Et si un carnet de bal à Versailles ouvrant une ode catalane, m'était conté...

Forum Barcelone, Catalogne

Bonjour,

Du 8 au 15 juin 2019, nous avons eu l’occasion de passer une semaine en Catalogne, après un bref passage à Versailles. Ici, je vais raconter la partie catalane, la partie française est par là…

Pour comprendre le titre de ce carnet, voilà le début de l’histoire:
Un fameux bal, rencontre familiale, début juin à Versailles, une envie de commencer à envisager d’autres lieux de vie pour si un jour… et zou, cela devient 11 jours de voyage entre la France et l’Espagne, principalement la Catalogne.

Je suis arrivée le 6 juin à Paris et le 8 nous avons pris l’avion pour Montpellier, y avons récupéré une voiture de location et sommes partis passer 7 nuits en Catalogne. Au total, nous avons parcouru 1 492 kilomètres avec Rojo la Grande qui était un grand Scenic.

Ce fut un agréable voyage sous température printanière, tournant autour de 20/25° la journée avec un ciel allant de gris couvert à bleu et pleuviotant parfois quelques gouttes. Les soirées et nuits furent plus fraîches. Nous avons apprécié la variété des visites possibles nous menant de classiques ruines romaines à la baroque folie du musée Dali ou des oeuvres de Gaudi.

Et si nous ouvrions notre carnet de bal pour y conter ce voyage, en 3 étapes de nuit: Castello d’Empuries, Les Cases d’Alcanar et Barcelone

Les compléments, détails, images… de ce voyage, sont par ici…
Madikéra

Vole, roule… et tire la chevillette du petit chaperon catalan…

Le bal est fini, les mini-vacances commencent…

Réveil, petit déj, rangement, ménage, remise des clefs dans leur box et zou à 10h45 c’est parti en direction d’Orly. La team Madik-Era se reconstitue, enregistre ses sacs, passe à la Fnac acheter 2 livres et entre en zone sous douane en constatant qu’il y a de plus en plus de shops pour l’inciter à dépenser des bourzoufs et de kilomètres à parcourir pour aller d’un point à un autre. Nous détestons de plus en plus ces mégas aéroports où il faut marcher, marcher, marcher…

Sauf qu’au moment de passer le portique, je sonne, donc j’enlève montre et autres binzouilles et continue à sonner. Tout à coup lumières neuronales: le chignon. Il tient par des épingles… Il faut dire que j’ai choisi de le garder pour que monsieur Madikéra le voit et il tient encore bien. La douanière me demande si je peux les enlever, ben non comment il tient le chignon sans ses 30 épingles. Elle palpe mes cheveux et me laisse passer. Donc, mesdames attention à ne pas prendre l’avion en chignon car on pourrait vous demander de le démonter…

Un sandwich, une boisson et à 13h30 nous embarquons dans un avion bien plein. Le vol est tranquilou et l’avion se pose à Montpellier à 15h10, comme prévu. Sacs récupérés et direction les loueurs.

Pour la location de voiture, nous sommes passés par Auto-Europe qui nous envoie chez Sixt. 8 jours de SUV reviennent à 294 euros. Une personne est devant nous, une autre arrive en même temps que nous et tous les 3 nous serons confrontés à une même situation que je qualifie d’abusive. En effet, pour aucun des 3, il n’y a la voiture réservée et sont proposées des voitures “inadaptées”, celles que vous n’auriez jamais réservées sauf si besoin. La dame seule, qui avait opté pour une toute petite pour aller sur les petites routes, se voit proposer un break géant, nous c’est un Grand scenic…

Dans les 3 cas, quand on demande si il n’y a pas la catégorie réservée ou une voiture juste au-dessus, la réponse est non. Sauf si on paie en prenant une voiture d’une catégorie supérieure… Bref, c’est limite arnaque. Personne ne cède et tout le monde part très mécontent de ce fonctionnement. Nous avions pris l’option 2ème conducteur (45 euros) et je ne roulerai jamais, trop grande pour moi et sur l’autoroute du retour, je ne serai pas en état de le faire à cause de sa taille !

Il est 16h03 quand Rojo la Grande sort du parking et s’en va vers l’autoroute du sud…
Comme beaucoup de personnes vivant sur des petites îles, c’est un plaisir immense que de pouvoir rouler pendant des dizaines de kilomètres, en ligne presque droite, sans repasser par le même point. Cela donne un fort sentiment d’infini qui fait beaucoup de bien. Madame Conduisette a de la concurence, elle ne nous servira que pour les arrivées aux hôtels car elles sont déjà programmées.

Entre arrêt boisson, commodités et on prend notre temps pour souffler, la grille de l’auberge du Petit Chaperon Rouge est franchie à 18h45. L’endroit nous plaît beaucoup. Une sympathique jeune femme nous remet les clefs et nous explique qu’en ce moment le restaurant est fermé mais qu’au village il y a diverses options, elle nous recommande la Taverna de les Cols, en nous indiquant les parkings gratuits. Installation et allons découvrir ce village de Castello d’Empuries car il fait faim.

La température douceureuse invite à la découverte des ruelles et à une installation en terrasse à la Taverne. J’ai choisi de prendre ce risque car il y a une table en extrémité présentant peu de risques d’être sous les fumerolles des cigaretteuses et cigaretteurs. La carte des tapas fait envie et débouchera sur un excellent dîner. Point langue, sur la carte il est marqué tapes et non tapas car nous sommes en Catalogne et donc les patatas sont ici des patates…

Il est temps de rentrer me désépingler et faire dormir les petits yeux.

Détails, compléments, images… sont par là…
Madikéra

C’est fou ! C’est Daliesque les ruines d’Empuries

Après une excellente nuit de sommeil, nous voilà en forme pour partir à la découverte du secteur.

A 8h45, en pénétrant dans la salle du petit déj, nous rencontrons Carmen la propriétaire toute en dynamisme jovial. C’est un buffet varié, en plus nous avons droit à des œufs frais de la ferme, des cerises et des pêches comme on en rêve. Voilà de quoi bien et bonnement nous caler. Cela traînouille un peu au démarrage et il est déjà 10h15 quand Rojo la Grande s’ébroue pour aller au musée Dali.

La route pour Figueres/ras (catalan/espagnol ou castillan) se déroule toute seule tant elle est large, droite, roulante. Elle permet de repérer toute une zone aux commerces multiples. Tous les deux nous avons de lointains souvenirs des routes en Espagne et nous faisons la même réflexion : que cela a changé ! En temps d’enfance, plusieurs fois je suis venue en vacances vers Argelès, Collioure… et je me souviens des expéditions Pastis au Perthus ou ailleurs…

Nous sommes en Espagne mais surtout en Catalogne et du coup, les …as sont plutôt des …es car le catalan est langue officielle. Pas facile, quand on a toujours dit Figueras d’esser, ce sera pareil avec les tapas qui sont des tapes !

Les panneaux pour indiquer où est le musée sont plus que minuscules mais heureusement il y a peu de monde dans les rues et nous pouvons prendre notre temps pour les lire. C’est en entrant dans le parking qui jouxte le musée que nous conscientisons bien la grrrr taille de la voiture. Pas facile les manœuvres avec un tank dans un espace prévu pour des microcars !

On contourne le bâtiment par la gauche ou par la droite ??? Par la gauche, bon l’entrée était à droite mais cela nous permet de repérer divers restos.

Deux tickets en plus, 26 euros en moins et à 11 heures nous pénétrons dans l’antre du Monsieur qui était fou du chocolat Lanvin ! Aux plus jeunes, je conseille d’aller voir au rayon pubs sur Internet pour comprendre…

Les œuvres de Dali ont toutes une certaine forme de folie. Folie des grandeurs, folies des couleurs, folies de formes, folies des mises en scène, folies des répétitions, folies des petits carrés… Ce musée est à la hauteur de toutes ces folies et bien plus car il est aussi théâtre.

En complément des œuvres du maître, il y a des invités. Nous avons particulièrement apprécié, les tableaux d’Antoni Pitxot à base de galets figuratifs. Ami de Dali, directeur du musée jusqu’à sa mort en 2015, il collabora avec lui à créer les 4 géants du patio et une bonne partie de la scénographie.

C’est un musée qui se déguste dans le sens qui vous convient en passant et repassant dans les coins et recoins, en levant la tête pour l’hommage à la chapelle Sixtine, en s’arrêtant dans les escaliers pour dé-visager, en prenant de la hauteur pour visager, en comparant les multiples positions des déesses dorées, en frémissant comme des moustaches se relevant, en clouant, piquant, pointant… Quant aux œuvres, on adooooore, on aime, on admire, on s’interroge, on doute, on déteste, on affreuhise… mais jamais on est indifférent ou sans ressenti. Ce théâtre-musée fut sa dernière grande oeuvre et il choisit d’y être inhumé plutôt que de rejoindre Gala là où elle l’attendait. Sa tombe se découvre au sous-sol.

