de coloris, formes et matériaux qui se dressent dans le ciel bleu. Une légère brise fait tinter les petites clochettes accrochées en haut des stupas. Il flotte dans ce lieu une ambiance particulière et magique.



Des restaurations sont en cours et certains stupas qui entourent le sanctuaire central ont été repeints en doré.

Nous avons pu voir plusieurs fois que les femmes avaient un travail très pénible et là aussi, une birmane porte des briques dans un panier sur son dos.

De retour au bord du lac, nous avons quelques pirogues à enjamber de nouveau avant de rejoindre la nôtre. Il commence à faire chaud. Nous partons pour notre prochaine destination.




Nous allons visiter une fabrique de cheroots : typiques cigares birmans faits à base de produits naturels. Une birmane nous explique le travail et nous fait gouter des cigares avec différents arômes. Je ne fume pas mais bizarrement je trouve cela bon.
La Birmanie, ayant eu ses frontières fermées jusqu’en 2011, a dû réaliser elle-même ses cigarettes.
Ces cigares sont fabriqués de façon artisanale, roulés à la main uniquement par des femmes (ici il y a un homme, ce doit être exceptionnel).
Le “cheroot” est fait à partir d’une feuille de sébestier séchée dans laquelle on roule le tabac mélangé avec différents épices ou saveurs pour le parfumer : anis, vanille, cannelle, tamarin,… On utilise une feuille de maïs pour le filtre. Les cigares sont ensuite coupés aux 2 extrémités à la taille réglementaire (entre 9 et 16 cm).
Les ouvriers sont très concentrés sur leur travail qu’ils font avec une rapidité incroyable (entre 500 et 1 000 cigares par jour et par personne).

Quelques photos et textes supplémentaires sur notre blog :
Lac Inle en pirogue : Pêcheurs – marché d’Indein – Jour 10 (partie 1)
Lac Inle en pirogue : Padoges de Nyaung Ohak et Shwe Inn Thein - Fabrication de cheroots - J10 (partie 2)

A suivre…

Mardi 14 novembre 2017 :

Lac Inlé en pirogue : Village sur pilotis de Nampan - Pagode Phaung Daw U - Monastère Nga Phe Chaung - Pagode de Kyauk Phyu Gyi - Massage birman

Avant de monter dans la pirogue, Jean-Michel est inquiet et décide de briefer à nouveau notre «boat-man ». Pas évident car il ne parle pas l’anglais et est plutôt « hs », mais il semble qu’il ait compris l’itinéraire restant.

Village sur pilotis de Nampan
Nous allons d’abord dans le village sur pilotis de Nampan, le plus gros village du bord de lac.
C’est un paisible village sur pilotis où vit la communauté Intha. L’architecture est typique. Même si la plupart des maisons sont en bambou, certaines sont en tôle peinte en rouge, bleu, vert… L’eau est très claire et calme et les reflets des maisons dans l’eau sont sublimes. Nous passons un agréable moment comme hypnotiser par cette beauté.




Sous certains hangars sont garées de longues pirogues de courses et nous en voyons une en construction.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Puis, nous filons doucement en direction de la padode Phaung Daw U.

La padoge Phaung Daw U
Datant du 12ème siècle mais beaucoup modifiée et agrandie, cette pagode est la plus vénérée de l’état shan et la plus fréquentée du lac et de ses environs.
Le grand autel abrite les statues de cinq petits bouddhas dont les formes originales sont impossibles à deviner car elles sont recouvertes de feuilles d’or collées par les fidèles. Elles ressemblent plutôt à de gros champignons dorés.

Chaque année en octobre, quatre bouddhas sont transportés en procession sur le lac lors de la grande fête aquatique des Intha. La procession dure 18 jours et les quatre statues sont exposées dans les différents temples et monastères du lac, chaque jour dans un autre village. Les festivités se terminent par leur retour triomphal à la pagode Phaung Dauw U. Ce jour-là des équipes s’affrontent lors de courses de bateaux spectaculaires.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi


Dans la tradition du bouddhisme Theravada (dont celui de Birmanie est essentiellement issu), seuls les hommes ont le droit de toucher les statues pour y placer des feuilles d’or. De nombreux fidèles font des offrandes de fleurs. En cette saison nous verrons principalement des fleurs de lotus et nénuphars.

Et toujours des birmans adorables contents de se faire photographier !

Nous nous arrêtons pour déjeuner dans un restaurant sur pilotis sur le lac. Le repas est très moyen. Le cadre sur le lac est magnifique mais les nombreux passages de pirogues motorisées font un bruit assourdissant, dommage !

Nous repartons tranquillement vers notre prochaine destination. Il fait très chaud aujourd’hui, plus de 30 degrés. Cette traversée en pirogue avec un peu d’air frais est agréable.
Cette partie du lac est d’une beauté exceptionnelle entre montagnes, villages sur pilotis, jacinthes d’eau fleuries, monastères, jardins flottants…


Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Quelques maisons du village sur pilotis.


Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi

Nous traversons de magnifiques jardins flottants où les Intha cultivent des tomates. Nous empruntons de petits canaux où il est difficile de se croiser à deux pirogues.
(Des explications sur les jardins flottants dans un billet à venir.)



Monastère Nga Phe Chaung
Nous arrivons au monastère Nga Phe Chaung, longtemps appelé « monastère des chats sauteurs ». Les moines avaient dressés autrefois les chats pour sauter dans des cerceaux.
L’édifice en bois de teck est construit sur pilotis, au milieu de nulle part.

L’intérieur est très beau et les lieux respirent le calme et la sérénité. Construit par de riches marchands au milieu du 19ème siècle, il impressionne par ses nombreux piliers en teck (650 poteaux dont 200 peints couleur or). C’est agréable de marcher pieds nus sur le plancher en vieux teck.
Soixante-dix superbes bouddhas en laque, bronze ou marbre sont placées sur des socles en bois richement sculptés et décorés. Ils ont été offerts par des fidèles aisés fin 19ème début 20ème siècle, afin que leurs souhaits se réalisent.


Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Nous nous arrêtons quelques minutes pour voir de longues pirogues qui s’apprêtent à faire une course sur le lac. Le départ tarde à être donné donc nous repartons.


Lorsque nous arrivons vers 15 heures au canal de Nyaung Shwe, le patron de la pirogue nous attend. Jean-Michel négocie avec lui notre journée de demain sur le lac Sankar, prix puis conditions : son itinéraire, une pirogue plus rapide, un piroguier qui parle un minimum d’anglais et soit réactif.

Nous arrivons à la guesthouse où thé et fruits nous sont offerts comme les autres jours. Jean-Michel nous dévoile la surprise du jour : un massage birman, un vrai. Nous sommes tous d’accord, sauf Jean-Michel qui préfère aller visiter une pagode.
Après un peu de repos, nous partons pour le massage.

Massage
Quelques particularités du massage birman :
Né il y a plus de 2 500 ans en Inde, il fut introduit en Asie du Sud-est par les moines bouddhistes. Aujourd’hui il séduit grâce à ses vertus énergétiques.
Il n’est pas uniquement relaxant mais il rétablit l’équilibre entre le corps et l’esprit. Il emprunte plusieurs techniques dont postures et étirements du massage ayurvédique indien et tout particulièrement les pressions sur les méridiens.

Nous arrivons dans la famille birmane qui pratique les massages. Nous sommes chaleureusement reçus avec thé, gâteaux, bonbons, chips de riz… Les massages se font dans une grande pièce, tous ensembles. Les masseuses nous font coucher sur des nattes et nous massent sur nos vêtements légers. Ce n’est pas un massage doux mais tonique et revigorant. Très efficace.

La pagode Kyauk Phyu Gyi
Pendant ce temps, Jean-Michel visite la pagode de Kyauk Phyu Gyi.
Cette pagode renferme un bouddha assis de 8 mètres de hauteur, entouré de devas (êtres célestes) en stuc et de chinthe (créatures gardiennes mythiques, mi-lions mi-dragons). La statue de plus de 700 ans a été fortement restaurée.


Jean-Michel nous rejoint au salon de massage puis nous rentrons à la guesthouse.
Des jeunes disputent une partie acharnée de chinlon, sur un terrain couvert.
Le chinlon est un sport traditionnel birman qui se joue au pied à l’aide d’une balle de rotin tressé de 12 cm de diamètre, généralement à 6 personnes dans un cercle de 7 mètres. Vous pourrez remarquer sur la vidéo (voir blog) que ce sport mêle agilité, grâce et dextérité acrobatique.

Nous retournons dîner au restaurant Green Chilli, très bon repas.

Quelques informations pratiques :
Massage traditionnel familial : chez Thae Su (le long du canal / fléché depuis l’embarcadère)
Prix: 6 000 Kyats le massage d’une heure – accueil très chaleureux – massage de qualité dans une maison familiale simple et propre.

Quelques photos et textes supplémentaires sur notre blog :
Lac Inle en pirogue : Village sur pilotis de Nampan - Pagode Phaung Daw U - J10 (partie 3)
Lac Inle en pirogue : Monastère Nga Phe Chaung - Pagode de Kyauk Phyu Gyi - Massage birman - J10 (partie 4)

A suivre…

Mercredi 15 novembre 2017 :

Lac Sankar : Traversée en pirogue de Nyaungshwe (lac Inle) au village de Sankar (lac de Sankar) - Marché
Encore un lever matinal pour la team family car nous avons rendez-vous à 6 heures à l’embarcadère pour la visite du lac Sankar qui est à environ 2 h 30 de navigation. Le patron de la pirogue nous attend. Nous avons bien une nouvelle pirogue et un nouveau piroguier qui parle un peu anglais. Il est souriant, ne chique pas et à l’air très sympathique.

Le seul problème que nous voyons est à « l’horizon » ! Il y a de gros nuages noirs qui nous annoncent la pluie dans peu de temps. Effectivement au milieu du lac Inle, un déluge s’abat sur nous. Et là je vais vite comprendre que je n’ai pas du tout assuré pour Jean-Michel et moi-même pour le choix de vêtements de pluie (pas lourds pour la valise mais trop fins !). Nous sommes vite trempés jusqu’aux os. Il y a bien des parapluies dans la pirogue (seulement cinq dont deux en piteux état), mais ils ne sont pas suffisants pour nous protéger de cette pluie battante. Heureusement à l’extérieur il ne fait pas très froid, l’eau du lac est même chaude.


Après un peu plus d’une heure de navigation à vive allure, nous arrivons dans le canal qui relie le lac d’Inlé au Lac Sankar. Nous sommes quasiment seuls sous la pluie et le vent. Drôle d’impression !
De temps en temps la pluie s’arrête un peu et nous pouvons profiter d’un magnifique paysage : villages sur pilotis, monastères, montagnes…



A certains endroits, notre piroguier a des difficultés pour se repérer et trouver son chemin. Nous finissons deux fois dans des massifs de jacinthes d’eau et il lui faut l’aide des garçons pour extirper la pirogue de ce piège mouvant. (une vidéo sur le blog)

La jacinthe d’eau est une plante invasive et sa prolifération rapide est un véritable fléau pour ces zones lacustres. A certains endroits elle envahit les canaux de navigation et il faut que les piroguiers trouvent d’autres passages. De plus, en cas de forte densité, la lumière et l’oxygène sont réduits. La vie sous-marine est donc asphyxiée et l’écosystème aquatique s’en trouve durement affecté.


Nous arrivons au village de Sankar où c’est jour de marché. Nous descendons de la pirogue dans l’eau (pas d’embarcadère) et sous la pluie.

