Six mois en Asie et Océanie : les enseignements d'un long voyage

Forum Tour du monde

Salut les loulous !

En Janvier dernier, nous sommes revenus en France après un voyage en couple de six mois à travers l’Asie et l’Océanie. Depuis, de nombreux proches et personnes nous ayant suivis durant ces six mois nous ont demandé si ce voyage avait changé notre façon de voir les choses, et quelles leçons nous avions pu en tirer.

Nous avons choisi d’y répondre avec cet article. Mais auparavant, nous avons dû entreprendre un travail préliminaire sur nous-mêmes, et faire le point sur cette aventure. Ces 196 jours sont riches en souvenirs intenses, en moments incroyables, mais aussi un peu difficiles parfois. Ils sont parsemés de rencontres inoubliables, d’émotions décuplées et de quelques remises en question.


2 minutes après le départ…

Nous avons retenu neuf enseignements, soit autant de pays et territoires que nous avons visités. Nous ne prétendons pas détenir LA vérité et ces leçons vous paraîtront peut-être évidentes. On vous répondra qu’elles nous montrent qu’au final, le voyage est simple et à la portée de tous.

Et surtout, que la vie est faite de voyages.

SINGAPOUR : LE DÉBUT DE L’AVENTURE

Notre arrivée à Singapour a pris un parfum de vacances dès lors que nous avons enfilé nos t-shirts en mérinos et nos tongs. Les derniers jours avant notre départ se sont enchaînés très rapidement, et il nous aura fallu quelques jours sur place et un coucher de soleil magnifique depuis la plateforme d’observation du Marina Bay Sands pour nous en rendre compte : le long voyage dont nous rêvions, NOTRE voyage, vient de commencer.

À trente ans passés, notre rêve un peu fou est devenu un projet. Et nous nous sommes donnés les moyens de le réaliser. Pour cela, nous avons fait la liste des “problèmes” qui pourraient nous empêcher de partir. Quelle surprise de voir qu’il y avait une solution évidente à chacun d’entre eux ! Vous savez ce qu’il y a de magique dans cette histoire, les loulous ? C’est que cela nous a conforté dans l’idée que nous serons capables de réaliser n’importe lequel de nos rêves, du moment que nous nous en donnerons les moyens !


Les serres des “Gardens by the Bay”


Le spectacle son et lumière gratuit des “Garden by the Bay”

MALAISIE : ZONE DE CONFORT À L’ÉPREUVE

En Malaisie, nous sommes progressivement sortis de notre zone de confort. Une expérience qui s’avère indispensable dans ce genre de voyage, et que nous essayerons de pratiquer aussi souvent que possible dorénavant !

Il y a eu notamment les logements bon-marchés et pas très propres dans lesquels nous avons dormi pour réduire nos dépenses. Mais aussi des expériences insolites, comme cette nuit passée en pleine jungle du Taman Negara, où nous avons cuisiné au bord de la rivière en compagnie de cinq femmes issues d’une tribu aborigène appelée Batek.

Mais c’est surtout en nous forçant à aller vers les autres, qu’ils soient locaux ou touristes comme nous, et en leur manifestant de l’intérêt, que nous avons fait les plus belles rencontres de notre voyage. Et si au final, sortir de sa zone de confort était aussi simple que de sourire à un inconnu ?

Les plus courageux pourront même s’aventurer à faire la bise à notre Mamie Simone, mais attention ! Ça pique :slight_smile:


Fête de fin du ramadan, avec les habitants du petit village de Merapoh


Chan Lin, aînée des 5 femmes Batek qui nous accompagnaient dans la jungle du Taman Negara

CHINE : DÉCOUVERTE D’UN AUTRE MONDE

“La Chine, c’est grand, pollué et surpeuplé. Les campagnes sont très pauvres ! Les Chinois sont malpolis, ils bousculent et dépassent dans les files d’attente. Ils rotent et ils crachent. Ils mangent des oeufs centenaires qui sentent le pourri…” Voilà grosso-modo ce que nous avons lu ou entendu avant de partir. Autant vous dire qu’en arrivant en Chine, nous nous sommes vraiment demandés si nous allions en repartir indemnes…

Oui, la Chine est immense. Oui, les Chinois sont nombreux et leurs manières sont différentes des nôtres. Mais de notre atterrissage à Kunming jusqu’à notre départ de Beijing, nous avons été abordés, aidés, nourris, guidés par les Chinois, ravis et honorés de pouvoir échanger avec nous.

