Découverte de l’Islande à bord d’un camping-car de location pris & rendu à Keflavik pour un circuit de 18 jours.
Impressions:
Location camping-car : le plus pratique mais pas le moins cher, compter 3467€ mou 18 jours de location pour un TC Small 2 couchages, soit 2459€ de frais de base kilométrage illimité, 376€ pour réduire la franchise à 600€, 126€ pour l’assurance pare-brise & crevaison, 286€ de frais de préparation, 108€ pour 2 kits literie et 22€ pour le liquide chimique des toilettes. Nous avons parcouru 3244 km et consommé 302,50 litres pour un montant de 474,50€. Pour 2 recharges de gaz : 93€
Météo : La météo n’a pas toujours été clémente avec un ciel couvert, des températures qui chutent la nuit et les bourrasques de vent pas seulement vers les fjords du nord-ouest mais dans l’ensemble du pays.
Routes : les routes secondaires empruntées sont souvent gravillonnées, même une portion de la Route 1. C’est un miracle que de n’avoir pas reçu de projections de gravillons, il faut dire que le nuage de poussière soulevé par les locaux fonçant à toute allure sur ces pistes m’a obligé à prendre des mesures radicales : me mettre au centre de la route en roulant au pas, ceci obligeant le véhicule arrivant en sens inverse à ralentir pour ne pas dire s’arrêter tout en protestant, mais si vous ne voulez pas avoir votre pare-brise voler en éclat il n’y a que cette solution.
Campings : A noter que même si le « camping sauvage » est interdit, on peut trouver pas mal d’endroit tranquilles où stationner son véhicule sauf à HOF où nous avons été gênés par une bande de fêtards. Sur 17 nuitées je ne suis rentré dans un camping que 6 fois car le prix est très cher pour le peu de commodité offert comme à SKAFTAFELL où nous avons dû payer 4000 ISK soit 30,64 € juste pour un emplacement et le branchement électrique, 1 seul sanitaire sans eau chaude ni de douche, il fallait parcourir 800 mètres et aller à la réception. On pouvait faire le plein d’eau, vidanger les eaux grises mais pas la cassette WC !!! La même chose s’est répété à REYKJAVIK, avec 1 camping 5 étoiles, là on était les uns sur les autres alors que l’autre moitié du camping était interdite au stationnement La première nuit, il n’y avait pas assez de prises pour le branchement électrique, j’ai dû faire l’impasse. Impossibilité de régler la douche bloquée sur 40°, aucune possibilité de faire le plein d’eau, de vidanger et un container à déchets archi plein à la sortie du camp. De toute manière on ne cherche pas à vous retenir, il y a pléthore de monde qui s’en accommode. Pour faire la vidange et le plein d’eau il faut sortir du camp et parcourir 3 km jusqu’à une « aire de service ». Pour un camping 5 étoiles payer 9300 ISK soit 71,24 € pour 2 jours c’est pas mal non !!! Ici on n’est pas au pays de l’Oncle Sam mais on a les mêmes défauts : on aime les espèces sonnantes et trébuchantes. J’ai aussi une autre explication : après la crise financière provoquée par la crise des subprimes entrainant la perte de 50 % de la couronne islandaise, le pays se devait de rembourser sa dette, les prix ont fortement grimpés et les touristes continuent de trinquer.
Découverte du pays : Certes il y a de belles photos à faire, des fjords, beaucoup de cascades, des glaciers à découvrir mais pas toujours facile à prendre sans compter les randonnées. Nous avons fait l’excursion pour voir les baleines & les macareux à Husavik, coût 215€ pour 2 mais nous avons zappé le site de Jokularson, la sortie en zodiac coute 162 € pour 2 alors que l’on peut voir les icebergs depuis la berge. Tout comme Blue Lagoon où pour faire trempette il faut débourser 92 € pour 2 personnes. J’ai rencontré aussi beaucoup d’oiseaux, cygnes chanteurs, eiders à duvet mais aussi des rennes quoique ça ne soit pas la Laponie…. Il y a quelque chose que j’ai quand même remarqué au cours des 3242 km parcourus : l’absence de vie humaine aux abords des nombreuses fermes qui jalonnaient mon parcours, mis à part quelques-unes mais elles se comptent sur les doigts d’une main. Pour voir du monde il faut aller dans les villes moyennes ou les grands sites et encore là à 99,9 % ce sont des étrangers au pays.
Pour faire ses courses : on trouve tout ce qui est nécessaire dans les supérettes ou supermarchés, privilégié les enseignes BONUS ce sont les moins chères : bouteille 2 l d’eau 119 ISK soit 1,01 €, baguette de 198 à 298 ISK, 1kg bananes 198 ISK, yaourt 500ml 159 ISK, haricots verts 425gr 139 ISK, beurre 500gr 282 ISK. 1 ISK =
Station services : on peut faire son plein de carburant et échanger ses bonbonnes de gaz mais on peut vidanger ses eaux grises et noires, faire le plein d’eau et laver son véhicule gratuitement.
Conclusion : je ne garderais pas un bon souvenir de ce pays au vu des nombreux ennuis que j’ai eu avec le loueur TOURING CARS mais aussi de la cherté du pays, la beauté de certains sites ne compense pas le prix de la location mais ne dis-t-on pas qu’il faut payer pour apprendre ?
bpnjour
effectivement c’est le budget pour 3 a 4 semaines a 2 dans les caraibes… vol et soleil compris …
‘‘les prix ont fortement grimpés et les touristes continuent de trinquer.’’ et d’y aller surtout, le deversement de touristes est constant ,en tres fortes croissances,et avec une forte demande asiatique qui sont trés depensier
d’apres ceux que j’ai pu lire 2 millions de touristes horizons 2020, pour 380 milles habitants…
C’est un beau pays, mais il se merite
Bonjour,
d’accord avec vous . Pour les Caraïbes, je connais un peu, La Guadeloupe et une croisière Cartagène, Aruba, Grand Turk et Nassau, sauf que l’on ne trouve pas de glacier sur place. Les ennuis il y en a aussi mais c’est pas du même genre.