NAMIBIE, petite boucle Nord-Ouest en décembre

Forum Namibie

Bonjour Patou,
Je viens de lire la suite de ton carnet avec toujours beaucoup d’intérêt, avant de partir.
Comme Tanit, je ne nous vois pas faire des trajets aussi aventureux sans être accompagnés !!
L’angoisse gâcherait mon plaisir de découverte !!
Merci pour ton partage et beau prochain voyage avec un beau carnet au retour.
Bises.
Michèle.

Vendredi 16 décembre. Suite du périple!

Quand nous arrivons à Opuwo, nous retrouvons l’animation de la “grande ville” capitale de la région Kunene et du pays Himba.
Les stations-service, les supermarchés, la place principale où se côtoient Herrero et Himba, les vendeuses de souvenirs…
Les cris, les rires, les couleurs…

Quel contraste avec le désert que nous venons de quitter!

Mais finalement, nous avons mis presque 7 heures jusqu’ici.
A l’entrée de la ville, une nouvelle station service est juste sortie de terre, ouverte le 14 décembre! C’est une station Namcor Evo que nous étrennons, la boutique est encore en travaux.

Délaissant un environnement trop urbanisé, nous avons choisi de passer la nuit au Kaoko Mopane Lodge et Camping, 4 ou 5 km au sud d’Opuwo sur la C41.
Excellent choix, à tous points de vue : l’accueil souriant et attentif, la situation au calme et au bord d’une rivière (asséchée), la qualité de l’hébergement avec la piscine (juste à côté du camping), le restaurant (délicieux dîner avec choix à la carte, et breakfast pantagruélique avec des samossas à se damner!).

Toujours pas de pluie.

Mais c’est là que nous apprenons, grâce à Tanit, qu’il est tombé brutalement des trombes d’eau sur Windhoek et ses environs (et même jusqu’à Etosha d’ailleurs, nous verrons cela le lendemain!), la pluie provoquant des inondations jusque dans le fameux Maerua Mall au centre ville!


(photos envoyées par Tanit)

Impressionnant!
Nous verrons des traces de cet épisode lors de notre dernière étape, à Düsternbrook.

Et quelques jours plus tard, lorsque nous serons à Windhoek, ce sera dans le Nord qu’il pleuvra à torrents (pour le plus grand bonheur des éléphants).
Nous avons eu de la chance!

Bonjour Michèle et merci pour ta complicité!

Nous n’avons jamais angoissé, car notre préparation était “au millimètre”, notre voiture hyper fiable (quelle bête, tout de même!), et nous avions un téléphone satellite pour appeler au secours en cas de besoin. Et des vivres et boissons pour nourrir tout un régiment!
Tout au plus avons-nous un peu stressé lors du seul passage un peu difficile à flanc de montagne. Mais cette voiture pourrait monter un escalier!!!
Nous serions beaucoup plus confiants si nous revenions…

Par contre, nous avions une amie qui angoisse devant le désert, y compris devant mes photos “face au vide”! Elle me demande si cette immensité ne nous fait pas peur. Mais non! C’est même jouissif, d’être seuls au bout du monde!

Je te souhaite un très chouette voyage à toi aussi (et un beau carnet au retour, bien sûr!).
Bises

Patou

17 décembre.
Nous quittons Opuwo en direction du sud, par la C41 (goudronnée) puis tournons sur la D3709, parce que les gravel roads longent des petits villages , c’est plus sympa, malgré les sueurs froides que nous donnent les multiples troupeaux de chèvres écervelées!


Ah, les belles robes des dames Herero…

Sur la C35, il y a des aires de picnic (certaines ombragées).
A une dizaine de km avant Hobatere, contrôle de police et contrôle sanitaire. Dans le sens Nord-Sud, il est interdit de transporter de la viande crue sous toutes ses formes, mais nous avons fini tout notre saucisson.
:wink:

Il y a tellement longtemps que je voulais aller à Hobatere!
En avais-je assez entendu parler, de ce lodge qui hébergeait des lions en liberté…

A l’entrée, au bord de la C35, pas de gardien : le visiteur gère lui-même le grand portail, mais un panneau l’avertit aussitôt qu’il ne faut pas quitter la voiture sur les 16km de piste à parcourir jusqu’au lodge.

