Comme indiqué dans le titre, je voudrai savoir s’il était possible de pouvoir user de diplômes en droit (français bien sûr) au Japon ? Dans mon cas, j’ai 25 ans et je possède une licence de droit privé ainsi qu’un Master en droit notarial. Alors oui je sais qu’est-ce qu’un étudiant en notariat irait faire au Japon ?! Ne cherchez pas trop. Je voudrai me prendre pleinement en main, en faisant et en allant où mon cœur balance et donc m’expatrier au Japon. Je connais les contraintes et cette idée me trotte dans la tête depuis plusieurs années. J’ai eu le temps d’aller plusieurs fois au Japon entre temps, pas seulement Tokyo, ce qui m’a boosté dans mes projets. Je parle couramment anglais mais hélas je n’ai que les bases du Japonais, càd que je peux me faire comprendre et comprendre autrui (tant que la phrase est lente et courte), mais je ne pourrai pas tenir une conversation. Je continue à m’investir dans l’apprentissage de cette langue malgré tout.
Donc voilà, je ne cherche pas à être notaire ou clerc au Japon (logique) mais pensez-vous que d’autres voix, types administratives par exemple, peuvent m’être ouvertes avec ces diplômes et mes compétences ?
J’espère que ma question sera pertinente, pourra servir à d’autres et j’attends vos réponses (même pessimistes haha) avec impatience
sumida_river2
Bonjour,
Pour aller droit au but disons que les diplômes étrangers de droit (comme ceux de médecine) n’ont presque aucune valeur au Japon. Ils ne sont simplement pas reconnus. Si vous connaissez le marché français du travail pour les diplômés de ce secteur, posez-vous la question sur les pistes possibles pour un/une diplômé(e) de droit nippon qui voudrait travailler en France et qui ne parlerait pas le français ni ne pourrait le lire et encore moins l’écrire. Quelles pistes lui donneriez-vous ? Reconnaissez qu’elles sont très maigres voire inexistantes en raison de la reconnaissance des diplômés étrangers (hors CE) et l’impossibilité de communiquer.La seule piste possible pour les diplômés étrangers en droit c’est d’être inscrit au barreau en tant que 外国法事務弁護士 (avocat de droit étranger) qui ne vous autorise uniquement à faire du conseil sur le droit français dans le cas présent auprès des entreprises japonaises.Pour pouvoir être inscrit à ce barreau à part il faut tout de même 3 années d’expérience professionnelle dans le droit du pays d’origine et s’acquitter d’une cotisation mensuelle dont le montant était assez conséquent (une dizaine de millier de yens).
À part cela si vous ne parlez pas le japonais et que vous cherchez à travailler au Japon dites-vous que cela risque d’être assez compliqué, un peu comme passez des entretiens en France sans parler couramment le français.
Pour ce qui est de ces autres “voies” de types administratives, à quoi pensez-vous exactement ?
marie_31_13
A 25 ans tu peux postuler pour un visa working holiday ( Pvt en français )
Tu auras un visa de travail pour un an au Japon
Tu pourras prendre des cours booster ton japonais et voir à quoi cela ressemble pour de vrai
Par contre côté travail faut pas rêver sans parler japonais ce sera des petits boulots
Imagine juste un japonais débarquant en France sans parler français il va trouver quoi ?
gino-no-koe4
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre réponse, c’est vrai, c’est ce que je pensais aussi. La langue du pays est la clef.
J’avais pensé que peut-être il était possible de travailler dans une société étrangère ayant un établissement au Japon dont l’anglais serait la norme. Mais ça reste illusoire haha.
Je prends note, encore merci
gino-no-koe5
Bonjour,
Merci pour votre longue réponse, qui me permet de confirmer la même logique que j’avais également.
En ce qui concerne les voies administratives. Je les entends surtout pour les sociétés étrangères ou non (dont l’anglais serait la norme) et dont un établissement serait basé au Japon. Secrétariat, finances, comptabilité, archivisme… etc.
Encore merci de votre réponse, je vais davantage accentuer mes études de la langue chez moi et sur place, je pense que ce serait le début du commencement.