La Namibie en Avril, version aventurière

Forum Namibie

Hello les routards !
Pour ce troisième voyage, la préparation fut autant [si ce n’est plus] une aventure que le voyage lui-même.

Si vous lisez ce post en l’an de grâce 2086 “le covid keskessé”, vous avez oublié qu’on est en pleine pandémie mondiale, avec confinements, reconfinements, vaccins mais pas partout ni pour tous, tests PCR à gogo et frontières fermées - mais pas toutes - et ça change toutes les 5 minutes.

Au commencement on avait prévu de faire Namibie avec la bande de Caprivi + incursion au Botswana + finir aux Chutes Victoria. Mon rêve (je croise les doigts qu’en 2086 ce rêve sera enfin réalisé), finir par un saut à l’élastique aux Chutes et du rafting sur le zambèze… snif!

On réserve donc les billets via British Airways, au départ de LYS et en faisant escale à LHR + JNB. On est alors en août 2020 et on se dit que pour avril 2021 on devrait être tranquilles, le covid sera presque du passé (naïfs que nous étions).

Je peaufine le parcours et réserve le 4x4 avec tentes sur le toit et les campings. Je ne vous cache pas que les conditions d’annulation / report des prestataires ont grandement pesé dans le game et qu’on a préféré payer plus cher que de se retrouver le bec dans l’eau (on a eu du nez, tu vas vite comprendre pourquoi).

Les prestas retenus : Namibia2GO pour le 4x4 et Cardboard Box Travel Shop pour les résas. J’ai aussi utilisé Booking pour certaines réservations.
Ils ont été parfaits, flexibles avec nos changements et réactifs. Je les recommande sans hésiter.
D’ailleurs pour le prochain voyage en novembre, je repasse par Namibia2Go pour le 4x4 (et je me suis débrouillée comme une grande pour les résas, mais j’aurais aussi pu passer par Cardboardbox)

Voici le trajet prévu originellement :

Date Etapes Programme
15/04/21 Vol aller LHR / 21h25 LHR > JNB / 12h20 JNB > WDH. Arrivée à 14h20"}" data-sheets-textstyleruns=“{“1”:0}[null,59,{“5”:1}]”>17h50: LYS (T1) > LHR / 21h25 LHR > JNB / 12h20 JNB > WDH. Arrivée à 14h20
16/04/21 Windhoek arrivée + prise du véhicule + courses + resto Joe’s beer house
17/04/21 Sesriem"}">Windhoek > Sesriem route vers Sesriem, sunset Dune Elim + resto Sossusvlei Dune Lodge
18/04/21 Walvis Bay"}">Sesriem > Walvis Bay sunrise Sossusvlei / photos / big Daddy / rte WB via Solitaire + tropique Capricorne
19/04/21 Walvis Bay Sandwich harbour (journée)
20/04/21 Spitzkoppe “}”>WB > Spitzkoppe matinée kayak + route vers Spitzkoppe
21/04/21 Madisa Camp"}">Spitzkoppe > Madisa Camp Route vers Madisa Camp. Visite Twyfelfontain
22/04/21 Palmwag"}">Spitzkoppe > Palmwag Palmwag - possibilité visite de Twyfelfontein au passage"}">Trajet > Palmwag - possibilité visite de Twyfelfontein au passage
23/04/21 Palmwag Day drive dans la concession de Palmwag
24/04/21 Etosha"}">Palmwag > Etosha Route vers Etosha / Safari (game drives)
25/04/21 Etosha Safari (game drives)
26/04/21 Etosha Safari (game drives)
27/04/21 Rundu route vers Rundu, courses à Tsumeb
28/04/21 Divundu Mahango game reserve (~2h) / Bwabwata Park
29/04/21 Divundu Bwabwata Park
30/04/21 Kongola Bwabwata Park / arrivée camp Kwando : croisière sunset
01/05/21 Chobe NP route vers Kasane en passant par Ngoma puis Chobe waterfront (5h)
02/05/21 Chobe NP Game drive / croisière
03/05/21 Victoria Falls drop off voiture à Kasane / transfert à Vic Falls / visite du parc + activités
04/05/21 Vol retour JNB / 19h20 JNB > LHR “}” data-sheets-textstyleruns=“[null,0,{“5”:1}]{“1”:5}”>13h55 VFA > JNB / 19h20 JNB > LHR
05/05/21 LYS. Arrivée à Lyon à 16h10"}" data-sheets-textstyleruns=“[null,17,{“5”:1}]”>13h30 LHR > LYS. Arrivée à Lyon à 16h10

J’ai tout le fichier spreadsheet pour ceux que ça intéresse, avec tout le budget, les plannings, prestataires et tutti quanti. À demander en MP.

Évidemment, le variant anglais et le variant sud africains débarquent en début d’année et foutent le bazar dans les vols. Je ne compte plus les emails de British Airways de changement de vols, avec escales de 8 à 12h à Londres, etc. Au final, British m’annonce qu’ils doivent annuler les vols car l’Afrique du Sud est sur liste rouge, elle n’est plus desservie jusqu’à nouvel ordre. Ils nous proposent soit un avoir, soit un remboursement. On sera remboursés sous 8 jours, rien à redire de leur service (si ce n’est une attente interminable pour les avoir au téléphone, mais globalement on s’en sort très bien par rapport aux malheureux d’Air Fr*nce).
On décide de partir de Genève pour éviter des ennuis avec les départs de France (ça tombe bien ils ne veulent pas laisser partir les gens sauf motif impérieux). On trouvera un billet moins cher avec Lufthansa, escale à Francfort.
Danse de la joie.

Par contre, on est obligés de repartir de Windhoek, car les frontières avec le Zimbabwe sont fermées, et c’est la grosse galère pour le Botswana. Tant pis, on se “contentera” de la Namibie (oui je pleure la bouche pleine, j’en suis bien consciente). Mes potes sont contents car c’est leur première fois, moi un peu dépitée, car c’est la troisième, et je voulais trop faire les chutes / le zambèze / Chobe. Je m’en remettrai.
On remanie le parcours final car la bande de caprivi aller-retour puis le trajet jusqu’à Windhoek c’est pas le plus excitant. D’autant qu’on doit anticiper le test PCR avant e vol retour, qui n’est possible qu’à Windhoek à nos dates.

