Vous avez tous de bons arguments, mais je pense qu’on s’éloigne de plus en plus du sujet lancé par ‘ventsetmarées’ qui cherchait à avoir des retours d’expérience de personnes parties vivre à l’étranger.
Et je n’ai pas l’impression que ses désirs d’expatriation soient liés à payer 10, 20 ou 50% d’impôts.
Bonjour Ventsetmarees,
Je comprends votre perte de repères car c’est ce que je ressens.
J’ai 49 ans et je me dis que c’est la dernière ligne droite avant d’assouvir ma soif de voyages, de découverte de l’Autre et des beautés naturelles de notre Terre.
Mais toutes sortes de peurs, le fait de vivre aussi avec une compagne (sans pour autant reporter la faute sur elle), +toujours plein de prétextes administratifs ou autres que l’égo s’ingénue à vous mettre sur votre chemin, ainsi que surtout le manque d’affirmation de soi m’ont amené à reporter toutes mes envies d’Ailleurs.
Et comme le signale si bien M. Twain:“dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’auras pas faites que par celles que tu auras faites. Alors, largue les amarres, explore, rêve, découvre…” .
Je ne peux donc que vous encourager à lever les voiles (ce que je compte bien faire dans les 2-3 ans à venir, j’espère moins) avant que les années ne défilent trop vite (on ne réalise qu’après, devant le cumul des années passées), car je ressents que de toute façon cette envie de partir vous tenaille et vous ne pourrez résister longtemps à l’appel du départ, sauf au prix d’une grande frustration.
Bien sûr il y a cette envie de fonder un foyer: mais laissez vous agir par la vie, qui sait ce qu’elle vous réserve, peut-être justement une rencontre fabuleuse avec quelqu’un qui vous correspond et un bébé à la clé!
C’est une question de confiance, au fait que ce qui arrivera dans votre destinée c’est ce qui doit vous arriver de mieux dans la vie.
Si le voyage vous épanouit, alors foncez! au lieu de reproduire mon erreur, à savoir tergiverser sur la question de partir ou pas, pendant que les années passent.Et vous verrez bien…
Voilà, d’après moi, le contenu de votre message et mon expérience un peu similaire à la vôtre (sauf que je n’étais pas plus attiré que ça par la venue d’un enfant),je pense que vous aurez peu de chances d’être épanouie dans l’état actuel des choses.
Espérant que mon témoignage vous aura quelque peu aidé,
hervé
bonjour,
j’arrive surement aprés la bataille mais il me semble que les post au début du topic étaient un peu plus interressants et parlaient du sujet dont il est question à l’origine : voyage, changement de vie et témoignages…
alors si jamais vous avez envie de partager une expérience, ratée ou réussie, cela m’interesse beaucoup, car comme beaucoup d’entre vous qui lisez ce topic, je m’interroge sur ce qu’est ma vie avec un cdi, un crédit pour la maison …une vie confortable pour la majorité qui d’ailleur m’a assez bien convenue jusqu’a présent…
en début d’année, mon couple a cessé d’exister, je me suis retrouvé célibataire à 32 ans et les questions n’ont cessées de me torturer l’esprit depuis.
de quoi ais-je vraiment envie…?
j’ai deja une expérience à l’étranger, deux ans en écosse pour mes études et depuis que je suis revenu il y a dix ans, depuis, repartir est resté dans un coin de ma tete meme si entre temps, j’ai fait le parcours “sécure” dans le sens classique, boulot, couple et maison…
je me dit qu’il n’est jamais trop tard et que pour partir, il faudra inévitablement franchir le pas, à savoir quitter mon taff et vendre ou louer ma maison…
le probléme c’est qu’entre tous les impots, crédit…j’ai plus un rond de coté!
alors sans économies, c’est compliqué…
si vous etes parti, combien aviez vous de coté…? comment avez vous géré toutes les parties administratives et obtenu un visa de travail dans un pays étranger…
pour finir ce roman, c’est compliqué de partir quand on est installé ici…non?
Bonjour,
oui partir c’est l’envie de beaucoup mais il faut le faire intelligemment surtout quand on a une vie en France qui n’est pas négligeable.
Tout d’abord il faut faire un mêtier qui permet de pouvoir trouver du travail dans le pays où l’on veux aller et où ce type de main d’oeuvre ou de connaissances et compétences sont demandés ou recherchés mais en principe il faut savoir gérer du personnel.
Soit on est déjà dans un poste de responsabilités où l’on gère du personnel dans un domaine recherché à l’étranger et l’on peut prétendre à un emploi similaire à l’étranger soit on maitrise une profession particulière et l’on peut trouver un emploi à l’étranger où l’on va exercer sa profession mais aussi former les gens locaux comme par exemple “tailleur de pierre” " poseur de marbre " " chercheur " " spécialiste caterpillard" etc…
Il y a bien des listes de recherche de personnel pour l’étranger au pôle emploi mais pour y accéder il faut être à la recherche d’un emploi. A moins de connaitre une personne à la recherche d’un emploi et y aller avec lui en demandant à voir cette liste.