Si les entrées des parcs nationaux ressemblent à des guichets de parc d’attraction, la beauté de leurs paysages et la grandeur du patrimoine culturel chinois nous auront laissés bouche bée plus d’une fois. Et puis sincèrement les loulous, ils ont fait tout un foin de l’oeuf centenaire dans “Pékin Express”, mais en France, certains de nos fromages n’ont rien à lui envier !

Depuis que nous avons quitté la Chine, nous sommes sûrs d’une chose : nous y retournerons :slight_smile:


Le lac Erhai, près de Dali dans la province du Yunnan


Une semaine de volontariat à la ferme Huaxi près de Dujiangyan, dans le Sichuan


Le majestueux Temple du Ciel à Beijing


Une chance unique : seuls avec la Grande Muraille à Mutianyu !

MONGOLIE : LE VOYAGE D’UNE VIE

La Mongolie, c’est un peu le pays des extrêmes. Des paysages grandioses à perte de vue, une capitale que l’on dit être la plus moche du monde, une météo très variable, un mode de vie nomade très “roots”, une cuisine très “mouton” et des après-midis très “lait de jument fermenté”. Bref, un séjour très éprouvant, mais surtout très riche en émotions.

Et justement les loulous, nous avons ressenti un panel d’émotions très variées pendant notre mois en Mongolie. De la sensation de liberté infinie en sortant de la yourte chaque matin, à la joie presque enfantine de monter à cheval dans la steppe mongole ou à dos de chameau dans les dunes du désert de Gobi.

De la lassitude ressentie après avoir enchaîné les nuits blanches à cause du froid, des souris dans la yourte, des serpents ou des bruits étranges, à la profonde mélancolie de ce grand-père sur la photo ci-dessus, qui nous montra la steppe en murmurant “Genghis Khan…” comme un hommage à ce que le héros national accomplit des siècles auparavant. Ah il nous aura fait chialer, ce con :slight_smile: Enfin la vodka devait aussi y être pour quelque chose !


Nous avons vécu avec les nomades près de Kharkhorin


Les yourtes de la famille qui nous a accueillis, loin de tout…


L’immensité inoubliable du désert de Gobi

CORÉE DU SUD : RETOUR À L’ESSENTIEL

En dehors de Séoul, la Corée du Sud nous a semblé un peu plus fade. Ne vous méprenez pas les loulous, nous avons aimé ce pays, ses habitants, sa culture et sa gastronomie délicieuse. Mais nous avons passé notre temps à y chercher quelque chose d’exceptionnel que nous n’avons pas trouvé.

Peut-être parce que cela faisait plus de 3 mois que nous étions en Asie, ou encore parce que nous arrivions au pays “du matin calme” après un mois extrême en Mongolie. Quoiqu’il en soit, nous avons fait l’erreur de suivre un chemin touristique alors que nous n’arrivions plus à apprécier les visites et activités en tout genre.

Nous nous sommes alors isolés à Namwon, petite ville à priori sans intérêt, puisque nous n’y avons croisé aucun autre touriste. Nous en avons profité pour passer du temps avec les gérants de notre guesthouse, participer au festival de la ville et nous inscrire à des ateliers d’artisanat. Nous nous sommes aussi régalés avec les spécialités locales, comme cette soupe de poisson-chat pimentée ou ce riz au poulpe qui était, on peut vous le dire, une véritable tuerie.

La Corée nous a conforté dans notre idée que lors d’un voyage de plusieurs mois, on ne peut pas être tous les jours dans la contemplation devant merveilles touristiques et activités extrêmes. Alors que nous étions dépouillés de notre confort et de notre routine, nous avons réappris à profiter des choses simples et apprécier les points positifs de chaque expérience.


Street-food au marché Gwangjang de Séoul


Avec les habitants de Namwon, où nous participons à un festival !


Au Sud, la baie de Suncheon offre un spectacle saisissant

SYDNEY, AUSTRALIE : L’INSTANT PRÉSENT

Bizarrement, l’Australie, terre promise des backpackers du monde entier, ne nous a jamais fait rêver. Mais nous allions quitter l’Asie pour l’Océanie, et c’était l’occasion de faire une halte de quelques jours à Sydney. Nous en avons profité pour rencontrer des amis expatriés, que nous n’avions pas vus depuis quelques années.