Voici donc le nouveau parcours :

15/04/21 Vol aller Départ GVA 10h45 - escale de 8h à FRA
16/04/21 Camp Gecko"}">Windhoek > Camp Gecko arrivée 6h50 + prise du véhicule + courses + route vers Camp Gecko
17/04/21 Sesriem"}">Solitaire > Sesriem route vers Sesriem, sunset Dune Elim + resto Sossusvlei Dune Lodge
18/04/21 Walvis Bay"}">Sesriem > Walvis Bay sunrise Sossusvlei / photos / big Daddy / rte WB via Solitaire + tropique Capricorne
19/04/21 Walvis Bay Sandwich harbour (J+M) / skydiving (E)
20/04/21 Spitzkoppe “}”>WB > Spitzkoppe matinée kayak + route vers Spitzkoppe
21/04/21 Madisa Camp"}">Spitzkoppe > Madisa Camp Route vers Madisa Camp. Visite Twyfelfontain
22/04/21 Palmwag"}">Spitzkoppe > Palmwag Palmwag"}">Trajet > Palmwag
23/04/21 Palmwag Day drive dans la concession de Palmwag
24/04/21 Etosha"}">Palmwag > Etosha Route vers Etosha / Safari (game drives)
25/04/21 Etosha Safari (game drives)
26/04/21 Etosha Safari (game drives)
27/04/21 Rundu route vers Rundu, courses à Tsumeb
28/04/21 Kongola Traversée de Caprivi vers Camp Kwando / sunset cruise
29/04/21 Divundu Bwabwata Park. croisière sunset
30/04/21 Divundu Bwabwata Park : Mahango game reserve. Croisière
01/05/21 Otjiwarongo Grosse route avec une étape à Aloegrove Safari Lodge (Oasis House)
02/05/21 22°18’37.2″S 17°02’44.0″E PCR à 10:45 à Windhoek + Dusternbrook Guest Farm (chill + activités)
03/05/21 22°18’37.2″S 17°02’44.0″E Dusternbrook Guest Farm (chill + activités)
04/05/21 Windhoek Retour à Windhoek - rendre la voiture
05/05/21 Vol retour Vol retour toute la journée - arrivée GVA à 22h

À bientôt pour la suite des péripéties !

Veille du départ :
Les bagages sont prêts. Ce n’est pas ma première fois en Namibie, mais je ne suis jamais partie en Avril, d’autant que cette année la saison des pluies bat son plein (tant mieux pour la Namibie) donc je ne sais pas trop quoi prendre comme vêtements.

J’ai acheté une valise souple pour l’occasion, car la valise coque, ça se pète et ça prend de la place. Comme on est 3 dans le 4x4, on va tenter d’optimiser l’espace. J’ai donc acheté une valise souple [110L tout de même] payée 50 euros sur Amzn. J’en suis contente, elle est bien résistante et y a plein de compartiments pratiques. Y a aussi des roulettes.

On ne fait quasiment que du camping (sauf à Walvis Bay et la dernière nuit à Windhoek).

Valise en soute
J’ai pris des fringues pour le froid :
sous-couche thermique : pantalon et pull (ceux qu’on met sous les fringues de ski, qu’on trouve chez Décathlon)Veste coupe-vent qui tient chaud (du genre pour l’hiver à la neige)Ça a pris un peu de place pour rien, il a fait plutôt très chaud partout sauf à Caprivi, mais une veste type “hoodie” ou un pull auraient suffi (il faisait genre 15-20 quand on avait “froid”).

J’ai pris des vêtements pour le chaud : des vêtements légers, faciles à laver, qui ne froissent pas (trop).

Concrètement et sauf à Caprivi, il faisait tellement chaud que je lavais rapidement les vêtements/sous-vêtements le soir, ça séchait dans la nuit, prêts à remettre le lendemain.

Chaussures : une paire de sandales confortables que j’ai mis quasi exclusivement. Des chaussures de rando, et une paire de tongs pour les endroits où les sanitaires me semblaient douteux et je ne voulais pas rester pieds nus.

Astuce : j’ai investi dans les packing cubes il ya quelques années déjà. Cela permet de compartimenter ses affaires par type et c’est mieux que des sacs ziploc. Testé et grandement approuvé par moi-même + toute la famille + les copains. Achetez-les avec des fermetures éclair de bonne qualité (type YKK).

Trousse de toilette : minimaliste et en version solide.
Un peu de savon liquide Dr Bronner’s qui sert à tout : lessive, vaisselle, douche…
L’anti-moustique : on l’achète sur place en pharmacie, peaceful sleep, 80NAD environ.

J’ai aussi fourré un sac à dos léger dans la valise en soute, qui me servira pour les balades. Pourquoi je le mets en soute ? Parce qu’en cabine je suis déjà blindée avec mon sac photo.
J’ai également emporté une gourde isotherme.

Sac à dos en cabine :
Je suis photographe, mes potes aussi. YOUPI!
Donc j’ai pris en cabine le matos photo :
Canon eos R35 mm 1.450 mm 1.285 mm 1.2100-400 mm II loué chez objectif-location.frdes jumelles, indispensablesbatteries, chargeur, cartes SDOn a prévu un shooting couple dans le désert du Namib et à Spitzkoppe, donc j’ai pris mes focales fixes. Sinon, le 35 + 50 + le 100-400 auraient suffi. Voire un 24-70 2.8 à la place du 35 mm et du 50mm.
Mon pote a sensiblement les mêmes objectifs, sauf le 100-400 qu’il n’a pas loué, mais il a pris son drone. Le 85 mm a souvent été trop court pour Etosha.

