UN CHAUFFEUR QUI ABANDONNE SES CLIENTS AU RAJASTHAN
En écho à deux notes publiées dans ce forum sur le chauffeur Rajendra Vaishnav et qui font état de désagréments, voici le récit de notre malheureuse expérience avec lui (et pourtant nous avons l’habitude de chauffeurs, dans des pays comme le Myanmar, le Vietnam, etc.). J’ai publié ici un rapport, l’an dernier, avec un excellent chauffeur, honnête et serviable, au Sri Lanka.
Nous avions choisi une « compagnie » qui a un site internet, CHAAMUNDA VOYAGER (sic) de Jaipur. Ce n’est en fait, pas une compagnie, mais l’association d’un père, Mr RAJENDRA VAISHNAV et son fils HARI.
Nous avions accepté le prix (3200 roupies par jour), tarif plus élevé que d’autres que nous avions trouvés sur internet (souvent 3000 par jour), mais RAJENDRA VAISHNAV et son fils HARI avaient un assez bon compte rendu sur le site du Routard, et nous avons eu confiance.
Ce fut le fils qui prit la charge de notre voyage. Au début, tout alla bien : il était sympathique. Mais les choses s’envenimèrent vite sur le plan financier avec le père (qui était sans cesse en communication au téléphone, en voiture, avec son fils), et qui réclamait sans cesse des sommes supplémentaires.
Tout commença par des pannes de voiture à répétition. Comme la voiture était en très mauvaise condition (au moins 250 000 km, sinon plus), il y eut des avaries : une demi-journée perdue pour changer un ventilateur, un rétroviseur arraché lors d’un petit accident. Puis un pneu éclata. Une autre journée perdue dans des garages pour changer les deux pneus avant, car il fallut d’abord acheter les pneus dans une boutique, les changer dans une autre officine, puis aller dans une autre pour l’alignement. Comme le fils n’avait plus assez d’argent, il fallut avancer la somme.
Le père décida alors de demander un autre paiement à Ahmedabad : nous le versâmes : le fils voulait changer les deux autres pneus, ce qu’il fit.
Ensuite, patatras ! Une semaine avant la fin du voyage, le père exigea la totalité du paiement ! Nous refusâmes, craignant d’être laissés sur le bord du chemin. C’est pourtant ce qui arriva : le fils, obéissant au père, décida de nous abandonner sur-le-champ, avec nos bagages, et de partir à toute vitesse en emportant une partie du second paiement… Il fallut alors trouver, à l’improviste, un autre chauffeur (celui-ci avec des conditions normales : 25% le premier jour, 25% à mi-parcours, et 50% le dernier jour).
Une expérience que nous ne souhaitons à personne.
Alain-Michel