Nous marchons pendant quelques mètres dans la gadoue jusqu’au village. Nous nous arrêtons dans la première gargote où des paysans déjeunent. Ouf, voilà un abri et de quoi déjeuner : samoussa, soupe, café lyophilisé, thé, beignets frits, sorte de pancakes…

Puis il s’arrête un petit instant de pleuvoir et nous partons dans le très authentique petit marché. Nous pataugeons dans la boue. Puis à nouveau une pluie diluvienne s’abat sur le village. Cela ne semble aucunement déranger les birmans dont la plupart font partie des minorités avoisinantes, ils gardent leur sourire et leur bonne humeur.





Nous achetons les derniers ponchos en plastique du marché. Nous sommes parés pour la pluie.
Nous rencontrons de nombreuses femmes de la minorité Pa-O.

Des charrettes tirées par des bœufs transportent des marchandises au marché; elles servent aussi de “taxi/navette” entre le marché et les pirogues.

Lac Sankar : Fabrication d’alcool de riz - Pagode de Tharkhaung
La pluie s’est arrêtée. En repartant nous naviguons à nouveau à travers les plantes.

Fabrication de l’alcool de riz
Nous arrivons dans le village de Tai Arkong réputé pour sa production d’alcool de riz. Nous visitons une distillerie qui se trouve dans un joli cadre fleuri.

Le patron birman parle un français correct et sa famille est sympathique.
Une birmane nous explique le procédé de la fabrication d’alcool de riz, dont la méthode n’a pas changé depuis le moyen âge.
Le riz est mis à fermenter dans des jarres pendant quinze jours. Le mélange riz/eau est chauffé au feu de bois dans des pots en terre cuite. La vapeur s’écoule dans un tuyau en bambou et se condense dans un récipient conique. Il y a trois phases de distillation qui permettent d’obtenir de l’alcool à 20/40/60 degrés.
Le patron nous propose une dégustation.


Le patron nous conseille de partir à pied car non loin de là, il y a un mariage. Le soleil est enfin sorti.

Le mariage a lieu dans deux grandes salles dont une avec beaucoup de birmans assis autour de tables basses qui mangent. Dans une plus petite salle mitoyenne se tient le couple de mariés avec seulement quelques convives. Les autres invités viennent tour à tour porter des cadeaux aux mariés.
A l’entrée, il y a un amoncellement de tongs…

Juste à côté de la salle se situent la pagode de Tharkhaung et son bel ensemble de plus de deux cents stupas du 16/17ème siècles. De nombreux stupas ont des bouddhas à l’intérieur.
Dispersés et apparemment sans plan préétabli, les stupas portent de délicates décorations en stuc dont certaines sont assez bien conservées, même si la plupart sont en ruine. Des dégradés de couleur ocre, rose, jaune, gris, font leur effet.
Les clochettes des stupas tintent dans le vent et produisent une jolie musique. Encore un lieu imprégné de magie et cet endroit à un charme fou.





Ceux qui se trouvent sur les bords des berges du lac sont partiellement immergés une partie de l’année. Deux beaux stupas dans le lac se reflètent dans l’eau, magnifique carte postale !

Sur les bords du lac vers le ponton des pirogues, les cannas sont en fleurs.

Lac Sankar : Retour à Ngaungshwe - Jardins flottants - Pagode Yadana Manaung à Ngaungshwe
Nous entamons notre retour. Le soleil se cache et il fait frais dans la pirogue.
Nous passons à nouveau dans les herbes et jacinthes d’eau mais cette fois-ci sans nous enliser.


Nous traversons un village sur pilotis, nous filons devant des monastères, pagodes, cultures diverses… C’est beau.



Sur les berges nous apercevons quelques abris de pêcheurs.

Ici certains Intha pratiquent la pêche au carrelet. Le carrelet est un filet carré tendu sur une armature de bambou 4 brins. Le carrelet est descendu dans l’eau puis remonté assez rapidement, emprisonnant les poissons.

Nous arrivons au lac Inlé. Jean-Michel a demandé à notre gentil « boatman » qu’il nous arrête pour aller faire quelques pas dans les jardins flottants de tomates. Le soleil est revenu. Ces jardins sont étonnants.
Pas évident d’y monter ! Une fois dessus, nous nous enfonçons légèrement. La bande de culture est très sensible aux mouvements et n’est pas très stable.

Les jardins flottants :
En plus de la pêche, les Intha cultivent des fruits et légumes dans des jardins flottants. La plus grosse production est la tomate. Ces jardins représentent le quart de la superficie du lac.
Ce sont des blocs de flottaison en bande, d’environ 2 mètres de large et 15 mètres de long. Ils sont rassemblés en nappes et maintenus par des piquets de bambou pour ne pas dériver. Ils sont faits avec toutes sortes de végétaux et plantes aquatiques, recouverts de terre dans laquelle les Intha plantent la semence. Les jardins sont en immersion sur environ 1 mètre d’épaisseur et sont insensibles aux inondations
Entre les parcelles de petits canaux subsistent pour permettre la circulation de barques allongées.



Cette journée restera mémorable. Cette agréable balade nous a permis de découvrir une région encore préservée et très authentique.

Nous arrivons à Ngaungshwe vers 15 heures 30.
Nous rentrons à la guesthouse où une collation : thé et fruits frais nous attend. Après une petite pause une partie de la team family va visiter une pagode et l’autre se repose.

Pagode Yadana Manaung
Edifiée en 1847, elle est le plus important et le plus ancien sanctuaire bouddhique de Nyaungshwe. Ce beau stupa étagé, caché dans une enceinte carrée est unique en Birmanie.


Puis nous dinons ce soir dans un nouveau restaurant.