Pour info, le camping d’Hobatere, récemment rénové et sans rapport avec le lodge, se trouve 1,5km plus loin sur la C35, juste en face de l’entrée d’Etosha. Il s’appelle maintenant Hobatere Roadside Oasis Campsite (géré par Tracks4Africa).

Mais aujourd’hui nous séjournerons au lodge!
Très joli site, beaux chalets rondavels, bâtiments élégants et confortables.

Accueil se voulant très classe, mais s’avérant un peu figé.
Il a quand même fallu que nous fournissions au petit chef de la réception plusieurs preuves de notre paiement effectué en septembre après réservation sur Booking. Il n’en retrouvait pas trace! Heureusement, nous avions gardé le formulaire de paiement, le relevé bancaire ainsi que le mail de remerciements de la manager.
Très désagréable!
Pas de manager présent aujourd’hui, mais un personnel en surnombre (d’autant que nous sommes les seuls clients!!!).

Certains sentiers ont été ravinés par les pluies du début de semaine.

Le restaurant (avec thé/café à volonté, tea-time avec fruits et gâteaux ) jouxte la piscine. Nous testons tout cela avec plaisir!
En face de la terrasse, un trou d’eau porteur d’espoir…


Mais c’est plutôt “morne plaine”…!
On nous explique que les pluies ont dispersé les animaux, qui peuvent trouver des flaques d’eau un peu partout.

Nous réservons malgré tout un Sunset Drive pour 17h30, avec “King Martin”, un grand gaillard jovial au rire contagieux.
En attendant, il nous montre le hibou qui squatte l’un des grands arbres face à l’entrée de la réception :


C’est un “scops-owl” (hibou Petit Duc).
So cute, isn’t it?

17h30 : En route pour la découverte de la concession d’Hobatere!
D’abord la zone Nord, puis l’Ouest.

La bonne humeur de Martin rattrape l’impression mitigée laissée par la réception…
“Peut-être que nous ne verrons pas beaucoup d’animaux, mais vous verrez de beaux paysages”. Heu… on croise les doigts.
Et ça marche!

Antilopes (oryx et springboks), girafes et zèbres de Hartmann, un petit chacal à dos noir (ou chacal à chabraque)…

Et puis aussi un fier secrétaire (ou serpentaire)

Et un mignon “rollier varié”


(je préfère le bleu, le “lilac breasted roller” mais, bon…)

Et cette étrange chose, qui s’avère être un nid d’araignées communautaires!


Beau tissage, mais à garder à distance!

Dans la zone ouest, nous suivons longtemps des traces d’éléphants, arbres cassés, empreintes et crottes fraîches, sans jamais trouver le moindre pachyderme!

Nous roulons aussi dans le lit d’une rivière (asséchée! l’eau semble s’infiltrer très vite dans le sous-sol!) pour nous rapprocher d’un site de “kopjes”, c’est à dire de petites collines de gros rochers.

C’est bizarre, ici d’habitude c’est le coin des lions”…
Et d’ailleurs, on devrait voir aussi des lionceaux”.

RIEN.

Attends, c’est quoi ce truc, là, dans les herbes?” dit monsieur Patou en se mettant debout.

Aussitôt, un grognement furieux, et la lionne de dresse, prête à bondir!

Vite, rasseyez-vous!”
Martin était prêt à démarrer en urgence.

Elle était bien là, la lionne, bien cachée dans des herbes aussi blondes qu’elle.


Tu fais un pas hors de la voiture, t’es mort!

Nous ne verrons pas les bébés, mais nous sommes comblés!

Bon, guys, on s’éloignera un peu pour le sunset drink…

Quelques km plus loin, dans une large vallée émaillée de quelques pièces d’eau, nous déballons le kit apéro (gin tonic et grignotages homemade).

À cet endroit et dans les alentours, le lodge a installé 3 maisons dans les arbres où les touristes peuvent venir passer une nuit (ou plus) avec dîner et petit déjeuner face au trou d’eau.
Mmmm… ça fait envie, non?

Bon… c’est l’heure de rentrer au lodge!

Merci, Martin!

Le dîner, sur la terrasse, sera raffiné et délicieux.

Mais le trou d’eau du lodge restera désespérément vide, à part quelques francolins aperçus le lendemain matin!