En outre, en cabine j’ai aussi embarqué :
mes papiersmon téléphoneTablette avec des séries/films préchargés pour le vol (et pouvoir bosser pendant l’escale de 8h à Francfort, snif)les chargeurs pour tout le bazar électroniquecasque à réduction de bruit, très pratique dans l’avionun petit vaporisateur d’eau florale de menthe et un échantillon de crème visage : ça rafraichit pendant le vol. Idem pour les chewing-gums.des biscuits (très important d’avoir de quoi grignoter ^^)Astuce : je mets aux pieds les chaussures de rando, car ça fait vite du poids dans le bagage. Par contre, je prévois une paire de chaussettes chaudes pour le vol, et dès que je suis assise à bord, je vire les chaussures de rando et je mets les chaussettes : confort ++ :slight_smile:

Test PCR en poche, valise prête, sac à dos, c’est parti !
On décolle à 10h de GVA donc j’anticipe et je pars tôt de Lyon : je passe prendre l’équipage vers Aix-les-Bains et on roule jusqu’à Genève.
Passage de frontière : je connais bien le coin pour y avoir vécu et j’évite la douane de Bardonnex. Gain de temps car moins de passage ailleurs et surtout, pas l’ombre d’un douanier.
Sur place : on a réservé un parking payant pour la durée du séjour, en ville (moins cher que ceux de l’aéroport). On prend le bus pour aller à l’aéroport.

A GVA, ambiance bizarre, l’aéroport tourne au ralenti, drôle de sensation (effet covid ça).
Par contre un seul comptoir Lufthansa pour tous les vols, donc y a la queue, ça prend un temps fou, on devient limite pour l’embarquement. Ils vérifient le billet d’avion et le test PCR, on passe la sécurité sans souci, en route vers la porte d’embarquement.

A l’embarquement, ils nous demandent le passeport, le billet et le test PCR dont ils vérifient la date.

Zou! Direction Francfort !
Préparatifs : la valise de l'aventurière - Millie

Arrivée à Francfort, on a une escale de 8h sur place. On se trouve un coin tranquille avec vue sur le tarmac, et j’en profite pour travailler : il y a le wifi dans l’aéroport, et au pire je peux faire un partage de connexion avec mon téléphone en 4G.

Le vol Francfort - Windhoek se fera de nuit, on embarque donc le soir, avec de nouveau vérification de la carte d’embarquement ET du test PCR.
Le vol n’est pas plein… ce qui permet de s’allonger sur plusieurs sièges ! Faut bien que le covid ait ses avantages :wink:

Le vol est correct, la nourriture… digne d’un vol Lufthansa, je suis contente d’avoir des biscuits pour compenser.

Vendredi matin, on arrive à Windhoek alors que le ciel commence tout juste à s’éclairer, mais que le soleil se cache encore…

L’aéroport a changé ! Ils ont fait des travaux, maintenant un bus nous attend au pied de l’avion, pour faire 100m. Le batiment a été modernisé aussi. Ce côté roots de mes souvenirs me manque un peu, on sent que les touristes viennent de plus en plus. Encore une fois tant mieux pour la Namibie, même si j’aimerais garder jalousement cette destination secrète encore, et préservée…
Le passage des douanes est toujours long par contre, on est bien en Afrique.

A l’arrivée, on patiente, notre loueur n’est pas là. On finit par se poser des questions, et un local nous propose gentiment d’utiliser son téléphone pour les appeler (on payerait une fortune avec notre forfait français). Oups, ils nous ont oubliés, avec tous les changements de vols qu’on a subis, il y a eu un couac de leur côté. On patiente pendant qu’ils viennent nous chercher, et on en profite pour retirer du cash au distributeur.
Il ne faut pas trop compter sur le wifi de l’aéroport. Il ne fonctionne quasiment pas.

Le loueur vient nous récupérer et on file à l’entrée de Windhoek au dépot. Là, remplissage des formalités, on fournit nos permis, les permis internationaux, on signe le contrat de location, on profite du wifi pour dire qu’on est bien arrivés, et on passe à la prise en mains du 4x4.
Un rutilant Hilux double cabine avec tout juste 38000km au compteur.
Il est tout équipé, son seul inconvénient sont ses chaises de camping hyper lourdes, qu’on n’utilisera que deux fois dans le voyage par flemme de les sortir.

Avantage : le coin cuisine ! Regardez-moi cette technologie, c’est le grand luxe !

Notre destrier a une boite automatique, ce qui rend la prise en mains d’autant plus agréable et facile. Je conduirai en ville puisque “moi je suis habituée” (comprendre : je suis déjà venue) et je passerai le relais sur la piste.

Émotion de reprendre ses marques et conduire à droite, dans Windhoek, pour aller jusqu’au Mall faire les courses !
On achète de quoi faire des bbq, des picnics, le petit-déjeuner, les goûters… sans oublier la Savannah Dry ! Passage par la pharmacie pour le Peaceful Sleep qu’on rentabilisera très vite.
On joue à Tetris dans le coffre pour tout ranger, entre les packs d’eau, la caisse vide fournie par le loueur mais vite remplie, le petit frigo…

Allez, que le roadtrip commence !

Première étape de notre roadtrip : Camp Gecko. Les propriétaires ont changé, aussi bien que j’en ai entendu parler en bien, je ne sais trop à quoi m’attendre.

Sortis de Windhoek, nous roulons sur la B1 vers le sud. C’est goudronné, tout droit, pas bien folichon, mais ça permet de reprendre ses marques tranquillement pour la conduite à droite. Le ciel est chargé, la saison des pluies n’est pas tout à fait terminée, on dit qu’il y a même de l’eau dans le désert du Namib ! Arrivés à la bifurcation, on quitte le goudron pour se lancer à l’assaut de notre première piste. On s’arrête un peu plus loin, au calme, pour déjeuner notre premier picnic, assis sur le hayon du 4x4. Le soleil se montre parfois, mais globalement c’est couvert.

Je ne vous ai pas présenté la troupe !
Moi c’est Millie, contaminée par le virus Namibien, voyageuse dans l’âme. Il y a aussi Julien, photographe lui aussi, et Mélanie, ingénieure en environnement. Ils ont le même profil aventurier mais contemplatif que moi, en poussant le vice à aménager un van et y vivre une grande partie de l’année (la chance).

