Bonjours,
Nous rentrons
de 2 semaines d’aventure, de contact, de moments inoubliables, accessibles par
toutes personnes qui “veut voir et connaitre” cette grande île - et
pour un budget raisonnable. Je vous rassure notre voyage s’est passé sans
difficulté “surveillées” en permanence par notre guide-chauffeur Ranto, sans
doute le meilleur de Mada ! Eh oui, le transport à Mada, ce n’est pas
l’occident ! Une route nationale (RN7) et des pistes secondaires impraticables
pour tout chauffeur chevronné hormis les connaisseurs. Enfin pour ce qui est du
sud, puisque notre voyage s’est limité à cette partie de l’Ile faute d’un temps
extensible… Je ne vous parlerai donc pas des taxis-brousse que je n’ai pas
testés malgré le désir de l’expérience. Je ne peux que vous recommander
vivement les services d’un chauffeur-guide qui peut vous organiser sur mesure
un superbe circuit personnalisé, à des prix ultra compétitifs sans les tracas des
horaires des transports en commun, la perte de temps en transport, des
réservations d’hôtels, passer à coté des points singuliers intéressants, pas
d’arrêts photos pour ne citer que les
quelques aléas qui me viennent à l’esprit. Bien sûr, je vous recommande
chaudement notre propre guide-chauffeur aux qualités multiples (coordonnées sur
demande).
Partir en voyage à Madagascar nécessite une bonne organisation et la meilleure façon
de se renseigner c’est de consulter les
forums de voyage. En retour, petit compte rendu de mon périple malgache.
Ranto (notre guide chauffeur)
est venu nous récupérer à l’aéroport à 23h00, on a logé chez l’habitant, chez
un couple de malgache fort sympathique. Le lendemain, après un bon petit
déjeuner malgache préparé par Emma, nous prenons la route pour Antsirabe, parcouru les Hautes Terres, contemplé les maisons en pisée,
apprécié les haltes dans les ateliers d’artisans et bien sûr nous n’avons pas
manqué sur notre route de déguster le foie gras local de Behenjy. Nous arrivons
à Antsirabe en milieu d’après midi. Ranto nous a réservé une chambre au
Chambres du Voyageur. Très bel établissement, avec des bungalows fait en
matériaux traditionnels et avec un jardin magnifique. Le lendemain, après la
visite de la ville nous reprenons la route pour Ambositra. Découverte du pays
zafimaniry (prononcer zafmanir !) et du village d’Antoetra. Expérience à ne pas
manquer. Un petit salut à notre précieux guide local Gilbert ! Découverte
fabuleuse de l’art zafimaniry (artisanat du bois sculpté).
On continue notre route pour
Fianarantsoa. Elle n’est certes pas très
belle, mais il y a de bons restaurants comme celui du Tsara Guest House (ou
celui de l’hôtel à côté) le Grill (quelque chose) et Chez Dom au centre. Quant
à l’hébergement, nous avons dormi à l’hôtel Cotsoyannis. Très bien, très propre
avec sanitaire privé. Il vaut mieux réserver en haute saison. Les chambres sont
grandes avec des moustiquaires. Le lendemain, nous avons pris la ligne
Fianarantsoa - Manakara. Il faut savoir que cette ligne a subit beaucoup de
problèmes ces derniers temps. Nous devions partir le mardi vers 7h00. Nous
sommes bien partis…mais vers 11h30. Ainsi tous les voyageurs ont attendu pendant des heures, sans aucune certitude,
de départ de ce train. Mais à ne pas louper : 163
kms d’un voyage au coeur du voyage ! Traversée d’une végétation luxuriante, 34
kms de forêt primaire, spectacle majestueux des chutes de Mandriampotsy, arrêts
marqués d’une agitation pittoresque : chargement et déchargement des
productions agricoles, ventes de multiples mets sur de grands plateaux par les
autochtones (écrevisses, sambos, fruits…). Sans oublier les pannes réparées sur
place… quand le train datant de la fin du 19e siècle veut bien démarrer!
Arrivée à Manakara à 23h00. On a logé à La Vanille d’Ampilao (ex ampilao
beach), tenu par une dame d’une très grande gentillesse. Journée découverte sur
le Canal de Pangalane en pirogue traditionnelle. Déjeuner sympathique organisé
par l’équipe du piroguier dans un petit village de pécheur. J’y ai dégusté mes
premières langoustes. On continu notre voyage pour atteindre le petit village
de Ranomafana (eau chaude en malgache) célèbre jadis pour ses thermes aujourd’hui
un peu laissé à l’abandon. On a quand même pu profiter de la piscine d’eau
chaude naturelle. Le soir, visite nocturne pour essayer d’apercevoir le
microceb, le plus petit lémurien de Mada et du monde si je ne me trompe pas.
Après une nuit réparatrice, nous
rejoignons l’entrée du parc national de Ranomafana pour une visite de 3 heures
environ, où nous avons pu voir plusieurs espèces de lémurien, d’assez loin mais
bon, ce sont des animaux sauvages. Après la visite, nous continuons notre route
pour Ranohira, le plus long trajet du circuit (300Kms). Nous sommes arrivée en fin de journée un peu raplapla mais
heureusement que Ranto nous a réservé un très bon hôtel (Môtel de l’Isalo). Découverte
du parc national de l’Isalo (prononcer Ichal !) de la magie torturée de son
relief, du bush (brousse épineuse) et des peuples bara et mahafaly habitant la
région et ayant su s’adapter à des conditions extrêmes (à l’abri des chaînes
montagneuses de l’Est, le sud ne bénéficie plus de l’alizé ni de ses pluies :
avec la rudesse de ces terres, la quête de l’eau est un souci constant). Cela
n’empêche pas une richesse naturelle (saphir) et humaine exceptionnelle qui est
d’ailleurs le propre de l’Ile !
En route pour Tuléar, terminus de la
RN7, notre avant-dernière étape avant 2
jours finaux de plage à Mangily bien mérités après 1500 kms de route et
de pistes secondaires ! Mangily, Petite station balnéaire reposante (3e site
balnéaire de Mada) où les tortues, espèce menacée, sont préservées. A ne pas
manquer : la mangrove de palétuviers qui longe la piste qui y accède (véritable
rallye Paris-Dakar !). Après les 2 jours de farniente à Mangily, retour à Tana par les airs. Dernières emplettes-souvenirs avant le décollage
(marché de la Digue, courses au centre de Tana, dîner gastronomique d’adieu au
Sakamanga). Intéressant : vous pouvez louer les services d’un taxi à la journée
à un prix compétitif (toujours à négocier !). La population malgache que je salue
“Salut Malgache !” est composée de 18 ethnies (la 19e serait les “Vazahas” à
prononcer Vaza, soit les étrangers ou les blancs). Le lien qui unit ce puzzle
humain, formé des peuples merina, vezo, bara, betsileo… pour ceux rencontrés,
est parfaitement perceptible malgré leurs différences. La gentillesse et
l’accueil chaleureux naturel de la population n’a pas failli tout au long de
notre parcours.
Nous recommandons ce pays magnifique, où
la population est si délicate et accueillante.
Bon voyage à tous.