Bonjour,
je suis entrain d’organiser mon séjour en Écosse du 31 mai au 6 juin. Je suis un peu perdue car je n’aurais pas de véhicule et je ne sais pas trop où réserver un hôtel. Je pensais aller à Edimbourg, Glasgow, Fort William, Ile de Skye, Inverness et retour à Edimbourg. Pensez vous que l’itinéraire est cohérent? pouvez vous me conseiller? Je vous remercie d’avance pour vos réponses
Bonjour, ça va être sportif sans voiture. Edimbourg OK. Ensuite dans vos choix, il y a des Hôtels. Pas de problèmes. Les Bus ou le train feront le reste. Mais l’île de Skye sans voiture, j’ai du mal à voir comment faire.
Bonjour,
Il est bel et bien possible de vous rendre dans l’île de Skye sans voiture , et même d’y faire des choses intéressantes . Le problème pour vous sera de trouver à vous loger dans l’île de Skye qui reçoit un très grand nombre de touristes .
Je peux vous suggérer l’itinéraire suivant :
Si vous partez d’Edimbourg, après un passage à Edimbourg qui peut être bref (réservez la visite à votre retour ) prenez le train pour Glasgow puis la West Highland Linie jusqu’à Mallaig . C’est une magnifique façon d’aborder l’Ecosse .Vous pouvez vous arrêter à Fort William , Glenfinnan , avant d’arriver à Mallaig (et même autant de fois que vous le souhaitez de Glasgow à Mallaig . Cela devient très intéressant dès que la voie ferrée aborde le loch Long .A Malllaig (réservez vraiment à l’avance) La Mission Bunkhouse , juste à la sortie de la gare , et à côté du port , peut être pratique pour vous, prenez le ferry pour Armadale dans l’île de Skye . Le site Traveline Scotland vous indiquera comment aller d’Armadale à Portree (il faut , je crois changer de bus à Broadford , nous l’avions fait à notre premier voyage en Ecosse) . Si vous pouvez trouver un hébergement à Portree, à l’auberge de jeunesse, ce sera parfait pour vous. Il y a une ligne de bus circulaire qui passe par le Storr, si vous aimez la foule , au pied du Quiraing ,à Flodigarry où il y a une auberge de jeunesse, à Uig, de l’autre côté du Quiraing où vous pourrez aller très aisément à pied visiter le Fairy Glen .
Vous pourrez vous rendre aussi à Sligachan par la ligne Citylink . De Sligachan, vous pouvez remonter le glen Sligachan par un sentier et même aller jusqu’au dessus du loch Coruisk par un petit col mais Traveline Scotland vous indiquera comment aller de Portree à Elgol où vous pourrez faire une excursion en bateau jusqu’au loch Coruisk.
Il est possible de vous rendre aux Fairy Pools à partir de Sligachan par un “path” marécageux mais un “path” écossais peut n’être qu’un pointillé sur la carte et traverser des tourbières plus ou moins délicates . Je n’ai pas testé l’itinéraire, je l’ai seulement vu sur la carte au 50000ème .
Méfiez vous en général des tourbières, des gués, et de l’isolement (absence fréquente de réseau) . Donc si vous partez seule , assurez vous que quelqu’un s’inquiétera de votre sort . Attention aussi à la météo .
D’une manière générale , le site Walkhighlands vous indiquera tout un ensemble de possibilités sur l’île de Skye et ailleurs .
Pour revenir , vous pouvez soit prendre le bus Citylink jusqu’à Kyle of Lochash puis le train jusqu’à Inverness et changer de train pour revenir à Edimbourg , soit continuer p
De la rando avec du 50 000ème ? Hé bé…
soit continuer par le bus jusqu’à Fort William en passant par Dornie et Eilean Donan Castle . A Fort William, vous pouvez prendre le bus jusqu’à Inverness et rejoindre Edimbourg ou revenir sur Glasgow par le bus en passant par Glencoe et rejoindre ensuite Edimbourg.