Nous ne l’avons pas dit à l’époque pour ne pas inquiéter notre Mamie Simone, mais nous sortions tous les deux d’une vilaine sinusite et nous étions très fatigués, à la limite de craquer. Cela nous a fait le plus grand bien de voir Romain, Jing et leurs filles, et de découvrir Sydney avec eux. Au final, cette ville nous a plu énormément et nous y retournerons volontiers :slight_smile:

Beaucoup de voyageurs prônent l’adage du “vivre l’instant présent”. Et bien pendant ces quelques jours à Sydney, nous avons pris le temps de profiter de chaque instant, sans penser à celui d’après.


Fin de soirée à Sydney CBD


L’opéra de Sydney, magnifique sous tous les angles


Promenade à Watson’s Bay, nous avons l’impression d’être au bout du monde

NOUVELLE-ZÉLANDE : DE SURPRISE EN SURPRISE

Si on peut planifier facilement 15 jours de vacances, il est impossible de prévoir ce que l’on fera chaque jour lors d’un long voyage. En Nouvelle-Zélande, nous n’avions par exemple pas prévu que nous allions être pris dans une tempête de neige à mi-chemin de notre trek dans le parc national du Tongariro. Sinon nous serions restés au chaud et aurions manqué cette journée inoubliable avec Noémi, Inès et Etienne.

Le lendemain, éreintés, nous avions loué une chambre via AirBnb chez une famille très sympathique, à Masterton, au milieu de nulle part. Nous qui pensions nous reposer à la campagne, nous étions loin de nous douter qu’une grave inondation nous réveillerait tous en pleine nuit. Nos hôtes non plus, d’ailleurs :slight_smile:

Nous nous sommes donc retrouvés à 6 heures du mat’ à déménager les pièces inondées, puis à préparer des crêpes tous ensemble pour le petit-déjeuner. Un imprévu peut créer des liens et conduire à des rencontres inoubliables ! Deux semaines plus tard, à Dunedin, la tante et l’oncle de cette famille nous accueillaient chez eux pour trois jours. Ils se sont occupés de nous comme si nous étions leurs propres enfants, sans rien attendre en retour.

Presque un an plus tard, nous sommes toujours en contact. Nous avons même reçu la preuve en photo qu’ils continuent de préparer des crêpes à la bretonne, en suivant scrupuleusement la recette de notre Mamie Simone que nous leur avions écrite avant de partir !


Perdus au milieu des séquoias à Rotorua…


À Waikite, nous profitons des sources thermales :slight_smile:


Vue sur le lac, en plein trek alpin de Tongariro


À Oamaru nous nous sommes émerveillés devant phoques, otaries et pingouins aux yeux jaunes

NOUVELLE-CALÉDONIE : LE PARADIS SE FAIT ATTENDRE

Qui n’arriverait pas en Nouvelle-Calédonie avec la certitude de passer un séjour de rêve sur les plages de l’Île des Pins,“l’île la plus proche du paradis” ? Malheureusement, nous y avons passé les quatre premiers jours sous une pluie diluvienne. Celle qui rend le ciel gris et l’eau trouble. Celle qui vous réveille la nuit, lorsque vous dormez dans une tente légèrement trouée. Celle qui fait que vos serviettes et vêtements ne sèchent jamais…

C’est là que nous avons littéralement appris à danser sous la pluie plutôt que de déprimer. Nous nous sommes rapprochés de Loulou et Lélène, chez qui nous avions planté notre tente, et qui nous auront tant gâtés jusqu’à notre départ. Nous nous sommes aussi liés d’amitié avec Fadia, Thomas et Muriel, avec qui nous avons attendu le retour du beau temps. Et cela en valait vraiment la peine les loulous ! Parce que dès que le soleil brille, l’Île des Pins ressemble vraiment au paradis ! Et ses habitants, humbles et un brin timides, sont d’une grande gentillesse.

Nous n’oublierons jamais Bapt’, Céline et Evan, notre famille d’accueil en Calédo. Nous ne les connaissions pas en arrivant, mais il nous ont tout donné. Quelques jours plus tard, alors que nous séjournions en tribu Kanak près de Hienghène, nous avons voulu donner à notre tour, en aidant Charline à tondre la pelouse de son grand jardin. Notre façon à nous de perpétrer cette chaîne de partage et d’échange, sans rien attendre en retour :wink:


Départ en pirogue pour la baie d’Upi, sur l’île des Pins


Avec Loulou et Lélène, chez qui nous avons campé une semaine sur l’île des Pins


Seuls sur les plages désertes de Hienghène, au Nord de la Grande-Terre

JAPON : LA FIN RÊVÉE DE NOTRE VOYAGE

Nous voilà au Japon, le pays dont nous sommes amoureux depuis toujours. Nous avons voulu profiter autant que possible de ces cinq dernières semaines de voyage . Hors de question d’enchaîner les étapes et de nous déplacer chaque jour !