Nous avons particulièrement apprécié l’expo consacrée aux bijoux daliesquement excentriques mais auxquels je dirai oui tout de suite. Plus nous avancions dans la matinée, plus il y avait du monde et à la fin, cela commençait à devenir un peu limite pour bien découvrir les œuvres. Donc, il vaut mieux venir à l’ouverture, comme en bien des musées…
L’anecdote du jour… Nous croisons 2 dames qui nous demandent si nous pouvons les aider à trouver qui sont les visages sur une litho qu’elles ont prises en photo. On regarde, tous les 4, nous semblons voir Trotsky, Charly Chaplin en dictateur hitlérien, comme elles et ??? Serait-ce Franco, pas vraiment mais qui ??? Nous avions vu cette litho, dans la série Aliyah 1968, consacrée à la commémoration des 20 ans d’Israël - A moment in history. Echange de courriels, nous chercherons après et nous communiquerons le résultat. Plantage total et complet. Il s’agit de David Ben Gourion, lisant la déclaration d’indépendance d’Israël le 5 mai 1948. Il est entouré de deux des personnes présentes à la table !

Deux heures de visite, cela creuse donc allons voir dans la rue à côté du musée si nous trouvons de quoi nous sustenter. Ce sera à la Churraskita pour un économique menu del Dia à 11 euros. Le monde commence à arriver et ce menu disparaît des propositions.

Détails, compléments, images… sont par là…
Madikéra

Bonsoir. Figueres sans prononcer le s…
Figuereu… Dorres dorreu…La jonquera devient en prononcant jonquereu… Le catalan pas encore langue officielle…sf en catalogne… accepte par… Les catalans!!! Qui sont aimes… En catalogne.!! Le principal est de passer un bon sejour. Et avec dali a pubols port lligat et figueres on est comble. Je pense que la partie la plus interessante de catalogne en dehors des villes se trouve sur la costa brava et a l interieur des terres a peralada castello de empuries.

Bonjour Ana.flor,

Question Dali, nous ne sommes allés qu’au Théâtre-Musée, la suite pour une autre fois… Pas de passage par Peralada. Par contre en notre prochaine journée nous passerons par Pals…

En si peu de jours, nous devions faire des choix

Madikéra

C’est fou ! C’est Daliesque les ruines d’Empuries - suite

Il est 14h20 quand Rojo la Grande s’extirpe de son parking et prend la route des plages de kite… Entre Empuriabrava et Sant Marti d’Empuries, se trouve le parc naturel des Aiguamolls et Sant Père Pescador. Du coup, exit le béton et vive une dizaine de kilomètres de plage à l’état naturel ou presque car il y a tout de même divers campings en bordure. La pratique du kite y est autorisée à l’année en étant réglementée. La seule période de “foule” se situe entre le 15 juillet et le 15 août. C’est une zone que nous venons humer afin de voir si un jour, nous pourrions l’explorer plus afin d’en faire une nouvelle base de vie. Les avantages du secteur sont nombreux: proximité de la France, de stations de ski, d’activités culturelles des deux côtés de la frontière… L’inconvénient majeur pourrait être un trop plein de vent en hiver qui, s’il peut être bénéfique à la pratique du kite, peut être néfaste à la vivance quotidienne !

La plage est large et longue à souhait. L’arrière pays est joliment montagneux. Les ailes sont de sortie. Le petit hic, c’est la température de la mer en ce début juin, enfin pour nous. Impossible d’y imaginer un bain ! En tous cas, ce coin du monde nous est plaisant et nous y viendrions bien volontiers en hiver pour découvrir comment y est la vie dans un petit village.

Que fait-nous, que fait-nous ??? 15h30, encore le temps d’aller jusqu’aux ruines d’Empuries qui ne sont qu’à 12 kilomètres. En bordure de routes, nous admirons les arbres en forme de bonzaïs géants. Il y a de nombreuses serres en vendant, ces noueux nous plaisent vraiment beaucoup.

Parking à 2,60 euros, guichet à 10 euros pour les 2 tickets et nous voilà au cœur d’un vaste site où seuls 25% ont été dégagés.

Au VIIIème siècle avant JC, les indikètes, tribu ibère, créent un village. Les grecs passent par là et pour développer le commerce, au VIème, fondent Palaia Polis, la vielle ville, puis Néapolis, ruines actuelles. La colonie d’Emporion ou Marché est fondée… En 218 avant JC, lors de la deuxième guerre Punique, les romains s’emparent de la cité et débutent leur conquête de la péninsule ibérique. D’abord cité majeure, puis mineure, elle s’éteint au IIIème siècle après JC. Les romains avaient adjoint une nouvelle grande cité en arrière de la grecque. Jules César en aurait fait une base de repos pour ses soldats. La plupart de ce qui a été excavé est romain. Un petit musée rassemble divers fragments et quelques splendides statues.

Nous sommes restés deux heures à parcourir le site qui fait environ 500 mètres de large et de long, avec un arrêt Coca à 1,50 euro au distributeur proche des toilettes du musée, mon repère fondamental en toute visite ! Il faut tout de même signaler qu’une bonne partie de ce qui est visible est du remontage, de la consolidation…

Le plus impressionnant reste l’imaginaire. Ses portes sont ouvertes par les fragments de murs, de jarres, de mosaïques, de murailles, d’amphithéâtre… Cela m’impressionne toujours de voir ce que les humains des temps passés étaient capables de bâtir principalement à la force de leurs poignets. C’est un lieu que je vous encourage à découvrir, à parcourir…

Cette journée s’en va sur sa fin… faim… Après un passage à l’hôtel, vers 20 heures nous repartons parcourir les rues de Castello, en envisageant un autre resto mais comme il est fermé nous bissons à la Taverna.

Petit tour dans le village, retour chez le Petit Chaperon, la bobinette choit vers 21h30. Match de foot à la télé, c’est la coupe des Filles…

Détails, compléments, images… sont par là
Madikéra

On ne peut qu encourager les gens a venir voir les ruines d empuries. La premiere fois ou j y suis allee j ai vu la partie basse celle de l entree grecque et le musee. J y suis retournee parce que je voulais revoir cela et en pensant “betasse” qu il n y avait que cela. Et ma surprise de voir sur la hauteur la partie romaine et ses magnifiques pieces carrelees. Les grecs en bas les romains en haut. Pour la temperature de l eau venant des antilles je comprends que vous trouviez l eau de la mediterrannee froide. J ai commence a me baigner en espagne il y a 15 jours et pour moi ce sera termine fin septembre. Mais certains se baignent jusqu en novembre et reprennent en avril. Rien a voir avec l eau chaude des antilles. J ai connu ca il y a qlqs annees a la jamaique et en guyane ou j ai un peu vecu
Zou on se jette ds l eau sans reflechir et on y passe des heures. Que du bonheur…ds l eau des caraibes et sur les plages de guyane.

En effet, ces ruines sont nettement plus étendues que ce à quoi nous nous attendions. Et d’imaginer qu’il y a 75% de non découvert…

Toutes nos images des ruines sont par là…

Quant à l’eau, si nous venons nous installer par là, cela risque d’être baignade 1 mois par an, grand max !!!

Vous avez fait du superbe travail. Je suis pas aussi douee. J ai vu votre video des ruines mise sur you tube. Ca me redonne envie d y retourner
Comme de voir les deux tableaux de dali que vous avez mis me donne envie de retourner au chateau musee
Le premier tableau gala “intergalactique” c est dali mais le second je sais pas de qui il est? Dali,?

Vous avez fait du superbe travail. Je suis pas aussi douee. J ai vu votre video des ruines mise sur you tube. Ca me redonne envie d y retourner
Comme de voir les deux tableaux de dali que vous avez mis me donne envie de retourner au chateau musee
Le premier tableau gala “intergalactique” c est dali mais le second je sais pas de qui il est? Dali,?le tableau avec la plume bleue

Re,

Le second est aussi une oeuvre de Dali, c’est l’Ange de la Renaissance faisant partie de la série Aliyah, consacrée à la commémoration des 20 ans d’Israël - 1968

Merci pour votre commentaire
Madikéra

merci pour cette belle lecture…

Merci Lilimel

Re: Et si un carnet de bal à Versailles ouvrant une ode catalane, m'était conté...  - Madikéra

La suite arrive…

Tu prends un Pals chez Poblet ? Car un Vermouth t’attend au bout de la route…

Beau lieu, bon lit, super petit déj… nous resterions bien une nuit de plus mais ce soir nous sommes attendus tout au bout de la Catalogne, donc on se bouge, douche, mange, empaquette, paie… et finalement arrivons à nous mettre en route à 10 heures.

