Bonjour,
Merci beaucoup pour ton retour et vois tu , il me rassure car je traverse exactement les mêmes épreuves que toi.
Je suis enseignante en anglais , j’ai obtenu mon équivalence en décembre après un délai de trois mois et comme toi , on m’a demandé des documents manquants. Le service est très familier des diplômes français et par exemple la photocopie de l’obtention du capes ne suffisait pas , il fallait envoyer la copie de la titularisation, ce que j’ai dû réclamer au rectorat. Suite à ça , j’ai suivi les dates de postes ouverts, dans le Vaud c’est avril , Neuchâtel en mars, Fribourg, en avril aussi et Genève , c’est maintenant, juin et juillet . J’ai aussi postulé à des écoles internationales qui elles publient des demandes toute l’année. Une trentaine de demandes au total, par e-mail , sur les sites d’emploi, par papier , par recommandé , avec adresse suisse même si j’habite encore en France jusqu’à juillet , et numéro de téléphone suisse , abonnement vite fait pour créer un numéro . Mais en vain, comme toi, je n’ai décroché aucun entretien . Et pourtant j’ai la reconnaissance, de l’expérience mais ce n’est pas cela le souci , c’est l’absence de permis de travail et l’absence d’expérience en Suisse. Ce n’est pas dit dans les refus mais je suppose que c’est cela.
Je me suis inscrite sur les sites de remplacement mais non seulement ils demandent un permis de travail , que je n’ai pas , évidemment mais aussi un numéro d’assurance médicale, à laquelle , on n’est pas obligé de souscrire , tant que l’on n’y est que en tant que touriste. Elle coûte au minimum 350 euros par mois mais peut-être que je vais y souscrire quitte à faire doublon avec ma sécurité sociale, si cela peut optimiser mes chances …
Je n’ai pas encore fait la démarche comme toi , de me rendre directement auprès des établissements. Je pensais que là cette fois , cela ferait la différence. Je pensais aussi que ma matière était moins prisée et que les collègues de mathématiques, au contraire étaient recherchés.
maintenant , pour avoir parcouru les programmes des cantons , et surtout les nombreuses offres d’enseignement, il est souvent exigé que l’on ait de l’expérience des etablissements de la région , voire de la même ville, tant il y a des différences de systèmes entre les cantons . Alors je comprends que n’ayant jamais enseigné en Suisse , mon profil ait pu être rédhibitoire, et que les remplacements soient l’étape intermédiaire.
Débarrassée du baccalauréat bientôt, je vais enfin pouvoir déménager en Suisse. Je voulais me rendre dans les services administratifs aux étrangers pour leur demander comment résoudre ce cercle vicieux. Je voulais aussi me rendre dans des agences de placement pour savoir si j’étais employable dans un autre secteur que l’enseignement, quitte à faire une formation au préalable et enfin , je voulais me rendre auprès des écoles de formation pour adultes , il y en a beaucoup, et peut-être qu’elles seront moins regardantes sur les papiers.
Certes , les établissements publics sont ceux où les salaires sont les plus élevés mais justement, ils sont en conséquence très concurrentiels et pas juste localement . En anglais, je dois faire face aux américains et britanniques entre autres qui eux aussi aimeraient bien enseigner en Suisse. Leur nationalité est souvent demandé dans les profils pour prof d’anglais , donc non seulement, il y a les enseignants suisses mais aussi la compétition internationale. Mission quasi impossible en effet …
Je me suis aussi inscrite sur des sites pour dispenser des cours particuliers, pour au moins gagner un peu d’argent car il faut bien manger
Apres trois mois, tu peux encore rester en suisse , en tant qu’étranger en recherche d’emploi, à condition d’avoir des revenus suffisants , sauf que mise en disponibilité, je n’en aurai plus trop en septembre .
Pour l’instant, j’y crois encore mais c’est loin d’être facile en effet. Mes candIdatures m’ont apprise à peaufiner ma lettre de motivation, et développer mes connaissances sur les établissements scolaires en suisse . Il y a un nombre important de différence avec le système scolaire français et cela , les directeurs suisses le savent .
En attendant une piste pour contrer cette absence de permis de travail, bon courage dans vos recherches,