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Forum Expatriation

Bonsoir à tous,

Y’aurait-il des familles comme nous qui aimeraient s’installer à l’étranger, hors de l’Europe, avec un petit capital de départ? Vu la période difficile que nous traversons tous nous pensons que mettre en commun les idées, les projets et trouver des compagnons de route augmentent les possibilités de réussite. L’idée est de choisir des pays où le niveau de vie est un peu moins élevé, nous préférons les pays chauds. Nous avons déjà exploré quelques pistes (Equateur, Paraguay, Cap Vert) sans encore nous décider.
Si vous avez d’autres endroits à proposer nous sommes ouverts à la discussion.

Héloise

S’il y a une bonne chose que j’ai faite dans ma vie, c’est de foutre le camp de la France qui crêve et qui veut crever. je ne développe pas mais ceux qui perdurent vont devoir raquer car, à votre avis d’où vont sortir ces milliards d’euros dont on bassine les infos ? Si ce n’est en taxant le patrimoine des français.

Inembauchable passé 40 ans, juste bon pour payer des taxes et, à 60 ans, j’avais droit à une plantureuse retraite de 75 EUR/mois, mème pas le 10e de ce que touchait un “demandeur d’asile”, autrement dit un envahisseur illégal.

Il était vraiment temps d’aller voir ailleurs.

Dans les trois pays que vous citez, j’en connais deux :

  • L’un où je suis passé trois fois en bateau lors de trois transat : le Cabo Verde (Archipelago), le vrai Cap-Vert est au Sénégal, près de Dakar.C’était sympa au début (époque de Cesaria Evora) mais cela a vite dégénéré (Comme l’Afrique Noire en général, dont je connaissais bien la partie occidentale francophone). À la fin il était même déconseillé d’y aller, des plaisanciers avaient été attaqués sur leurs bateaux. Et je ne vois pas ce qu’on peut développer sur ces îles, de plus en plus sèches (ce sont des morceaux de Sahara perdus en mer).

  • L’Équateur est un petit pays qui a subi une forme agressive du virus couronné et qui a fait beaucoup de morts. Juste avant il y avait des conflits sociaux importants. mais je n’y suis jamais passé.

  • Le Paraguay, je connais car j’y suis résident permanent depuis 9 ans. Il y a des avantages économiques : le coût de la vie n’augmente pas, le gasoil a même baissé, mais tout ce qui s’achète en dollars est devenu très cher vu la différence de change. C’est surtout au niveau humain que cela ne va pas : vous ne pouvez rien faire avec les paraguayens. C’est l’erreur commune que font tous les gringos de les considérer comme hispaniques. Pas du tout ! Ils sont guaranis. Il n’y a qu’à Asunción et à Ciudad del Este qu’on parle espagnol (castellano).
    Je ne développe pas mais, pour eux, un gringo n’est qu’à voler ou à tromper. Il y a des marchés potentiels importants que ce soit dans l’importation de produits usuels qu’on ne trouve pas ici (des éponges, des fixations de tubes Atlas, des vraies fenêtres, etc.), mais vous ne pouvez rien faire.

Me basant sur mon expérience en Afrique Noire, je pensais prendre des p’tits jeunes et les former comme apprentis en rénovation bâtiment (mon domaine professionnel rentable) car ici c’est désatreux a tous les niveaux, mais les jeunes ne valaient pas mieux que les adultes.

J’étais donc coincé car, tout seul, on ne peut pas faire grand chose. Mais ma mère ayant eu la malencontreuse idée de mourir (à 90 ans moins trois mois) j’ai récupéré ses sous et son pavillon immédiatement mis en vente et je vis ici sur les intérêts de comptes à terme sur deux ans qui rapportent 8,5 % net annuel (et encore le taux a baissé au début c’était 9-10 % annuel).

Je ne me souci donc plus de trouver des collaborateurs. La solution aurait été de trouver des jeunes argentins, pas du tout la même mentalité.