Je vois de qui il s’agit !?!
Tanit

Ca continue à etre trés beau !!!
Tanit

Merci, Tanit!

C’est en effet un de nos voyages les plus marquants, chargé d’émotions, et je pense que ça se ressent à travers mon carnet.
C’est un vrai plaisir pour moi de revivre ces moments!

Bises
Patou

Aujourd’hui c’est jour de pèlerinage : ETOSHA, nous revoilà!

Nous levons l’ancre à 8h, et 40 minutes plus tard nous voici à Galton Gate.
Mon Dieu qu’ils sont restés désagréables!
Ils ont oublié ce que signifie le mot SOURIRE!
Trois personnes pour remplir 2 registres avec des renseignements identiques, puis on change de bâtiment pour aller payer les droits (150 NAD/p/j + 50 NAD/j pour le véhicule) dans un bureau différent. Obligatoirement en cash, pas de CB possible ici.
Attention! Document à garder précieusement!

Nous allons traverser Etosha en roulant vers l’est, en nous arrêtant à (presque) tous les waterholes.
Ici aussi, il a plu, même si cela ne se voit pas!
Il paraît que les animaux seront dispersés, et qu’on ne devrait pas voir beaucoup d’animaux aux trous d’eau.

Nous en croisons toutefois : Pintades, zèbres, oryx, bubales, springboks, steenboks. Et girafes!


(là, c’est “Jakkals waterhole”)

Nous faisons une pause jus de fruit à Olifantsrus, que nous avions découvert avec émerveillement en 2015, peu après son ouverture. Déception! Les arbres du camping ont (un peu) poussé, mais les sanitaires sont très dégradés, la passerelle menant au poste d’observation du trou d’eau présente des trous…

Et aujourd’hui, le trou d’eau est vide, à part une malheureuse oie d’Égypte!


Traces de passage d’éléphants… mais rien d’autre.

Au trou d’eau de Tobieroen, plus de boue que d’eau.

Deux dames koudous

A Teespoed, le niveau est bas!

Halte picnic avant Sonderkop waterhole. C’est le fief des petits républicains sociaux!

Ah bon? Il a plu???

A Ozonjuitji m’Bari, il y a foule!


Chez les autruches, les messieurs sont noirs et les dames marron. La couleur des yeux est la même…

A suivre…

De bien belles prises ! Avec mes particulières félicitations pour le petit-duc, pas forcément évident à repérer.
Etosha, pour nous, ce qui nous a marqués, c’est notre rencontre avec les ratels (3 en tout), un grand moment.

Merci pour le partage

BL

Ouais à suivre !!!
Tanit

Bonjour blesl,
Merci.

On avait aussi aperçu de loin un hibou “géant”, mais non identifié.

Je crois que je n’ai jamais vu de ratels en liberté! Il paraît que ce petit animal teigneux n’a même pas peur des lions…
De quel côté les avez-vous rencontrés?

Au fait, on n’a pas non plus rencontré de … :disappointed_relieved:
Mais notre séjour fut trop court. On aura plus de chances en octobre au Botswana. Peut-être!

Bonne journée,
Patou

Salut Tanit!

En juin, tu m’avais dit : “Et le retour par Etosha (quand même)?”
L’alternative était Okonjima.
Mais je me suis dit que tu avais raison, le trou d’eau d’Okaukuejo nous fait de l’oeil à chaque voyage. :wink:

Donc…

Bises
Patou

Donc, la suite :wink:

Nous arrivons à Okaukuejo un peu avant 14h.


A la réception, l’enregistrement est très lent, mais l’accueil est étonnamment souriant et aimable (nous les complimentons).
Un effet Christmas?

Nous nous offrons un waterhole chalet (breakfast inclus) et héritons du n°15.


Le luxe!

Le trou d’eau est à deux pas. Il n’y a que des zèbres.

Nous repartons immédiatement en direction de Nebrowni, un de nos coups de coeur habituels, mais ce ne doit pas être la bonne heure. Ni la bonne saison!
A part la girafe et le petit chacal timide, il n’y a pas foule!

