Les banques grecques seront fermées à partir du 29 juin jusqu'au 6 Juillet

Forum Grèce

Les banques grecques seront fermées à partir du 29 juin jusqu’au 6 Juillet.

certains ATM seront en fonctionnement ainsi que certaines transactions électroniques.

Grèce: pas de limitation des retraits bancaires pour les touristes étrangers

29 juin 2015 01h24)

faut aussi que ils trouvent un ATM avec des € ,

transactions sous contrôle pendant une semaine
retraits aux ATM à €60 par carte par jour
retraits sans plafond pour les retraites pour les possesseurs de carte bancaire étrangère.
ATM remplis à midi
chute des bourses en Asie (Shanghai -7%)
Paris -5%
Londres -2%
Francfort -4%
et tout le monde cherche à “trouver” une solution au problème grecque,
grosse propagande contre Tsipras tant au niveau européen , que au niveau grec, par les oligarques grecs et le lobby des armateurs à Bruxelles.

Olympos,

Je te rappelle qu’il y a un crash boursier en Chine, crash qui n’a rien à voir avec la crise grecque…!

Quand à tes chiffres pour la bourse de Paris, attend donc l’ouverture de ce lundi matin ça sera plus sérieux !

Ce ne sont pas les banques qui von ferner mais la bourse pour une courte durée afin d’éviter une chute anirmale des cours lors des transactions boursières suite à d’éventuelles ventes massives.
Riadhou

Bonjour

Nos bons dirigeants s’amusent à se faire peur, et nos médias font tout pour que celle-ci nous submerge, avec les menaces d’un chaos sans précédent : la Grèce va-t-elle faire défaut ? Va-t-elle sortir de l’Europe ? Derrière ces questions se cache un chantage que l’on peut résumer en trois propositions :

(1)-Soit l’Allemagne accepte les propositions grecques et l’Europe renfloue ses caisses en évitant l’effondrement total du pays. Cela demandera de grands efforts aux citoyens européens qui n’auront qu’à se faire voir « chez les Grecs », les responsables désignés de tous nos maux économiques.

(2)-Soit elle ne les accepte pas et pousse ainsi la Grèce au défaut de paiement, avec les conséquences qui vont avec : perte de 160 milliards d’euros, risque d’effondrement des banques et d’éclatement de l’Euro, puis de l’Europe.

(3)-Soit l’Allemagne se désolidarise de tout ça et c’est elle qui sort de l’Europe, peut-être pour former un groupe avec les Etats les plus riches ?

Une fois que l’Allemagne se sera positionnée, la Grèce devra elle-aussi prendre ses responsabilités : si la proposition (1) est acceptée, alors on attendra le risque de défaut suivant ; si la proposition (2) est retenue la Grèce peut alors décider de sortir avec pertes et fracas… ou de rester ! Si elle sort le « danger » pour l’Europe est qu’elle réussisse mieux « dehors » que « dedans » (avec les conséquences que cela implique pour les autres pays en difficulté), et si elle reste elle emmerdera bien tout le monde aussi : je ne paye pas mais je reste, comme un signal envoyé aux autres « mauvais payeurs » ; la proposition (3) pouvant être corrélée à la deuxième, suivant ce que déciderait la Grèce… Car alors à partir d’un certain seuil il vaudrait peut-être mieux pour l’Allemagne sortir plutôt que de payer à chaque fois pour maintenir une apparence de solidité au sein d’une Europe noyée sous les dettes.

C’est dans ces conditions que le sort de la France se trouverait ensuite engagé : suivrait-elle l’Allemagne ou choisirait-elle une autre voie ? Comme le pays est à la croisée des chemins, le débat serait délicat, bien qu’a priori la précipitation du gouvernement français à faire passer les lois Macron, ou celles sur le renseignement, le terrorisme, etc… montre à quel point il se prépare aux ennuis, et ce indépendamment de l’option choisie.