De toute façon avec le prétexte du virus couronné, toute l’économie et les déplacements hors frontières sont gelés. je désirais acheter des composants informatiques à Ciudad del Este, c’était marqué disponible sur leur catalogue en ligne mais je n’ai même pas eu de réponse.

Ce virus, comme en France, est le prétexte d’un suicide économique généralisé. La dengue, les années précédentes avait été bien pìre et on n’en avait pas fait un tel cirque. Et avec un passeport français on ne va nulle part. Je ne peux même pas renouveller le mien qui va arriver à échéance janvier 2021, car il faudrait que j’ailles à Buenos Aires. Mais tous les consulats sont fermés et les frontières bloquées. Pas grave vu que je suis résident permanent, mais je me demande si, un jour, je pourrais aller de nouveau vadrouiller. Où je vis il n’y a à voir que des vaches sur des prairies marécageuses de centaines d’hectares.Mais elles font de la très bonne viande ainsi que du lait. Toutefois le paysage n’est pas varié…

Merci de nous faire profiter de votre expérience, très intéressante vu que vous vivez au Paraguay depuis si longtemps. Je l’avais aussi envisagé parmi les destinations possibles mais vite abandonné. Par contre vous etes le seul à avoir précisé le problème de la langue ce qui explique l’impossibilité de se comprendre avec les gens du pays. Je ne me vois pas élever un enfant là-bas. Tout à fait d’accord avec vous sur le fait que quitter la France et meme l’Europe est l’unique issue possible. Si s’expatrier il y a quelques années était un reve c’est devenu aujourd’hui une nécessité vitale pour survivre. Malheureusement la situation actuelle nous bloque ici en Europe pour l’instant et je le crains, pour longtemps encore.
En ce qui concerne le Cap Vert je sais qu’il y a différentes iles dont certaines sont trop arides et d’autres plus verdoyantes. On avait pris quelques contact et étions décidé à aller voir par nous meme en faisant un peu le tour des différentes iles.
L’Equateur me semble économiquement moins intéressant, le but étant au départ de vivre un peu sur l’épargne comme vous dites avant éventuellement d’investir.
Voilà on est tombés au mauvais moment, quand on a enfin pu tout vendre ici, tout s’est bloqué, pas de pot! On espère que ça va finir par se débloquer et que l’hystérie collective va cesser!

Il faut réfléchir sur cette “hystérie”. le FMI ne se contente plus d’affamer les peuples localement il bloque tout mouvement de ceux qui ne sont pas des bien nés friqués.
“Les changement quantitatifs entraînant les changements qualitatifs” on n’a pas assez réfléchi (à part des paranoïaques dans mon genre) sur l’implication sociale quand “les cent premières société financières ont eu un chiffre d’affaire 1.000 fois supérieur au cent premières sociétés industrielles” (Bernard Maris, Manuel d’anti-économie)
Autrement dit : fini le capitalisme keynésien de Mr Henry Ford où le producteur est aussi un consommateur. Donc qu’il lui faut un salaire correct et des congés, rien que pour faire rouler les Ford-T.
Il l’a pourtant dit notre président bien aimé quand il était dans une gare ou il n’y avait que “des gens qui ne sont rien” et des retraités “qui coûtaient un pognon de dingue”.
Nous allons donc dans une drôle de société où ça sera la misère plein pot, l’interdiction de voyager et le confinement s’il y a de la rouspétance et le refus de sortir bâillonné. Et le terme de “dictature sanitaire” ne sera pas un vain mot.
Vous avez vu le synchronisme de l’interdiction de voyager pratiquement pour tous les pays de la planète.
Ce n’est pas fini !
Quand j’ai commencé à écrire une uchronie : “2084 ou le confinement perpétuel” je ne pensais pas que cela aurait valeur de réalité. Le livre est fini, encore 4 relectures, un passage à Antidote et je le publie (en auto-édition sur Amazon, inutile de rêver à un éditeur). Déjà que mes 5 livres de S-F n’avaient pas trouvé preneur d’un éditeur “normal” alors qu’ils n’avaient, eux, rien de subversif et que je n’en dirais pas autant du dernier…

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