Bonjour, je me pose une question à propos des nuits sous tente. Je sais que les tented lodges possèdent tous une douchette et des wc chimiques mais qu’en est-il des nuits en camping sous tente montée ?
Si on est pris d’un besoin pressant au milieu de la nuit on fait comment ? On sort à la recherche d’un fourré en espérant qu’il ne soit pas squatté par un lion ?
Voilà un détail assez angoissant tout de même…
Bonsoir.
“Sous tente”. ?.
Il y a les tentes de luxe (tented camps" avec toutes les installations “en suite” comme expliquent les sites anglophones. Donc en pareil cas… no problem (on aura payé le plus).
Il y a les camps “publics” avec généralement comme visiteurs des humains plutôt jeunes (si pas d’esprit, au moins de constitution physique) et ceux-là (ils me pardonneront j’espère) ne se posent pas ce genre de problème, ils les résolvent au pied levé et savent se lever, et attendre peut-être l’arrivée d’un ranger avec sa grosse torche pour faire obstacle aux assaillants potentiels qui surviendraient des broussailles profondes.
Il y a d’autres types de campements plus ou moins “aboutis” dans lesquels la question soulevée ici trouve des solutions diverses (ex. chez Melting pot safari", tu as un seau, digne successeur de l’antique pot de chambre de nos aïeuls, et ici aussi, no problem (mais attention de viser juste…).
Enfin, les camps “de séquestration” (ils devraient être très peu nombreux) car nos amis les africains ne sont certainement pas des attardés. Et on peut toujours creuser un trou juste devant la tente - vraiment tout près - afin de pouvoir se réfugier en catastrophe dans le home provisoire en cas de rauquement trop prononcé.
ET, lorsque tout semble perdu (je parle de ces instants où l’on pourrait songer que perdre la vie (sortir largement face à l’ennemi qui rode dans la nuit) est préférable à perdre la face (cachée), ALORS, ben … il reste la mesure de précaution (prise x jours avant de partir) : certains médicaments qu’on aura pris la précaution de glisser dans le sac.
… pauvre lions ! ils risquent de se trouver confrontés à une situation désespérée (de leur point de vue).
Moi, avec mes … 80 piges, j’ai eu autrefois un problème beaucoup plus angoissant: quand tu dois … mais ne peux descendre du 4x4…
Ciao ! (attention à la prononciation).
… Vie sauvage !
Bonsoir.
“Sous tente”. ?.
Dans les camps de tentes de luxe (« tented camps ») avec toutes les installations “en suite” comme expliquent les sites anglophones… no problem.
Mais il y a aussi les camps “publics” où le visiteur prévoyant se sera muni d’un récipient plastique ad hoc ou bien pourra peut-être, pour se rendre au « bloc », attendre l’arrivée d’un garde avec sa grosse torche qui fera obstacle aux assaillants potentiels.
Dans d’autres types de campements plus ou moins “aboutis” la question soulevée trouve des solutions diverses par ex. chez le superbe « Melting pot safari », tu as un seau, successeur de l’antique pot de chambre de nos aïeuls, et ici encore : no problem (mais attention, il faudra viser juste…).
Enfin, les camps “de séquestration”, ceux dans lesquels on aura été informé par les gardes qu’il est strictement interdit de pointer le nez dehors jusqu’au matin. Ici, on pourrait imaginer qu’une situation d’urgence absolue pousse à risquer sa vie pour ne pas perdre la face. Si l’on n’a pas sous la main un récipient plastique approprié, il faudra (non recommandé) opérer vraiment tout près de la tente afin de pouvoir se réfugier en catastrophe dans le home provisoire en cas de rauquement trop prononcé.
Mais peut-être aura-t-on pris la précaution d’emporter aussi certains produits à ingurgiter selon prescription médicale avant de s’enfermer le soir pour la nuit d’incertitude et d’angoisse. Le cumul des moyens n’est pas interdit.