C’est avec regret que nous allons quitter demain le lac Inle et sa région.
L’Unesco a ajouté le lac Inle en 2015 à une liste de 651 réserves de biosphère au monde (120 pays). Espérons que cela va permettre à la Birmanie d’éviter la dégradation (qui a déjà commencée) de l’environnement de ce petit joyau.
Selon l’Unesco, l’écosystème du lac d’eau douce abrite 267 espèces d’oiseaux et 43 espèces de poissons d’eau douce, de loutres et de tortues. Il semblerait aussi que’Inle pourrait être un lieu de nidification pour la grue Sarus qui est en voie de disparition. La grue Sarus est considérée comme l’oiseau volant le plus grand au monde.

Quelques informations pratiques :
Restaurant : Le Thanakha Garden à Nyaungshwe – cadre agréable – correct sans plus– cuisine asiatique, birmane.

Quelques photos et textes supplémentaires sur notre blog :
Lac Sankar : Traversée en pirogue de Nyaungshwe (lac Inle) au village de Sankar (lac de Sankar) - Marché - J11 (partie 1)
Lac Sankar : Fabrication d’alcool de riz - Pagode de Tharkhaung - J11 (partie 2)
Lac Sankar : Retour à Ngaungshwe - Jardins flottants - Pagode Yadana Manaung.- J11 (partie 3)

A suivre…

bonjour michèle
et bravo pour ce superbe descriptif de votre voyage…(photos magnifiques…)
félicitations aussi et surtout à jean-michel qui a “organisé” tout ça…je sais le travail en amont que cela implique…et la difficulté (parfois) de faire accepter ses choix aux autres…
je vais me servir de beaucoup de choses pour un futur voyage (novembre), c’est pourquoi tous les détails fournis (hébergements par ex) me sont précieux…
j’attends avec impatience la suite…
cdt
jean-louis

Bonjour Jean-Louis,

C’est vrai que mon conjoint passe énormément de temps à la préparation de tous nos voyages mais c’est une étape importante qui conditionne la réussite.

Je vais clore le carnet cette semaine. En attendant si vous avez des questions n’hésitez pas.

Bonne journée
Cordialement
Michèle

Jeudi 16 novembre 2017 :

Notre arrivée à Rangoon (ou Yangon) – la pagode Shwedagon -
Ce matin nous quittons la guesthouse avec un peu de tristesse. Nous étions vraiment bien ici.
La patronne et son personnel, tous vraiment adorables, nous accompagnent au taxi pour nous dire au revoir.

Il est 7 h 45 quand nous prenons la direction de l’aéroport de Heho qui se situe à une trentaine de kilomètres d’ici (1 heure de route). Jean-Michel a réservé de France un vol avec Airkbz pour Rangoon.
C’est un peu le bazar dans le petit aéroport : peu d’organisation, certains touristes attendent des hypothétiques avions qui n’arrivent pas et n’ont aucune information. Nous avons plus de chance même si notre vol part avec 30 minutes de retard.

Nous arrivons à l’aéroport de Rangoon et nous prenons deux taxis pour nous rendre à l’hôtel qui se situe dans le quartier chinois. Notre premier sentiment est que nous sommes de retour à la civilisation : circulation, feux, immeubles, piétons.
Notre taxi ne connaît pas l’endroit où nous allons, bien qu’il nous ait dit le contraire. Maps Me est bien utile ! Même si nous ne trouvons pas exactement le numéro de la rue, le chauffeur nous dépose à environ 200 mètres de l’hôtel.

RANGOON
Rangoon a été dépossédée de son titre de capitale en novembre 2005 et la capitale transférée à Naypyidaw. Elle n’en reste pas moins la capitale économique du pays, la ville plus vaste et la plus peuplée du pays avec plus de 5 millions d’habitants.
Pour les croyants comme pour les touristes, c’est aussi et surtout la ville aux pagodes d’or. Les Birmans affluent du pays tout entier pour venir s’y recueillir. La religion pour la plupart est au centre de leur vie et les dons peuvent représenter un budget important.

La pagode Shwedagon
Nous prenons un taxi (6 dans une berline) pour aller visiter la célèbre pagode Shwedagon. En arrivant nous sommes frappés par l’immensité de cet endroit.

Nous commençons la visite à 14 h 30, il fait très chaud et il n’y a pas foule.
La pagode est construite sur une colline dominant la plaine qui a été nivelée pour former une plateforme de marbre de 6 hectares. C’est l’un des sites les plus sacrés du bouddhisme. Fouler le sol de Shwedagon serait l’un des vœux les plus chers dans la vie d’un bouddhiste.

On y accède par 4 immenses escaliers couverts. Sous 3 de ces escaliers se trouvent des boutiques de toutes sortes, d’objets de dévotion, souvenirs et livres religieux,…

En sortant de la douce pénombre de l’escalier, nous sommes éblouis par cet environnement de dorures, de couleurs, de lumière.
Nous pouvons voir ici l’incroyable diversité qui caractérise la dévotion birmane. C’est aussi le lieu emblématique de toutes les contestations et rassemblements politiques.

L’histoire de cette pagode a plus de 2 500 ans. La légende dit que le stupa a été élevé pour conserver les huit cheveux du Bouddha Gautama ainsi que des reliques de précédents bouddhas.

Le stupa, haut de 98 mètres, est recouvert de plus de 700 kg d’or. Ces dorures sont renouvelées tous les cinq ans.
A son sommet, la couronne hti (ombrelle) comporte 1 065 clochettes d’or, 420 clochettes d’argent et une boule d’or sertie de 5.448 diamants, 2.317 pierres précieuses et une émeraude de 76 carats. Quelle richesse !
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi



Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi

Ça et là dans l’enceinte, des travaux sont en cours. Ils sont réalisés en fonction de l’afflux des dons.
Nota : D’importants travaux de rénovation sont prévus sur la pagode Shwedagon de septembre 2018 à mars 2019.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi

Dans l’enceinte, se trouvent 72 autres pagodes, pagodons, salles de prières, édifices religieux ainsi que de très nombreuses statues de bouddhas et de nats.