Nous avons écrit sur un papier ce que nous rêvions de faire au Japon. Comme par exemple “prendre une leçon de karaté”, “voir le soleil se lever sur le Mont Fuji le premier jour de l’année” ou encore “apprendre des nouvelles recettes de cuisine japonaise”.

Nous avons ensuite repéré les endroits où nous avions le plus de chance de réaliser nos rêves et notre itinéraire Tokyo - Nagano - Matsumoto - Takayama - Fujikawaguchiko - Kyoto - Hiroshima - Tokyo s’est dessiné de lui-même. Nous sommes restés plusieurs jours à chacun de ces endroits pour donner leur chance au hasard et aux imprévus. Vous voyez, nous retenons les leçons de notre voyage :wink:

C’est ainsi que nous avons réussi à vivre et à voir bien plus de choses en cinq semaines au Japon que ce que nous nous étions imaginé en rêve.
Le dernier jour du voyage arrivé, nous sommes rentrés heureux, avec la sensation d’avoir accompli ce que nous avions à vivre durant ces six mois.


Un inoubliable coucher de soleil sur le Mont Fuji


L’un des nombreux macaques de Jigokudani, profitant des onsen


À Kyoto, découverte de l’art traditionnel du Tsumami Kanzashi, qui orne les cheveux des geisha


Le fameux Torii de l’île de Miyajima, face à la baie d’Hiroshima


Préparation d’okonomiyaki à la façon d’Hiroshima, dans le restaurant préféré de notre hôte Junichi

DE LA FIN D’UN VOYAGE… VERS LE DÉBUT D’UN AUTRE ?

Alors que notre voyage se finissait, nous avons décidé d’en entamer un autre ensemble.
Ce nouveau voyage a commencé à Kyoto, comme par magie, comme pour concrétiser six mois d’une aventure extraordinaire. Il sera beaucoup plus long, sûrement plus difficile, mais encore plus beau.

Ce voyage, nous l’avons voulu, et nous savons où nous voulons qu’il nous mène, malgré les imprévus qu’il engendrera. Nous sommes certains qu’il nous amènera très souvent à sortir de notre zone de confort, et fera naître en nous des émotions que nous ne connaissons pas encore et qu’il faudra accepter.

Ce voyage, nous ne le ferons pas seuls, mais avec ce petit loulou qui nous a rejoints récemment et qui grandit bien au chaud :slight_smile: Nous espérons que nous arriverons à lui transmettre ces leçons dont nous vous avons parlé : savoir apprécier les choses simples, mettre ses préjugés de côté, mais aussi se donner les moyens de réaliser ses rêves.

Et surtout aimer et partager, sans n’avoir aucune attente en retour.

Et si un jour il ou elle nous demande ce que c’est que le voyage, nous lui répondrons que ce n’est pas nécessairement de partir au bout du monde.

Mais qu’en partant découvrir le monde, c’est soi-même que l’on découvre… Et l’on apprend que la vie en elle-même est un voyage.

C’est notre Mamie Simone qui va être contente :wink:

NB: l’ensemble des photos, ainsi que les illustrations et les vidéos accompagnant cet article ont été réalisées dans le cadre de notre voyage de 6 mois en Asie et Océanie, de Juillet 2016 à Janvier 2017.
Créer ce contenu nous a permis de rester en contact avec nos familles et nos proches via notre page Facebook, et leur communiquer à notre manière nos ressentis et émotions.
Mais c’était également pour nous un moyen de rester “actifs” et de nos occuper régulièrement, lorsque nous n’avions rien à faire. Oui oui, cela peut arriver, même au bout du monde :slight_smile:

j en rajoute un autre

faites gaffe le voyage est une drogue dure …

perso un peu meme parcours
6 mois à 2 essentiellement à pied en himalaya
bebe N°1 qq voyages
bebe N°2 plus de voyages
bebe N°3 on se lache (malaisie nepal nambie tout ca avant ses 2 ans )

15 apres le premier break de 6 mois
on remet ca mais en famille à 5

depuis
les 3 filles ont attrapé le virus (année scolaire en NZ ou au japon ) etudes au japon costa rica danemark …

et on attend le 3eme break quand on aura finit de payer les etudes …

Merci Marie pour ce témoignage !