Par contre, juste un peu peu loin dans un fossé en contrebas de la piste, nous découvrons un vieux lion blessé, immobile. Il pourrait avoir été heurté par un véhicule car il est touché au bassin et à la hanche, et semble incapable de bouger (nous avons alerté un ranger du camp).


Nous avons très mal au coeur, car c’est ici le territoire des hyènes, et il va se faire dévorer pendant la nuit…
Je sais bien que c’est la loi de la nature, mais j’ai du mal avec cette image.

Plus loin, un groupe de springboks se tient à l’ombre, avec le pan en fond d’écran.

Le rhinocéros vaque, insensible à la chaleur!
Nous le retrouverons en soirée au bord de notre trou d’eau.

Le pan…

Là, je crois que c’est Kapupuhedi.

Il n’y a personne à Homob non plus, alors que nous y avions toujours vu des lions…
Nous faisons demi-tour à Salvadora, inutile de pousser jusqu’à Halali.

Retour à Okaukuejo pour l’apéro sur un banc, face au point d’eau.
Il ont enrichi les aménagements, on ne se bat plus pour avoir un banc! Il y a même quelques voiles d’ombrage.

Le revoilà!

Nous verrons surtout des girafes (en grand nombre!) et des zèbres, mais tous les animaux semblent inhabituellement apeurés.

Il faut quand même aller dîner (repas réservé pour 19h30).
Là aussi, du changement : fini le buffet, le menu est désormais à la carte!


Nos côtelettes d’agneau étaient très correctes.

C’est le soir de la finale, les quelques français présents vivent intensément l’événement via leurs téléphones!!!

Au trou d’eau, c’est paisible…

C’est la 3e nuit où nous avons chaud, ça change du désert!

Rien de neuf au trou d’eau le matin.
Nous quittons Okaukuejo sous le soleil, après un copieux breakfast, vers 7h30, direction Anderson Gate.
Check out et inspection de la voiture, notre billtong est visible dans le frigo (un oubli!), mais toléré!
A 8h nous partons en direction d’Outjo, que nous atteignons à 9h10. Courses au Spar (billtong pour rapporter chez nous), belle boulangerie (réputée) juste en face.

Otjiwarongo : nous contournons la ville vers l’Est (direction Otavi), et quittons très vite la B1 pour prendre la D2440, en direction du CCF, que nous avions visité en 2015.
Le Cheetah Conservation Fund est un incontournable pour nous, nous faisons partie de leurs soutiens.
Les guépards m’écrivent régulièrement pour nous remercier de les aider et nous donner “des nouvelles du front”.
L’objectif étant de sauver, protéger, soigner, réinsérer les guépards dans le “Wild”, lutter contre le braconnage (nouveau programme CCF en Somalie où les bébés guépards font l’objet d’un ignoble trafic d’animaux de compagnie), éduquer les populations…
Il reste moins de 7000 guépards en liberté dans le monde.

Il y a quand même 44 km de piste (fort belle, avec au loin la silhouette du Waterberg) jusqu’au CCF.

Nous manquons de temps pour multiplier les activités, nous nous contentons d’une petite visite avec un jeune guide, nous rendons visite à 3 guépards trop vieux pour être relâchés…

Il y a actuellement 27 guépards séjournant au CCF, la majorité dans de très grands enclos/réserves situés loin du public, car le but est de les relâcher si possible (Deux vont l’être très bientôt!).
Donc, les animaux ne doivent pas être habitués aux humains : La plupart seront relâchés dans de vastes réserves privées comme Okonjima, Erindi… quand ils seront jugés capables de se débrouiller seuls.
Il y a aussi 2 bébés récemment sauvés, qui sont farouchement élevés loin du public en attendant de devenir plus autonomes.


(photo empruntée au CCF)

En parallèle, le CCF élève des chiens bergers d’Anatolie, qui sont d’excellents gardiens de troupeaux. Vigoureux et robustes, ils font fuir les prédateurs.

L’objectif est d’en doter les fermiers pour éviter des coups de fusil sur des guépards!
Des campagnes d’information ont été organisées auprès des fermiers mais aussi auprès des écoliers : Sauvons les guépards!
Ainsi, 1675 chiens ont déjà été distribués, et les attaques de troupeaux ont baissé de 80 à 100% selon les régions.
Mais le nombre de portées est faible et il y a encore 200 fermiers sur liste d’attente!
Alors le CCF vient d’enrichir son programme d’un élevage de nouveaux chiens , de type beaucerons, destinés simplement à aboyer pour donner l’alerte (et non à attaquer la faune sauvage).