Ici, moines, familles, touristes évoluent pieds nus. D’innombrables offrandes de fleurs, l’eau versée sur les effigies de Bouddha, manifestent une grande ferveur parfois émouvante.
Beaucoup de scènes de vie incroyables.



Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
C’est aussi un endroit où transpirent la gaité et la joie de vivre. Les birmans toujours aussi souriants sont heureux de se faire prendre en photo, d’échanger et de s’amuser avec nous.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
Puis c’est l’heure (17h30) du grand nettoyage autour de la pagode par les fidèles. En balayant le sol, ils s’assurent un bon karma.

La nuit tombe doucement. Les derniers rayons du soleil plongent la pagode dans une lumière dorée.




Puis, la pagode étincelle de mille feux. Des centaines de coupelles à huile sont allumées; des bâtons d’encens dégagent une fumée odorante au pied du stupa éclairé par des projecteurs.


Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi

Puis, nous allons dîner dans un restaurant indien pas très loin de notre hôtel.
En rentrant tranquillement à pied, il fait encore chaud. Sur le trajet nous croisons la vie de cette grande ville : quartiers chinois, arabe, indien, gros rats, pharmacies, vendeurs de bétel encore et toujours, stands de street food, magasins de fruits…

Quelques informations pratiques :
Hôtel Hotel Grand United (Chinatown) : N° 621 Maharbandoola Road - Latha Township – Rangoon

Correct – chambres propres et bonne literie – bien placé - excellent petit déjeuner, choix entre européen ou birman

Restaurant :
Nilar Biryani - Anawrahta Road, Beteen 31th & 32th – cuisine indienne – service rapide, bon mais attention très épicé.

Quelques photos et textes supplémentaires sur notre blog :
Notre arrivée à Rangoon (ou Yangon) – la pagode Shwedagon - Jour 12

A suivre…

Un petit clin d’oeil à nos amis du Routard !

Vendredi 17 novembre 2017 :
Notre dernier jour en Birmanie

Rangoon : Marché 26th Street- Marché Theingyi Zei - La pagode Sule - Le quartier colonial - La pagode Botataung

C’est le dernier jour de nos merveilleuses vacances, elles sont si vite passées !
Nous prenons un excellent petit déjeuner au dernier étage de l’hôtel avec vue sur le quartier de Chinatown. Plus de pluie.

Le marché de la 26th Street.
En sortant de l’hôtel nous arrivons rapidement au marché (400 mètres) qui est aussi coloré et authentique que les marchés de campagne.
Les produits des vendeurs sont posés à même le sol dans des panières, sur des nattes, toiles cirées, cageots en bois ou feuilles de bananier, de part et d’autre d’une longue rue.
On y découvre toutes sortes de légumes, fruits, épices, plantes, bétel, viandes et surtout beaucoup de poissons dont certains encore vivants se sauvent dans la rue. On y trouve une atmosphère sympa et le vrai quotidien des birmans toujours aussi agréables et souriants.
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi





Certains vendeurs placent leurs produits dans des panières ou cuvettes au milieu de la route de sorte qu’un camion puisse passer sans les écraser (entre les roues). D’autres, à l’approche d’un camion, se précipitent pour les enlever. C’est très drôle de les voir faire.
(vidéo sur le blog)

Certains ont le souci de disposer leurs produits de la plus belle façon qui soit.



Ce sont des châtaignes d’eau chinoises.
Cette plante aquatique est cultivée dans certains pays d’Asie, dans des eaux stagnantes. Elle tient son nom de la ressemblance avec le fruit du châtaignier. Elle se cuisine et entre dans la composition de nombreux plats de la cuisine asiatique. Sa chair est blanche au goût sucré.

Et voici le gardien du marché, rien ne lui échappe !

Le marché Theingyi Zei
A 300 mètres se trouve le plus grand marché couvert du centre-ville : le marché Theingyi Zei.
Il y a beaucoup de monde, du bruit, des livreurs, des sourires et surtout des odeurs plus ou moins prononcés suivant les stands.
Nous y trouvons un grand bazar : beaucoup de stands de tissus très bien rangés, des ustensiles,
Re: Deux semaines de rêve en Birmanie en novembre 2017 - chellmi
mais aussi du riz, des épices, de la viande… Nous voyons même un vendeur de glande à venin de serpent et des blattes.



En partant, nous passons devant un temple hindou.

La padode Sule
Nous nous rendons à pied à la pagode Sule à 700 mètres. Il fait très chaud, plus de 30 degrés et l’air est moite.
Elle fut fondée en 230 avant. J.C. par des moines missionnaires envoyés d’Inde et connut plusieurs reconstructions et agrandissements. Le stupa central renfermerait un cheveu du Bouddha historique, Gautama.
Son stupa possède la particularité inhabituelle d’avoir une cloche de plan octogonal, comme les terrasses du socle.



C’est dommage car la pagode est ceinturée de laides boutiques d’astrologues.
De plus, elle se trouve aujourd’hui dominée par le Sofitel et adjacente à un rond-point dangereux.
Dans les alentours, des vendeurs portant des cages pleines de petits oiseaux proposent de les libérer moyennant quelques kyats. Cette action permettra à l’acheteur de récupérer des mérites.