Nous avons bien “peur” de rechuter en effet :slight_smile:
Et dans tous les cas nous avons bien hâte de repartir avec notre petit loulou !

Amitiés,

Meryll & Solenne

Bonsoir à tous les deux
Ben les loulous votre voyage, et surtout la manière de le raconter , est touchant et donne envie de partager encore plus et de voyager sans arrêt !

Vos textes, vos photos, et vos dessins, reflètent vraiment une façon de voyager que j’aprécie tout particulièrement : partir à la rencontre des autres, s’ouvrir , observer, apprendre de l’autre et profiter de l’instant présent. Car vous avez raison c’est de cette manière que l’on fait des rencontres extraordinaires et que l’on découvre des endroits magiques.

Très très beau voyage. Plein d’émotion.
Du coup, si je puis me permettre une question : quel serait l’endroit où vous iriez une seconde fois en priorité ? Je n’ai pas encore fait cette partie du monde…
Merci de ce partage
Chris

tres dur de repondre car chez qd on aime on y revient

8 fois au japon
3 fois en NZ , malaisie et nepal

et je pourrais encore y retourner mais aussi en decouvrir d autres
sur la liste : birmanie , laos ,corée , australie

qaund je dis que les voyages ont une drogue dure …

Merci Chris pour votre gentil commentaire.
Cela nous fait vraiment plaisir de savoir que notre article vous a fait passer les messages que nous voulions qu’il transmette. Et nous espérons qu’il pourra donner envie à d’autres personnes de voyager en allant vers les gens et en partageant avec eux.

Votre question est difficile. Nous avons déjà abordé le sujet entre nous, et nous pourrions refaire exactement le même parcours sur la même durée, et voir et vivre des choses complètement différentes. Nous ne sommes restés en moyenne qu’un mois dans chaque pays, hormis quelques jours à Singapour et Sydney.

Le Japon est “hors catégorie” pour nous : nous y étions déjà trois fois, et y retournerons dès que nous le pourrons.

Chaque pays nous a marqués et plu pour ce que nous y avons vécu et les bons souvenirs que nous en gardons. Mais nous pensons que la Mongolie est celui qui nous a procuré le plus d’émotions et qui nous laissera le souvenir le plus intense.

Voyager en Mongolie n’est pas de tout confort, ni de tout repos, mais ce fut un mois magnifique.
Nous avons tellement de bons moments en tête, de choses partagées avec les nomades, que nous aimerions retourner dans la steppe, même juste un instant :slight_smile:

Bonjour,
Un vrai plaisir de vous lire et quel bel état d’esprit ! Continuez à profiter de tout ce qu’apporte les voyages et merci de nous en faire profiter également.
J’ai aussi le virus pour les pays d’Asie en particulier (Cambodge, Thaïlande, Birmanie, Laos) mais je le fais plus tranquille en solo (73 ans) et j’ai aussi fait de belles rencontres.
Bonne continuation à vous.
Evegard

Bonjour,
Un vrai plaisir de vous lire et quel bel état d’esprit ! Continuez à profiter de tout ce qu’apporte les voyages et merci de nous en faire profiter également.
J’ai aussi le virus pour les pays d’Asie en particulier (Cambodge, Thaïlande, Birmanie, Laos) mais je le fais plus tranquille en solo (73 ans) et j’ai aussi fait de belles rencontres.
Bonne continuation à vous.
Evegard

Merci beaucoup pour votre gentil message et témoignage Eve !

C’est exceptionnel que vous voyagiez comme cela en solo, nous trouvons cela admirable. Et peu importe le rythme, ce n’est pas une course.

Nous vous souhaitons de nombreuses autres aventures et de belles rencontres !

A bientôt !

Merci pour cette belle contribution Meryll Evasy !
Votre carnet de voyage a été sélectionné pour figurer dans la rubrique Carnets de voyage.
Nous y avons rassemblé les meilleurs carnets de voyage postés par les membres de la communauté de Routard.com : une vraie source d’inspiration pour vos futurs voyages !

