peut on se rendre de nouveau a mrauk-u
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/birmanie-12212/ Zones interdites et zones à éviter
Etat Arakan : il est formellement déconseillé de se rendre dans le nord de l’Arakan, notamment à Sittwe, Mrauk U et les sites touristiques avoisinants compte tenu du climat de tensions intercommunautaires qui continue à prévaloir dans cette région.
Etat Kachin : en raison de tensions persistantes, il est formellement déconseillé de se rendre dans l’Etat Kachin.
Compte tenu de la poursuite des mouvements d’insurrection, notamment dans l’Etat Kachin et dans l’Etat Shan, il est rappelé qu’il est fortement déconseillé de se rendre dans les zones situées à proximité des frontières avec la Chine, le Laos et la Thaïlande, où la circulation est d’ailleurs limitée par les autorités birmanes.Un certain nombre de régions ou villes sont interdites aux étrangers ou soumises à autorisations. La liste de ces zones changeant régulièrement, il convient de la vérifier auprès du Centre d’information du Ministère du Tourisme à Rangoun, auprès des agences de voyage ou sur le site du Ministère du Tourisme.
Avant d’entreprendre une visite dans une région sensible, il est vivement conseillé de se renseigner auprès de l’ambassade de France où un tableau des zones à accès restreint ou contrôlé, régulièrement mis à jour, est disponible.
Bonjour,
Les régions de Sittwe et Myauk U sont reouvertes aux touristes depuis 2-3 mois. Il n’y pas de tensions entre les Arankanais et les Bengalis en ce moment. A mon avis, la situation n’est pas bien amélioré. Donc, il est déconseillé d’y aller. Personne n’arrive à contrôler les Bengalis.
Merci de votre compréhension.
Un Birman
J’ai contacté l’ambassade de France en Birmanie pour connaître la situation dans la zone. Sans surprise, ils continuent de déconseiller d’y aller … dommage, on a enlevé ce passage de notre itinéraire …
Bonjour,
Apparemment il y a au moins 3 personnes et l’ambassade qui déconseillent d’aller à Mrauk U mais est-ce que quelqu’un y était réellement il n’y pas longtemps pour pouvoir vraiment en juger ?
Claudio
De : Luis Morago - Avaaz.org
Chères amies, chers aLe grand public ne savait rien du Rwanda avant le massacre de 800.000 personnes. Aujourd’hui c’est pareil en Birmanie où le destin du peuple Rohingya, attaqué en toute impunité par des foules en furie, ne tient qu’à un fil. Le président birman peut mettre fin à cette violence – il lui suffit d’approuver un plan pour les protéger et leur accorder la pleine citoyenneté. Faisons appel aux dirigeants européens pour qu’ils le poussent à protéger les Rohingya lors de la visite du président birman en Europe, et empêchons un nouveau Rwanda:
Personne ne savait grand chose des Rwandais avant qu’il ne soit trop tard et le massacre de 800.000 d’entre eux.Aujourd’hui en Birmanie, la survie des Rohingya ne tient qu’à un fil. Des brutes racistes distribuent des prospectus appelant à exterminer cette petite minorité birmane. Des enfants ont été abattus à la machette et des meurtres atroces ont été commis. Tout indique que si nous n’agissons pas, nous courons droit vers l’hécatombe.Les génocides se produisent quand personne ne réagit à leurs signes avant-coureurs, comme ceux que l’on voit aujourd’hui en Birmanie. Les Rohingya sont un peuple très pauvre et pacifique. Ce qui leur est reproché? Avoir une couleur de peau plus sombre et «voler les emplois» du reste de la population. Ces 800 000 personnes pourraient être exterminées si nous n’agissons pas. Nous avons abandonné trop de peuples. N’abandonnons pas les Rohingya.Le président birman Thein Sein a le pouvoir et les ressources pour protéger les Rohingya il lui suffit d’en donner l’ordre. Dans quelques jours, il se rendra en Europe pour parler contrats. Si les dirigeants européens l’accueillent avec un immense tollé en faveur de la protection des Rohingya, il s’y pliera vraisemblablement. Rassemblons 1 million de signatures et nous afficherons des dizaines de photos de ce qui se passe en Birmanie aux abords des lieux de rencontre des dirigeants.