C’est la journée la plus roulante du voyage car environ 400 kilomètres sont prévus, en majeure partie sur l’autoroute E15/AP7. Pour éviter la monotonie, 2 arrêts visites seront également au programme.

Le premier aura lieu à Pals après une quarantaine de kilomètres sur petites routes. Un premier parking payant semble bien plein, juste un peu plus loin un autre, gratuit, nous offre un arrêt à l’ombre. Que demander de plus ???

Pals, c’est un village d’origine médiévale dont la première trace remonte à 889. S’y découvrent une place majeure, des tombes wisigoths, une église, un château, la tour des Heures, des murailles d’enceinte et le belvédère Josep Pla offrant une superbe vue sur la plaine de l’Empordà, le massif du Montgri et les îles Medes. Un arrêt sympa, même si le village très modernement restauré ne nous a pas marqué par des spécificités particulières.

Vous y retrouverez aussi, à notre grand dam, toute une série de gift shops bien achalandés en bimbeloterie en mode nimportoùquerie. Heureusement en cette demi-saison il y a peu de monde et la découverte est agréable.

Midi, il est temps d’entamer le sérieux du roulant du jour…
Routes, autoroute… Cela avance bien. Petit point sécurité routière et pré-angoisses inutiles mais informatives… Lors de la prépa de ce voyage, mon attention a été éveillée par divers commentaires sur les dangers à parcourir l’autoroute de la Méditerranée. Des voitures y sont parfois attaquées. Deux méthodes prévalent pour vous délester de vos biens. Première option: une voiture arrive à votre hauteur, une personne vous fait signe de vous arrêter car il y aurait un problème à une roue arrière, vous vous arrêtez et… c’est plus ou moins d’attaque et de vol. Donc, si vous êtes amené à vivre cette situation, il est déconseillé de s’arrêter sur le bord de la route, dans une aire simple sans boutique. Il vaut mieux vous arrêter à la prochaine sortie aux guichets de paiement. Seconde option: on vous cambriole sur les aires de stationnement et y compris sur celles avec station, resto…

Tout le long du trajet sur cette autoroute, nous angoissounons à l’idée qu’on nous fasse signe mais ouf. En réalité, il y a des vols tous les ans mais la très grande majorité des visiteurs traverse le secteur sans encombre !

Il fait faim, 13h15, tiens une aire. Mais ne serait-ce point celle dont j’ai lu qu’elle était la pire question vol avec bris des vitres… Les angoissouneries recommencent… Une place à l’ombre devant le resto ainsi nous aurons Rojo en point de mire. Sans traîner nous mangeons salade et gâteau puis repartons avec de l’eau fraîche et de la citronnade. Les tarifs, au total 16 euros, nous semblent assez proches de ceux des aires d’autoroute de l’autre côté de la frontière, peut-être 10-20% en moins.

Photos, films, infos, détails… sont par là…
Madikéra

Tu prends un Pals chez Poblet ? Car un Vermouth t’attend au bout de la route…
suite

Nous quittons l’autoroute en direction de l’abbaye de Poblet, patrimoine UNESCO de l’Humanité. Au total, nous avons dépensé 23 euros pour utiliser cette voie rapide. Dans l’ensemble cela roule vite, majortairement bien au-delà des limites…

Les jolis paysages succèdent aux paysages jolis et nous mènent un peu avant 15h30 juste devant l’abbaye de Poblet, petit parking, une place à l’ombre, on s’engage et un fou rentre dans le parking à toute vistesse, par la sortie, pour nous piquer la place. Il réussit, sort de sa voiture en courant avec femme et enfants sous mes applaudissements et pouces en l’air à cet “exemplaire” père de famille. Bon, il y a une place au soleil, on se gare tranquilou et nous dirigeons vers la boutique-accueil. Si le site est ouvert de 15 heures à 18 heures en cette saison, les portes ne s’ouvrent que toutes les demi-heures et du coup, nous avons loupé l’ouverture de 15h30, cela explique le rush du malotru !

Abbaye fondée en 1 151 par les cisterciens de Fontfroide, c’est actuellement le monastère le plus habité d’Europe. Il est possible d’y loger et parfois de s’y restaurer le midi. Je vous passe des siècles d’histoire allant de gloire à ruines, pour aboutir à la restauration entreprise à partir de 1930 et à la relance du monastère en 1940. Ce site est nécropole d’une partie des rois de Catalogne et d’Aragon. Parmi ses caractéristiques, il y a un vaste cloître, un chemin de déambulation sur les toits, un immense dortoir… C’est une réalisation artistique unique et l’une des expressions les plus parfaites de l’esthétique cistercienne aux XIIème, XIIIème et XlVème siècles. L’abbaye abrite des chefs-d’œuvre de toutes les époques, comme le grand retable en albâtre de Damián Forment datant de 1529.

Commodités, devant la porte Royale à 15h55 car elle n’ouvre que pendant qqs minutes. Pour celles et ceux appréciant, il y a des visites guidées et pour les autres un super petit dépliant… Wouaouhhh, wouaouhhh, wouaouhhh en pénétrant dans le cloître, la bibliothèque, le dortoir, le cloître supérieur, l’abbatiale, devant les tombes… On peut, peut-être, regretter certains éléments de restauration un peu moderne mais en même temps c’est repassé du stade de ruines à constructions au XXème siècle avec d’autres moyens que ceux du XIIème…

17 heures, il nous reste encore 140 kilomètres à parcourir, mais passons à la boutique avant de partir car du nougat et des petits gâteaux nous ont fait envie… Et voilà comment 11 euros se transforment en sucreries réconfortantes. Je sais, je sais… 5 fruits et légumes par jour… mais un bon morceau de nougat de temps en temps cela fait tellement de bon bien que le tout est juste de ne pas en faire son quotidien !

Rojo la Grande a soif, tiens une station en bord de route et 43,44 litres pour 54 euros vont lui permettre de continuer à nous promener. Nous arrivons à Montblanc et découvrons le sommet d’un immense bouchon d’une bonne dizaine de kilomètres sur la C14, ouf il est dans l’autre sens ! Pourquoi ??? Plus loin sur la route, un incendie de forêt visible dans le lointain pourrait expliquer cela ou pas…

Nous approchons du but, lors de la prépa, nous avions bien repéré la bifurcation à prendre pour aller à la Selleta car il s’agit de prendre une toute petite route juste après un panneau. Madame Conduisette nous avertit de l’approche, voilà le panneau on tourne ahh oui, c’est une petite route devenant chemin à une seule voie un peu plus loin. Par chance, nous croiserons très peu de véhicules en allant revenant de l’hôtel et jamais dans la partie la plus étroite. C’est en pleine campagne comme nous le souhaitions, loin des stations balnéaires du secteur.

Sympa la maison principale, un côté petit château en Espagne. L’accueil est stylé, un peu comme si le maître du lieu recevait chez lui de lointaines connaissances. Nous avions réservé une chambre, nous aurons droit à la grande suite, celle avec le balcon permettant de saluer la foule… Le dîner est proposé à 21 heures mais comme il sait que c’est un peu tard pour les étrangers ce sera 20h30 pour nous et finalement tous les autres croisés pendant nos 3 soirs sur place. Avant, nous pouvons prendre l’apéro, un Vermouth maison est disponible…

Installation, le salon servira de dressing, la terrasse de séchoir à linge, la chambre de repos et ce sera douche car les bains cela consomme beaucoup d’eau et dans une région où elle peut manquer ce serait civisme en berne que d’en prendre… Superbe vue, dommage qu’il fasse frisquet pour rester sur la terrasse en bordure de piscine, que ce Vermouth est bon. C’est cela les vacances !

Nous dînerons à l’intérieur, le maître de maison vient présenter le menu du soir, faire un peu la conversation à chaque table puis laisse savourer la délicieuse cuisine de sa femme.

Retour in suite, dernières pixelisations du jour, télé, c’est toujours foot le programme mais en redif car les matches ont eu lieu en journée, plongeon dans les bras de Morphée. A nouveau, je sais, je sais… Morphée usait d’une feuille de pavot pour endormir les mortels, d’où morphine, et ce n’était donc pas sommeil naturel que celui proposé par ses bras… Mais l’expression sonne joliment à mes oreilles et du coup elle conclue cette journée, ou presque…

Détails, compléments, images… sont par là…
Madikéra

Bonsoir. L abbaye de poblet. Ca c est super. Jamais vu. les catalans connaissent de nom mais peu y vont. Tres beau.belles photos du monastere. Faudra que j y aille. Le nougat se dit touron en catalogne nord(pyrenees orientales). Turron en espagnol. Torro en catalogne sud(catalogne espagnole).