Ça rend la cohabitation facile : pas l’ombre d’une embrouille en 3 semaines. :slight_smile:

Après le picnic, Julien prend le volant et se familiarise avec la conduite du 4x4 et les fameuses pistes massantes namibiennes.

On arrive bientôt au Speetshoogte Pass et on fait une pause photo : la vue est splendide et la lumière incroyable !


Navrée, pour l’instant je vous montre des photos prises au smartphone, j’ai pas fini de tout traiter.
La descente du col est impressionnante. J’en profite pour m’asseoir sur la portière, cheveux au vent, en me tenant aux barres de toit : grisant, enfin les vacances !

Attention de ne pas reproduire ça chez vous, c’est dangereux, prenez vos responsabilités : si on fait le con on en assume les conséquences. Voilà, c’est dit :wink:

On arrive à Camp Gecko vers 18h. Il n’ya pas foule, on est hyper bien accueillis par la propriétaire dont évidemment j’ai oublié le nom maintenant. En tous cas elle est adorable.
On réserve le petit-déjeuner du lendemain dans le lapa au sommet de la colline.

On est à Eagle’s nest, point culminant, avec vue sur tout le domaine et c’est BEAU ! Dépaysement assuré, on se sent déjà en vacances.

Ce soir, premier braai, premier montage de tentes, première douche en plein air… et première tempête (mais on ne le sait pas encore) !
Julien tente d’allumer un feu, pendant ce temps Mélanie et moi montons les tentes et prenons la douche à tour de rôle.
Les sanitaires, c’est déjà toute une histoire : Ils sont en plein air avec la donkey shower, et les wc avec vue sur la vallée : kings of the world !


J’ai hâte de me doucher, surtout après une nuit en vol. Par contre on n’a pas pensé à allumer la donkey shower (c’est-à-dire faire un feu sous le réservoir pour chauffer l’eau) et il y a beaucoup de vent : l’expérience est glaglagla !

Je me rappelle plus ce qu’on a diné, il faut dire qu’on est rincés, on a peu dormi dans l’avion, et moi pas dormi la nuit précédente non plus. On va vite se coucher.

Dans la nuit, la tempête de vent force. Il est minuit quand les rafales me réveillent en sursaut et pour cause : la tente de toit se soulève ! Personne ne dort mais on ne s’entend pas alors qu’on est à côté, c’est impressionnant. J’ai peur pour la voiture, si les piquets tombent sur le pare-brise, ou que l’échelle se fracasse contre la portière, on sera dans de beaux draps !
Tant bien que mal je mets tout mon poids côté échelle, et je tiendrai toute la nuit la sur-toile antipluie de la tente, qui prend l’air et se soulève : j’essaye d’éviter que le vent s’y engouffre. Je passe donc la nuit sans dormir, la tête et les bras dépassant de la tente, luttant contre le vent mais avec une vue magnifique sur le ciel étoilé et la voie lactée.

Au matin, le vent s’est calmé. On ramasse ce qui s’est envolé, on replie les tentes… pas de dégâts, OUF !
On file prendre le petit-déjeuner, on est bien KO, ça va nous requinquer.
Il n’y a qu’un couple d’allemands, la propriétaire, et nous. On discute, on mange, il y a du choix, c’est très bon. Les allemands reviennent de Sesriem où ils ont vu une invasion de sauterelles et de moustiques, et une tempête de sable qui a abimé beaucoup de voitures. On n’est pas rassurés par cette météo.
C’est vrai qu’on a vu énormément de grosses sauterelles bizarres : ce ne sont pas les mêmes que chez nous, elles sont casquées, il y en a des milliers, qu’on écrase quand on roule d’ailleurs.
Le vent m’a filé une migraine d’enfer et la propriétaire, adorable, m’amène un cachet de paracétamol.

Nous sommes ravis de ce lieu superbe, avec en plus une première aventure avec cette nuit agitée. C’est parti pour Sesriem !

Le trajet de Camp GEcko à Sesriem n’est pas long, nous prenons le temps de profiter des paysages, faire des arrêts photo… et une fois arrivés à Sesriem, de plonger dans la piscine !
Après-midi chill avant d’aller voir les dunes.
L’eau est très fraîche, mais vu la chaleur, c’est plaisant, ça fait du bien de barboter. Pause goûter avec une pastèque sous l’arbre de notre campement, miam.

On décide d’aller voir Deadvlei en fin d’après-midi pour visiter et faire du repérage photo : le programme demain à l’aube, c’est séance photo, donc on en profite maintenant pour se rôder sur la conduite dans le sable et ne pas perdre de temps.

La première partie est goudronnée, on roule et là, un défaut majeur du 4x4 apparait : le traceur GPS sonne dès qu’on dépasse la vitesse autorisée. Sauf qu’il se trompe parfois et réduit la vitesse comme si on était sur piste alors qu’on est sur goudron. Ca bute les tympans et ne s’arrête jamais : insupportable. Obligés de rouler à 50kmh.

La partie sable sur les derniers kilomètres est toute une aventure !! LA dernière fois que j’étais venue, c’est Nadège qui avait conduit. Là c’est Julien, et c’est sa première fois. Je me rappelle qu’il faut maintenir une certaine vitesse. Je me mélange les pinceaux et je lui dis : surtout ne freine pas et accélère. Mamma mia c’étaient les montagnes russes, on a volé dans l’habitacle à chaque bosse et trou de sable :smiley:

On a fini par arriver, sans s’enliser (yay!) à Deadvlei. On est seuls au monde, les shuttles ne sont pas là, on croise une personne qui repart. Big Daddy pour nous tout seuls, wouhouuu !
On se balade dans la douceur du soir, entre les arbres morts. On est bien trop claqués pour tenter l’ascension de Big daddy, surtout qu’on n’a pas le temps : on a réservé le diner à Sossusvlei lodge.


