Santé et sécurité Sri Lanka

Même s'il est possible de voyager au Sri Lanka, il est recommandé de s'informer de la situation sécuritaire sur le site Conseils aux Voyageurs du ministère des Affaires étrangères.

Le Sri Lanka n’est pas un pays malsain, ni dangereux, mais un certain nombre de précautions doivent être prises. Une bonne assurance s'impose. 

En cas de pépin grave, et avant toute hospitalisation, prévenir votre compagnie d’assurance ou, le cas échéant, l’ambassade de France à Colombo.

Le climat, de type tropical dans la plus grande partie du pays, est particulièrement favorable à la prolifération de germes en tout genre. Des précautions sanitaires strictes s’imposent donc. Au premier rang desquelles les précautions alimentaires de base. 
Ne boire que de l’eau en bouteille, décapsulée par vos soins ou sous vos yeux. Proscrire les glaçons, éviter les légumes non cuits, le lait et ses dérivés non industriels (et donc non pasteurisés), s’abstenir de tout produit qui aurait pu être congelé. Éviter les crudités et peler les fruits. 
Ces recommandations ne s’appliquent pas pour les restaurants très chics (et très chers) des grandes villes, qui suivent les normes internationales.

> Découvrez les assurances voyages Routard Assurance.

En cas de diarrhée, 2 possibilités : 
- Elle s'accompagne d'une fièvre élevée et/ou d'émissions de glaires, pus ou sang : il faut consulter rapidement un médecin. 
- Il s'agit simplement de selles anormalement molles et normalement colorées sans fièvre : assurer une bonne hydratation.

Les précautions contre les moustiques sont d’autant plus utiles qu’elles contribuent à protéger contre les maladies qu’ils transmettent, en particulier la dengue : maladie épidémique fréquente qui donne une sorte de grippe très cognée (nécessite parfois une hospitalisation).

Citons aussi le chikungunya, qui entraîne d’intenses douleurs articulaires et musculaires ainsi que de puissants maux de tête.
Quant à l’encéphalite japonaise, elle sévit en permanence mais se transmet surtout en zone rurale et par épidémies en période de mousson. C’est une maladie grave (1⁄3 de décès, 1⁄3 de séquelles neurologiques). Il existe un vaccin (Ixiaro®) bien toléré, recommandé aux expatriés, voyageurs fréquents et touristes se rendant dans le pays en période de mousson. 2 injections à faire (J0-J28) ; disponible dans les centres de vaccinations internationales et en pharmacie (sur prescription). Prix public conseillé : environ 90 € chaque dose.
Enfin, le paludisme, il est considéré par l’OMS comme éradiqué au Sri Lanka depuis 2016. Pas besoin donc de suivre un traitement antipaludique.

- Dans la mesure du possible, portez des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle - vêtements qui seront au mieux imprégnés d'insecticide (Insect Ecran Vêtements). Pour les parties qui restent découvertes, utilisez des crèmes, pommades ou sprays répulsifs antimoustiques (à renouveler toutes les 4h au maximum) : aujourd'hui, les plus efficaces sont ceux de la gamme Insect Ecran et les produits Cinq sur Cinq, que vous ne trouverez certainement pas sur place. Vous trouverez des huiles locales à base de citronnelle mais elles sont peu efficaces et parfois source d’irritation.

- La plupart des hôtels bon marché font brûler le soir dans votre chambre un serpentin qui se consume pendant la nuit. Attention, laissez-le à l’extérieur. Le serpentin ne doit pas être utilisé dans les habitations, même fenêtre ouverte.

- Dans la mesure du possible, dormez sous une moustiquaire. Refusez les chambres dont les lits n'en comportent pas et veillez à ce qu'elles ne soient pas trouées. Vous pouvez aussi, si vous logez chez l'habitant ou dans des adresses vraiment très basiques, emporter votre propre moustiquaire, si possible imprégnée de Deltaméthrine ou Perméthrine.

On trouve facilement au Sri Lanka la plupart des médicaments indispensables. Il existe, un peu partout, des pharmacies plus ou moins bien approvisionnées. Les comprimés et les gélules étant vendus à l'unité, demandez à voir leur boîte pour contrôler la date de péremption. Il vaut mieux les avoir emportés avec soi tant sont fréquentes les contrefaçons.

En général, les médecins ont reçu une bonne formation ; certains d'entre eux ont même une bonne réputation. Cela est valable dans les grandes villes comme Colombo et Kandy. Les tarifs sont équivalents à ceux de leurs collègues européens. Les autres médecins pratiquent surtout la médecine ayurvédique.

Certains hôpitaux et cliniques sont de bonne qualité ; l’ambassade de France au Sri Lanka recense les plus sérieux sur son site. Nous vous rappelons qu'avant toute hospitalisation, vous devez en informer l'ambassade de France, ou votre assurance, qui pourront vous recommander un établissement sûr. 

La contrefaçon de médicaments touche tous les pays et toutes les classes thérapeutiques. Un faux médicament est au mieux inefficace et au pire mortel. Mais, parce qu’il ne soigne jamais convenablement et qu’il est fabriqué dans la clandestinité sans aucun contrôle sanitaire, le faux médicament est toujours dangereux. 
L’IRACM, l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments, vous donne des conseils pratiques et les précautions à suivre en prévision de votre séjour, durant les formalités d’embarquement, pendant le vol, une fois à destination et, enfin, si vous êtes contraint d’acheter des médicaments sur place.