Quoi qu’il en soit, je doute que les citoyens apprécient l’une ou l’autre de ces solutions, car il apparaît que dans tous les cas il faudra, d’une manière ou d’une autre, rembourser ces milliards perdus (je sais c’est injuste mais ils nous referont le coup du « too big too fail »), ou bien renforcer l’austérité si l’on doit encore mettre la main au portefeuille pour continuer de maintenir la Grèce dans l’Europe… pour peut-être in fine voir notre monnaie s’effondrer brutalement pour compenser ou une sortie d’un autre pays, ou même une sortie de l’Allemagne (avec ou sans nous d’ailleurs) ?

Mais tout cela n’est pas sérieux : il y aura un accord (de dernière minute bien sûr), et un délai, puis un accord, encore un délai car si on y réfléchit bien, il n’y a pas trente-six solutions : à part la Grèce qui rechigne elle-même à le faire, personne ne serait assez stupide pour prendre le risque d’un éclatement de l’Europe. Le FMI le signale clairement d’ailleurs : il faut trouver une solution. Car pour éviter une bipolarisation extrême des propositions politiques lors des prochaines élections (avec un avantage certain pour l’extrême-droite dont les idées et les objectifs sont clairs et simples, tandis qu’en face l’extrême-gauche peine à trouver une idéologie susceptible d’être comprise et acceptée par les citoyens) et conserver le pouvoir sur l’Europe, L’Allemagne ne peut pas se permettre d’apparaître en position de faiblesse.

On peut également penser qu’avec le climat géopolitique tendu (avec d’un côté les rivalités russo-américaines et de l’autre le terrorisme islamiste) les États-Unis voient eux-aussi d’un très mauvais œil une sortie de la Grèce car quoiqu’on en dise un allié stable est toujours plus fort qu’un allié qui se fragmente par petits bouts. Et si on veut croire en la « raison » toute capitaliste de nos dirigeants, il apparaît assez vraisemblable que la Grèce ne sortira ni ne fera défaut, et que, avec le FMI en tête, on allongera encore les délais de remboursement grecs pour permettre aux États-Unis de conserver leur influence globale sur l’Europe, ainsi que les perspectives économiques dont le TAFTA et compagnie qui les font tant rêver. Le tout n’est donc pas de savoir si l’Europe s’effondrera car elle ne s’effondrera pas. C’est l’Euro qui s’effondrera ; mais il ne s’effondrera que lorsque ce qui le remplacera sera prêt à être mis en place, ce qui n’est pas encore le cas.

Ensuite, et face au mécontentement populaire qui se fera sentir toujours un peu plus fort, les lois liberticides partout mises en place serviront d’outils pour continuer à mettre en place et faire accepter, en Europe et sous l’égide de l’Allemagne, une Europe fédérale et harmonisée qui finira par confondre ses intérêts avec ceux des États-Unis, contre « l’Est et l’Asie ». Les formidables ressources africaines qui sont convoitées de partout ne seront accessibles que par une alliance Europe/Etats-Unis permettant de lutter contre les géants asiatiques et russes ; enfin contre les BRICS.

Ce n’est qu’une fois l’Europe « harmonisée » et sous le joug d’une « démocrature » encadrée légalement que pourront se régler les problèmes monétaires tels que la dette et le chômage, et l’euro se laisser remplacer par « autre chose ». Il suffira de les rayer d’un trait de plume pour instaurer soit une nouvelle monnaie, soit l’esclavage pur et simple avec puces RFID et surveillance de masse.

En attendant, la pression qui s’exerce actuellement sur la Grèce est destinée à ne lui accorder que le minimum, afin de ne pas donner de signal trop complaisant, et les menaces de Grexit ne sont en réalité que du bluff. Le fait est qu’un esclave qui s’enfuit n’est peut-être pas sorti d’affaire mais qu’il est libre. Et un Empire a besoin de vassaux, pas d’ennemis potentiels. L’Allemagne et la France ont besoin de plus petits Etats sur lesquels exercer leur hégémonie, et les Etats-Unis d’une Europe puissante pour contrer les « concurrents » de l’Est.