Bonjour,

L’abbaye de Poblet est un site qui nous a bcp plu par sa grandeur et ses spécificités. On peut y déjeuner parfois et même y loger…

Une des particularités jamais vues ailleurs par nous et son cloître supérieur se situant sur les toits du cloître inférieur…

[quote]
Bonsoir. Figueres sans prononcer le s…
Figuereu… Dorres dorreu…La jonquera devient en prononcant jonquereu… Le catalan pas encore langue officielle…sf en catalogne… accepte par… Les catalans!!! Qui sont aimes… En catalogne.!! Le principal est de passer un bon sejour. Et avec dali a pubols port lligat et figueres on est comble. Je pense que la partie la plus interessante de catalogne en dehors des villes se trouve sur la costa brava et a l interieur des terres a peralada castello de empuries.
Où avez-vous pris cela? On prononce bien le “s” de Figueres tout comme celui de Blanes, d’Empuries ou du Ripolles!!! Et on ne dit pas non plus Jonquereu!!! On vous a raconté des histoires …
Quant à Poblet j’y étais le mois dernier et c’était plein de touristes catalanes et autres …

Autre précision : hors saison on peut entrer à Poblet à n’importe quel moment sans attendre l’ouverture toutes les demi-heures.
Aux amateurs de monastères je conseille celui de Ripoll et à Barcelone celui de Pedralbes complètement négligé par les touristes…
pour la situation aucun ne vaut celui de San Pere de Rodes perché entre l’azur du ciel et celui de la Méditerranée…

Bonjour avo6 et belle journee. Je suis toulousaine ou on prononce ts les s en fin de noms de commune et qd je me suis installee en catalogne il y a pas mal d annees les catalans surtout ceux de cerdagne les plus acharnes me reprenaient avec un regard noir si je disais dorress et non dorreuu… Que maintenant je n ose plus prononcer les s de fin de mot. Dans les monasteres le plus catalan le plus resistant a la cause catalane est le monastere de monserrat a 60kms de barcelona. “monserrat aurait ete decoupe par les anges d ou son nom qui signifie la montagne en dents de scie. Elle inspira gaudi pour le dessin de la sagrada familia et jean nouvel pour celui de la tour agbar. Monserrat ne forme pas le decor de la campagne catalane elle en est le personnage principal. L histoire de la catalogne et celle de monserrat s entremelent. Jordi pujol qui deviendra le premier president de catalogue autonome raconte avoir cree le cdc convergence democratique de catalogne a monserrat avec le soutien des moines. 40 plus tard monserrat poursuit son role de vigie. Et certains de ses membres n ont pas peur de s engager ouvertement ds le debat democratique ouvertement en faveur de l independance"il faut dire qu a monserrat les religieuses sont plutot “cool” comme soeur teresa forcades i vila 53ans anticapitaliste feministe pro avortement et droits lgbti et cofondatrice du mouvement politique proces constituent a catalunya pour l abolition du capitalisme et l independance de la catalogne et milite pour l arret de l impot de mandat qui permet aux contribuables d affecter une fraction de leur impot sur le revenu a un culte ou a une ong. Monserrat est un prenom tres courant chez les catalanes. Que soeur teresa porte aussi comme deuxieme prenom. “monserrat est omni present dans l identite catalane car son rayonnement revet plusieurs dimensions et c est un lieu considere comme” magique” par les catalans"

Ce doit être juste en Cerdagne alors parce que je vous assure que nulle part ailleurs ce n’est le cas dans toute la Catalogne !
Oui, Montserrat a toujours été le fief de l’indépendantisme, c’est vrai que le relief est superbe et différent de tout, d’ailleurs c’est du sud, du côté de Vilafranca par exemple, ( où pas grand-monde ne se rend) qu’on l’apprécie le mieux en revanche je trouve l’architecture carrément moche et comme mes remarques concernaient les bâtiments je n’ai pas pensé à le citer…

Bonjour,

Ahhh, ces histoires de prononciation, langues, coutumes rejopignant l’Histoire…

En Martinique, si tu veux faire déplaisir à qq’un tu lui demande si il y a un Lolo sur la plage (dénomination guadeluopéenne) ou si il y a du rhum arrangé (dénomination réunionaise)… Tu as de fortes chances de têtre fait un “ami” sauf si c’est qq’un acceptant l’idée que les visiteurs mettent tous les Outre-Mers dans le même panier…

La suite arrive…

Madikéra

On attend la suite…

Jordi, Péniscola, Vinaros… Un triangle tournant ou un tourment triangulaire…

Et on étire une jambe, l’autre, les bras… que cela fait du bien de faire le chat au petit réveil. 24°8 à l’intérieur, 17° dehors, les murs de cette cossue maison sont bien isolants !

Le petit déj est servi à table et comme nous n’avons pas envie d’œuf, ce sera pain tomataillé avec jambon et tout de même de petits croissants. Nous apprécions ces petits déjeuners en salé/sucré. Bien calé partons en exploration…

En effet, vu de loin, c’est une zone triangulaire qui nous a semblé pouvoir éventuellement nous correspondre et nous sommes donc venu vérifier. 16 kilomètres de côte, 3 villes (Péniscola, Benicarlo, Vinaros), environ 60 000 habitants en hiver, nous ont à la fois donné envie d’envisager tout en nous interrogeant beaucoup. Les photos, les commentaires de carnets de voyage, les maps, les X centaines de milliers de visiteurs l’été… nous montraient une forte densité bétonnière et soulevaient donc une interrogation vivantielle. En arrière-pays, notre village tête d’angle sera Sant Jordi à 17 kilomètres de Benicarlo.

C’est par ce village que nous commencerons. Les routes sont bonnes y compris les plus petites. Rojo se trouve une place à l’ombre dans un parking à l’entrée du village et nous voilà en mode arpentage des rues tout en espérant tomber sur des toilettes publiques…

C’est un cœur de village comme il doit y en avoir beaucoup, quelques ruelles et rues, une église, 2/3 bars, divers petits commerces… Ce qui me plaît le plus, ce sont les dessous de balcons. La plupart sont carrelés avec des motifs tous différents et du coup je me promène tête en l’air. Commodités, où êtes-vous ??? Du coup, ce sera deux cafés à 1 euro chaque dans un bar. Il faut dire qu’il fait frisquet, légèrement ventouneux et que nous avons dû nous emmitoufler dans les Marmots, nos Kway canadiens !!!

La conclusion, non surprenante, c’est que nous n’aurions aucune envie de vivre dans un tel village car nous y étoufferions: maisons trop serrées, manque de vue, d’air circulant… Par contre dans les abords, cela pourrait être sympa même si là nous nous trouvons trop loin de la mer, à notre goût.

Prochaine étape: Peniscola à une vingtaine de kilomètres, en passant par Càlig et des petites routes à jolies paysages. A Càlig, nous ne sommes plus qu’à 10 kilomètres de la mer en ligne droite, cela pourrait être une option à approfondir…

Nous passons sous l’autoroute et arrivons en proximité de Peniscola et de toutes ses urbanizacions. C’est lotissements sur lotissements, maisons en ligne parfois en biais pour avoir un coin d’œil de vue mer ou plus… Bêton, bêton, bêton, constructions, constructions, constructions… C’est ce que nous voyons et avons envie de fuir immédiatement mais tout au bout de la route il y a une péninsule et sur la péninsule un célèbre château, donc poursuivons…

Ce coin devait être tellement beau il y a plus de 50 ans avant que la folie attire-foule-massive sur quelques mois ne commence… C’est juste dingue, d’un point de vue consommation des moyens terrestres, d’imaginer toutes ces infrastructures édifiées à travers le monde pour ne servir que minoritairement dans une année et cela continue, continue, continue à construire, sur-consommer de l’eau, de l’électricité… Je sais nous aussi nous consommons, laissons une empreinte carbone en prenant l’avion… Pas facile de vivre à une époque où l’insouciance consommatrice devrait prendre fin mais où les bonheurs et conforts de vie passent bien souvent par là. Où le cerveau oscille entre raisonnable pour le futur et envie de l’instant T…

Entrée de la péninsule, le parking repéré lors de la prépa est bien là et nous coûtera 4 euros pour 2h30.Le tour nous le tentons par la droite ou la gauche, allez zou la droite… Dès les premiers mètres, nous nous retrouvons plongés au milieu de boutiques de nimporteoùqueries, de bars aux allures plagistes, de restos pour appétits touristiques… fuyons, fuyons tout ce décorum ne nous attirant guère.