Un peu d’histoire sur la ville de Rangoon :
La légende fait remonter l’origine de Rangoon à l’an 524 avant notre ère et sa fondation serait liée à la construction de la pagode Shwedagon. Les premières mentions attestées datent du 14ème siècle.
Détruite partiellement par un incendie en 1841 et par la guerre de 1852, elle fut à chaque fois reconstruite. Au début du 20ème siècle, la « ville-jardin de l’orient », comme on la nommait alors, aurait possédé des infrastructures et des services publics comparables à ceux de Londres à la même époque.
Durant la période britannique (1824-1948), la réputation de Rangoon en fit la troisième ville la plus importante du comptoir des Indes après Calcutta et Delhi.
A la veille de la seconde guerre mondiale, Rangoon dont seulement un tiers de ses habitants était birman, était un centre d’échanges commerciaux prospère principalement pour le teck et le riz.
A son indépendance en 1948, une partie des étrangers quittèrent le pays et Rangoon a retrouvé son caractère de ville birmane.
Puis elle subit de nouveaux dommages très importants durant la guerre et l’occupation japonaise.
Le régime de pénurie de la junte, entre 1962 et 1988, conduisit Rangoon et le reste du pays au bord de la ruine. L’ancien centre-ville colonial, symbole de l’impérialisme britannique, fut laissé à l’abandon avec ses nombreux bâtiments décrépis dont les façades couvertes de moisissures menaçaient de d’effondrer.
En 1989, la junte décida de rendre à la capitale son nom d’origine, Rangoon. Après des décennies de négligence, les rues furent nettoyées et un certain nombre d’édifices publics repeints.
Puis en novembre 2005, le gouvernement décréta soudain de transférer la capitale à Naypyidaw dans le centre du pays. Les ministères quittèrent le centre de Rangoon, laissant certains bâtiments à nouveau à l’abandon.

Le quartier colonial :
Plusieurs des édifices jadis les plus prestigieux sont délabrés à cause du manque d’entretien. Le nombre de bâtiments coloniaux est encore assez spectaculaire.
Ce mélange des couleurs délavées (rose, vert, bleu), le crépi qui tombe, les arbres qui poussent sur les immeubles, la vieille et jolie architecture donne à ces bâtiments un certain charme.



La padode Botataung
Nous partons à pied visiter une autre pagode. La chaleur est étouffante.
Lorsque nous rentrons dans la pagode, l’entrée est climatisée et avec notre billet d’entrée nous avons droit à une petite bouteille d’eau. Nous restons quelques instants à nous reposer au frais.

Installée en bord de fleuve, au cœur d’un quartier populaire, cette pagode serait, à en croire la légende, la sœur aînée de la Shwedagon. Lorsque, il y a plus de 2 500 ans, les deux frères porteurs d’une mèche de cheveux du Bouddha gagnèrent Rangoon, c’est ici qu’ils accostèrent et que fut exposée, six mois durant, la précieuse relique. Il resterait un cheveu dans cette pagode.
Entièrement détruite par un bombardement en 1943, elle fut reconstruite à l’identique sauf l’intérieur du stupa. Celui-ci est creux et peut être traversé. On passe dans des couloirs en zigzag. Les parois intérieures sont couvertes de panneaux dorés et sculptés.
Cet endroit très beau est étrange et fascinant.
Dans les angles, des moines et fidèles méditent, certains à voix haute, assis en tailleur.



La partie extérieure est en cours de rénovation.

En sortant du stupa, une cour donne accès à une passerelle qui surplombe un lac peuplé de tortues et rejoint les oratoires de trois nat.

Nous allons jusqu’à la rivière et nous prenons un taxi (1 berline pour 6) qui nous ramène au centre-ville. De là nous rentrons à l’hôtel en flânant au hasard des rues.





Même en dehors du quartier colonial, on trouve des bâtisses centenaires avec une magnifique architecture, témoins d’un passé révolu.




Il fait de plus en plus chaud. La pluie commence à tomber juste d’arriver à l’hôtel et se transforme en un déluge à peine rentrés.
(vidéo sur le blog)

Cette pluie diluvienne va durer quelques heures. Les birmans ne sont pas du tout affolés, ils continuent de marcher normalement sans courir. Les vendeurs ambulants ouvrent des parasols pour se protéger. On voit qu’ils sont habitués aux pluies avec la mousson.
Nous commandons un taxi pour nous rendre au restaurant.
Nous clôturons notre voyage par un excellent restaurant aux mets délicieux et de bons cocktails


Nous partons demain très tôt pour Paris.

Quelques informations pratiques :
Restaurant :
Shan Yoe Yar - 169, War Dan Street, Lanmadaw Township
Bon accueil, cadre agréable, très bon - préférable de réserver

Quelques photos et textes supplémentaires sur notre blog :
Rangoon : Marché 26th Street - Marché Theingyi Zei - La pagode Sule - Jour 13 (partie1)
Rangoon : Le quartier colonial - La pagode Botataung - Jour 13 (partie2) – Fin du voyage

Fin de notre merveilleux voyage.
A nouveau je remercie le Routard.com , et tous les contributeurs, particulièrement Kristofe, pour le partage de renseignements. Grâce à vous tous nous avons fait un voyage de rêve avec notre famille.


FIN

Bonjour,
Nous partons le 5 mars 2018 en Birmanie.
Pouvez-vous me confirmer que nous pouvons prendre des euros (en bon état) et que nous pouvons les changer en Dollars ou en Kyats ? Il n’est donc pas besoin de prendre des dollars.

On va faire le visa sur E-Visa : ils disent entre 4 et 10 jours. Au bout de combien de jours avez-vous obtenu vos visas?
Merci

Bonjour ,

Je ne vois pas l’intérêtet de prendre des dollars .
Prenez des euro en bon état en changez les en Kyats

Le seul intérêt ( pour moi ) d’en certains pays d’avoir des dollars en petite coupure ( 1 $ ) est pour les pourboires les euro commençant à 5 euro ( en billet )…ça fait souvent cher le pourboire .

Mais puisque la monnaie locale est le Kyats respectons la monnaie .

Bonjour,
euros : parfaitement vous pouvez prendre des euros, billets à partir de 20 euros en très bon état et vous pouvez les changer en kyats. Nous avions changés des euros et des dollars les deux en kyats le change était quasiment identique.

e-visas : j’ai fait les 6 e-visa en deux fois, délai de réponse une fois 2 jours et une fois 3 jours. Aucun souci. Je me suis même trompée sur un. J’ai pu le refaire sans problème en payant à nouveau !! donc bien faire attention.