Il suffirait pourtant de peu de choses pour faire cesser cette mascarade : car la Grèce a aujourd’hui le pouvoir de « tout faire péter », en refusant de payer tout en restant dans l’Europe. Mais qui aurait le courage de lui emboîter le pas ? Et puis surtout pour faire quoi, puisque personne ne semble vouloir réfléchir sérieusement à ce qui pourrait advenir de bon, après le chaos ? Parfois, j’en viendrais presque à souhaiter que la Grèce réalise l’impensable et refuse et de payer, et de sortir : cela signifierait qu’un peuple a encore le pouvoir de changer le cours de l’Histoire. Ce ne serait pas rien ! Tel est mon sentiment qui bien entendu n’engage que moi et dont je voulais vous faire part.

bon séjour à tous

bonjour, quid du paiement en CB ? je pars samedi prochain :slight_smile:

[quote]
bonjour, quid du paiement en CB ? je pars samedi prochain :](/citation]

bonjour
les DAB sont réapprovisionnés d’une façon générale et les retraits sur CB provenant d’autres pays de l’UE ne sont a priori pas limités contrairement aux Grecs qui ne peuvent retirer que 60€ par jours. Les stations d’essence telles que Shell ou BP acceptent les cartes bancaires comme les principales chaînes de magasins alimentaires ainsi que les enseignes internationales. Bon séjour

Bonjour et merci de partager votre réflexion de manière aussi détaillée.

Je n’ai pas suffisamment de connaissances économiques ou politiques pour étayer la discussion, mais au moins votre message est exactement ce que je recherchais, à savoir une vraie réflexion.

J’ai (re)découvert la Grèce presque par hasard en 2013 (je ne compte pas les séjours en hotels clubs à Rhodes ou Cos effectués avant cette date).

Cet été ce sera mon 3ème voyage (je pars en solo pour 3 semaines à la découverte des îles principalement, comme je l’ai fait ces 2 dernières années; on me charrie un peu à la maison sur mon “nouvel amour” pour la Grèce.

Les échanges sur ce sujet d’actualité vont donc bon train avec mon conjoint et votre messagee me permettra d’apporter de l’eau à mes propres réflexions ;-).

J’adore la Grèce ainsi que l’accueil et la gentillesse du peuple Grec. Alors tant que je pourrai m’y rendre sans problèmes (risques) majeurs, je ne me priverai pas de ce plaisir.

Cordialement,
Syd’

Bonjour,

C’est d’un comique… !!!

Beaucoup prédisent une crise à l’échelle européenne et même mondiale si la Grèce quitte la zone euro !

L’Europe aurait alors perdu tout son crédit !!!

C’ette pauvre Europe elle ne va pas le perdre son crédit en cédant une nouvelle fois à ce que certain appellent un nouveau coup de théârtre et d’autre un chantage.
On apprend ce matin que le gouvernement grec a fait de nouvelles propositions et a aussi demandé quelques milliards d’euros au passage (30 ai-je lu !), et en contrepartie il ne ferait plus de référendum !!!

Comment peuvent ils être crédibles ? Sans parler bien sûr de certains interviews sur place avec certaines personnes qui veulent rester dans l’Europe juste pour les avantages ! Et là ce sont des Grecs qui parlent c’est édifiant !

De quoi demain sera fait, nul ne le sait finalement car nous sommes les pions des politiciens de toutes sortes et de la finance internationale, mais il est certain que conserver un membre gangréné (la Grèce) dans un grand corps malade (l’UE) ne présage rien de bon.

Quand comprendra t on qu’a un certain moment l’amputation devient nécessaire ! C’est à ce prix qu’on sauvera le “grand corps malade”.

