Escale à Buenos Aires, ville aux trois millions d’habitants pleine de contrastes, où la pauvreté sévit dans les maisons de tôle des villas miserias en banlieues, tandis que les quartiers de Recoleta, Palermo ou bien Belgrano font belle figure. Buenos Aires l’enivrante, berceau du tango, Buenos Aires la bouillonnante les soirs de match defútbol à la Bombonera (voir la vidéo : La Bombonera, un volcan en éruption), Buenos Aires la cosmopolite, qui a vu se succéder des des générations d’immigrants venus d’Europe, d’Espagne et d’Italie principalement. Ainsi, la capitale argentine est considérée comme la plus européenne des ville d’Amérique du Sud (elle est surnommée le « Paris de l’Amérique latine »). Son architecture du centre évoque Madrid ou bien la capitale française.
La Plaza de Mayo (place de Mai), le coeur de la ville, siège du Gouvernement. Sur cette place s’est formé le premier gouvernement argentin indépendant, le 25 mai 1810… d’où son nom
Le Centro justement, c’est le coeur de la ville avec sa Plaza de Mayo (place de Mai) qui abrite la Casa Rosada, le palais présidentiel. Des visites guidées (gratuites) sont organisées et dévoilent la salle du conseil, le bureau du président ou encore le salon d’Eva Perón. Devant la « Maison rose », vous pouvez assister à la relève de la garde, toutes les deux heures, et voir lesgranaderos a caballo (grenadiers à cheval) en uniforme.
La Casa Rosada, le palais présidentiel, domine la Plaza de Mayo
Non loin de là, l’imposante Catedral Metropolitana. Achevée en 1812, la basilique, de style latin, est l’oeuvre de l’architecte français Prosper Catelin. A première vue, l’édifice ne ressemble en rien à une église, mais plutôt à… notre Palais Bourbon bien français, siège de l’Assemblé nationale à Paris. A l’intérieur, à gauche du choeur, on y trouve le Santo Cristo del Gran Amor, avec sa robe violette, célèbre saint des footballeurs. Mais ce qui retient particulièrement l’attention, c’est le mausolée du général José San Martín, père de la nation et libérateur de l’Argentine, pour qui brille une flamme éternelle. Le mausolée est veillé de façon permanente par deux soldats du corps prestigieux des Grenadiers à Cheval.
Façade de la Catedral Metropolitana
Un peu plus loin, dans la calle Florida, une longue rue piétonne, la plus commerciale de la ville, il n’est pas rare de tomber sur des spectacles de tango. En ces lieux, l’animation y est permanente. En longeant l’avenida de Mayo, arrêtez-vous boire un café dans le célèbre Café Tortoni. Les gens y font la queue pour y entrer. Les lieux datent de 1858 et ont été fondés par un immigrant français. De grandes figures politiques, populaires (le coureur automobile argentin Juan Manuel Fangio) et internationales (Albert Einstein, le roi Juan Carlos Ier d’Espagne) sont passées par là.
Le Café Tortoni, fondé en 1858, est le plus vieux café d’Argentine. Un lieu chargé d’histoires par les personnes qui l’on fréquenté : des intellectuels, des politiciens, des artistes
En parcourant l’avenida de Mayo, vous tombez sur le Congreso nacional, avec son style Second Empire et son dôme en bronze. Edifié en 1906, il est à la fois le siège du Sénat et de la Chambre des députés.
Le Congreso a été érigé en 1906 sur les plans de l’architecte italien qui a également conçu le Teatro Colón
Dans le nord de la ville, baladez-vous dans le très chic quartier de Recoleta, avec ses boutiques de luxe et son grand mall commercial. Et faites un tour au cimetière, sorte de Père Lachaise argentin, où sont enterrées les personnalités du pays, hommes politiques, hommes de guerre, familles de la haute bourgeoisie. C’est aussi la dernière demeure de l’actrice et femme politique Eva Perón (voir vidéo : Eva Perón et les âmes de Recoleta), tombe la plus visitée.
Dans la capitale argentine, chaque quartier recèle un caractère bien marqué. Les quartiers résidentiels de Palermo et Belgrano, au nord, tranchent avec lesbarrios bohèmes de San Telmo et de La Boca , au sud, où est né le tango. Spectacles de rue, brocantes et marchés seront au programme de ces lieux, les plus touristiques de la capitale (voir la vidéo : La Boca, au rythme du tango).
Retrouvez le reportage dans son intégralité en vous rendant sur mon blog de voyage : ENIVRANTE BUENOS AIRES !
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BOGOTÁ, COLOMBIE. L’aventure commence ici. A 8 630 kilomètres de Paris. Comme une envie d’ailleurs, d’explorer d’autres horizons, de faire route vers l’inconnu.
L’ambition de PACHACÚTEC, LA ROUTE DES ANDES est simple : vous emmener avec moi dans ce périple. Ensemble, nous partirons à la découverte d’un continent et de ses trésors. Nous irons à la rencontre de ses habitants et de leurs cultures : des Caraïbes colombiennes à Rio de Janeiro, en passant par l’ancienne cité inca du Machu Picchu ou encore la Terre de Feu. Ensemble, nous allons explorer les richesses de l’Amérique latine et pourquoi pas en percer quelques secrets. Dans mon aventure, je serai muni d’une caméra pour immortaliser ces découvertes et vous les faire partager. Allez, suivez-moi ! C’est ici le début du chemin.
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