Transports et déplacements Athènes
Transports urbains à Athènes et en Attique
Les lignes de métro et de tram figurent sur le plan d'Athènes distribué à l'office de tourisme.
Tarifs des transports en commun
Depuis quelques années, les tickets sont en fait de petites cartes dotées d’une puce et rechargeables (e-tickets). Des portiques ont été installés dans le métro.
Un billet à l’unité coûte 1,40 € (tarif 2019). Tarif réduit (0,60 €) pour les moins de 18 ans, les plus de 65 ans et les étudiants jusqu’à 25 ans sur présentation de leur carte d’étudiant. Les enfants de moins de 6 ans ne paient pas.
Le billet s’achète au guichet ou aux distributeurs. Il est valable 1h30 sur tous les transports en commun d’Athènes (métro, bus, tram et trolley), SAUF sur les lignes pour (ou de) l’aéroport, dont la tarification est spéciale.
- Il existe un 3 days tourist ticket à 22 €, l'Ath.Enacard (qui inclut, lui, le ticket A/R de/vers l’aéroport).
- On peut aussi acheter un billet à la journée (4,50 €, valable 24h à partir du moment où il est émis), utilisable dans tous les transports en commun sauf aéroport, ou un billet valable 5 jours (9 €).
- Enfin, pour les longs séjours, carte mensuelle à 30 € (qui n’inclut pas le trajet aéroport).
Métro (Ilektrikos)
Récent et très pratique, le réseau compte 3 lignes.
Les rames circulent de 5h (ligne 1) ou 5h30 (lignes 2 et 3) à 0h15 en semaine, et jusqu’à 2h vendredi et samedi (lignes 2 et 3).
- Renseignements au 111-85 (service d’info de l’OASA, l’Agence des transports publics à Athènes) et sur stasy.gr
Le métro relie les points les plus importants pour les voyageurs :
- Ligne 1 (Le Pirée-Kifissia)
- Ligne 2 (Anthoupoli-Elliniko)
- Ligne 3 (Agia Marina-Aéroport)
La ligne 3 est en cours de prolongement entre Agia Marina et Le Pirée (ouverture complète prévue d’ici 2021, mais les 3 premières stations, sur les 6 nouvelles, doivent être mises prochainement en service).
AVERTISSEMENT : attention aux bandes organisées de pickpockets qui sévissent dans le métro, en particulier à Omonia et Monastiraki ou sur le trajet vers Le Pirée. Ne pas tenter le diable en exposant sacs ou bananes à portée de main.
Bus, trolleys et tramway
Les bus urbains (appelés « bus bleus ») et trolleybus (une vingtaine de lignes) fonctionnent de 6h30 (7h30 les vendredi et samedi) à 22h30 environ.
Le tramway ne démarre plus de la place Syndagma jusqu’à la fin de travaux de consolidation (date non connue), mais de la station Kassomouli, puis descend vers le sud de la ville, via le jardin national, avant de se diviser en 2 branches. L’une poursuit via Glyfada jusqu’à Voula (sur la côte, au sud-est de la ville). L’autre rejoint Neo Faliro (quartier sud du Pirée). On peut aussi l’utiliser pour relier Voula à Neo Faliro, en suivant la côte.
Fonctionne de 5h à minuit environ (jusqu’à 2h les vendredi et samedi).
Acheter son billet aux stations (pas de vente possible dans le tram). Un peu lent : compter autour de 45 mn pour Néo Faliro au départ de la place Syndagma, environ 1h de Syndagma à Voula, et autour de 40 mn entre Néo Faliro et Voula.
Intéressant, si l’on séjourne quelques jours à Athènes, pour aller prendre l’air de la mer sans être bloqué dans les embouteillages. La ligne rejoind désormais Le Pirée.
Voiture
Circuler dans Athènes est un véritable sport (olympique ?). La plupart des rues sont à sens unique et, en dehors des grands axes, plutôt étroites, d'autant que les Grecs aiment se garer en double file. Attention aux taxis, qui s'approprient la file de droite et s'arrêtent sans trop prévenir. Les 2-roues casse-cou vous apporteront leur lot de sueurs froides. Bref, on n’arrive pas forcément où l’on veut une fois que l’on est embarqué dans le mouvement perpétuel de la circulation athénienne...
Pour le stationnement, en revanche, ce n'est pas trop difficile. Nombreux parkings, même dans d'étroites rues de Plaka (où l'on doit souvent laisser ses clés, car les véhicules étant serrés le plus possible, il faut pouvoir dégager l'accès à la sortie d'une voiture garée au fond...), dans des cours ou des immeubles où l'on entasse les véhicules (forfait à la demi-journée, tarifs de 8 à 15 € selon le « standing » du parking, voire davantage) ou dans les parkings souterrains.
Il en existe un, par exemple, place Klafthmonos (zoom détachable, D3-4) ou sous le marché, à côté des halles (entrée par odos Sokratous). Cher. Également 2 parkings Polis Park, platia Kaningos et platia Égyptou (5 € pour 1h, 16 € pour 24h).
Attention au stationnement illégal, les contractuels sont nombreux ! Les plaques sont d’ailleurs enlevées pour être certain que les amendes sont bien payées. Récupération au commissariat... le lendemain. Avoir, par précaution, une photocopie de la carte grise. Si le stationnement est particulièrement gênant (angle d’une rue), la fourrière intervient très rapidement !
Vous pouvez aussi vous garer sur des places de parking payantes. Vous devez alors acheter, au kiosque ou dans le petit magasin de quartier qu'on vous indiquera, les cartes où vous précisez votre heure d'arrivée à placer bien en évidence. Compter 2 € de l'heure.
Ne laissez rien d'apparent dans la voiture quand vous la quittez.
Taxi
De couleur jaune, les taxis sont très nombreux à sillonner la ville.
Tête de station, entre autres, place Monastiraki. Excepté de l’aéroport au centre-ville (forfait fixe ; lire plus haut), les taxis fonctionnent au compteur. Si le chauffeur ne l’enclenche pas (rare), le demander.
Compter environ 1,30 € la prise en charge, puis environ 0,75 €/km (1,30 € minuit-5h). Tarif min de la course : 3,50 €.
Il existe également diverses surcharges (pour la desserte des terminaux de bus, gares et ports, pour les bagages de plus de 10 kg, etc.), dont les montants doivent en théorie être affichés, en grec et en anglais, sur le tableau de bord. Quelques exemples de prix : 50 € pour un trajet aéroport-Le Pirée, 18 € pour Le Pirée-Athènes centre.
Pour une petite course en ville : environ 3,50-5 €. Ajouter 3 € en cas d’appel passé à un taxi depuis votre hôtel.
Le chauffeur a le droit de prendre d’autres passagers allant dans la même direction. Cela ne signifie pas que le prix de la course sera divisé par le nombre de passagers : le chauffeur encaisse simplement davantage. Les Grecs excellent dans ce sport national qu’est l’interception de taxi : aux carrefours, ils crient le nom du quartier où ils souhaitent se rendre et le chauffeur s’arrête... ou pas.
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