Sur le chemin du retour le traceur GPS fait des siennes, nous forçant à ne pas dépasser les 50kmh. On arrive un peu tard au restaurant, le choix du buffet est plus limité (peut-être parce qu’on est peu nombreux ?) mais c’est bon, et on est contents de ne pas faire à diner.
On se couche tôt, je m’endors en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf. Dans la nuit, l’alarme d’un véhicule se met à sonner, je peste et me rendors aussitôt. J’apprendrai le lendemain que c’était notre alarme qui a sonné, et Julien a flippé que quelqu’un s’introduise dans notre voiture :smiley:

Réveil tôt, bien avant l’aube pour arriver dans les dunes au lever de soleil (ou presque). Café/thé + tartines, en route ! Les minutes sont comptées pour la belle lumière. Cette fois le traceur ne moufte pas, nous permettant de rouler vite et Julien maîtrise la conduite sur sable : on a le compresseur dans la voiture, on est opérationnels, c’est beau cette efficacité presque allemande hehehe.
Je rêvais de cette séance depuis des mois voire plus, les dunes roses à l’aube… extrait :


Crédit photo Julien Bonjour pour les portraits de moi :


1 « J'aime »

Rhoooooo…! Millie! Magnifique.Tu as démarré tellement vite que j’ai raté ton départ, mais je vais faire un reset.

Tu fonces à la vitesse du guépard et c’est tellement beau.

Merci, merci pour ce beau cadeau. Comd’hab les photos sont somptueuses.

J’embarque! Ravie de tes débuts. Ah, Eagle’s nest in the wind, Wouaouh!!!

Bises
Patou

Une fois le soleil trop haut dans le ciel pour faire de jolies photos, on se pose sur Big Daddy et on contemple la vue. Il y a du vent, des nuages mais le soleil cogne, et il y a de l’eau dans Hidden Vlei, c’est incroyable ! Bon je n’ai pas de photos sous la main car en vrai boulet, j’ai paumé mon téléphone Dieu sait où (et pas traité les photos prises au reflex évidemment). Va falloir me croire sur parole…


crédit photo Julien Bonjour - prise au smartphone

On décide de repartir car on a de la route à faire jusqu’à Walvis Bay, et le temps vire à l’orage.
Cette fois, c’est moi qui conduis dans le sable ! C’est impressionnant, et grisant aussi. Le truc c’est de maintenir une vitesse constante oui, mais pas à fond la caisse comme la veille :smiley:
Avec un peu de concentration et les pneus dégonflés ça passe nickel, c’est même trop court à mon goût. Après le sable, on regonfle les pneus → on est devenus experts depuis la veille, chacun son rôle entre celui qui gère le compresseur, celui qui vérifie la pression, celui qui dévisse et revisse les valves… un vrai travail d’équipe.

L’heure pour revenir à Sesriem se fait tranquillement, avec un stop photo à la dune 45 pendant que Mélanie dort sur la banquette arrière (les nuits sont courtes faut dire).


Evidemment la lumière de midi ne met pas en valeur cette dune, mais c’était beau quand même.

De retour au camp, on picnic et je cherche mon téléphone partout dans la voiture… sans résultat… qu’est-ce que j’ai bien pu en faire ? (spoiler alert, je vais pas cesser de paumer, chercher et 9 fois sur 10 retrouver des trucs pendant tout le voyage #bouletdecompète)
On se décide à déplier ma tente de toit… BINGO ! Je l’avais laissé sous la couette !

On replie ma tente et on prend alors la route. Sans oublier l’étape essence + cinnamon apple pie à Solitaire.

Ah oui, on fait beaucoup d’arrêts essence car notre 4x4 n’a qu’un seul réservoir. Dès qu’on voit une station, on refait le plein.

Note : pour gérer le budget, nous utilisons l’application Tricount : on rentre les participants, qui paye quoi et pour qui… et ça fait les comptes tout seul de qui doit combien à qui. C’est parfait pour éviter les embrouilles de thunes, sortir la calculette à chaque fois que quelqu’un dit “ah mais moi j’ai juste pris une salade hein, on divise pas la note en 3”, etc. Ce genre d’application sauve des amitiés (et les gens qui sont des quiches en maths).

Le trajet jusqu’à Walvis Bay est un peu long. On fait des pauses pour se dégourdir les jambes, faire des photos, changer de conducteur…Le temps est menaçant, avec des épisodes de pluie, et ça crée des ‘rivières’ sur la route : youpiiii des franchissements !!!


(j’ai rarement vu un ciel pareil en Namibie)

Larguez les amaaaarres !

La traversée de ces “rivières” impromptues est marrante mais impressionnante, l’eau recouvre le parebrise quand on les traverse (à cause des vagues) ce qui fait qu’on ne voit plus qu’un mur d’eau juqu’à l’arrivée de l’autre côté. C’est fun, on se prend pour Moise qui fend la mer en deux l’espace de 30 secondes :smiley:

Il fait nuit quand on finit par arriver à WB, à environ 20h30. On a loué un appartement qui donne directement sur le lagon (loué via booking, également dispo sur airbnb). Il est immense, avec trois chambres, un séjour, une cuisine américaine toute équipée, un lave-linge, une salle de bains de folie avec baignoire d’angle qui donne sur le lagon ET douche, un balcon… et le wifi. Les propriétaires vivent à côté et sont dispos si besoin, très gentils.

On y passera deux nuits, donc on décharge nos affaires et on en profite pour lancer des lessives. On n’est pas en Namibie depuis trop longtemps mais ce sera toujours ça de moins à faire.
Je m’occupe des lessives, Julien de la cuisine, Mélanie du service à table. On en profite aussi pour prévenir la famille qu’on est toujours vivants, merci le wifi.
Ce soir on se détend, on se douche, on dine et au dodo. On a pas mal d’heures de sommeil à rattraper!

Hello Patou, bienvenue à bord :slight_smile:
Merci pour tes compliments !!
Eagle’s nest in the wind, c’est beau mais pas reposant :smiley:

Lundi matin. Que ça fait du bien de dormir une nuit complète !

