J’ai organisé un circuit sur l’île de la Réunion pour octobre avec réservation d’un survol de l’île en hélicoptère. On m’a mis en garde sur le fait que cette excursion ne peut avoir lieu que si les conditions météo le permettent. Le remboursement est-il possible si le vol n’a pas lieu?
Merci!
A part la société avec laquelle vous avez fait affaire personne ne pourra répondre.
J’espère pour vous que tout se fera comme prévu, ça doit être une expérience formidable.
Si vous le pouvez, laissez tomber cette idée. Les Réunionnais ne supportent plus ce ballet incessant au-dessus de leurs têtes. Les bruits sont devenus insupportables surtout pour les habitants des hauts et des cirques. Cela contribue à alimenter le sentiment anti-touriste même si ça remplit les poches des compagnies d’hélicos et autres ulm bruyants.
Survol en hélico ou ULM = expérience de LA HONTE = VOUS TOURISTES EMPOISONNEZ CE QUE VOUS VISITEZ.
Merci de BOYCOTTER, et pire encore bien que ça ne le parait pas, évitez encore plus le survol en ULM!!! Avec 2000 touristes par an seulement, ces engins peuvent infliger 5H/jour de nuisances sonores.
c’est interminable tout en ne transportant que 1, 2 ou 3 clients à la fois seulement, 1 par aéronef, rarement plus de 3 si vol en escadrille, et en plus, c’est ces derniers, malgré les efforts de quelques uns pour réduire les nuisances (pilotage avec vol en escadrille le matin pour éviter que ça dure trop), qui violent le plus le temps la tranquillité en installant des survols en après midi et le soir qui font perdre le peu de temps que les hélicos nous laissaient.
ATTENTION, il faut 12 fois plus de temps de vol d’ULM pour transporter l’équivalent par rapport à l’hélico: plus lent, n’embarque 1 passager au lieu de 6, c’est pour cela que c’est encore pire, cela n’excusant pas l’hélico bien sur. De plus, ils sont souvent aussi bruyants (lors du survol rapproché du piton des neiges en particulier)
Il y a 40 hélicos servant d’usines à touristes, et 130 ULM dont une partie (20 au moins environ), sont aussi des usines à vols touristiques, cela nous donne 1500 heures de nuisances sonore par an, et près de 100.000 mouvements/an ordre de grandeur (dont 66.000 comptés pour les hélicos selon la DGAC 50.000 aéroport + 16.000 hélistations, chiffre révélé lors de la Réunion du 20 juin, en partie compté, car des mouvements hors hélistation et aéroport se rajoutent, ainsi que les ULM non comptés aussi, mais vu le nombre de survols équivalent à ceux des hélicos, on a un ordre de grandeur: au total, hélicos + ULM cumulent à peu près 150 survols /jour dont les cirques se morflent le tiers, 50 survols par jour étant la moyenne constatée.
Faites de la rando en période touristique dans les cirques… vous comprendrez l’ampleur du préjudice…
Le tourisme aérien est une activité clivante, installant le conflit entre ceux “qui en profitent”, et “ceux qui subissent”.
MERCI DE RESPECTER CETTE ÎLE ET SA POPULATION
Moi j’ai kiffé survolé le volcan en éruption. C’était magique.
Tant qu’on y est, pourquoi ne pas boycotter La Réunion?
Sans le tourisme…
Ne vous faites pas d’illusions sur l’impact économique réel du tourisme sur l’île. Les touristes affinitaires, qui viennent rendre visite à des parents ou des amis, représentent près de la moitié de visiteurs. Un peu plus d’un visiteur sur cinq est d’origine réunionnaise.
Près d’un touriste sur deux loge chez des parents ou des amis, un quart dans des locations saisonnières et le reste dans des hôtels.
La part la plus importante des revenus touristiques, et de loin, est représentée par la population locale.
Vous pouvez boycotter La Réunion sans problème, les créoles palaxa du moment que RSA et autres aides sociales continuent de tomber.
J’ajouterai que dans les Hauts, de plus en plus en plus de personnes souhaitent ouvertement qu’un hélicoptère de vols touristiques s’écrase de façon à ce que des mesures soient prises pour interdire cette pratique. Cela vous donne une idée de la popularité de ces vols pour la population… A votre place, je me méfierais car ya dmoun fé ènn travay.
Ça ne m’étonne pas du tout , le touriste ne pense qu’à son plaisir et se fiche complètement de la population locale et de l’environnement donc la tourismophobie se développe un peu partout .
On parle beaucoup de tourisme responsable mais on voit surtout le tourisme irresponsable.