Bien entendu, comme pour tous les vrais chiens de bergers, il convient de les mettre très tôt en contact avec les animaux à protéger, afin qu’ils dorment ensemble et qu’ils les considèrent comme leur famille… D’où l’élevage de chèvres à proximité immédiate, dans les enclos voisins!

… D’où les produits gourmands élaborés sur place à partir du lait de ces chèvres, proposés en restauration rapide pour les visiteurs.
Sandwichs, glaces…
Nous en profitons à l’heure du lunch, après avoir “exploré” la boutique attenante où nous complétons notre stock de petits cadeaux et souvenirs.

Nous serions bien restés plus longtemps, mais nous avons encore beaucoup de route.

Otjiwarongo : végétation tropicale, palmiers, fleurs…

Au sud d’Otjiwarongo, nous passerons devant la piste d’accès à Okonjima… Promis, nous y retournerons, un jour!

En route vers Düsternbrook Guest Farm, qui sera notre dernière étape…

Pour aller à Düsternbrook guest Farm (D1499 à partir de la B1), il vaut mieux avoir un 4x4 sinon on ne franchit pas le petit ruisseau assez profond, ni la large rivière au pied de la colline.
Les dernières pluies ont élargi son lit, et le courant est assez fort.
Heureusement, une déviation est indiquée, qui traverse les terres de l’éleveur voisin.
Nous retrouvons ce superbe site surplombant la vallée.

Belle maison de famille.

Lors de notre précédent séjour, nous étions en chalet de toile, mais cette fois, nous avons choisi une chambre climatisée.
Surclassement ou pas? Nous avons un immense studio très confortable!

Certes la maison est toujours aussi belle, mais nous remarquons un certain relâchement dans la gestion des horaires…
Le maître de maison n’est plus là.

Le personnel est charmant, mais cette GF est principalement fréquentée par des germanophones… Le poids du passé!
Vous pouvez ne pas aimer le fait qu’ils passent de l’anglais à l’allemand pour vous exclure de la conversation qui portait sur le Covid (je comprends un peu l’allemand…)!
Le menu est un peu … bourratif!


Nous ne reviendrons peut-être pas une 3e fois!

Ceci dit, l’étape est très pratique avant le retour : il ne nous faudra qu’une heure pour rejoindre notre loueur Savanna, au nord de Windhoek!

C’est la fin de notre périple, nous rendons le camion (check-out sans problème) et rejoignons l’aéroport pour attraper notre vol Airlink vers Johannesburg.
Le vol AF vers Paris CDG est à 19h50.

Nous avons fait 2450 km et dépensé 352L de carburant, ce qui donne une consommation moyenne (voies rapides et pistes) de 14, 37L pour 100 km. On s’attendait à pire!

L’aéroport de Johannesburg arbore de belles décos de Noël, comme d’habitude, avec des magasins d’artisanat et de souvenirs à se ruiner…


Nous reviendrons!

Je termine ici mon carnet avec une pub d’Airlink que nous aimons beaucoup :wink:

Je vous souhaite une très belle année à tous!

Patou

1 « J'aime »

Merci pour ce superbe carnet de voyage et vivement le prochain !
Je me balade sur plusieurs forums en ce moment (pays déjà visités ou en projet) et je finis toujours par retomber sur un message de Patoutaille dans les conversations !
Sabine

Merci Sabine pour ce message sympa!

Mon prochain carnet sera sur le Panama, où je suis actuellement pour 3 semaines.

Cordialement,
Patou

Hâte de lire ça, d’autant plus que pour nous la prochaine destination sera sous doute le Costa Rica voisin ! Bon voyage !
Sabine

Merci Sabine,
Pour nous, le Costa Rica c’était il y a 9 ans!
Deux pays voisins mais assez différents paraît-il!
Pour le moment (arrivés depuis 2 jours), Panama City nous plaît bien… Contraste entre l’ancien et le moderne, et puis le Canal, que je souhaitais voir depuis longtemps.
A+,
Cordialement
Patou

Patou a écrit :

Je crois que je n’ai jamais vu de ratels en liberté! Il paraît que ce petit animal teigneux n’a même pas peur des lions…
De quel côté les avez-vous rencontrés?

