Bonjour ! En cherchant un séjour a Cuba, Un tour opérateur précise qu un embargo américain gêne les approvisionnements des importations et peut donc diminuer les qualités de prestations hôtelières. Est ce que quelqu un l a ressenti lors d un voyage récent ? Il précise aussi que sans pourboires “automatiques” pas de service digne de ce nom …
l’embargo sur Cuba, initié par suite de l’expulsion pacifique des américains (et de la mafia israelo américaine qui possedait l’ile en 1959 sous la direction de Meyer Lansky, le vrai patron de l’ile ) gene pas mal de choses et ralentit les approvisionnements sans pour autant les stopper
Cuba arrive à se procurer la totalité de ses besoins … y compris le Coca Cola venu du Mexique !
les US vendent de l’alimentaire et des médicaments à Cuba, vont pas se priver d’un client : cash, par contre, pas de crédit bien sur !
cela augmente les prix mais divers pays (dont la Chine) fournissent tout le reste
l’embargo gène par contre dans le fait que Cuba ne peut rien vendre aux USA - on y est passible d’une condamnation en fumant un cigare cubain -
faire venir de l’argent - et des touristes, nombreux à y avoir des racines - n’est pas simple
la communauté cubano américaine avait beaucoup espéré d’Obama dans ce domaine
l’annulation de l’autorisation administrative de voyager des cubains de Floride a été un premier pas dans le bons sens… mais l’américain lambda n’a toujours pas le droit, sous risque de sanctions judiciaires, d’aller à Cuba
manque la libéralisation des échanges financiers…
pour importer il faut des devises et c’est, finalement, ce qui manque
les devises on les fait rentrer en exportant ou par le tourisme, il y a un réservoir de visiteurs, à moins d’une heure de vol, interdits de séjour par les US, qui seraient bienvenus à Cuba
voila une analyse claire et politiquement incorrecte du problème.
Dans les hotels 4 ou 5 * la qualité s’est fortement amélioré , sur Varadero, Guardalavaca, Les cayos les prestations sont presque au niveau des normes européennes. En province c’est plus moyen, ce n’est pas vraiment lié à l’embargo mais plus au cubain qui n’ont pas un sens aigu de l’entretien
La notion de pourboires a été importé par les touristes, ne vous laissez pas prendre. Si il ya un vrai service oui, sinon non.
De toute façon le service sera identique
Rajoutons que :
Les USA est le premier exportateur (en volume) de denrées alimentaires vers Cuba. Le poulet que vous allez manger aura 95% de chance d’être américain.
L’Europe, et principalement l’Italie, la France et l’Allemagne, envoient des milliers de tonnes de produits à Cuba. Le bateau porte containers part de France avec des tonnes de dons pour Cuba, et le transport doit être entièrement financé par les donateurs, ce qui a souvent créé des problèmes fin des années 1990, où Cuba même refusait (comme aujourd’hui) d’en financer une partie. Ces dons pour le peuple (vêtements, médicaments, matériels médicaux…) sont la plupart du temps revendus au peuple. Les médicaments et matériels alimentent les pharmacies dites “pour touristes” (où les prix sont très élevés et où les clients sont principalement Cubains) ou pour les missions médicales à l’étranger (construction d’hôpitaux, soins…). L’Europe donne au peuple cubain, le gouvernement cubain détourne ces dons pour l’étranger et en récolte les “fleurs”, et le peuple cubain continue d’être mal soigné.
Il est vrai qu’il y a un embargo Israelo-Américain sur Cuba, mais en plus, le peuple cubain subit un embargo gouvernemental.
Le touriste, lui, ne verra rien de cet embargo, sauf s’il veut manger chez Mac Donald.
Pas besoin des israelo americano etc etc pour etre mieux servi.Dans un hotel impossible d’avoir un verre de vin, la table a coté de moi servi de suite ,j’ai compris quand j’ai vue le client canadien ,mettre 1 cuc dans la main du serveur,j’ai fais de meme le lendemain ,miracle servi dans la seconde! Sur que les israeliens signent l’embargot avec les ricains,mais il n’y a pas que cela qui prive les cubains d’avoir une vie un peu meilleure,Peut etre le pouvoir en place ne cherche pas trop a faire bouger les choses…Vaste debat.
Bonjour ,
En août dernier (2023), Cuba a acheté des produits alimentaires et agricoles aux États-Unis pour une valeur de 39,91 millions de dollars, ce qui représente une augmentation de 35 % par rapport à juillet et de 17 % par rapport à août 2022. Les produits importés, selon les données du Bureau économique et commercial Cuba-États-Unis étaient le poulet, qui occupe la première place, le café, les bonbons, les produits de nettoyage, les tracteurs et les pièces automobiles.
Les États-Unis, qui continuent de se consolider comme l’un des principaux exportateurs d’intrants vers l’île, ont également envoyé du porc, du riz, des raisins, des biscuits, des gaufres, de la bière et des boissons gazeuses, du jambon, des pâtes, de la levure, du sel et du sucre . De plus, il a envoyé du matériel électrique, comme des chauffe-eaux.
Allo l’embargo ?..
Hasta pronto
Chavitomiamor
Bonjour ,
L’État cubain et les MPME ont acheté 30 678 tonnes de poulet aux États-Unis en janvier.
Le poulet en provenance des États-Unis ne cesse d’affluer vers les ports cubains, mais tout indique que l’augmentation imparable des chiffres des importations est en grande partie due aux achats du secteur privé de l’île.
Hasta pronto
Chavitomiamor
Bonjour ,
Diplomarket, ce supermarché américain qui fait fureur à Cuba
Stupéfaction dans un pays où les habitants crient famine, les autorités communistes ont autorisé l’ouverture d’un supermarché américain pour les élites, où rien ne manque et où tout se paie en euros ou en dollars.
La Havane
« Radio Bemba » (« la rumeur ») évoque depuis un an l’ouverture d’un supermarché russe à Cuba. La priorité lui a été grillée par une entreprise de Floride. Rendez-vous au Diplomarket, un immense supermarché, à l’échelle cubaine, sis à une dizaine de kilomètres de La Havane, en rase campagne, là où les transports publics ne se rendent plus. Il est 10 heures du matin. Un ballet discret de limousines noires, de Mercedes dernier cri, s’engage dans la zone franche de Berroa. Une vigile note les plaques d’immatriculation des véhicules. « Tiens, celle-ci n’en a pas. Elle n’en a sûrement pas besoin », remarque un Cubain facétieux, pour ne pas dire que la voiture appartient à un membre de la nomenklatura.
Hasta pronto
Chavitomiamor
Très belle démonstration de l’embargo cubain sur son peuple : On ne peut pas y payer avec sa monnaie nationale (le peso) ou sa CB cubaine. Uniquement Euros ou Dollars, ou CB Visa ou Mastercard. Bravo l’embargo !