Inverness a pour principal mérite d’être un noeud de communications . Tout dépend de ce que vous voulez faire dans le secteur.
Je vous ai indiqué là un itinéraire ultra classique, je dirais qu’il s’agit là d’un itinéraire rapide quasi inévitable si vous voulez vous déplacer .
Le problème principal va être de trouver des hébergements .
Si vous ne trouvez pas d’hébergement dans l’île de Skye ,vous pouvez malgré tout y transiter . Mais vous pouvez aussi renoncer à l’île de Skye et vous rendre dans les Small Isles, satellites de l’île de Skye, où vous aurez de belles vues sur l’île de Skye . Chacune de ces îles a sa personnalité propre . On y est très tranquille . L’île de Canna est un vrai paradis, Rum a ses “black cuillins”, Eigg offre de nombreuses possibilités et la toute petite île de Muck est un de mes très bons souvenirs .
Il peut être intéressant aussi pour vous d’aller à partir de Sconser, tout prés de Sligachan , dans l’île de Raasay . Si vous pouvez y séjourner , vous devriez y avoir de très belles vues sur Skye et le Mainland ;Dernière possibilité : prendre à Mallaig Knoydart ferry pour Inverie, Bunkhouse, épicerie, pub célèbre.
Le Knoydart , inaccessible pour les touristes motorisés comme les Small Isles , est une très belle région montagneuse ,vue par delà la mer de la côte Sud de l’ïle de .Skye .
Des sites indispensables pour vous :
Scotrail. Citylink . Traveline Scotland , Caledonian Mac Braynen à consulter armée de la carte Michelin Ecosse, très bien faite .
Pour savoir quoi visiter , en touriste , le site Undiscovered Scotland.
Pour les itinéraires pédestres : Walkhighlands .
N’hésitez pas à poser des questions complémentaires .
. …
.
Bonjour, c’est parfaitement possible sur les grands itinéraires . Nous sommes allés ainsi à pied de Glenfinnan à Inverie puis d’Inverie à Morvich par Barrisdale et Kinloch Hourn sur ce qui est devenu une variante classique du Cap Wrath Trail . Nous avons ultérieurement poursuivi notre progression vers le Nord . Nous avions aussi utilisé aussi une carte Harvey au 40000ème plastifiée achetée à Fort Willaim pour le Knoydart (on trouve toutes les cartes Harvey au 50000ème à Paris à la librairie du Vieux Campeur . C’est en les examinant que j’avais formé le projet de traverser le Knoydart)
Nous n’avons utilisé les cartes au 25000ème ,plus fondantes que les nôtre sous la pluie , que dans l’Assynt où nous avions envisagé un tous terrains pouvant être délicat et dans l’île de Rum . Les cartes au 25000ème servent surtout en cas de problème très délicat et pour connaître l’emplacement de tous les gués (ford )
. Il est justifié de ne les acheter que sur place après avoir une idée très précise de ce que l’on voudrait faire .On trouve toutes les cartes que l’on veut à la librairie du magasin de sports de montagne de Fort William situé à côté de la gare ainsi qu’à Portree .
Il faut en revanche toujours
Il faut en revanche toujours avoir une boussole (qui peut d’ailleurs dire n’importe quoi en raison des propriétés magnétiques des roches à certains endroits) et un altimètre .Mais les cartes au 50000ème peuvent déjà ,sur un itinéraire au long cours ,être un investissement assez important .
Les Fairy Pools par Sligachan , c’était seulement pour mémoire . Je pense seulement essayer peut-être si nous avons un peu de temps à perdre à Sligachan lors de notre prochain voyage. Le sens du marécage est affaire d’expérience.
Tout à fait d’accord pour la boussole et ses dérives magnétiques. Pour l’altimètre, la cartographie au 25000éme est assez précise avec les courbes de niveaux pour s’en passer. Sachant que les sommets d’Ecosse ne sont pas des plus élevés. Le 50000éme est la cartographie utilisée par les militaires qui ont besoin d’anticipation pour une vision plus globale du champ de bataille (de nos jours, ils sont plus derrière un écran lol). Mais rien se s’oppose, en effet, à leur utilisation lors des grands randonnées.