Moi qui suis d’habitude une vraie marmotte et clairement pas du matin, je me réveille avant l’aube en Namibie : allez comprendre. Je remonte les stores de la chambre, et je contemple le lever de soleil confortablement installée au fond du lit. La baie vitrée donne directement sur le lagon et la vue est magique. On entend peu à peu le mode s’éveiller, les oiseaux, pélicans et flamants piailler, les sportifs faire leur jogging matinal, les pécheurs arriver…

Walvis Bay - Millie
Je descends préparer le petit-déjeuner, qu’on décide de prendre sur le balcon pour profiter de la vue.

Mélanie et Julien ont réservé l’excursion à Sandwich Harbour, de mon côté, je n’ai rendez-vous qu’en fin d’après-midi pour faire un saut en parachute au-dessus des dunes.

J’ai quitté le bureau avec pas mal de travail, il me reste des impératifs et des urgences à traiter, ça crée une charge mentale qui m’empêche de vraiment me détendre. J’en profite donc pour travailler, briefer les équipes sur les projets en cours, bref finir tout ce que je n’ai pas eu le temps de boucler avant de partir. Y a mieux comme programme, toutefois je suis soulagée de pouvoir rayer de ma liste tout ce qui restait en suspens. La récompense est d’autant plus savoureuse : à moi la chute libre !!!

Je prends le 4x4 jusqu’à Swakopmund, j’ai réservé avec Skydive4fun, leur email m’indique de les retrouver à leur bureau de Swakop. Ca me fait bizarre de conduire toute seule le 4x4, alors je lance Spotify à fond pour longer la baie et je mets le GPS hors-ligne avec Maps.me.
Arrivée au bureau, pas un chat. Je croise une dame et lui demande si je suis au bon endroit, si elle peut appeler le no de la compagnie pour savoir si on ne m’a pas oubliée… J’avais rendez-vous à 14h30 initialement mais ce matin, ils m’ont confirmé par email décaler à 16h30 à cause du vent… c’est donc bizarre de m’avoir zappée.
La dame part leur téléphoner et revient me dire qu’en fait, ils m’attendent à l’aérodrome.
Je rebranche maps.me et c’est reparti.

Sur le trajet, Maps.me m’indique de tourner à gauche, puis à droite. Sauf qu’à droite ce n’est pas une rue mais la voie ferrée ! A l’intersection suivante, je prends donc à droite et… non ça ne doit pas être ça… je suis rentrée dans un township. Ça fait déjà un moment que les maisons coloniales allemandes toutes proprettes ont laissé place à des coins plus pauvres, mais là je suis forcément perdue. Les gens me regardent ostensiblement, il faut dire qu’avec mon hilux et les tentes sur le toit, je ne pourrais pas faire moins discret. Je me baladerais avec un immense panneau “TOURISTE” ce serait pareil.
Je stresse, je suis seule et même si je ne suis pas en Afrique du Sud, je ne peux m’empêcher de me dire qu’une femme blanche, touriste, paumée au milieu d’une population pauvre et noire, ce n’est pas l’idée du siècle. Et puis ils doivent m’attendre à l’aérodrome, j’espère qu’ils ne vont pas décoller sans moi !
Restons zen, tentons de sortir d’ici, y a pas de panneaux mais ça à l’air construit en quadrillages. Je vais bien finir par retrouver la route principale. Je souris aux gens qui me regardent avec curiosité et insistance, je tâche de faire comme si je sais parfaitement ce que je fais et où je vais.
De retour à l’intersection (youpi) Maps.me m’indique obstinément de reprendre la voie ferrée… Vaille que vaille, je vais me débrouiller à l’ancienne, au diable le GPS. Je sors la carte papier (God bless the paper maps) et tente de trouver l’itinéraire le plus probable.

Hallellujah! Je retrouve mon chemin et surtout, je trouve les gens qui m’attendent pour décoller. Ce n’est pas évident, leur bureau est planqué au fond d’un bar…

Arrivée, je suis un petit briefing sur le vol et le saut. J’ai déjà sauté donc ça va, le briefing est plus court, j’ai hâte de passer à la suite ! Je mets le baudrier, toutefois sur le tarmac, j’ai un doute : je porte des sandales, certes avec une bride à la cheville, mais j’ai peur qu’elles se barrent en vol. Qu’à cela ne tienne, je les laisse sur le tarmac et je sauterai pieds nus :slight_smile:

L’avion est prêt, le moteur tourne, il est temps de monter à bord. À moi l’honneur : je fais la maligne et court pour sauter dedans. Pas de bol, en passant derrière le moteur le souffle me déporte et je me prends la carlingue dans la tête ! Karma direct :slight_smile:
Le coucou décolle et prend de la hauteur, j’admire le paysage, c’est tellement beau toutes ces dunes et l’océan. Le moment du saut arrive, il faut s’asseoir au bord de l’avion, les pieds dans le vide et hop, on se laisse aller : chute libre ! Énorme cette sensation de planer, c’est vraiment génial. Comme toujours, c’est beaucoup trop court. Une fois la voile déployée, le moniteur me donne les commandes, on va pouvoir faire un peu de voltige - vous n’êtes pas obligés hein, c’est à la discrétion du moniteur et pas imposé au sauteur.

Au moment de se poser, la grande différence avec le saut en France, c’est que deux personnes nous attendent pour nous réceptionner. Une fois à terre, ils me détachent, le moniteur pose la voile à terre et ce sont eux qui s’occupent de la ramener : grand luxe (ou grosse flemme?) Je commence à marcher pour revenir à la base, mais on me dit qu’une voiture arrive, surtout que je suis pieds nus. Wow, je suis traitée en princesse ! J’aurais pu marcher les 200m jusqu’à mes sandales tout de même :slight_smile:
Chaussures récupérées, je rends le baudrier, et on nous offre un verre au bar pour célébrer le saut, et l’anniversaire du propriétaire. Pour les curieux, voici la vidéo du saut.

