Culture et arts Singapour
Cinéma
Il faut que vous y alliez ! Le spectacle est autant sur l'écran que dans la salle... Ici, pas mal de films indiens, américains et, surtout, hongkongais et thaïs. Peu de films à proprement parler made in Singapore.
Mais, aussi lent soit-il, le développement de l'industrie cinématographique singapourienne est indéniable. Notamment grâce à l'acteur et réalisateur Jack Neo qui, s'inspirant des blockbusters américains, est parvenu à populariser un cinéma local abordant des thèmes spécifiques à la ville-État, tels que le matérialisme dans Money no Enough (1998) ou l'élitisme de son système éducatif dans I not Stupid (2002).
On commence même à voir des films singapouriens sélectionnés dans des festivals de cinéma internationaux.
Le premier étant Barbie Digs Joe (1990), un court-métrage d'Eric Khoo, réalisateur, scénariste et producteur né en 1965 à Singapour.
Ont suivi 3 longs-métrages du même réalisateur (sortis en France) : Be With me, présenté à Cannes en 2005 dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs, My Magic, en compétition officielle en 2008, tous 2 non primés mais très remarqués, et Tatsumi (2011), un bel hommage à l'auteur de mangas japonais.
En revanche, Ilo, Ilo d’Anthony Chen a reçu la Caméra d’or à Cannes en 2013 : une grande première.
Médias
Presse
Les kiosques de Singapour sont bien approvisionnés en journaux étrangers. Le principal groupe de médias, Singapore Press Holdings (SPH), proche du gouvernement, détient une quinzaine de journaux et de magazines, publiés dans les 4 langues du pays. Le quotidien anglophone Straits Times est le plus populaire. Connu pour sa couverture régionale, il donne également pas mal d’infos dans ses suppléments sur les activités culturelles (concerts, ciné, expos, etc.).
Télévision
Toutes les grandes chaînes internationales sont reçues. Pour les chaînes françaises, c'est TV5 qui est diffusée.
Liberté de la presse
Singapour occupe le 129e rang sur 180 dans le Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières en 2023. Les médias peuvent être à tout moment interdits, et l’espoir des quelques Singapouriens souhaitant s’accorder un minimum de libertés grâce au Web a été douché depuis longtemps. Des blogs et des sites d’information indépendants ont émergé pour pallier l’autocensure caractérisant la presse traditionnelle, alignée sur les positions du gouvernement. Mais un système de licence strict, applicable aux blogs individuels enregistrant plus de 50 000 visites, ainsi que des lois répressives, permettent à l’Autorité de développement des médias de censurer les contenus journalistiques.
La diffamation et l’outrage sont régulièrement utilisés pour infliger des amendes lourdes aux organes de presse et aux blogueurs trop critiques. Ainsi, Kirsten Han a été reconnue coupable en octobre 2022 pour avoir dénoncé sur Facebook le harcèlement des magistrats sur les avocats défendant les condamnés à mort.
Aujourd’hui, les velléités du pouvoir de légiférer contre les « fausses informations » font craindre un peu plus pour la liberté d’informer.
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