Nous voilà aux pieds de la statue de Benoît XIII ou Pedro de Luna, cardinal d’Aragon. Une touchette d’histoire pour comprendre… Fut un temps de 40 ans, entre la fin du XIVème et le début du XVème, où les catholiques eurent 2 Papes: un à Rome et l’autre en Avignon. C’était une période de grand schisme, Pedro devint Pape dans la ville où on danse sur le Pont mais perdit la Bulle et du coup parti se réfugier à Peniscola, en continuant à y être reconnu Pape. Il y mourut en 1423 et fait partie de ceux qualifiés d’antipape par une certaine forme de lecture de l’Histoire…

Grecque, romaine, arabe, … la péninsule fut habitée par toutes les civilisations s’installant sur ce joli promontoire. Le château actuel fut construit par les Templiers entre 1294 et 1307 sur les bases de l’alcazar des occupants précédents. Les fortifications de la ville apparurent au XVIème siècle, puis le site devint prison, caserne et finalement monument historique en 1929. Le droit d’entrer est à 5 euros pour les adultes, 3,50 pour les plus de 65 ans, même si une partie des salles est en rénovation donc inaccessibles. Nous avons pu déambuler dans les salles du rez-de-chaussée datant des templiers (écuries, corps de garde…), puis dans les appartements de Benoît et prendre le vent en admirant la jolie vue depuis la terrasse. Enfin, jolie cela se discute car c’est vue sur bâtiments et constructions principalement… C’est une visite qui nous a intéressé même si elle doit être plus riche quand tout est accessible.

Nous complétons l’heure de visite avec un petit tour dans les jardin, l’église étant fermée.

Il est 14 heures, une petite faim se manifeste mais pas assez grande pour déjeuner. C’est trop tôt pour les churros, tristounnn. Vers le parking, nous trouvons une pâtisserie où 2 gâteaux et un Coca viendront boucher le petit trou dans l’estomac pour 7,50 euros.

En route pour l’étape suivante, vers 14h45. C’est moche ces bâtiments, encore de moches bâtiments, mais que c’est moche… Voilà un bon résumé du parcours que nous ferons entre Péniscola et le Carrefour de Vinaros. Il est clair que cela ne nous donne aucune envie d’approfondir la question d’un vivre dans ce coin.

Vous vous demandez peut-être pourquoi l’hyper ? C’est pour faire un comparatif tarif avec le nôtre. Une quarantaine de prix de consommation courante ont été relevés, 30 ont été retrouvés en Martinique, la semaine suivante. Le panier aurait coûté 69,62 euros à Vinaros et 105,03 à Ducos, soit 51% plus cher ou une dépense moindre de 30% environ. 3 produits étaient moins chers chez nous. Cette décote tarifaire correspond à ce que nous avons globalement observé entre les prix Martinique et ceux vus en ce voyage. Cela ferait un coût de la vie moindre d’environ 30%, peut-être un peu plus en farfouillant plus…

Le cœur de ville nous déplaît, trop grand, trop de bâtiments, trop de béton – même le front de mer est décoré de structures artificielles et non d’arbres et de plantes. Après le centre, il y a des zones de lotissements qui pourraient être plus sympa à vivre mais les plages sont de galets et par endroits la falaise s’effrite du coup, c’est interrogatif… De loin, ce coin m’avait plu, de près nettement moins. C’est pour cela que je recommande à toute personne envisageant de changer de cadre de vie d’elle-même, sans obligation pro ou autre, de vérifier si…

Nous continuons notre exploration feeling coup de cœur par Les Cases d’Alcanar. C’est déjà beaucoup plus à notre taille. Il faudrait juste éviter d’être en proximité de l’immense cimenterie !

Retour dans notre château vers 18 heures, le temps de prendre le temps d’un apéro, d’un bon dîner, d’un peu de foot et finalement d’un bon dodo…

Compléments, images, détails… sont par là…
Madikéra

Bonsoir. Le pape dechu benoit 13…peniscola c est un beau village blanc et bleu mais que la cote est moche avec ses plages de sable grise. Quand je pense aux belles plages portugaises au sable blanc. Chez vous aussi les plages sont belles. Et ces immeubles qui se succedent. Sur le forum d un autre site bien connu j avais parle d une horreur de cote vous vous en souvenez peut etre. Par contre les dessous de balcon carreles je ne connaissais pas du tout. Je decouvre ca avec vous. Influence andalouse et portugaise. C est vraiment particulier.
Et beau. Alors vous avez fait votre choix de vie future? Ce sera san pere de pescador?
J ai bien aime le chat. Vous aurez du travail a nourrir tous les chats si vous vous installez a san pere. Je fais ca tous les soirs. Faudrait aussi les faire steriliser…
Fin du voyage catalan?

Bonsoir Ana.flor

Pour l’instant, nous sommes encore en maturation de ce voyage exploratoire et n’avons pris aucune décison. En tous cas, ce ne sera probablement aps dans le coin de cette journée de voyage. La prochaine journée (pas très loin) nous mènera dans un endroit plus apprécié. Je me souviens bien quant aux échanges sur les plages. Un séjour en hiver serait à programmer mais impossible cette année, donc…

Le Portugal, ce qui nous refroidit c’est que c’est bordé par l’océan donc frisquet pour nous. Après, nous envisageons tout de même d’explorer…

J’ai bcp apprécié ces dessous de balcons, j’ignore si cela se trouve ailleurs ou que dans cette région. Un thème à explorer…

Le carnet n’est pas terminé, il reste encore 3 journées à développer, plus le retour. En ce moemnt, j’ai très peu de temps, en plus un des ordis est HS… Je pensais finir fin août et maintenant je me dis que si c’est fin 2019, ce sera bien !!!

Dans la vie, je suis une Mamanchat, j’en nourri svt… Notre Choupetta approche des 20 ans.

Madikéra

Deltisation kitienne et petits tours complémentaires

Le mode tranquilou continue à être activé car aujourd’hui, sera une autre journée light, nous ferons moins de 100 kilomètres. Le petit déj toujours aussi bon mixte œufs et charcuterie, jus d’orange frais et papotages avec le proprio qui nous recommande un stop au musée du delta.

Nous souhaitons aller vérifier si la zone de kite, au départ de la plage du trabucador, se situant sur la presqu’île en face de San Carles de la Rapita est intéressante. C’est le seul objectif formel du jour.

A 10 heures, Rojo fait chauffer ses gommes et file vers SCR qui nous fait une bonne impression au passage. Une petite route nous mène le long des rizières et nous permet d’admirer de petites masures deltaïques. Cela doit être un brin humide pour envisager d’y vivre sinon, cela nous plairait bien.

Mon Natura ou le musée dédié au delta est à gauche. La jeune fille de l’acceuil nous annonce que notre hôtelier a téléphoné pour prévenir de notre arrivée et nous voilà avec une réduc d’1 euro par personne, il en reste 14,20 à débourser.

C’est un écomusée permettant de découvrir le travail dans les marais salants, la pêche dans les eaux de l’Ebre et surtout d’admirer les oiseaux, en particulier les flamants. Nous y passerons 1h45 à admirer les tous petits cristaux, à regarder les vols rosés, à chercher à apercevoir la carpe espagnole ou poisson emblématique du coin. Nous aurions pu mickéïser en faisant un micro tour en barque traditionnelle, mais bon un peu trop court le circuit pour nous donner envie de ramer… C’est un musée vivant pouvant intéresser les enfants, peut-être encore plus que les adultes. Ce qui nous a le plus captivés, ce sont les flamants tournant sur eux-mêmes dans l’eau, en une danse nourricière ayant vocation à mettre en mouvement leurs nutriments. Et un film, et un autre et peut-être un dernier… En arrivant sur place, nous avons acheté une bombinette anti-moustique et n’en avons guère eu besoin. Par contre, en Martinique, elle s’est révélée bien efficace, marque Deliplus.

La boutiqque nous permet de faire un premier plein de bricolettes à offrir et pour nous, en particulier de riz et de sel. L’avantage de ce type de cadeaux c’est qu’on encombre personne ! Nous avons également testé la liqueur de crème de riz, intéressant petit goût.

