Géographie et climat Singapour
Géographie
Singapour est une île de 719 km² environ et qui compte un peu moins de 200 km de côtes. Elle ne cesse de s'agrandir en gagnant des terres sur la mer. L'île principale mesure environ 40 km d'est en ouest et 18 km du nord au sud.
Mais Singapour, c'est aussi un chapelet d'une soixantaine d'îles, qui sont petit à petit annexées : certaines sont destinées à l'industrie, d'autres aux animations touristiques ou encore aux réserves naturelles. L'île principale est composée au centre de roches volcaniques (vers Bukit Timah et Bukit Mandai). À l'est, c'est plutôt plat, avec un sol de gravier et de sable. À l'ouest, en revanche, c'est assez vallonné.
Climat
Situé un degré au nord de l’équateur, Singapour jouit d’un climat chaud et humide avec une moyenne de 20 à 30 °C tout au long de l’année. La saison la plus sèche (ou disons la moins humide) s’étend de mai à septembre. La mousson du nord-est provoque des averses nombreuses entre octobre-novembre et janvier. Les habitants subissent également des « coups de Sumatra », comprenez de violents mais brefs orages. La pluie transforme instantanément les esplanades des centres commerciaux en véritables pataugeoires.
Pour plus de détails, voir aussi le climat et la météo en Malaisie.
Environnement
Voilà un domaine dont le gouvernement peut se vanter, et à juste titre. Mais à quel prix ! La propreté est de rigueur sur toute l’île-État. Pour y parvenir : des poubelles aux 4 coins des rues, l’interdiction formelle de manger, de boire et bien évidemment de fumer, hormis dans des zones strictement dédiées. Vous comprendrez dès votre arrivée à l’aéroport : c’est nickel. On vous défie de trouver un papier gras ou un mégot de cigarette par terre sur Orchard Road. L’écologie est une préoccupation du gouvernement, mais aussi des habitants de Singapour. Les mesures contre la pollution se multiplient, notamment avec un contrôle très rigoureux des gaz d’échappement, mais aussi de l’eau et du bruit. Une réelle politique de transports « verts » est mise en place, avec le développement du MRT (le métro de Singapour).
Autre problème crucial : l’eau. Singapour dépend encore trop de l’eau potable en provenance de Malaisie. Si bien que le gouvernement a beaucoup misé sur un projet : le NEWater, qui recycle les eaux usées de la ville et assure 40 % des besoins de la cité-État (55 % d’ici à 2060). Oubliées les réticences du début ! L’eau NEWater, vendue en bouteilles, se boit... et se voit tout particulièrement sur les tables des politiciens lors des grands événements nationaux. Récompensé en 2007 par le Stockholm Water Industry Award, ce projet fait avancer Singapour sur la voie de l’autonomie. Poursuivant le même objectif, pas moins de 5 stations de désalinisation ont été construites, assurant 30 % des besoins en eau de la ville. Les autorités estiment que NEWater, plus la désalinisation, pourraient répondre à 80 % de la demande d’ici à 2060 (sachant qu’elle aura quasi doublé par rapport à la consommation actuelle). En parallèle, l’objectif est déjà de raisonner la consommation d’eau en la limitant à 130 l/personne et par jour à l’horizon 2030 : des exercices « journée sans eau » sont d’ailleurs organisées dans les écoles pour sensibiliser les jeunes générations.
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