Transports et déplacements Kuala Lumpur

Comment se déplacer à Kuala Lumpur ?

Le centre de KL, délimité par Jalan Tun Razak (à l’est) et Lebuhraya Mahameru (à l’ouest) – qui font office de boulevard périphérique –, regroupe plus de 1 million d’habitants. Au-delà, la grande ceinture des villes attenantes (ou Klang Valley) abrite plus de 7 millions d’âmes, mais il y a peu de raisons pour que vous vous y aventuriez.

Le cœur historique se situe surtout autour de Merdeka Square (place de l’Indépendance), de Chinatown et de Little India, où l’on trouve pas mal d’animation, de possibilités de logement assez bon marché et de petits restos.

À l’est de cette zone s’étend la partie plus moderne de la ville, qui va du Triangle d’Or au KLCC (Kuala Lumpur City Centre), avec des centres commerciaux rutilants et des gratte-ciel à foison, dont bien sûr les emblématiques tours Petronas. C’est aussi de ce côté que l’on trouve l’épicentre de la vie nocturne, le long de Bukit Bintang, qui regorge aussi de restos et d’hôtels plus ou moins chic.

Enfin, côté ouest du centre s’étend le secteur « vert » des Lake Gardens (ou « Perdana Botanical gardens »), qui regroupe parcs, Musée national, Mosquée nationale, musée des Arts islamiques, Bird et Butterfly Parks. On peut s’y rendre à pied depuis Chinatown mais le taxi est plus pratique.

Sinon, le métro et le monorail assurent de bonnes dessertes du cœur historique et des tours Petronas. Heureusement d’ailleurs, car de nombreuses 4-voies et autoroutes cisaillent la ville, obligeant les piétons à emprunter des passerelles ou même à faire de larges détours.

KL dispose d’un assez bon réseau de transports en commun regroupant, outre les bus, 4 lignes de métro (LRT), une ligne de monorail et plusieurs lignes de trains de banlieue (KTM) desservant les quartiers périphériques. La plupart passent par la gare ferroviaire de KL Sentral, desservie aussi par un train spécial (le KLIA Ekspres) depuis l’aéroport.

- Métro et monorail : le réseau fonctionne de 6h à 23h15 ou 23h environ. Les lignes de métro se croisent au niveau de la mosquée Masjid Jamek, à côté de la place Merdeka. Quelques escales bien utiles : station Pasar Seni pour Chinatown et Central Market, KL Sentral pour la gare ferroviaire principale, KLCC pour les Petronas Towers, etc. Le monorail relie les abords de la gare de Sentral à la station Titiwangsa où se trouve la gare routière de Pekeliling, complétant le réseau en desservant surtout le secteur de Bukit Bintang (Triangle d’Or).

Coût : de 1,20 à 6,10 Rm, selon la distance parcourue. On achète les tickets (en fait des jetons) à l’unité aux machines (simples d’utilisation, explication en anglais).

- Si vous restez plusieurs jours, vous pouvez aussi acheter une carte Myrapid pour 5,50 Rm (non remboursable), qu’on charge du montant désiré et qui est ensuite débitée au passage de chaque portique. Attention, cette carte ne permet pas d’emprunter les lignes KTM (RER) ni le KLIA Transit et Ekspres.

- Le KTM sera utile pour rejoindre les grottes de Batu.

Ils sont rassemblés sous l’ombrelle de RapidKL et fonctionnent aussi, grosso modo, de 6h à 23h. Axés sur la desserte des banlieues pour acheminer les travailleurs au centre-ville le matin et les rapatrier le soir, ils ne vous seront pas très utiles, d’autant que les arrêts ne sont pas toujours bien identifiables et les rotations plutôt espacées (toutes les 15-30 mn environ). Les bus circulant au centre-ville sont connus sous l’appellation Bandar.

- GOKL Citybus : tous les jours 6h-23h, toutes les 15-30 mn selon le trafic. GRATUIT.
Les 4 lignes de ce bus municipal desservent les principaux centres d’intérêt de KL (se procurer le plan dans les offices de tourisme) avec un terminus à Titiwangsa pour 2 lignes, KLCC (tours Petronas) et Pasar Seni (près du Central Market) pour les 2 autres.

- Bus Hop On Hop Off : tous les jours 9h-20h, toutes les 30 mn environ. Prix : 55 Rm pour 24h ou 85 Rm pour 48h ; réduc.
Comme dans bien d’autres capitales du monde, une formule qui permet de découvrir la ville assez rapidement pour pas trop cher. On peut monter et descendre du bus où l’on veut et quand on veut pendant la durée de validité du billet. Ceux-ci s’achètent à bord, aux offices de tourisme ou à la gare centrale.
À noter tout de même que les bus, qui desservent 23 arrêts, sont parfois pris dans les embouteillages du centre-ville et que le système audio (pour les commentaires) laisse parfois à désirer.

Un bon moyen de se déplacer car il en passe beaucoup et les tarifs ne sont pas très élevés.

Attention néanmoins, les « budget taxis » (rouge et blanc le plus souvent) n’acceptent pas toujours de mettre le compteur (surtout aux heures de pointe, en cas de grosses pluies et le soir ou la nuit), ce qui oblige à négocier la course au départ (dans ce cas, mieux vaut déjà avoir une idée du prix).

Du coup, on peut parfois préférer les « teksi eksekutif », de couleur bleue : certes, ils sont un peu plus chers, mais ils sont climatisés, plus fiables et, surtout, ils mettent le compteur.

Forfait de départ à environ 3 Rm pour un « budget taxi » (6 Rm pour les « eksekutif »). Les prix sont majorés de 50 % entre minuit et 6h. Une course réservée par téléphone coûte 2 Rm de plus.
Ces généralités exposées, vous vous en tirerez rarement à moins de 10 Rm pour une course en centre-ville.

• Infos complémentaires sur mypublictransport.com

Si vous conduisez vous-même, ne vous fiez pas trop aux réseaux routiers indiqués sur les cartes, vite obsolètes en ce qui concerne les voies rapides, les passerelles, les ponts, les échangeurs et les carrefours ! Là où vous ne devriez voir qu’un seul pont, vous en découvrez 3, et bien souvent 3 embranchements se présentent alors que la carte n’indique qu’une gentille route sans détour. Même les GPS perdent la boussole ici, c’est tout dire...
Alors, vous l’aurez compris, mettez votre voiture au parking et préférez le métro, le bus ou le taxi !