Qu’est ce que j’aime ta façon de narrer tes aventures toi !!!
J’avais déjà adoré ton premier périple en décembre si mes souvenirs sont bons.
Du coup, bravo, c’était pas prévu mais je suis en train de prendre contact avec l’équipe de saut en parachute pour octobre. Troisième voyage dans le désert Namibie.
Les photos sur la route qui relie sesriem à walvis bay m’ont laissées sans voix. J’étais parti aussi en avril et je trouve que pour la photo c’est parfait avec ce temps encore incertain.
Petite question, tu dis que vous êtes arrivés à walvis à 20h30. Combien d’heures de route ça vous a pris exactement ? Je vais faire la même.
En tout cas bravo pour ton récit,
Olivier

Séance photo impromptue, une créatrice nous a prêté une robe, le lieu est canon, Mélanie joue à la modèle pendant que Julien et moi la shootons près de l’arche, au coucher du soleil.

Merci beaucoup Olivier !
Bon je suis dég, tout mon post sur le jour d’après semble avoir disparu quand j’ai cliqué sur “envoyer” …

Combien d’heures de route de Sesriem à WB : je dirais un peu plus de 4h sans s’arrêter. Nous on a fait une grosse pause à Solitaire. On est partis vers 14h30-15h de Sesriem, et quand on est repartis de Solitaire il était 16h20 (je vérifie avec l’heure des photos).
On a traversé le Kuiseb canyon vers 18h. Arrivée vers 20h30 sur l’Esplanade de WB.

coupe de gueule>

Les admins du forum, si vous passez par là, c’est ultra relou de perdre un pavé d’écriture en cliquant sur envoyer. Vous vous doutez bien que si on prend le temps d’écrire nos aventures dans un carnet de voyage sur votre site, de rechercher les photos pour l’illustrer, les redimensionner pour pas qu’elles pèsent 3 tonnes, c’est pas pour que le post disparaisse quand on clique sur “envoyer” (en plus en voyant la confirmation de l’envoi juste après). C’est un travail de sagouin, je tiens à le dire. Avis au développeur qui s’est dit “tiens je vais kick les sessions après X minutes” : c’était une idée de m*****.

Coucou Millie,

Tellement navrée pour toi! Cela prend tellement de temps, comme tu l’écris… Et le courage de recommencer. Et parfois on trouve moins bien les mots, le premier jet était d’une folle spontanéité.

Cela m’est arrivé également, des dizaines de fois. À pleurer de rage! Des heures perdues. Je n’ai pas trouvé d’explication.Depuis, chaque fois que j’y pense, je fais un “Copier” avant de cliquer sur Envoyer. Mais parfois j’oublie…Bises +++
Patou

Du coup, j’oublie de te dire que je continue à me régaler, même si j’avais eu quelques échos de ta virée dans les airs… Et du coup, tu as eu quelques moments " princesse aux pieds nus" dans ta virée d’aventurière!!! Re bises

Super Millie ! On en veut encore !
Nous sommes partis cet été en Namibie…Rentrés le 15 aout. Te lire c’est l’occaz de rester perché encore un peu là bas.
Je vais essayer de faire aussi un petit carnet de route mais tu place la barre très haute :wink:
Merci

Bonsoir Millie,

J’ai regardé chaque jour, j’ai guetté, en espérant pouvoir lire la suite de tes aventures.
snifff…! Plus rien.

J’adore ta façon de raconter, vivante et impertinente, tellement "vraie ".
Et la beauté de tes photos …
Que dire? Le rêve me manque! J’aimerais tellement lire les pages suivantes!

Avec toute mon amitié,

Patou

Me voilà de retour par ici, après un peu d’absence. Je tente la réécriture du pavé sur notre dernier jour à Walvis Bay. Cette nuit, c’était attaque de moustiques, malgré le peaceful sleep nous nous sommes fait dévorer. On se réveille tôt car nous sommes attendus à 8h pour le kayak.Comme on reviendra vers 13h, on doit faire le checkout avant. La veille au soir on a anticipé et chargé la voiture au max pour gagner du temps.On marche 5min jusqu’au point de rendez-vous, avec Eco Marine Kayak Tour. Ce n’est plus Jeanne mais deux frères, Kevin et Graham, qui ont repris l’entreprise, mais en gardant l’état d’esprit d’origine. Nous longeons le lagon et les salines, avec plusieurs pauses et ralentissements pour nous expliquer ce qu’on croise le long du chemin. La dernière partie se passe dans le sable mou, on passe devant le phare reconverti en hotel de luxe, une épave, puis on arrive. Mélanie et moi partageons un kayak, et Julien sera tout seul dans le sien : Kevin part du principe qu’il a plus de force que nos petits bras de minettes au cas où il y aurait trop de courant.On nous prête des sur-vêtements de protection, gilet de sauvetage et en avant !On pagaie gaiement vers un banc d’otaries pas très loin, j’ai vraiment envie de les revoir de près ces petites bêtes. Elles sont joueuses, sautent autour de nous, font la course avec nous dès qu’on prend un peu de vitesse, mais s’éloignent à distance raisonnable quand on s’arrête #frustration ; je veux les caresser moi !