Bonne journée
Michèle

Merci pour cette belle contribution chellmi !
Votre carnet de voyage a été sélectionné pour figurer dans la rubrique Carnets de voyage.
Nous y avons rassemblé les meilleurs carnets de voyage postés par les membres de la communauté de Routard.com : une vraie source d’inspiration pour vos futurs voyages !

Sabine de Routard.com

Bonjour Sabine,

Merci beaucoup.
C’est toujours un plaisir et un honneur de figurer dans votre rubrique de Carnets de Voyage.

J’avais été séduite par le Cambodge, Laos, Vietnam mais ici l’accueil est encore plus chaleureux et c’est vraiment le pays du sourire et puis Bagan : envoûtant comme Angkor.

Bonne journée.

Michèle

Bonjour,

Retrouvez via ce lien plus de 3876 heures de voyage en Asie (récits, bons plans, itinéraires et photos):

Bonne lecture !

Tom & Léa

Nous sommes dans le train de retour de notre voyage en Birmanie. Expérience récente donc !

  1. dollars ou euros : les hôtels préfèrent les dollars (leurs tarifs sont le plus souvent formulés ainsi) et ne souhaitent pas vraiment être payés en euros, ils préfèrent les kyats. Si on n’a pas changé assez, c’est donc intéressant d’avoir des dollars mais sinon, pourquoi en effet changer 2 fois ? Parfois aussi leur proposition de taux est très désavantageuse pour le client… comme de changer 2 fois. Je n’avais que des euros, je ne l’ai donc pas regretté, mais il n’est pas tout à fait exact de dire que dollars ou euros, c’est pareil en Birmanie.
  2. j’ai reçu mon visa 2 heures après ma demande, c’était début février, j’étais très surprise mais c’était bien OK à l’arrivée.
    Bon voyage et merci à tous ceux qui m’ont aidée à préparer le mien !

Bonjour Michèle,
Merci pour votre réponse. Je préfère aussi respecter la monnaie locale.

Une précision : Vous dites que le change est identique. Compte tenue du taux de change actue,USD/Euro , on obtient bien plus de Kyats avec 1 euro qu’avec 1USD. Rassurez-moi.
Merci

Bonsoir,
Je me suis en effet mal expliquée.
Bien sûr vous aurez plus de kyats en euros.
Bon voyage
Michèle

Bonjour, nous allons en Birmanie en janvier 2019 et sommes très intéressés par votre futur compte-rendu! Merci.

Bonjour chellmi et merci pour ce merveilleux carnet de voyage; j’en rêve déjà!
Nous partons,mon mari et moi même, fin octobre/debut novembre 2018 (date à fixer selon cout des vols) et je serais tres interressée par le côté “pratique” que vous avez construit.
Chaques descriptions que vous donnez est pour moi une mine d’informations tres précieuses car je n’ai jamais préparé de voyage ou la langue m’est inconnue… ça ne me rassure pas pour les déplacements sur place, mon anglais étant pitoyable!
Sans vouloir abuser de votre gentillesse, serez t’il possible d’avoir vos Google earth de Bagan afin de m’aider à construire notre voyage? Je suis preneuse de tous ce qui vous paraitrait judicieux pour m’aider à faire de ce voyage, un moment inoubliable !
Petite question, pour vos vols, avez vous fait appelle à une agence pour tous coordonner ? Car j’hésite encore à faire appelle à un pro pour au moins les vols internationneaux,vols internes et déplacement d’une ville à l’autre …
Merci pour l’attention que vous portez à toutes nos questions :slight_smile:

Bonjour,
Je suis à l’étranger jusqu’au 14 mai. Je vous réponds dès que je rentre.
Merci et ravie d’avoir pu vous être utile.
Bonne journée
Michèle

Bonjour,

Nous ne sommes pas passés par une agence pour les vols. J’ai fait les recherches et mis des alertes sur les comparateurs de vols et j’ai ensuite choisi mes vols internationaux comme cela. Pour les vols internes je suis allée directement sur les sites des compagnies locales et j’ai choisi en fonction des prix, horaires, avis sur les compagnies.

Pour les hôtels comme nous étions 6 j’ai préféré les réserver de France, par Agoda.

Pour le trek sur Kalaw et montgolfière nous avons aussi réservé de France, pour tous les autres déplacements : bateau, minibus, taxi,…nous avons réservé sur place via les guesthouses, dans la rue ou bord de rivière. Réservation vélos et e-bike dans la ville ou par les guesthouses.

Pouvez-vous me donner votre adresse mail par mp pour l’envoi ?

Avec un anglais basique vous arriverez à vous débrouiller. J’ai mis dans le budget pas mal de prix, je vous conseille de les garder en note cela pourra vous donner une idée pour les négociations.

Bonne journée

Michèle

Bonjour,

Avec beaucoup de retard, désolée, mais je m’aperçois que j’ai omis de mettre sur ce carnet de voyages mes impressions sur la Birmanie.

Pourquoi le titre « 2 semaines de rêve en Birmanie » ?
Parce que pour moi la Birmanie fut :

  • Une formidable aventure humaine familiale avec des personnes que j’aime
  • La découverte d’un nouveau pays d’Asie envoûtant.

Oui, j’ai vécu 15 jours de rêve en Birmanie et des moments exceptionnels, mais ne croyez pas que je suis allée dans ce pays sans connaître son histoire et sa situation actuelle et je suis :
Consciente du conflit actuel avec la minorité Rohingya que je déplore fortement et que je ne cautionne pas,Consciente qu’il y a un envers du décor avec une situation déplorable au point de vue sanitaire et social, un système éducatif qui laisse à désirer, une production importante d’opium qui alimente les trafics internationaux de drogue, le pillage illégal des ressources, etc…Mais je pense que boycotter le pays en n’y allant plus n’est pas le meilleur service qu’on puisse rendre au peuple birman.
La Birmanie a besoin des revenus des touristes pour se sortir de la précarité et de son isolement.
Pour cela il faut voyager responsable, en individuel, et essayer au maximum que les devises que nous apportons profitent à la population et non au gouvernement. C’est déjà un premier pas que les touristes peuvent faire pour les aider.