Au fait, on n’a pas non plus rencontré de … :disappointed_relieved:>

Bonne chance, non, ça s’impose : m… pour les …

Pour les ratels, c’était notre deuxième rencontre mais la première fois pour les photos. C’est vrai que ces petits biquets nous ont semblé très zen, très sûrs d’eux (et de leur force tranquille) au milieu d’une foule de suiveurs, chacals et oiseaux divers avides de profiter des occasions offertes par nos Seigneurs de la Ratelière…

Nous les avons vus une première fois à l’ouest d’Etosha, un solitaire (et sa cour) et le lendemain matin plus à l’est un couple, toujours entouré de sa cour.

Nous en causons sur ici sur Wilipi dans un carnet de 2019.

Et encore bravo pour ton carnet qui m’a fait découvrir un visage de la Namibie que je ne connaissais pas. Et qui me donne comme un chatouillis/gratouillis d’y retourner (pourquoi pas sur vos traces), ce qui est l’aune d’un carnet de voyage très réussi.

Amicalement

Bernard

PS : j’attends, comme beaucoup, ton futur carnet Panama, mais nous saurons tous être patients et te laisserons quelques heures, voire un ou deux jours, pour t’y mettre à ton retour…

Coucou Bernard,
Merci pour tes photos et commentaires, très sympas.
Bien sûr, nous reviendrons en Namibie pour la suite des aventures.
Mais pour le moment, notre voyage au Panama est au-delà de nos espérances. Les gens sont adorables, et le pays, magnifique, plusieurs pays en un seul, avec une nature somptueuse.
Aaah, le soleil de l’ouest en hiver, c’est une valeur sûre!

( tentative de photo prise sur le lac Gatun)

Bonne journée et à bientôt ( pour mon futur carnet, une certitude: ce sera en 2023!)
Patou

1 « J'aime »

Coucou Patou,

Suis rentrée d’Ouganda il y a une semaine. Un merveilleux voyage. Une aventure!

J’en profite pour lire d’une traite (si si je ne blague pas) ton récit sur ce voyage. Mon dieu Etambura, que de souvenirs magiques! Contente que vous avez apprécié l’endroit.

Je repars en Namibie cet été via le CKGR et le Moremi. J’espère que je ne vais pas m’ensabler…

A+
Annick

Coucou ANNICK!

Ravie d’avoir de tes nouvelles!
Pour nous, ce sera octobre, avec un grand tour de l’Ojavango se partageant entre Namibie ( un peu) et Botswana ( beaucoup), incluant Moremi et Baines Baobabs.
On croise aussi les doigts pour le sable.
Nous partagerons l’aventure!

Bises
Patou

Coucou ANNiCK,
Oups! Je voulais dire l’Okavango, bien sûr!
Depuis Kasane ( Senyati) nous repasserons donc par Kongola ( camp Kwando) et Bagani ( Mahangu safari lodge) puis descendrons par Shakawe …

Tout est bouclé… à 90%. Et le rêve est toujours présent!
Bises

Patou

Salut Patou,

J’en étais restée à la Tanzanie en novembre et je me rends compte que tu as enchaîné (ou presque) avec un autre séjour en Namibie, tout ça avant Noël. Vous avez fait fort ! :wink:

Ton récit m’a permis de revoir quelques endroits que nous avions appréciés nous aussi comme Palmwag, Spitzkoppe ou Etosha, mais il m’a surtout fait découvrir toute une contrée méconnue, plus au nord, déserte et sauvage à souhait et quelques hébergements originaux dans lesquels je me serais bien vue aussi. :slightly_smiling_face:

En tout cas, un parcours bien aventureux ! Mais comme tu dis qu’il n’est rien à côté de celui à venir au Botswana, je suis d’autant plus curieuse de lire ce futur récit !

