J’aimerais revenir, de façon plus générale, sur le volontariat, que ce soit au Vietnam ou ailleurs. Une assez longue expérience dans l’humanitaire me permet de poser quelques bémols sur cette activité.
C’est, malheureusement, devenu souvent une “pompe à fric”, un certains nombre d’agences de volontariat, peut-être une majorité, font payer au volontaire voyage, logement et nourriture sur place (même si cela semble peu cher au volontaire, c’est de toute façon bénéficiaire pour l’agence). Les volontaires__*__ une fois sur place ne sont pas vraiment encadrés.
Que penser d’un volontaire qui part pour un, deux, dans le meilleur des cas trois, mois pour enseigner une langue, les maths ou tout autre matière, sans avoir forcément les compétences d’enseignant, je ne parle pas ici de la connaissance de la matière, mais de la pédagogie nécessaire pour faire passer la matière.
Au bout d’un, deux ou trois mois, le volontaire part, alors que les enfants se sont attaché à lui, ils ont alors à apprivoiser un nouveau volontaire, pour un, deux ou trois mois. Cela cause souvent plus de mal que de bien.
Ces agences de volontariat profitent honteusement de l’empathie et de la bonne volonté des volontaires.
Le cas de Loan me paraît un peu différent.
Tout d’abord, elle est disponible pour au moins une année.
Elle dispose d’une exemption de visa qui lui permet de séjourner de façon continue 6 mois au Vietnam, à l’échéance, elle va passer un jour, voire quelques heures dans un pays voisin, et elle dispose de nouveau de 6 mois de résidence. Donc pas de problème administratif pour 5 ans, après ces 5 ans, il lui suffit de renouveler son exemption de visa.
Et il semble qu’elle se renseigne avant de se précipiter tête baissée dans n’importe quoi.
Toutes raisons pour lesquelles je lui ai répondu.
Loan, je vous envoie un message privé, en tant qu’informaticien à la retraite, je suis impardonnable d’avoir cafouillé hier avec les messages privés :-((.
* Comprendre volontaire au féminin et au masculin, j’utilise le masculin à titre épicène, comme il est de règle dans la langue française. Je déteste l’écriture dite inclusive.