Bonjour à
toutes et à tous,
Nous
revenons aujourd’hui de notre fabuleux voyage de noces en Namibie. Je
raconterai un peu notre voyage dans un autre message. Mais là, j’ai me sens l’obligation
de dénoncer les pratiques qu’on pourrait qualifier de douteuses et peu
respectueuses du consommateur par le loueur de véhicules nommé BOBO
CAMPERS.
J’ai déjà
abordé en partie nos problèmes dans un sujet concernant SPEEDRENT mais là, je
veux être plus précise.
Nous avons
donc loué un mini camping car : le DISCOVERER 2 (châssis Nissan).
Au
préalable, je voudrais préciser que nous avons commis un accrochage le premier
jour, certainement par manque d’habitude concernant la conduite du véhicule
avec de telles dimensions. Je devais faire un demi-tour et je l’ai fait dans
l’allée d’un centre médicale qui comportait un toit trop bas. Ainsi, nous
abîmons le ventilateur et les 2 bandes de protections latérales du toit. Pour
info : le ventilateur ne fonctionnait pas à la base (problème de
connections électrique, nous a-t-on dit avant que nous démarrions du site de
Bobo pour notre périple) et les bandes de protection en question sont en fibre
de verre servant pour l’esthétique et l’hermétisme modéré de la partie
habitable. Je tiens également à ajouter que le toit du véhicule n’a lui subi
aucun dommage.
Ensuite,
viennent tous les problèmes liés au véhicule pour lesquels nous n’avons rien à
voir.
En premier
lieu, notre départ avec le véhicule est retardé car, comme mentionné ci-dessus,
le ventilateur dans la cabine ne fonctionne pas. Un ouvrier tentera de trouver
la panne mais, finalement, comme nous voulions avoir le temps de profiter de la
première étape et que le manager nous a rassurés par le fait que nous
disposions de l’air conditionné à l’avant, nous décidons de renoncer au
ventilateur. Ensuite, après avoir déjà quitté le site, mon mari constate que le
lecteur CD ne fonctionne pas non plus et comme nous avions de grosses distances
à parcourir (dans les 4000 km), on ne trouvait pas cela superflu. Nous
retournons alors chez le loueur et on nous installe celui d’un autre véhicule. Enfin
sur la route, après 1h30 de trajet, nous constatons que les feux de détresse ne
fonctionnent pas. Trop tard pour retourner à Windhoek. Le soir même, nous
constatons que le phare à clignotant avant-droit est tombé et pend
lamentablement. Nous l’attacherons temporairement avec du papier collant mais
il finira par disparaître 2 jours plus tard sans que nous nous en rendions
compte. Le lendemain, je découvre que les clignotants gauche et droit ne
fonctionnent plus du tout. 2 jours après, c’est l’airco qui ne fonctionne plus (très sympa avec les
températures du désert). Le même jour, à la station service, le pompiste se
retrouve avec la serrure détachée du bouchon du réservoir dans la main. 2 jours
après à nouveau (c’est la malédiction des 2 jours ?), la jauge d’essence
ne fonctionne plus non plus et mon mari a des problèmes avec sa ceinture de
sécurité qu’il n’arrive pas à mettre 1 fois sur 2. Finalement, nous arrivons à
Walvis Bay et, bien que nous craignions que cela puisse retarder notre départ
pour l’étape suivante, je ne veux pas continuer sans clignotants et sans
indicateur du niveau d’essence. Nous demandons donc conseil à un pompiste qui
nous envoie à un garage Nissan où le mécanicien nous dit que çà prendrait
quelques heures mais nous voulons partir pour notre prochaine étape. Il nous
informe également qu’il ne peut pas nous laisser partir dans cet état au vue de
notre radiateur qui est brinqueballant et grossièrement attaché. Il appelle
alors Bobo Campers pour notre compte, pensant que le meilleur serait que
l’agence nous échange le véhicule. Mais aucun échange, Bobo Campers nous envoie
chez un garagiste à Swakopmund. Le mécanicien nous attachera vite fait le
radiateur avec des câbles en plastique pour que nous puissions partir. En fin
d’après-midi, le garagiste à Swakopmund nous dit que tout est réparé (sauf pour
la jauge car il fallait démonter tout le réservoir ; ce qui retarderait d’avantage
notre voyage). Nous avons donc perdu un jour et devons renoncer à une de nos
étapes. Mais quand nous repartons le lendemain, nous constatons que l’airco «réparé »
ne fonctionne plus après 11h30. Le surlendemain, nous partons pour Etosha, nous
faisons le plein, et sommes alors étonnés que le pompiste ne mette pas plus
d’essence bien que nous ne connaissions pas réellement la capacité totale du
réservoir. Le jour après, nous faisons notre petit self-drive entre Okaukuejo
et Halali et, là, panne d’essence en plein milieu d’Etosha alors que nous
n’avions fait que 350 km depuis le dernier plein ! Heureusement que nous avions prévu un bidon
de diesel de réserve avec lequel nous avons péniblement fait le plein même s’il
est formellement interdit de sortir du véhicule dans le parc !
Mais le
pire reste à venir quand nous rendons le véhicule (c’était hier). Pour tous les
problèmes que nous avons eus et les impacts sur le stress et le moral tout le
long du voyage, comme ils ont soit disant fait faire des réparations, la seule
chose qu’ils ont acceptée, c’est la déduction de la journée de location que
nous avons perdue à cause de ces réparations ! La gérante nous facture un
ventilateur neuf à 2750 N$ et les réparations des protections du toit en fibre
de verre à 3500 N$. Nous contestons en disant que le ventilateur ne
fonctionnait d’emblée pas mais rien n’y fait! Bref, total de la
facture après déductions incluant le retour des capsules chimiques pour la
toilette : 5000 N$ !!! Et nous avons essayé de négocier, d’abord
gentiment, ensuite, j’ai fini par vider mon sac de toutes nos frustrations
accumulées pendant ces 2 semaines ! La Directrice de Bobo Campers Namibie finit
alors par répondre que ce n’était pas négociable, qu’elle n’avait aucune
obligation à me déduire une journée de location et que si nous contestions
encore, elle supprimerait les réductions et nous ferait payer le prix plein,
soit, plus de 6000 N$ !!! Nous étions donc coincés, nous devions partir
pour l’aéroport et, donc, avons du accepter et payer ! Le minimum de
franchise étant de 7000 N$, l’assurance n’a servi évidemment à rien (la prime n’était
d’ailleurs pas donnée).
De plus,
sur le trajet vers l’aéroport, on a un peu parlé avec le taximan (nous voulions
un avis local concernant les coûts) et il nous a d’abord répondu que le montant
lui paraissait fort important (faut pas oublier qu’on n’est pas en Europe, tout
est moins cher et surtout la main d’œuvre)
et que d’autres clients s’étaient déjà plaints de Bobo Campers.
Donc,
voilà, ce maudit véhicule a gâché en partie notre voyage de noces ! Et la
facture a été salée car avec ces plus de 500€, nous aurions pu louer un camping
car 4x4 auprès d’une autre compagnie et avec assurance totale 0 franchise.
Donc, chers
voyageurs, un conseil : si vous voulez une compagnie sérieuse lorsque tout
ne se passe pas comme prévu, EVITEZ BOBO CAMPERS !