A+ et bonne continuation :hugs:

Bonjour Krikri,

Ah oui, je t’y vois bien, moi aussi, dans le Nord-Ouest!
Vous qui avez l’expérience des Kimberleys!
Tu pourrais même aller plus loin que nous, vers Marienfluss ou même la vallée de Hartmann…

En attendant, comme on a récidivé en partant au Panama en janvier (et oui, on n’aime pas l’hiver!), je viens de finir mon carnet de voyage que tu peux trouver ici :sweat_smile:
https://www.routard.com/forums/t/le-panama-un-coup-de-coeur/325929

Bonne suite à toi aussi pour les voyages 2023,
Patou

Bonsoir à tous
Le Routard nouveau viens de débloquer mon compte !!!
Alors me revoila, et je découvre des tas de vieux post.
Tanit

Aaaaahhhh!
Salut Tanit!!

Je fuis ravie de te revoir!
Bises

Sauf que c’est toujours aussi difficile d’accéder au forum .
Je n’y comprend rien !!!
Voir ma tentative de réponse à MHT64
Tanit

Coucou Tanit!

Oups! Où elle est, ta tentative?
Je peux t’aider???

Dis-moi…
Bises
Patou

Et ben oui, j’ai vu!
Tu t’en sors bien, finalement!

Patou

Ouais, peut-être, mais c’est complètement aléatoire.
Tanit

Coucou Tanit,

ZEN restons ZEN…

Gros bisous de notre part.
Annick et Antoine

1 « J'aime »

Bonjour Annick et Antoine

J’ai du mal à rester zen.
Mais j’arrive peu à peu , à comprendre comment fonctionne ce nouveau forum.
C’était trop simple avant ?!?!
Il a fallut qu’ils le transforme en genre “réseau sociaux” , pas un truc pour les “vieux” !
La famille namibienne va bien
Bises
Alain

Salut à tous!

Je fais remonter mon carnet pour meg et pour ceux qui ne savent pas à quoi ressemblent les pistes du Kaokoland!

@ blesl : en revoyant mes photos de 2015 dans l’Ouest d’Etosha, je me suis aperçue que nous avions vu un ratel qui traversait la piste! C’était notre premier.

Cordialement,
Patou

@patoutaille
Merci pour ce compte rendu qui me permet de préparer mon voyage en Avril/Mai 2024 ( Conseil Road Trip mi Avril 2024 en Namibie - #16 par eric41 )
J’ai une dernière incertitude pour le dernier jour.
Je pensai faire Okaukuejo / Windhoek dans la journée. Le vol retour est le lendemain vers 15h00.
Lors de ce trajet Okaukuejo / Windhoek, nous souhaitions faire un crochet par le Cheetah Conservation Fund (CCF) et faire une “activité” soit le “Cheetah Conservation Fund Tour” ou le "Cheetah Drive " sans doute sur le créneau de 14h00 qui inclus le nourrissage des animaux.
Le soir, nous avons prévu de dormir à l’UrbanCamp de Windhoek.
En partant vers 16h00 du CCF, es ce envisageable d’arriver à une heure convenable à Windhoek ?
Cette option de visite sur une journée est elle réaliste vu le trajet à parcourir?

Bonjour Eric,
Ça va bien? La prépa a bien avancé?
Je pense que c’est faisable.
Enfin, moi, je le ferais.

En mai le soleil se couche à 18h20.

Il faut environ 2h30 sur la B1 entre Otjiwarongo et Windhoek, et en rajoutant le trajet depuis le CCF ( bonne piste) et la traversée d’Otjiwarongo, ça donne au maximum 3h30 de route. Au pire 4h jusqu’à Urban Camp!

Passez de bonnes fêtes,
Patou

Merci pour ce retour,
Concernant la préparation du voyage, le parcours est plus ou moins figé.
Les campings à l’arrivée/départ, à Sesriem et Etosha réservé.
La réservation du 4x4 avec tente de toit validé chez Bushlore et les billets pris chez Ethiopian Airlines (vol via Addis Ababa). Donc pas mal de choses de calées.
Voila une idée du parcours,

Concernant le trajet du dernier jour, mais si on part vers 16h00, avec 3h30 de trajet, ça nous fait arriver vers 19h30.
Nous serons obliger de rouler presque 1h00 après le couché du soleil avant d’arriver à Windhoek…
J’avais cru comprendre que la conduite de nuit était à éviter.
La route entre Okahandja et Windhoek est elle moins risquée de nuit ou est il préférable de partir plus tôt du Cheetah Conservation Fund ?

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