Dans mes derniers temps de “travail” j’utilisais le GPS pédestre (avec piles de réserves ) mais sans oublier une boussole en cas de besoin.
Anecdote : Durant mon “travail”, il fallait se battre pour expliquer aux “apprenants” de ne pas poser la boussole sur le capot de la voiture pour tracer la route car ces sus-dits capots étaient en fer à la différence de maintenant !
Bonjour,
En ce qui concerne le GPS, nous en avions un mais nous ne l’avons jamais utilisé en Ecosse . D’autre part, cela ne marche pas en forêt (il n’y en a certes pas beaucoup en Ecosse) et je me souviens d’un brouillage des données satellites lors d’une période de tensions internationales (guerre du Golfe ?°alors que nous traversions en randonnée en raquettes litinérante es Hauts Plateaux du Sud Vercors .
Je suis bien d’accord pour l’usage des cartes au 25000ème pour les randonnées dans les montagnes françaises , bien qu’elles puissent , certes très rarement, présenter des erreurs topographiques (je n’en dirai pas autant des cartes des Pyrénées espagnoles ),sans compter des reprises de vieilles cartes sans réelle mise à jour alors que les anciens chemins ont disparu (très fréquent dans certains secteurs du Massif Central). On a effectivement bien souvent besoin de voir les courbes de niveau permettant d’apprécier les dénivelés de dix mètres, pour repérer les difficultés éventuelles et les lieux de bivouac possibles, et aussi de connaître les points d’eau que les cartes au 50000ème n’indiquent pas .
En ce qui concerne l’Ecosse, les problèmes ne sont souvent pas les mêmes : le plat est la plupart du temps marécageux spongieux , on remonte ou on descend de longs glens ou on longe des lochs et les détails les plus importants sont souvent la présence ou l’absence de ponts sur les innombrables cours d’eau(l’eau ne manque pas !) , ainsi que le débit des cours d’eau, y compris celui des innombrables “burns” que l’on doit franchir .Donc , les cartes au 25OOOème ne sont pas toujours nécessaires ,d’autant plus que le site Walkhighlands bien utilisé donne accès à la carte au 25000ème .
Le problème est souvent de savoir si les ponts existent ou sont effondrés, si les rivières sont guéables au moment où on doit les franchir, si les “paths” se perdent ou non dans les tourbières, ou sont masqués par des vraies mares, ce que les cartes n’indiquent pas . Les cartes au 50000ème permettent d’avoir une vue d’ensemble et d’élaborer des plans de repli possibles en cas de difficulté .
J’espère que Miga n’aura pas été trop indisposée par cet échange de considérations techniques .
Tiens donc. Première nouvelle.
A très vieux randonneurs, très vieux matériel . Les premiers GPS avaient du mal à capter les satellites sous le couvert des arbres, d’après mes souvenirs . Nous ne nous sommes pas servis du GPS depuis longtemps, la boussole et l’altimètre étant toujours fiables. Les randonneurs bivouaqueurs à l’ancienne n’avaient ni GPS, ni portables et savaient qu’ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes et leurs compagnons en cas de problème .
Oui, je sais tout ça. Instructeur en Topographie, j’ai pu tester pas mal de choses du temps où je bossais.
bonjour,
merci pour votre réponse, je vais peaufiner mon parcours.
cordialement
Miga
Bonjour,
merci beaucoup pour toutes ces informations. Maintenant j’ai plus qu’à m’organiser. C’est clair que je ne pourrais pas tout faire et pour cette fois je ne ferais pas de randonnée mais c’est très intéressant de suivre vos échanges.
Je n’hésiterais pas à revenir vers vous si j’ai d’autres questions.
Je vous remercie
Cordialement
Miga