A La Réunion, une île qui ne souffre pas pourtant de surfréquentation comparable à certains endroits très touristiques, beaucoup de réunionnais sont, au mieux, indifférents au tourisme, au pire très opposés. Au delà des nuisances comme le prix des billets d’avion tiré vers le haut, des nuisances sonores dans les Hauts, ils accusent (à tort ou à raison) les touristes d’avoir une incidence sur les prix des restaurants, des hôtels et des gîtes, surtout sur la côte ouest.
Les possibilités de sortir de l’île sont rares et chères, c’est la raison pour laquelle le tourisme local se développe de plus en plus, encore plus depuis le Covid.
Quant aux bénéfices économiques, ce sont des chaînes d’hôtel, au mieux métro, qui en profitent, très peu de réunionnais en tirent les bénéfices, surtout depuis le plouf d’Apavou.
La remarque de Daniel le Metayer tombe vraiment à plat… La Réunion n’a rien à voir avec Maurice, ou d’autres îles, d’ailleurs pourquoi n’y allez-vous pas ?
La Reunion est un département français non !?
Perso j’ai fait une fois un vol pour voir le volcan en éruption je ne le referais pas deux fois. Mais je reviendrais à La Reunion avec plaisir.
Vous vous trompez de cible en pointant du doigt les « touristes ». Si il y a des nuisances sonores ou autres dérangements ce que je comprends facilement il faut s’en prendre aux élus et aux pouvoirs publics et user de la justice par les biais adéquats. Cela ne sert à rien d accuser les uns ou les autres.
Cela ne sert à rien de nous diviser nous français plus que nos gouvernants ne le font déjà.
Bon voyage et bon courage.
Rassurez-vous, je vais aussi à Maurice après les 2 semaines programmées à La Réunion
Mon agence m’a indiqué choisir des hôtels en dehors des grandes structures. Mais celles-ci toutefois n’arrivent pas sur l’île avec tout le personnel. Elles embauchent sur place ce qui est profitable à l 'économie de l’île. Heureusement d’ailleurs !
@frenchcruiser2000 : on peut passer un excellent séjour à la Réunion sans survol en hélicoptère mais il est vrai que tourisme rime avec consumérisme…
Dire que La Réunion est un département français, parler d’élus et de justice démontre surtout une profonde méconnaissance de l’île, de sa population et du fonctionnement de ses structures politiques, administratives et des mentalités forgées par des siècles d’esclavagisme, d’engagisme … Cela semble vieux mais la dernière engagée est décédée il y a 3 ou quatre années seulement.
Si c’est un département français, pourquoi avons nous encore le droit de mer, taxe supplémentaire qui plombe le budget de tous les habitants de l’île?
Jusqu’à 1981, toutes les activités musicales, culturelles ou sportives qui rappelaient la mémoire de l’esclavage étaient interdites ; 1981, c’était hier.
La Réunion est encore et hélas une économie de comptoir avec beaucoup de relents de colonialisme et de racisme contrairement à ce que l’on veut faire croire au touriste béat.
Pas de division mais du réalisme… invisible pour le zorey de passage…
Demandez à vos hommes politiques. C’est un département français. Qu’il y ai des différences de traitement est une réalité je n ai jamais dit le contraire. A Mayotte c est encore pire. Ce que je voulais dire c est que en tant que français nous avons le droit de venir nous promener à La Reunion.
Bon courage et bon voyage.
Je n’ai jamais écrit que vous n’aviez pas le droit de venir à La Réunion. Cependant, réfléchir aux conséquences des activités et aux retombées négatives du tourisme sur la population locale serait une excellente chose.
Quant à écrire, demandez à vos élus, cela démontre seulement que vous ne connaissez rien au fonctionnement de la politique sur l’île… et du reste. Depuis des lustres, les métropolitains s’arrogent le droit de nous donner des leçons sans rien comprendre, ça suffit!!!
Vous non mais d’autres le sous entendent.
Je ne suis pas métropolitaine.
Merci de votre soutien!
Attention au déplacement “raciste” métro/réunionnais touristes/habitants sont la même population, tout autant victimes que bourreaux indistinctement.
Cela permet d’aborder un des aspects les plus DÉLÉTÈRES des survols en hélico: c’est une nuisance sociale au delà de la seule pollution sonore: c’est UNE ACTIVITÉ CLIVANTE avec une difficulté certaine pour les habitants les plus ancrés: d’être engagés dans un réseau de relations où dire une opinion risque de fâcher, “se fâcher avec 1 est se fâcher avec 50”, ce qui conduit à la soumission “par défaut”.