Le bruit des colonies d’otaries, l’odeur, c’est… vivifiant dirons-nous = si on ferme les yeux on a l’impression d’entendre des moutons bêler, mais ça sent le poisson !Kevin (ou Graham, je sais plus) a repéré des dauphins !! Tout excités, on tente de s’approcher un peu. Bon au jeu de la course, clairement on est perdants face à des dauphins.On passe un moment à les observer de loin, puis on retourne jouer avec les otaries. C’est un moment vraiment fun, on ne voit pas le temps passer.
De retour à notre logement, on décide de pique-niquer dans l’herbe avant de reprendre la route vers l’étape suivante.
Arrêt à la banque pour retirer des thunes, stop à Swakopmund pour refaire le plein de courses et d’essence, puis on prend la route. Julien reste dans le 4x4 pdt que Mélanie et moi faisons les courses : le matos photo est à l’arrière, on n’a pas envie de le laisser à un gardien de parking et puis flemme de tout ranger aussi. A Swakop, il y a du choix, mais nettement moins qu’à Windhoek, notamment sur le choix des fruits et légumes.Je prends le volant pour démarrer et non prenons la direction de Spitzkoppe. Une fois Swakopmund dépassée, la B2 s’avère chargée de camions et de trafic. Cela rend la conduite stressante et fatigante, d’autant que les conducteurs locaux ne sont pas zen. Mélanie fait la sieste à l’arrière, Julien prend le relais, on attend avec impatience de laisser derrière nous le goudron pour reprendre la piste. Quelle joie d’arriver enfin sur la D1918!Alors que jusqu’ici tout était plat et peu intéressant, nous sommes désormais sur la piste, et à l’horizon se profile le relief de Spitzkoppe. Enfin !
Nous croisons quelques étals avec que des enfants qui doivent avoir moins de dix ans et qui courent vers notre voiture en nous demandant d’acheter leur artisanat. C’est une première sur notre trajet, et ça perturbe Julien et Mélanie.Arrivés à l’entrée du camp, on présente notre voucher, et on nous laisse choisir notre emplacement : il n’y a quasiment personne d’autre que nous aujourd’hui (juste une autre voiture).Pendant mes préparatifs de voyage, j’avais repéré qu’il y a une arche quelque part dans le coin, ce qui pourrait être hautement photogénique et un petit clin d’œil à l’ouest américain. On part à sa recherche et on établit notre campement tout près.Les lieux sont fabuleux, la lumière devient dorée, c’est le moment pour faire des photos ! Une créatrice de robes non a fait passer une de ses robes, Mélanie la sort du sac à dos et on organise un shooting impromptu dans ce lieu splendide.

Wouaouh!

Merci Millie, d’avoir eu le courage et pris le temps de retricoter ton message.
Je me suis jetée dessus et j’ai dévoré. Quel régal!

Ah oui, des moutons qui sentent le poisson ! Hihihi, pourquoi pas?
Et des dauphins? quelle chance!

Photos toujours aussi exceptionnelles.

Bises

Patou

Wouahw, merci Millie pour ton récit, tu nous mets l’eau à la bouche et j’attends aussi la suite avec impatience, comme Patou !
Merci de nous faire revivre ces moments magiques de Namibie, notre voyage familial (à 7) date de septembre 2018 mais le souvenir est encore très très présent et je lis toujours avec autant de plaisir les carnets de voyage de tous les passionnés !
Madilou,

Bonjour Millie,

merci pour ce retour, les photos sont magnifiques.
si je comprends bien tu es de nouveau en Namibie ce mois-ci? (ou ptet déjà rentrée)

j’avais une ptite question météo: aprés deux sejours en Afrique australe en octobre/novembre dont le dernier cette année au Botswana oú on a vraiment eu très chaud (avec un pic à 45) , on souhaiterait vraiment découvrir la Namibie à une autre periode comme par exemple en avril/mai. quelles temperatures avez vous eu dans l’ensemble?

merci
Laetitia

Hello !
oui je viens de rentrer du deuxième voyage (en mode princesse) et c’est duuuur ! je vais pouvoir reprendre le carnet sous peu, le planning du travail devrait se calmer à partir de la semaine prochaine :slight_smile:

Pour répondre à ta question sur les températures : cette année était particulière, la saison des pluies a été bonne et il y a eu une vague de chaleur notamment sur la côte : ~30-35° à Walvis Bay !

sinon je dirais qu’il faisait bon, toute la partie désertique chaud et sec (25-35) et à partir d’Etosha, plus frais le soir et le matin, plus humide aussi, on mettait la veste qu’on enlevait quand le soleil était plus haut dans le ciel.

Bonjour Millie,

Merci pour ton feedback et les photos!

J’avais vraiment oublié de te remercier…

Bonne journée à toi
Annick

Coucou Millie,
Chouette, on va faire un concours? Toi la terre, et moi l’eau? Que faire pour booster ta mémoire? Une larme d’Amarula, peut-être? Hahaha…

Bises
Patou

@Patou, j’ai fait des provisions d’Amarula, t’inquiète il manque juste un peu de temps mais ça va pas tarder (fingers crossed)

@Annick MERCIIII

hello
merci pour ton retour, ca confirme mon idée que c’est une belle periode, et pas trop chaude!

c’est chouette que tu aies pu faire sont second voyage, hate de voir le carnet :slight_smile:

en mode princesse ca me tente bien aussi apres deux voyages en mode aventureux!!

bonne journée
Laetitia

Bonjour Millie

Trop sympa de te lire
J’ai vu que vous aviez loué chez Namibia2Go
Je voulais savoir s’ils parlent francais avant de reserver on louerait une toyota jimmy
Je me debrouille un peu en Anglais mais en cas de pb sur le 4X4 les termes techniques sur la voiture ca ne sera pas evident
que penses tu au final de cette agence ?
les prix sont interessants et peu de loueur propose des Toyota Jimmy qui suffit bien pour 2 personnes

Merci d’avance pour ta réponse

Hello !
les semaines passent à une vitesse folle et je n’ai pas pris le temps de revenir terminer ce carnet (shame on me).
pour te répondre @sisi, je recommande Namibia2go qui dépend de Gondwana et (sister company de Gondwana + cardboard box travel shop). Véhicules en parfait état, quasi neufs, réactivité et surtout flexibilité en temps de covid, un gros plus par rapport à la concurrence en 2021 :slight_smile:

Ils parlent anglais, je ne sais pas s’il y a des français dans l’équipe, ça vaudrait la peine de demander. Après pour les termes techniques, ils te montrent le véhicule en même temps donc c’est gerable. J’y connais rien en mécanique mais j’ai récupéré, piloté le 4x4 (y compris à sossusvlei ou la concession de palmwag), changé des trucs de la batterie qui sautaient en branchant le compresseur (tu vois même le terme français je l’ai pas, et comme ils m’ont montré en disant “fuse”, ça passe en leur expliquant).

bref c’est à creuser :wink:

@llce la Namibie en version princesse fut douce oui, mais j’avoue que dormir sous tente avec les bruits de la savanne m’a svt manqué :slight_smile:

Merci beaucoup pour ta réponse Millie

Bonsoir Millie
Cela faisait longtemps.
J’ai adoré ton récit, toujours plein de précision et de fantaisies.
Comme autrefois.
Très amicalement
Tanit

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