Aujourd’hui, nous voulions vous partager une ville encore trop méconnue au Pérou : Huaraz
Elle vaut le détour pour au moins deux treks : Le Glacier Pastoruri et la Laguna 69. Ci-dessous le récit du glacier pastoruri.
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Tout le résumé d’un voyage au Pérou ici avec les infos pratiques et le budget à prévoir
9h00 pétante, on se présente au point de rassemblement. L’organisation de l’agence n’est pas très claire, et comme toutes les agences n’ont pas les bus pleins, ils regroupent le tout en un. Au final, on n’est même plus avec notre agence initiale. Bon au moins , ils optimisent les trajets et eux s’y retrouvent, c’est le principal. Tant que nous on arrive au pied du trek pour le Glacier, ça ira très bien. Après 40 minutes a récupérer tous les trekkeurs, nous voilà enfin sur la route. Le trajet est long – environ 3 heures – mais on ne le ressent pas car nous sommes éblouis par le paysage. Des montagnes à pertes de vues, des moutons et des vaches en train de petit déjeuner tranquillement. Loin de l’urbanisation, aucune trace de passage d’homme hormis la route construite, bref le Pérou brut, le Pérou magnifique.
Plus le trajet passe, plus les paysages deviennent spectaculaires. Notamment ces arbres ressemblant à des palmiers qui fleurissent d’une façon atypique, avec une racine dorée, qui donne un rendu magnifique aussi bien de près que de loin. Nous faisons plusieurs stops pour profiter de la vue et des paysages qui nous entourent. On croise une petite mamie dans sa tenue traditionnelle, au milieu de nulle part, avec sa petite chèvre dans les bras. Nous sommes définitivement coupés du monde.
La beauté de la nature nous a fait oublier la difficulté du trajet. Des centaines de lacets en bus, bonjour le mal des transports. Nous grimpons dans les montagnes pour atteindre 4800 mètres d’altitude et nous voilà déposés au pied du trek. En sortant du bus, nous prenons déjà conscience de la rareté de l’oxygène et de la difficulté de l’altitude.
Le trek c’est : 2,5km et environ 300m de dénivelé positif. Sur le papier, cela ne paraît pas insurmontable, surtout que nous sommes des randonneurs confirmés (enfin… surtout moi, Marie un peu moins…) mais après quelques mètres on se rend compte que ce n’est pas si simple, en si haute altitude.
Nous avons le temps, inutile de faire les fous. Avec Marie, nous décidons de prendre un rythme tranquille, et de marquer des temps d’arrêts nécessaires. La montée jusqu’au glacier nous prend 50 minutes. Nous arrivons en haut essoufflés, respirant comme des bœufs. Mais la récompense est là ! Nous apercevons le glacier. Le paysage est hors du commun, un mélange de couleurs incroyables où sont réunis : neige, roches, lagune, ciel et nuages. Nous marchons encore quelque mètres pour se rapprocher de ce chef d’oeuvre naturel.
Le Glacier Pastoruri, un immense bloc de glace culminant à 5240m d’altitude. Des nuances de blancs et de gris mélangeant glace et neige sur des centaines de mètres, impressionnant ! Nous profitons une bonne heure de ces paysages fabuleux, pour remplir l’appareil photo de souvenirs avant de reprendre le chemin inverse. La descente se fait beaucoup plus facilement et nous arrivons rapidement au pied du trek. Un peu trop rapidement…
Grosse erreur de notre part… à ne surtout pas reproduire ! Descendez paliers par paliers si vous ne voulez pas repartir avec des gros maux de crânes… Malheureusement, nous avons oublié les médicaments à l’hôtel et n’avons pris aucune feuille de coca. Nous entamons le trajet le plus long de notre vie. Retour dans les virages des montagnes, sur une route complètement défoncée. Marie a un mal de crâne à lui exploser la tête, pour ma part je me concentre pour ne pas vomir… Le trajet est interminable, c’est horrible. Ça gâche un peu cette journée qui était pourtant parfaite, et soulève des inquiétudes pour la suite du voyage. Si chaque retour en bus se passe comme ça, ça risque d’être compliqué. En tout cas, nous avons compris la leçon et n’oublierons plus jamais les médocs’.
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