Tout cela crée une sale ambiance dans des lieux qui devraient être sereins et où le tourisme, qui n’est pas si développé que ça en quantité pourrait être un apport enrichissant.
Le ressenti des lieux est CLIVÉ quand on doit se taper 6 heures de vacarme non-stop dans “le paradis de la randonnée”, qu’en plein Parc National (dont la charte dit qu’ont doit “préserver le ressenti de quiétude dans les cirques, pitons et remparts”) survient une ambiance de guerre, et que personne n’ose rien dire de peur de fâcher.
Ce clivage installe une sale ambiance dans les lieux survolés, où les sourires aux touristes sont seulement commerciaux et où on ne dira rien “par solidarité économique”, vu qu’on associe les hélicos “au tourisme”.
Et par dessus ça, on a aussi le chantage au service (la crainte de ne plus être sauvé ou ravitaillé joue sur la peur de s’attaquer à l’hélico en général, on amalgame les deux ou pire, on finance par le tourisme des activité dont dépend une population ce qui est un dumping tuant la concurrence à d’autres solutions): cela ouvre la voie à tous les abus sans résistance, avec abus de pouvoir.
On ajoute encore la manipulation d’opinion (presse et média du coté des “acteurs économiques” qu’ils redorent), avec la distorsion du ressenti d’usine à gaz (vu le vacarme que ça fait, on s’imagine que c’est une bien plus énorme activité que ça, alors que ce n’est que une minorité de touristes et moins d’un pour 1000 de la population qui en profite: peu de bénéfice réel, peu de marge: on paye surtout du vent et de l’argent re-dépensé en carburant et pièces de rechange d’une économie externe à l’île, cela enrichi en réalité peu de réunionnais et pour tant de nuisances!!!).
Enfin, le plus beau, c’est d’exploiter une confusion visuelle avec le PGHM et gendarmerie que l’on honore par des articles de presse pour la bonne image de l’hélico…
Ce n’est pas la gendarmerie! C’est juste un hélico qui peut ainsi camouflé faire du rodéo aérien avec des touristes, autant qu’il veut sans qu’on hurle au scandale, car on croira à une intervention!!!
Avec tout ça, pour ne pas se prendre le chou on CLIVE le ressenti avec ce qu’on veut bien savoir. S’être fait “roulé” et avoir eu un séjour moins bien qu’on pensait est dévalorisant, déçu on ne va pas l’afficher déjà… Quand on a randonné sous le vacarme, vu des lieux dérangés des heures durant on se dira que “c’est pour la bonne cause”, “les secours”, “ravitailler Mafate”, “après tout c’est normal vu l’isolement de l’île”, ainsi après le choc d’un vacarme inédit en plein Parc National ou lors d’un séjour dans un cirque on ne va pas se prendre la tête à gâcher ses vacances à se plaindre et on n’en parle plus même avec 180 mouvements par jour en moyenne (66.000 mouvements d’hélico/an) et 50 à 150 survols/jours (Attention, les ULM en ajoutent une part énorme) jusque dans un parc national, tandis que les victimes au quotidien se soumettent à la loi… du silence.
Merci, touristes éventuels, mais pas que vous les touristes, mais bien vous tous, de comprendre plus en profondeur cette problématique…
Les collectifs et associations demandent UN MINIMUM DE RESPECT: qu’il soit au moins prévu un cadre horaire, de sorte que les nuisances des hélicoptères et des ULM puissent être évitables, et non pas n’importe quand, pas n’importe comment. Si c’est toute la journée n’importe où et n’importe quand et que le pilotage violent introduit de plus le bruit dans les habitations, c’est une agression qu’on ne peut ni éviter chez soi, ni en sortant prendre la calme dans la nature par ce qu’on a toutes les chances, entre hélicos toute la matinées et ULM jusqu’au coucher du soleil, d’être emme… dé dans les derniers lieux de repos.
Si le pilotage répondait à certains protocoles et horaires, que c’était organisé, que ça ne serait pas tout le temps dans la nature, en évitant les rodéos aériens qui s’entendent dans les maisons, on pourrait alors s’organiser pour disposer des lieux décemment sans nécessairement que ça soit purement et simplement interdit de visiter l’île par les airs… on demande au moins que cela soit GÉRABLE dans un quotidien concerné par la présence de ces prestations… Ça ne serait plus, à ce moment là, “une activité clivante”, mais il faut faire des sacrifices, des 2 côtés.
tant que ce secteur d’activité ne respecte ni les lieux ni les gens, merci de le boycotter au maximum.