Tout aussi angoissant : quand tu dois … mais ne peux descendre du 4x4…
… Vie sauvage !
Ciao !
Merci pour tous ces détails dont on ne parle pas souvent mais qui doivent intéresser plus d’un sénior. (D’autant plus que bien souvent ce sont eux qui ont l’argent pour voyager)
Je crois que je vais tirer un trait sur le campement de ype bivouac car celui-ci semble réservé à une clientèle jeune et sans soucis de vessie. (Je pensais plutôt à ça qu’aux soucis intestinaux car pour ces derniers tout le monde est logé à la même enseigne).
Je n’ai pas 80 piges mais plus de 60 et je me lève en moyenne au minimum 3 fois par nuit pour le rituel de la vidange et je me vois mal à chaque fois appeler le ranger. (Il reste la solution de la bouteille mais ça ne m’inspire pas trop, sachant qu’il me faut également une bouteille d’eau et que je risque de me tromper au moment de boire).
Donc pour moi ce sera tented lodge minimum.
Déjà que rouler pendant 2-3 heures sur les pistes sans pouvoir faire l’arrêt pipi m’angoisse énormément (c’est mon plus gros frein pour voyager en général).
Encore plus compliqué lorsque l’on est une femme plus du tout jeune (67 ans), donc pour mon mari (65 ans et des maux de dos) et moi on ne parle JAMAIS de camping … on a passé l’âge mais plus de tented camp qui sont, pour moi, parfaits pour entendre les bruits la nuit et pour se lever et aller dans des toilettes normales !!!.
Pour la journée, il y a toujours dans les parcs des endroits prévus pour le pique-nique avec toilettes. Une autre solution aussi … ne pas trop boire d’eau !!!.
De toutes façons on est en 4x4 et bien pris par tout ce que l’on découvre si bien que l’on oublie un peu nos envies plus ou moins pressantes (mon expérience !!!).
Les heures de safari vont en général de 7h00 le matin à 11h30/12h00 et en fin d’après-midi de 16h00 à 18h30 et je vous jure que c’est gérable aussi bien en safari (Kenya, Tanzanie) qu’en France où il n’y a pas de toilettes publiques à tous les coins de rue lorsque vous vous promenez !!!.
Rebonjour à toi …
Si ce n’est que pour une simple question de liquide (et non pour le risque de courbatures ajoutées), tu aurais tort de te priver d’un style de safari fabuleux. J’ai exagéré le tableau (on ne se refait pas). En tant que spécimen de mammifère initié, j’aurais tendance à croire que lorsque trois promenades nocturnes sont déjà programmées, il suffira (avec lampe frontale) de faire trois pas hors du bunker de toile qui aura été judicieusement planté en bordure de l’aire de repos (pour ne pas effrayer les humains du lieu). Sur les pistes, le Zami chauffeur est au courant et sait programmer, surtout pour des groupes, des arrêts relaxation à des intervalles de temps tout à fait raisonnables en des endroits (avec ou sans constructions) sans risques majeurs et propices à l’observation des oiseaux … perchés ou non. Et si l’on crapahute en mode « privatif », il acceptera sans aucun doute de s’arrêter un peu n’importe où pour 60 secondes, porte ouverte. Mais il faut être prudent (regards furtifs de puma (sorry, de lynx – je l’ai déjà sortie une fois , celle-là !) à gauche, à droite et même à 180° … en balayant), c’est tellement excitant d’avoir un peu peur sans (vrai) risque… Le chauffeur en profitera aussi !
Et tu pourras boire autant d’eau que tu voudras. Santé, prostate ! Et boire beaucoup peut prévenir l’infection du tractus génital. Le camping n’est pas fait que pour les jeunes en âge (ou en nage) — à 60 ans ?.. permets-moi de rigoler !!
Vas-ziz y !! Avec ou sans bouteille (d’ailleurs il existe des étiquettes fluo, pour ne pas se tromper).
Ciao !
Sam (le bourru).