Il est 13 heures lorsque nous continuons notre avancée vers la grosse langue de sable. Comment décrire ce bout de terre qui fut île puis devint presque ??? Le mieux est que vous alliez faire un tour sur un site de maps… Le large bout mixe parc naturel et salines. Nous nous arrêtons avant, au début de la zone de plage. Il y a du vent, peu de profondeur, un beau paysage… Bref, c’est un endroit où kiter semble bien sympa en tous cas les personnes de Duotone le sont. Cela pourrait le faire… Et si nous repartions en explo…

Un nouvel arrêt flamantage en bord de route et une place sur le parking de SCP nous tend les bras pendant qu’une petite soif nous dit qu’il serait peut-être temps de faire un stop. Nous n’avons pas vraiment faim, alors ce sera 2 cocas accompagnés d’olives et de chips, 3,60 euros le tout. Un des points plus habituels en Espagne est de vous servir des grignoteries avec votre boisson. En nous baladant, nous observons la vie de la rue, plutôt éteinte à 15 heures. Tout à coup, mon œil est attiré par un corps penché sur un balcon. Bizarre, il ne bouge pas du tout. Nous l’observons qqs minutes et rien, pas le moindre mouvement visible. Au moment où nous sommes en train de nous dire qu’il nous faut alerter, la tête se relève puis les bras où nous apercevons un sécateur. Ce monsieur nettoyait ses jardinières et nus a fait bien peur.

Comment se remettre de ces frayeurs ??? En s’offrant une glace. Deux boules pour 5 euros, chez Gasco cela nous a paru cherro même si bon mais sans être les papilles s’en souviennent toujours… Les jacarandas mauves sont en fleurs et donnent une belle couleur au front de mer, bétonné mais pas trop…

Que fait-nous, que fait-nous ??? Nous étions venus en ce secteur avec l’idée d’un peut-être à Vinaros. Notre découverte d’hier a été peu probante, cependant avant de conclure nous allons retourner voir… Le parking est payant déjà un point moins par rapport à SCR. Divers monuments, comme l’église, sont à découvrir. Le front de mer aménagé essentiellement en béton et sans végétation ne nous plaît guère… Bon la deuxième impression recoupe la première: ce n’est pas un endroit nous donnant envie d’y vivre, trop grand, trop développé, trop construit… pour nous.

En rentrant, nous passons voir le village d’Alcanar. Cela pourrait être une zone à explorer plus en détails si…

Pour finir la soirée, rien de mieux que d’activer le mode reposons-nous-en-vacances avec apéro, excellent dîner de poissons frais, foot à la télé…

Les compléments images et détails sont par là…
Madikéra

Boum, crac, ouille… Quelle Güel journée

Une température de 22°9 dans la chambre, pour certains ce serait petite douceur, pour nous c’est limite frisquet. Debout tout le monde, nous changeons de base aujourd’hui, terminé la campagne et en route pour la cité “Sang et Or”. Les grandes villes, nous en sommes très peu fans. Nous y allons uniquement car elles concentrent monuments, musées, vieilles pierres… toutes choses que nous apprécions. Complexité de la vie mixant détestation et intérêt, complexité des choix…

Un solide petit déj d’œufs et de charcuterie, une dernière conversation avec notre hôte et à 10 heures, c’est chemin faisons…

Route d’une traite ou stop en route, nous y avons longuement réfléchi durant la prépa et ce fut stop en route car j’avais envie de découvrir, même sommairement, Tarragone. A midi, Rojo se glisse dans un parking souterrain juste en bordure de la vieille ville. Pas facilement le glissement car les places sont de taille mini…

Direction les ruines romaines, le parcours nous offrent qqs beaux points de vue sur le port. Les ruines seront zieutées de l’extérieur car elles ne semblent pas présenter d’intérêt supplémentaire par rapport à celles d’Empuries.

Petit tour dans les ruelles, où d’autres ruines sont visibles, passage par la plaza de la Font et son alignement de bâtiments colorés et de restaurants en rez-de-chaussée.

Une petite faim se fait sentir, du coup nous optons pour un bref stop chez Ibericus, sur une place moins touristique. De bons sandwichs jambon fromage nous requinquent et un peu avant 14 heures, Rojo s’extirpe de sa place à 4, 60 euros les 2 heures. Direction Barcelone…

Cela roule bien, de notre côté, de l’autre c’est plus bouchonné. Madame Conduisette nous donne les bonnes instructions et à 15h15 nous arrivons devant l’hôtel.

Je vais à la réception qui me donne le feu vert pour le parking. Seulement l’entrée est plutôt étroite, malgré les caméras, nous avons un petit doute sur la marge effective entre la voiture et les murs. Du coup, je descends vérifier que tout passe. Et tout passe. La voiture file vers sa place et du coup, je descends la rampe à pieds. J’ai bien vu la première barrière, celle qui s’était levée lorsque la voiture est arrivée mais… pas la deuxième à quelques mètres de la première. Malheureusement pour moi, elle ne m’a pas vue non plus. Et elle me redescend, plutôt brutalement, sur la tête. Cela boum, crac et ouille, je suis à terre, dans le cirage et mets quelques instants à émerger. Monsieur Madikéra n’a rien vu, il manœuvrait pour se garer. J’émerge, j’ai mal à la tête, au genou droit qui a pris toute la chute et je sens que cela saigne pas mal. Je me traîne vers la voiture et monsieur Madikéra ne comprend pas comment j’ai pu me retrouver dans cet état. Mouchoirs sur le front, d’où cela saigne, nous allons à la réception. Elles n’ont rien vu car pas de caméra dans ce secteur. Elles m’apportent du désinfectant, me demande si il faut appeler une ambulance… Je refuse car je ne me sens pas trop mal et à 16h30 nous avons nos billets pour le parc Guëll…

Arrivée dans la chambre, c’est débarbouillage, désinfection, pansements car il y a 3 coupures sur le front. Chapeau sur la tête pour camoufler les pansements, le bleu et le gonflement qui s’amorcent, nous grimpons la colinette en partant à droite au lieu d’aller à gauche sur le boulevard face à l’hôtel. Finalement nous rejoignons la série d’escaliers et d’escalators de la Baixada de la Gloria. Evidemment, la plupart des escalators sont en panne et cela gêne bcp toutes les personnes ayant la marche difficile ou des poussettes. De plus il manque des panneaux, dans le quartier, pour signaler le chemin…

16h30, nos tickets passent le contrôle et nous voilà dans la zone payante du parc. Ma tête me lance, mon genou râle mais courage, nous sommes venus revoir ce par cet nous le reverrons… Quatre mois après, cet accident am vaut toujours 2 séances de kiné par semaine pour tenter de réparer les dégâts…

Le parc fut édifié entre 1900 et 1914 sous l’égide d’Antoni Gaudi. Eusebi Güell, propriétaire du terrain, lui avait demandé de bâtir une cité-jardin d’une soixantaine de maison. Au final, 4 sortirent de terre et autour d’elles une zone de parc de 17 hectares. En 1984, c’est devenu un des éléments du patrimoine mondial listé par l’Unesco. L’entrée est à 10 euros par adulte.

Notre entrée se fait par la rampe, aux colonnes biscornues et débouchons sur le portique de la Lavandière où une cariatide monte la garde. Il y a du monde, juste la limite avant que cela ne devienne invisitable.

Nous voilà sur la place de la Nature où le célèbre banc ondulé de Josep Maria Jujol est en partie en rénovation. Il y a un côté positif au fait d’en avoir une zone fermée à l’accès, c’est qu’ainsi on peut bien voir les détails du banc car sinon, il est plutôt bien utilisé ! Nous descendons les fameux escaliers vers l’entrée principale et la conciergerie. La Salamandre est bien plus petite que dans mon souvenir et très complexe à photographier car malheureusement top selfieïsée, grrrrrrrr !

Petite file d’attente pour accéder à la conciergerie et à la maison du garde. L’intérêt de les visiter est de découvrir l’intérieur d’une maison Gaudi, même si en l’espèce il s’agit de minis maisons. Cela tournicote, les murs sont en courbure de vagues bleues, pas facile à meubler sauf à avoir des meubles adaptés !Puis c’est méga file d’attente aux commodités, bien peu nombreuses vu le monde draîné en ce site, re-grrrrrrrr !