Espérons que nous ne sommes pas à la veille de repartir pour de nouveaux “défauts de paiements” dans six mois puis dans un an puis dans dix huit mois etc… car finalement rien ne s’est amélioré depuis la première aide en 2010. On a même reembauché des fonctionnares qui finalement n’ont pas une grande utilité sauf bien sûr d’apporter leur vote au parti qui a décrèté cette réembauche?

Je me borne là aux constatations et elles ne me donnent pas l’impression que l’Europe toujours prêtes semble t il à de nouvelles reculades puisse demain donner une image positive au reste du monde !

Restons donc attentifs et nous aurons encore certainement bien de trises surprises à constater… lesquelles ??? l’avenir le dira !!!

Cordialement

bonjour

Il est évident qu’une sortie de la Grèce de la zone euro aurait des conséquences sur l’ensemble des états membres, c’est pourtant ce que s’accorde à dire l’ensemble des milieu financier. Certes les évaluations des conséquences peuvent diverger mais penser le contraire serait illusoire.

Ce n’est pas un avis unanime de la part de tous les économistes.

Mais il est certain qu’il faut relayer ce genre d’informations pour justifier de l’incapacité de l’UE à prendre enfin une décision qui ne soit pas une “reculade”.

Ceci étant, quel opinion avoir d’une Europe encore prête a céder à un nouveau chantage de la part de la Grèce.

Il semble tout de même qu’il y ait d’autres problèmes bien plus grave dans le monde que cette crise grecque.

Le Moyen-orient et l’Afrique avec l’émergence de Daesh, n’oublions pas non plus les autres mouvements terroristes internationaux (ou presque), l’Ukraine également … et on ne cite là que les problèmes les plus graves.

Ce sont des défis majeurs à relever me semble t il et comment l’UE pourra les relever si elle n’est pas capable de gérer le défaut de paiement de la Grèce !!! Depuis l’entrée de ce pays dans l’UE c’est un trou sans fond dans lequel les milliards d’euros viennent s’engloutir et s’y perdre sans retour envisageable.

C’est le seul pays “moderne” à avoir fait un défaut de paiement au FMI mais qu’importe ils veulent encore des milliards d’euros, est ce sérieux ?

Ceci étant, cette Europe est bien mal engagée. Il aurait certainement été plus judicieux qu’à l’origine France et Allemagne ait fusionné pour ne faire qu’un pays puis ensuite se soit ouvert pour englober un autre pays, etc… l’expérience de la réunification de l’Allemagne de l’est et de l’ouest prouve que cela aurait sûrement été jouable et plus viable.

Actuellement une UE avec autant de membres et surtout des pays avec de telles différences sur le plan économique, c’est limite ingérable et l’on s’en aperçoit à chaque fois que d’importantes décisions sont à prendre.

Bonne continuation à tous

Dans les intérêts d’un véritable échange révisez donc vos classiques ou reprenez vos études, car vous dites n’importe quoi.

Les retraits aux DAB pour les Grecs sont finalement limités à 50 € par jour, pour cause de pénurie de billets de 10 € !
Pourtant 3 x 20 € font aussi 60… peut-être y a-t’il aussi pénurie de billets de 20 € ?

En tout cas emportez du liquide, car si les DAB sont vides, les commerçants seront encore moins disposés d’accepter la VISA.

Où as-tu lu ça lavrendia??les DAB en Grèce ne délivrent pas de billets de 10 euros. Le retrait minimum est de 20 e…

et pour cause ! je suis rentrée en France il y a un mois.

J’ai entendu ça à la radio ce soir, avec le témoignage de 2 Grecs.
Visiblement, le retrait est de 60 €, soit 50 +10, mais les distributeurs ne disposant plus de billets de 10 le retrait serait de fait abaissé à 50 €.

Sans vouloir affoler les foules, je pense qu’il est sage de conseiller de partir avec suffisamment d’espèces, au cas où.

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