Sabine de Routard.com

Bravo pour ce récit et ces réflexions - avec une mention spéciale pour les dessins! Le nomade mongole m’a bcp rappelé le tibétain (l’odeur du yack se substituant à celle du mouton, seule différence). Les toilettes rappellent celles de nombreux refuges en montagne… Encore en 2017 en France, en particulier au printemps quand l’eau est gelée sous la neige…

Ce qui m’amène à penser qu’il n’est pas forcément nécessaire de traverser la planète pour sortir de sa zone de confort et faire de merveilleuses rencontres… J’adore voyager, et y compris en France, et même à 15 minutes de voiture de chez moi j’ai vécu des moments hors du temps et fait des rencontres marquantes… Peut-être sans mes voyages à l’autre bout du monde je ne les aurais pas vus ? Peut-être est-ce la trace indélébile de mes 12 mois passés en Chine à 22 ans : une façon de voir le monde différente “d’avant” ?

Bref, merci d’avoir partagé votre expérience, et plein de bonheur pour ce nouveau voyage…

PS pour Marie31 : heureusement qu’on n’a que 2 enfants, car elles parlent toutes les 2 de vouloir faire leurs études à l’autre bout du monde et financièrement il va falloir suivre !!! Je crois qu’elles ont le même virus que les vôtres… Vivre quelques jours au fin fond du Vietnam au printemps dernier ne les a pas vaccinées, malgré les colonies d’insectes dans la “salle de bain”, les moustiques, l’humidité, etc. Idem pour la montagne, elles ont attrapé le virus des nuits dans les coins paumés au milieu des marmottes… Mais là vu qu’on habite sur place c’est plus facile à satisfaire!

Ce qui est chouette, c’est quand on reçoit un hôte étranger chez nous, et que la petite dernière se lève de table, lui dit en français “viens voir le coucher de soleil”, que notre invité la suit (sans rien comprendre au français) et que tous les 2 restent baba devant le soleil qui se couche sur les montagnes… On se dit qu’on n’a pas complètement raté l’éducation… Et que plein de gens sont encore sensibles à la beauté du monde…

Merci pour votre beau témoignage Yilian !

Vous avez entièrement raison, notre pays est magnifique, chaque région possède de beaux paysages, une culture et des traditions différentes. Et l’on peut très bien sortir de sa zone de confort à deux pas de chez soi, faire de belles rencontres et des expériences inoubliables.

C’est l’une des conclusions de notre article : on n’a pas besoin d’aller au bout du monde pour voyager. Mais nous pensons que c’est en voyageant que l’on s’en rend compte. Et cela rejoint votre question par rapport à votre séjour d’un an en Chine qui a pu vous ouvrir les yeux :wink:

Peut-être que lorsque l’on est chez soi, dans son confort, il est plus difficile d’en sortir et d’aller vers les autres ?
En tous cas, les différentes rencontres que nous avons faites, la gentillesse et l’accueil des gens à notre égard nous aura définitivement ouvert les yeux !

Si je puis me permettre : où habitez-vous au milieu des montagnes ? Cela fait rêver :slight_smile:

Merci beaucoup Sabine et le Routard ! Et à très bientôt pour un nouveau carnet de voyage :slight_smile:

j’habite dans une petite commune à 25 km de Grenoble, dans une petite maison toute moche des années 60, mais avec vue sur le Vercors et la Chartreuse, et notamment les couchers de soleil qui pendant quleques minutes certains soirs enflamment les montagnes de rose, jaune or et orange… moments de recueillement qui nous font cesser nos activités 2-3 minutes quand on est là au bon moment !

On est à 15 min de voiture des premiers sentiers intéressants. Donc c’est facile de “s’évader”, même 1 ou 2 heures après le boulot. Et puis même sans prendre la voiture, à pied ou à vélo on est sorti de la ville en 5-10 min et on peut se promener au milieu des prés et des champs. Il y a toujours plein de choses à observer.

C’est un choix de vie, j’ai changé de vie professionnelle (et baisse de salaire conséquente) pour habiter la région que j’aimais. Je le savoure tous les jours, même aujourd’hui alors qu’il fait un temps maussade. Plus jamais je ne suis triste à la fin de vacances : je sais que je rentre dans un coin qui me plaît. Enfant et ado, je pleurais à la fin des vacances car je n’aimais pas ma région où je m’ennuyais. Ce n’est plus jamais le cas aujourd’hui.

Maintenant que vous avez un enfant, vous avez aussi un formidable trousseau de clefs : je trouve que voyager avec ses enfants ouvre encore plus de portes que seule ou en couple ! On ne fait pas les mêmes choses, mais les portes s’ouvrent toutes seules.
Profitez-en bien !
YiLian

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