Torture, viols en réunion, exécutions sommaires… les groupes de défense des droits humains parlent de «purification ethnique » pour décrire la brutalité des exactions en Birmanie. Plus de 120.000 Rohingya ont déjà dû prendre la fuite ; la plupart se sont réfugiés dans des camps de fortune près de la frontière alors que d’autres ont pris le bateau et sont morts de noyade, de faim, ou sous les balles tirées par les garde-côtes des pays voisins. Les rapports indiquent que les violences s’aggravent – récemment cette année, le Président Thein Sein a récemment déclaré l’état d’urgence après une nouvelle série d’agressions meurtrières. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’un massacre de grande ampleur ne soit perpétré.Les génocides peuvent être évités quand les gouvernements s’y opposent, mais le régime birman n’en prend pas le chemin. Récemment, un porte-parole du gouvernement a admis que les autorités faisaient appliquer une réglementation qui interdit aux Rohingya d’avoir plus de deux enfants et oblige les couples qui veulent se marier à obtenir une permission spéciale. Et des rapports d’experts montrent que les autorités ont ignoré et même participé à des opérations de “nettoyage ethnique”. Le président Sein a dû reconnaître ce qui arrive aux Rohingya mais jusqu’ici il a refusé de prendre les mesures nécessaires pour stopper les violences et les protéger.Le risque de génocide plane au-dessus de la Birmanie s’il ne fait rien, mais le monde entier est concerné. A travers les relations commerciales, le Premier ministre britannique Cameron et le président français Hollande disposent d’un levier d’action puissant – s’ils l’utilisent lors de leurs rencontres ce mois-ci pour presser Sein à agir, des vies peuvent être sauvées. Faisons en sorte qu’ils agissent. Nous nous sommes défilés devant trop de peuples en danger, n’abandonnons pas les Rohingya. Joignez-vous à la mobilisation et diffusez cet appel à tout votre entourage:
Oui c’est possible. Nous sommes actuellement en Birmanie et nous étions à Mrauk U il y a trois jours.
Je vous livre un compte rendu détaillé de notre voyage ci-dessous mais avant je tiens à préciser qu’il ne s’agit en aucun cas d’une analyse politique de la situation.
D’après des journalistes que nous avons croisés les rohingya sont parqués dans des camps à l’ouest de la ville. Nous n’en avons évidement rien vu.
J1 - vol Rangoon Sittwe. Aucun problème à l’immigration ni tension palpable dans la ville. Attention en revanche de réserver un hôtel, les deux hôtels corrects de la ville étant vites pleins. Jolie ville avec son marché, ses vieilles maisons coloniales. Promenade jusqu’à la mer (en longeant le fleuve) et couche de soleil sur la plage.
J2 - Bateau (ferry privé faisant trois aller-retour par semaine en 4 heures - il y a aussi le ferry du gouvernement et des bateaux rapides en saison). Très beaux paysages (paysans travaillant les rizières). Arrivée à Mrauk U vers 11h30. Installation au Prince hôtel. (Nous étions les premiers clients d’août, après 4 personnes seulement en juillet. ).
J3 et 4 - promenade à pieds dans les temples (4 sont vraiment intéressant avec des galeries intérieurs sculptées) et lecture sur la terrasse de notre bungalo. Village calme et authentique. Nous avons croisé 4 touristes en 3 jours. Aucune tension.
J5 - retour en bateau et soirée à Sittwe. Vol le lendemain pour Rangoon.
Nous avons vraiment apprécié cette parenthèse dans notre voyage.
En revanche, attention, comme il y a peu de touristes l’hôtel de luxe de Mrauk U est fermé, les autres hôtels manque un peu d’entretien (après un an sans touriste) et les seuls restaurants ouverts sont des gargotes locales.