Il y a aussi des sites internet de recherche de personnel.
Le meilleur moyen est de choisir le pays et d’y aller en vacances au minimum un mois afin de voir sur place les possibilités de trouver un emploi mais aussi de se rendre compte du mode de vie que l’on va avoir. Si l’on peut contacter un expatrié déjà sur place ça facilite bien les choses.
En plus de la recherche prersonnelle en se rendant dans des entreprises ou sociétés, la chambre de commerce et d’industrie du pays peut donner la liste et les contacts des différentes sociétés afin de distribuer des C.V…
Il y a aussi la recherche de lieux où se réunissent les expatriés et dialoguer avec eux afin de savoir s’il y a des sociétés qui recrutent, des fois une discussion sympas autour d’un ou de plusieurs verres permet de trouver un emploi.
Ce qu’il faut savoir c’est que lorsque vous vivez en France vous etes censé avoirde la famille et des amis et votre vie est un peu organisée sur ce plan aussi, pendant des années votre vie est inclue dans la vie des autres, vous n’êtes pas seul. Lorsque vous vivez à l’étranger vous voyez votre famille et vos amis une fois par an et vous tombez toujours lorsqu’ils travaillent ou partent en vacances. Après quelques année d’expatriation vous vous rendez compte que vous vous sentez un étranger dans le pays où vous vivez et que lorsque vous revenez en France vous vous sentez aussi presque un étranger.
Les amis d’expatriation sont des amis tant que vous êtes avec eux mais si vous changez de pays ou qu’ils changent de pays ou rentrent en France vous vous rendez compte que rares sont ceux qui maintiennent l’amitié.
Ainsi vous arrivez à 60 ans et vous avez vu vieillir les membres de votre famille une fois par an, vous n’avez plus grand chose en commun; vos amis ont gardé leur mode de vie qui n’est plus le votre et vous les avez perdus de vue; vous avez un très grand vécu de situations que vous n’auriez même pas immaginé en France; vous avez rencontré des tas de gens différents et vous avez connu des modes de vie différentes; vous avez acqui des connaissances et compétences professionnelles bien plus importantes que si vous étiez resté en France mais … vous vous retrouvez seul avec votre épouse et vous êtes devenu comme on dit un “déraciné”.
Il y aura toujours celui qui est parti en expatriation et qui a été heureux de son mode de vie et qui est heureux aujourd’hui à la retraite même s’il a vécu tout ce que je viens d’ennumérer ci-avant parce que, par exemple, il a ses enfants et petits enfants mais mon expérience m’a appris qu’ils ne sont pas si nombreux que ça.
Vous voyez, je n’ai pas pu me faire au retour à la vie en France après plus de 20 ans d’expatriation en Afrique et je suis donc parti à la retraite en Espagne. Nous allons en France 2 fois par an voir nos enfants et petits enfants ou ils viennent nous voir en Espagne.
On est des déracinés !!!
Salutations.
Louis.
Bon moi je suis un expatrié heureux (depuis 4 ans) bien que mon pays de résidence (le Paraguay) ne m’emballe pas que ce soit au niveau géographique que humain. Mais j’ai toute l’Amérique du sud pour moi !
Que faut-il donc être pour être un expatrié ?
C.car71 en a posé les jalons
- être sans travail (ou n’avoir qu’un boulot de me**de) et voir que l’Etat va ratiboiser vite fait les picaillons qu’on a eu du mal à économiser
- être sans famille. Tout au moins ne pas avoir d’attache avec celle-ci
- être sans épouse (un boulet !)
- être sans chiard(s) (de petit(s) boulet(s))
bref être libre. Toutefois on ne peut pas envisager une vie d’expatrié sans un minimum de réserve financière. Il faut à la fois se garder un capital pour une activité économique et pour vadrouiller, le nez au vent, à la recherche d’un pays où on sera bien à tous les points de vues.
Sûr qu’il est mieux de franchir le pas avec un acolyte qui serait sur les mêmes bases, mais faut pas rêver, les petits français sont à la foi hyper individualistes et la plupart préfèrent crever sur pied. Je n’ai jamais pu en rencontrer un seul pour cette démarche. D’ailleurs même de simples (grandes) vadrouilles ne les intéressent pas.
Salut,
tu fais quoi de beau dans ta vie en amerique du sud…?
Bonjour,
Je viens de tomber sur la discussion et j’aimerais savoir Vents et maree ce que vous avez choisi au final et comment vous sentez vous par rapport à ce choix?
Je suis exactement dans la meme situation que vous (sauf que j’ai déjá pu voyager pendant 1 an, suis revenue il y a 9mois, que j’ai 39 ans et pas spécialement envie d’avoir des enfants pour l instant meme si c est pas tout à fait clair).
Ca m’interesse d’avoir votre retour