- Prenez suffisamment de médicaments pour toute la durée de votre séjour.
- Gardez vos médicaments dans leurs emballages d’origine.
- Pas de médicaments sans consultation.
- Soyez vigilant face aux contrefaçons.
- N’achetez vos médicaments qu’auprès de revendeurs officiels (pharmacies).

Outre quelques petites arnaques qui s’exercent principalement sur le touriste naïf (rabatteurs, faux guides...), le Sri Lanka n’est pas un pays dangereux. Toutefois, le pays ne roulant pas sur l’or on vous recommande de respecter quelques précautions élémentaires :

- Ne laissez jamais argent, papiers, appareil photo ou téléphone portable (ou ordinateur portable) en évidence dans une chambre. Conservez-les dans un bagage fermé à clé, ou bien déposez-les au coffre de l’hôtel.
- Évitez la ceinture ventrale visible qui est le moyen le plus sûr pour attirer les éventuels pickpockets.
- Camouflez vos sous et papiers dans vos petites caches secrètes, en évitant de tout regrouper en un seul endroit. Gardez en poche juste ce qu’il faut pour les menues dépenses.
- Comme partout, les pickpockets adorent les bains de foule pour opérer. Soyez vigilant dans les bus, sur les plages et lors des cérémonies religieuses qui brassent beaucoup de monde.

Aussi tenaces que les moustiques, les faux guides (ou les faux indicateurs) vous suivent partout et attendent que vous achetiez ou consommiez quelque chose pour encaisser leur commission auprès du commerçant. C’est valable dans les restos, les boutiques, mais aussi les hébergements ou les sites touristiques. Voici quelques conseils pour ne pas être pris pour un pigeon.

- Il faut se présenter seul dans les boutiques, restaurants et hébergements, sinon le propriétaire se voit dans l'obligation de majorer son prix du montant de la commission qu'il versera ensuite à celui qui vous suit.

- Attention aux chauffeurs de tuk-tuk ou de taxi qui prétendent que la guesthouse que vous avez choisie est fermée, qu'elle a été détruite ou qu'elle a brûlé... C'est une ruse pour vous conduire dans la guesthouse où ils toucheront une commission.

- Il faut souvent savoir se montrer assez ferme pour arriver à se débarrasser des plus insistants.D'autant que certains, qui se prétendent étudiants, n'hésitent pas à voler. Pas de parano, cependant ! Ces conseils sont surtout valables en haute saison et dans les coins les plus touristiques.

- Pour nos lecteurs voyageant avec un chauffeur, sachez qu’il essayera aussi de vous emmener dans les restos où on lui offre son repas s’il ramène des clients, de vous faire visiter une plantation où la direction lui offre des paquets de thé, etc. Si ces pratiques nous agacent, elles sont malheureusement très répandues, voire banales pour les Sri Lankais. Le meilleur moyen de ne pas passer pour un porte-monnaie sur pattes est de sélectionner vous-même les adresses et de vous y présenter seul.

Toujours sur vos talons, les chiens errants gambadent partout : des plages du Sud aux sites religieux du Triangle culturel. Un conseil (bête mais pas évident pour tout le monde apparemment) : ne les nourrissez pas.

Les locaux vous assureront toujours que ces chiens ne sont pas agressifs. Méfiance tout de même ! Outre le risque de choper des puces en les caressant, une morsure est vite arrivée. Et là, c’est direction le poste de secours le plus proche pour une injection antirabique en urgence. Ne vous approchez donc pas des animaux et ne les caressez jamais. Ce conseil vaut pour les chiens mais encore plus pour les singes, les écureuils...

Sur les plages du Sud, des jeunes hommes accostent souvent les femmes pour leur proposer une sortie, un verre, ou plus si affinités. Soyez ferme et refusez toute proposition, car le boy en question vous demandera forcément de mettre la main au porte-monnaie.

Sur ces mêmes plages, on pourra aussi vous proposer de la drogue (de l’herbe ou du cannabis le plus souvent). Vous risquez un passage par la case prison pour cette fumette.

Les regards des hommes sri lankais sur les touristes peuvent être insistants et les cas de harcèlement de rue sont fréquents, notamment dans les transports en commun, les marchés... Il est conseillé aux femmes d’éviter de marcher seules, dans les zones peu fréquentées, après la nuit tombée, sur les plages...

Les Sri Lankais sont assez pudiques, évitez donc les mini-shorts, hauts de maillot ou vêtements transparents. On ne vous laissera d’ailleurs pas rentrer dans les sites touristiques vêtues ainsi. Une tenue décente est conseilléeen toutes circonstances, pour les hommes comme pour les femmes.

Mise en garde aussi concernant les massages ayurvédiques. Les femmes se font masser par des femmes et les hommes par des hommes. Certains cas d’attouchements ayant été signalés, vérifiez bien la réputation de l’établissement.

Le ministère des Affaires étrangères rappelle que dans les provinces de l’Est et du Nord, fortement touchées par le conflit armé, subsistent des zones non déminées. Il est donc impératif de respecter les interdictions d'accès. Dans ces deux provinces, respecter la signalisation et les consignes de sécurité, ne pas s’écarter des principaux axes de circulation, éviter les zones forestières, les rizières et les maisons en ruines.