Cette architecture, ce décorum, on l’apprécie ou pas. Je fais partie de la première catégorie car j’y vois des ouvertures infinies à l’imaginaire. Par moments, cela a un air de volutes cérébrales, de châteaux de sable dégoulinants de carreaux de couleurs. Par contre, question entretien, cela doit être loin d’être pratique et économe…

Nous remontons les grands escaliers, je me pâme devant les petits carreaux, les ronds de plafond, les pointes vers le ciel… Je pixelise dans les quasi moindres détails et au total nous serons restés 1 heure dans ce secteur payant. La nécessité de lourds travaux permanents justifie le prix demandé car l’objectif est de garder ces réalisations pérennes… Je trouverai dommage d’aller à Barcelone et de ne pas y passer…

Un petit tour dans le parc et grimpounette au point de vue des Trois Croix ou calvaire. L’idée est d’y monter pour pouvoir bénéficier d’une superbe vue, sauf que la vue est obstruée par des arbres non élagués. Du coup, tout le monde fait fi du panneau demandant de rester au pied du monument…

La tête me lance, il est temps de redescendre à l’hôtel, atteint vers 18h30.

Nous étions censés aller voir la fontaine Magique mais je n’ai aucune envie de sortir dans la foule et de prendre le métro. Donc, nous partons explorer les alentours pour voir si un endroit sympa s’y trouve. Ce sera la Cerveseria Lesseps. L’ambiance de café de quartier à l’ancienne nous a plu. La cuisine nettement moins. Les tapas étaient corrects mais la paëlla en mode congelé industriel décongelé nettement moins. Nous retiendrons donc uniquement l’ambiance et le décor.

Cette journée se termine en me laissant des marques indélébiles puisque j’en ai 3 petites cicatrices sur le front. Heureusement la principale est dans le sens des rides du milieu de visage et semble en être uniquement une de plus !!!

Compléments, détails, images… sont par là…
Madikéra

SasaChou journée et fontainante soirée…
Début de la journée

La nuit s’est bien déroulée, la tête tire un peu mais pas trop donc il est possible de partir en vadrouille. Du coup, à 7 heures nous faisons l’ouverture du buffet. Comme souvent nous en sommes contents alors que j’avais lu des avis négatifs sur le peu de choix… Nous nous demandons régulièrement ce que les gens s’attendent à manger pour écriture de telles négativités. Il y a un peu de tout. C’est d’un niveau standard mais nous savions que nous n’étions pas dans un palace…

Pas le temps de traînouiller car nous avons Sagrada à 9 heures pour l’ouverture et envolée vers les sommets de la tour de la Passion à 9h15. Les tickets, achetés sur Internet, nous ont coûté 58 euros pour les 2.

Direction le métro, achat d’une carte T10 à 10,20 euros. Elle est super pratique car les 10 trajets peuvent être utilisés par plusieurs personnes. Cela tombera pile avec nos 5 déplacements en métro du jour. Le métro est peu rempli, propre, rapide… Un changement à Diagonal et en moins d’une demi-heure nous débouchons aux pieds de la Dame Tourrée, de l’autre côté de l’entrée visiteurs. Les clic, clic, clic vont commencer et ne guère s’arrêter pendant 2 heures.

Je la regarde, elle se montre et grand moment de vie, non fondamental cependant, je me sens moins horrifiée qu’il y a 40 ans. Peut-être même que je suis en train de commencer à apprécier. Faudra-t-il que je révise mes affirmations ??? Depuis tout ce temps, deux monuments remplissent ma case des monuments vus les plus “mochos” ou tout au moins les “Jaimepasdutoutdutout”. Faudra-t-il que je retourne voir le Duomo à Milan ???

Nous nous installons dans une file supra organisée et assistons au balai des morceaux préconstruits rejoignant leurs emplacements. C’est loin d’être une œuvre artisanale. Il y a 5/6 grues, des ascenseurs de construction… C’est la preuve que l’humain, 1 000 ans après les grandes cathédrales moyenâgeuses, est toujours capable de constructions gigantesques. Il y a foultitude de détails à observer sur les porches, du coup l’attente semble courte. Cela foisonne, surfoisonne, se multiplie à l’infini. C’est comme si le vide était honni et qu’il faille emplir, emplir, emplir… pour retenir l’attention et éviter de s’impatienter. Un peu dans l’esprit parc d’attractions mais en mode Saint (j’ai hésité puis osé…) !

Tout à coup les portes du sas de vérification s’ouvrent et c’est du sérieux de chez Sérieux avant d’avoir le droit d’entrer ! 9h00 nous entrons, filons de l’autre côté sans trop nous attarder, courons aux commodités en extérieure et zou l’ascenseur. Une petite montée à 65 mètres, quelques escaliers montant puis descendant et Barcelone se laisse voir du haut du chantier depuis la tour de la Passion.

Cela pepsouille bien niveau couleurs des mosaïques du sommet des tours. Dommage, il y a un fond poussiéreux rendant grisoun le panorama. Ce que nous avons le plus apprécié en cette montée, c’est de voir le chantier d’en haut. Les vues sur la ville nous ont nettement plus marqués au parc Güell. Et c’est parti pour un colimassonage de quelques minutes. J’avais lu des alertes disant que cela pouvait être très complexe à supporter à cause de l’étroitesse, aucune oppression nous concernant car il y a des ouvertures donc de l’air et nous avons mis moins de 5 minutes à descendre.

C’est parti pour la visite de ce temple expiatoire de la Sainte Famille commencé en 1882 et peut-être achevé en 2025. Les couleurs, les formes, les hauteurs s’imposent à vous de partout. Vitraux, plafonds, portes se concurrencent dans un déchainement de réalisations, dans un foisonnement de lignes, de courbes, de matières. Je happe par ici, oublie par là, m’étonne de ceci, m’indiffère de cela… La foule se fait de plus en plus nombreuse au fil des minutes et nous passons d’un lieu silencieux à 9 heures à un lieu incommodément bruyant à 11 heures. Cette visite se termine par un petit tour au musée historique et à la boutique où nous trouverons quelques cadeaux, certes estampillés, mais utiles.

Alors finalement, j’aime ou j’aime pas ??? Je dirai que je peux affirmer ne plus détester et me demande si réellement ce côté sur-décor fait sens et permet l’expiation ? De plus, j’ai un peu l’impression qu’on est tombé dans un côté parc mickéÿsé…

Nous remontons l’avinguda de Gaudi pour nous retrouver devant l’Hospital de la Santa Creu i Sant Pau, dit Sant Pau. En 1401, la fusion des 6 anciens hôpitaux de Barcelone lui donne naissance. En 1902, commença sa dernière modernisation sous l’égide de l’architecte moderniste Lluís Domènech i Montaner et grâce aux dons du banquier Paul Gil. Fruit d’une vision moderne, d’une envie de permettre des soins confortables par tous temps, de laisser le soliel entrer dans les chambres. Il devint œuvre singulière inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1997 et maintenant, il est devenu musée. L’entrée adulte est à 15 euros, la visite peut se faire librement avec un audioguide.

Pendant presque 2 heures nous parcourons les allées en surface et en sous-sol. En effet, dans cet hôpital moderne, la circulation professionnelle se faisait sous-terre pour être facile en toutes circonstances météorologiques. Les salles permettaient de voir dehors, en particulier le foisonnement de tourelles, statues, couleurs… invitant à se décentrer de sa position de malade.

C’est un endroit symbole que nous encourageons à visiter…
A 13h45, nous empruntons le métro en direction de…

Compléments détails, images… par là…
Madikéra

Il semblerait que personne n’échappe au jugement commun de son époque : il y a soixante ans personne n’aimait Gaudi et bien qu’il fût à mille lieues, esthétiquement parlant, du sieur Jeanneret il était tout autant considéré comme un fada que Le Corbusier dans la cité Phocéenne … "brûle ce que tu as adoré et adore ce que tu as brûlé ", les Japonais s’étant entichés de Gaudi il fut hissé au rang de génie visionnaire, autre tic de notre époque et comme tel, considéré comme un cas unique dans l’histoire de l’Art en général et de l’ Art nouveau en particulier ( autre erreur crasse :dans ce Panthéon-là ni ses compatriotes ni les Otto Wagner, Odon Lechner, MacKintosh, Horta, et autres Einseistein ( le père) n’ont rien à lui envier…mais l’entichement a besoin de passions exclusives…
Aujourd’hui on ne sait pas pourquoi mais on sait qu’il faut prendre l’air extatique devant un édifice de Gaudí et alors qu’il y a quelques décennies tout le monde passait devant la Casa Batllo dans la plus grande indifférence de nos jours il y a systématiquement un attroupement comme sur les lieux où se sont produits les miracles.
Pas tous les édifices de Gaudí d’ailleurs tant qu’à être irrationnel et inculte autant l’être à mort, vous ne croiserez pas grand-monde au Palau Guell qui est pourtant un de ses chefs-d’œuvre et personne au Palau Bellesguard pour n’en citer que deux autres.
Pour en revenir à la Sagrada Familia ce qui la rend particulièrement intéressante est le parti-pris du symbolisme dans le chois des végétaux qui l’Orient par exemple mais qui s’en sera soucié ?
Idem à l’hospital Sant Pau : les plantes qui ornent les façades correspondent aux décoctions, infusions , onguents, etc. qu’on préparait pour les malades…
Vous pouvez retourner à Milan il y a fort à parier que vous réviserez votre jugement car après tout n’est-ce pas un excès d’honneur et un peu de snobisme que d’en faire un des bâtiments les plus moches du monde ?
Ceux qui poussent des cristaux horrifiés devant le bouquet de tulipes de Jeff Koons à Paris ne sont-ils pas les avatars de ceux qui furent épouvantés par la Tour Eiffel ? Se multiplieront-ils ou disparaiitront-ils?
Difficile question …