Du côté humain : dans les villages ils sont venus nous chercher sur la route, ils nous ont accueillis chez eux, nous ont offert à manger, à boire,…. ils étaient heureux de nous rencontrer, de partager leur culture, leurs traditions, de savoir qui nous sommes, ce que nous faisons… (Même avec la barrière de la langue on arrive à leur apporter un petit quelque chose). Dans les temples, leur plaisir c’était les photos avec nous. Dans les guesthouses, le personnel était toujours aux petits soins pour nous… Les artisans, paysans, ouvriers de la route,… tous nous ont réservé un formidable accueil et ont pris de leur temps pour quelques instants de partage.

Des dizaines d’années de dictature ont fermé la Birmanie au monde. Dans certains villages ils n’ont jamais vu d’étrangers, les jeunes qui ne sont pas sortis de leur pays ne voient des touristes que depuis à peine plus de 5 ans. Je pense que nous leur donnons de l’espoir et qu’ils ont besoin de cela. Les bons moments passés avec nous ont été de joyeuses parenthèses dans leur quotidien pas toujours facile. Pourquoi les priver de cela !

C’est un merveilleux pays qui possède un véritable trésor historique. Désormais, les rénovations de Bagan suite au tremblement de terre de 2016 suivent les règles et recommandations de l’Unesco et c’est une chance pour ce magnifique patrimoine.
En 2015, l’Unesco a ajouté le lac Inle à une liste de 651 réserves de biosphère au monde (120 pays concernés), ce qui devrait permettre à la Birmanie de conserver ce petit joyau sans trop de dégradations.

Ce pays a du potentiel dans ses richesses, surtout minérales.
La jeunesse est déterminée, intelligente, ingénieuse et veut s’en sortir.

Je garde espoir que le parfum de liberté qui commence à flotter sur ce pays va s’intensifier, que les signes de démocratisation qui commencent à se montrer vont continuer, que la minorité Rohingya va retrouver la paix et la sécurité, que le peuple puisse profiter des richesses de son pays et ainsi améliorer son quotidien, que les enfants puissent tous aller à l’école…

De ce pays, j’en retiens en premier, l’accueil de la population, ici le qualificatif de « pays du sourire » est approprié. Les birmans sont chaleureux, d’une gentillesse incroyable et spontanée, honnêtes. Une vraie leçon vie quand on connait leur histoire.

Puis ensuite, vient le choc esthétique et éblouissant : les pagodes dorées, les stupas, les temples et monastères, les peintures, les bouddhas, les couleurs des marchés,…

La Birmanie est un véritable enchantement pour :
Son accueil extraordinaireSes sublimes temples, pagodes, monastèresSes marchés colorésUne jolie nature diversifiée même si ce n’est pas ce que j’ai vu de plus beauSes traditions même si elles sont d’un autre tempsLe seul pays au monde où femmes, enfants, hommes sont « maquillés » au thanakaSon atmosphère spirituelle puissante dans les temples et pagodes, la ferveur dans leurs prières….Quelques-uns de mes coups de cœur :
Le premier est pour la montgolfière au-dessus des temples de Bagan : une expérience inoubliable, magique, sublimissime.Les milliers de temples de la plaine de Bagan, quelques-uns de mes préférées : la pagode de Shwezigon, pagodes et stupas KHAY MIN GHA, le monastère de NAT TAUNG. On ne se lasse pas de se promener à travers ces vestiges d’un royaume disparu. Nos belles rencontres Kalaw et ses environs : la balade en e-bike et la récolte du riz, le trek avec de belles rencontres (notre guide, les enfants à la sortie de l’école, les cueilleurs de thé, la famille chez qui nous avons dormi…)Le lac Inle, un petit bijou : les stupas d’Indein, les villages sur pilotis, les jardins flottants ; ….Le lac Sankar et la pagode de TharkhaungLes marchés colorés avec les minorités ethniques notamment celui d’AugbanLa padoge Shwedagon à Yangon Les cooking-classEtc…C’est le pays du sourire, de la douceur, j’y ai respiré la sérénité, la joie de vivre. J’ai fait de belles rencontres de personnes très attachantes que je n’oublierai jamais. Je ne ressors pas indemne de ce pays magique qui m’a « envouté ».

Les images du carnet de voyage et de mon blog ici parlent plus que les mots !

bojour
Merci pour ce joli compte rendu, plein de détails,
peut etre un prochain voyage.

Bonjour,
Merci beaucoup.
Nous comptons bien y revenir pour faire une autre partie de la Birmanie, certainement dans 2 ans.
Fin de semaine nous repartons crapahuter dans les déserts de l’Ouest Américain notre terrain de prédilection !
Ceci dit nous avons adoré la Birmanie.
Bon week-end
Michèle

Bonjour Michelle, merci pour ce blog bien détaillé et bravo pour vos photos qui font honneur à ce beau pays.

Je compte me rendre en Birmanie en Octobre ou novembre prochain avec Pascalis (ma femme) et les temples de Bagan seront le moment central de notre voyage. J’ai lu attentivement les passages de votre blog sur le sujet. Vous citez souvent le nom de Jean Michel comme étant celui qui a choisi les lieux. Quelle documentation a-t-il utilisé pour faire son choix ?
A-t-il utilisé ou réalisé un relevé GPS des temples que vous avez visité et qui pourrait être partagé ? J’ai envie de visiter des monastères plutôt à l’écart et perdus dans la nature comme certains que vous avez trouvé.

Merci d’avance pour votre réponse,
Amicalement,
Alain

Sujets suggérés

Services voyage