  • des végétaux qui l’ornent ( maudit correcteur…)
    ** des cris horrifiés ( maudit correcteur…bis)

Bonsoir,

C’est bien parceque j’ai conscience que mes perceptions ne sont que mes perceptions et n’ont aucune valeur universelle, d’autant plus qu’elles peuvent évoluer avec le temps, que je précise “… dans ma case des monuments vus les plus “mochos” ou tout au moins les “Jaimepasdutoutdutout”.”… Juste ma case…

Certains sont honorés à une époque puis oublés, d’autres ne le sont jamais et encore d’autres subitement deviennent phare de leur époque, alors même qu’à leur époque il ne l’étaient point. Nous nous intéressons à ce qui reste des oeuvres du passé, alors mêmes que de nombreuses ont disparu et peut-être nous auraient-elles encore plus marqués…

Il est certain que tous les éléments figurant sur ces monuments, comme sur quasi tous pour ne pas dire tous, ont du sens et j’ai d’ailleurs plus qu’admiré le travail de détail (voir mes photos car ici avec la limite à 3mb, il faut toujours tout redimensionner). On pourrait passer des heures à décoder juste un petit bout de façade et c’est ce que j’aime faire sur les photos prises, à défaut d’avoir les jours nécessaires sur place.

Quant aux Tulipes, elles vont peut-être “Bureniser” avec le temps. Je ne peux rien en dire car je ne les ai pas vues (en vrai), ni aucune de ses autres sculptures à base de tulipes.

Madikéra

Je ne vous accuse pas d’émettre des jugements catégoriques, bien au contraire je veux dire, tout comme vous finalement, que tous les jugements sont fluctuants et terriblement dépendants de leur époque…
Ce qui est désolant est que bien souvent ils ne correspondent à aucune culture personnelle, aucune réflexion un tant soit peu élaborée, aucune prise de conscience de sa propre personnalité et de ses goûts mais juste à un comportement grégaire.
Vos photos sont certes très belles mais malheureusement j’ai le regard un peu usé par ce monument que je connais depuis 60 ans…
Petit détail pratique que je signale dans une conversation voisine : la carte T-10 devient personnelle à partir du 1er janvier et sera plus chère, fin de la bonne aubaine donc pour les touristes.

Et je me pose toujours autant de questions à propos de la présence de Buren au Palais-Royal ( et ailleurs) et ne vois pas d’autre explication que le copinage avec un ministre de la culture , égérie flamboyante des avant-gardes les plus défoncées et radicales.
Comme j’ai le malheur de me souvenir du merveilleux espace que constituait l’esplanade du Louvre AVANT LA PYRAMIDE on n’arrivera pas à me lobotomiser comme semble l’être 99% de la population et à me faire croire qu’il y a gagné en beauté, malheureusement les lobotomiseurs gagneront puisqu’il n’y a pas de retour en arrière et que les souvenirs de ceux qui ont connu ce lieu seront de plus en plus fragiles avant de s’effacer avec leur mort…
Je ne suis pas en train de dire que la pyramide est moche, pas du tout seulement elle n’avait rien à faire dans un espace aussi merveilleusement proportionné, et je tiens à rappeler (c’est une autre amnésie générale que je souligne ici) qu’on nous en avait fait l’article bassement raccoleur en disant qu’elle serait parfaitement transparente et n’entraverait en rien justement la prise de conscience de l’espace, n’avait-on pas inventé un système qui permettait de la nettoyer dans ce but???
Transparente ? Avec le climat parisien ? Et les frais que devait entraîner le génial système de nettoyage? Encore des fariboles, des fichaises et d’ignominieux mensonges pour le peuple si bête et si oublieux qu’on peut le mener par le bout du nez en toute liberté … républicaine…( je reste très poli parce que les termes qui me viennent à l’esprit sont autrement inconvenants…)
Aujourd’hui la pyramide est dégueulasse et opaque et joue juste son rôle de plaque d’égout pour avaler les flots de touristes…et l’extraordinaire espace pensé par des architectes connaissant leur métier est disparu à jamais.

“Maudit correcteur” dans chaque salle de redaction il y a un correcteur humain + un correcteur machine. Sinon il y aurait des fautes a chaque phrase… (et sur mon tel pas de correcteur. Et je n ai pas d ordi.)
L art est subjectif et personne n en a le monopole.
Les plus belles creations d art ont ete faites par la nature.
Ces phrases sont celles de mon cerveau non tortueux.
Vive la banane a 120.000 dollars de l artiste Cattelan mangee par l artiste Datuna…la j applaudis… Et je dis encore…
Une autre facon de voyager vu par des colombiens et colombiennes connues/us (camilo et evaluna) et en langue espagnole… direction youtube et les videos a episodes parfois de…
" camilo en islandia/capitulo1… (2.3.etc)"
"camilo en nueva york/primera vez en nueva york "
“camilo y evaluna nos fuimos juntos a los angeles”
Etc… Des dizaines de videos de camilo et evaluna a deguster comme de jolies petits pains au chocolat croustillants… La nourriture est aussi subjective.
Hasta luego

Excusez-moi mais il ne faut pas généraliser et certains ne font pas de fautes d’orthographe!!! ( ce qui n’est pas votre cas)
Que voulez-vous dire quand vous dites :" l’art est subjectif…" ??? La perception de l’art est subjective? Le concept "art " est subjectif? De quelle sorte de monopole voulez-vous parler? Exprimez-vous clairement s’il-vous-plait…
Quand on parle de la Nature on ne peut parler d’art, c’est une autre catégorie !
À quel cerveau tortueux faites-vous allusion?
J’aime beaucoup Maurizio Cattelan, on a affaire à une véritable personnalité avec un point de vue unique sur lui-même et son rapport au monde. Sa rétrospective au Guggenheim fut un des grands moments de l’histoire de l’art de ce siècle.

Quelques mises au point :
les “es” en catalan se prononcent “as” comme en castillan, c’est à Valence qu’on les prononce “esse”, les sabates restent des sabatasses à l’oreille.
En aucun cas il ne faut prononcer Jonquereu, je ne sais pas d’où vous sortez cette fantaisie !
Dans le triangle dalinien j’aime presque autant les deux autres pointes à savoir sa maison de Port-Lligat et le château de Pubol offert à Gala.
En catalan c’est Castell d’Empuries et en castillan Castillo de Ampurias , castello est un mix inexistant ;–))
À suivre…

Désolé je radote mais c’est peut-être normal vu que j’ai des problèmes de santé… je viens de voir que j’avais déjà fait des remarques à propos de la prononciation… je relis tout avant de récidiver

À propos de Jujol il faut voir sa cathédrale quasiment oubliée dans un coin perdu de la provincia de Tarragone où on ne rencontre jamais personne et si ce n’est pas possible au moins son immeuble au coin de Pau Claris et de Cerdenya en plein centre, à deux pas de la Diagonal et du Paseo de Gracia et malgré cela lui aussi ignoré des touristes …

Don avo6 prenait bien soin de vous et soignez vous bien. Vieillir n est pas toujours drole…
“Castello d empuries est un mix inexistant”…
Je comprends… Un soir tous les deux on ira taguer le panneau d entree et de sortie de la ville et on mettra au choix castell ou castillo. Je plaisante bien sur…
On enverra aussi un mail a wikipedia. org a costabrava.org a spain.info a castello.cat a companyturistic. com a cityzeum.com a tripadvisor a voyages.michelin qui tous s acharnent a dire castello d empuries et non castell ou castillo.
Tous des incompetents…
Ne vous laissez pas faire…
Attention aux fumees toxiques de l usine de montornes del valles qui vous pousserez a modifier les noms de toutes les villes d espagne.
Passez de belles fetes de noel et de repos bien merite entoure de belles “dones” (qu on prononce “donas” je parle aussi un peu catalan).
Cordialement…

Sujets suggérés

Services voyage