Visiter La Nouvelle-Orléans (New Orleans), Voyage Louisiane
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme La Nouvelle-Orléans (New Orleans)
Entre francophilie, culture créole, amour du jazz et croyances vaudous, la décontraction de la Nouvelle-Orléans tranche avec le reste des États-Unis. N’a-t-on pas pour habitude de dire « si vous ne connaissez des États-Unis que la Nouvelle-Orléans, alors vous ne connaissez pas les États-Unis » ?
Quoi qu’il en soit, « Big Easy », la nonchalante, saura vous charmer. Le bon mix, sous le soleil de Lousiane !
FORMALITÉS
- passeport
- visa
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers :
- passeport biométrique ou électronique en cours de validité ;
- autorisation électronique de voyage ESTA, à remplir en ligne.
- Meilleures saisons : le printemps et l’automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : pas de vol direct pour la Nouvelle-Orléans. Pour une liaison Paris-Atlanta (Géorgie), compter environ 9h30 à l’aller, 1h de moins au retour.
- Décalage horaire : - 7h.
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Que faire à la Nouvelle-Orléans ?
En anglais « French Quarter », le Vieux Carré reste la vitrine de la Nouvelle-Orléans. Le quartier Français, édifié par Adrien de Pauger en 1721 entre le Mississipi, Canal Street, Rampart Street et Esplanade Avenue, est en réalité un… rectangle. Et de français, il ne reste aujourd’hui que le nom des rues (Chartres, Toulouse, Bourbon, Dauphine) !
Le quartier a été reconstruit par les Espagnols après deux incendies en 1788 et 1794. Le cœur touristique de la Nouvelle-Orléans ne ressemble à aucune autre ville des États-Unis. Son architecture latino-créole mêle balcons en fer forgé de toute beauté, patios ombragés, jardins et fontaines. Ces maisons de ville appartenaient aux grandes familles de planteurs qui se réfugiaient ici pendant l’hiver. Prenez le temps de flâner dans ses rues, de pousser les portes des galeries pour pénétrer dans ces anciennes demeures et imaginer le faste de l’époque.
Le passé colonial est admirablement expliqué lors des visites du monde créole, qui font découvrir la ville à travers la famille Locoul, propriétaire de la plantation Laura à Vacherie.
Les ruelles étroites du Vieux Carré se souviennent de l’histoire de l’État, de la bourgeoisie des plantations, des croyances vaudous (ne manquez pas la tombe de la prêtresse Marie Laveau au cimetière Saint-Louis), sans oublier l’émergence du jazz.
La Nouvelle-Orléans a le sens de la fête. La trêve hivernale finit en fanfare avec le carnaval de Mardi gras, qui bat son plein pendant plusieurs semaines. On défile en costume, on parade, on boit, on danse, on jette des colliers aux passants depuis les balcons, en échange de quoi, les filles montrent leurs seins...
Oubliez l’Amérique puritaine, la ville est euphorique. Toute l’année, Bourbon Street tourbillonne, les noctambules y font la fête jusqu’au bout de la nuit. Au petit matin, les camions nettoient les rues pour faire oublier les excès de la veille, pendant que les joggeurs profitent de la fraîcheur matinale pour courir le long du Mississippi.
Face à la grande Cathédrale Saint Louis, entourée de deux musées, la promenade « Moon Walk » longe le mythique fleuve d’où partent des bateaux à vapeur dorénavant dévouées aux croisières.
Quartier pauvre au nord-ouest du Vieux Carré, Tremé, à la réputation sulfureuse, est un haut lieu de la culture afro-américaine. C’est dans cet ancien quartier des gens de couleur libres, à l’époque de l’esclavage, que serait né le jazz.
Aujourd’hui, Tremé se réveille et connaît sa petite heure de gloire auprès du grand public. Même si le quartier n’est pas aussi sûr que le Vieux Carré (déconseillé le soir), on peut se balader dans les rues bordées de villas au charme suranné, avant de découvrir le musée privé de Backstreet Cultural Museum, qui abrite une grande collection de costumes de Mardi gras, dont certains pèsent jusqu’à 50 kg.
Non loin de là, l’église Saint Augustine est un excellent spot pour écouter un gospel le dimanche matin. Autre atmosphère le soir, – on déconseille de traîner seul dans les rues –, mais un aller-retour en taxi vaut le coup pour ceux qui veulent écouter du jazz.
La Nouvelle-Orléans ou la ville du jazz. Pour preuve, l’aéroport porte le nom de Louis Amstrong ! Mais d’autres grands noms ont fait leurs armes en Louisiane : Sydney Bechet, Scott Joplin, Michael White, ou, plus récemment, le trompettiste Kermit Ruffins, qui joue son propre rôle dans la série Treme.
Le jazz reste omniprésent. À toute heure de la journée, des musiciens se produisent dans les rues de la Nouvelle-Orléans, sur Bourbon Street, devant Jackson Square ou au coin d’une rue, pour le plus grand plaisir des promeneurs. On peut manger en écoutant du jazz dans de nombreux restaurants de la ville, voire en brunchant.
Côté sorties, on recommande chaudement les clubs animés de Frenchmen Street, dans le Faubourg Marigny, non loin de Vieux Carré, ou ceux de Tremé, à condition de ne pas s’y rendre à pied.
Si le jazz reste le style prédominant, d’autres genres ont droit de cité : le gospel, à écouter dans une des églises catholique de la ville (notamment Saint Augustine à Tremé) ou le zydeco, une musique cajun chantée en français créole (bien qu’originaire d’Acadie au Canada).
Que faire autour de la Nouvelle-Orléans ?
En route pour une escapade dans les plantations. La Nouvelle-Orléans était le lieu de villégiature hivernal des planteurs de canne à sucre et de coton. Les imposantes propriétés sont posées le long du Mississippi, de Bâton Rouge à la Nouvelle-Orléans.
Certaines se visitent la journée, d’autres sont converties en B & B ou servent de décor aux mariages option « Autant en emporte le vent », voire les 3 à la fois, comme à Nottoway sont nécessaires. Oak Alley impressionnera les visiteurs pour son imposante allée de chênes, et la visite sera exécutée par des guides en costumes pour se mettre dans l’ambiance.
La visite la plus intéressante d’un point de vue historique est celle de la plantation Laura, unique en son genre : il s’agit d’une maison créole et non d’une maison antebellum, et, surtout, elle n’occulte pas la part sombre du Sud : l’esclavage.
Quelle est la gastronomie de la Nouvelle-Orléans ?
La Louisiane se différencie par sa gastronomie. Les esclaves venus des Caraïbes et d’Afrique ont apporté une saveur épicée aux plats. Gombo (soupe épaisse), turtle soup (soupe de tortue), jambalaya (paella créole), étouffé de crevettes, po-boy (sandwich), bread pudding (pain perdu au rhum et à la cannelle), banana foster (banane flambée au rhum et à la vanille) sont autant de plats qui réveilleront vos papilles.
Ils puisent leur inspiration dans les gastronomies française, espagnole et antillaise, en s’adaptant aux produits du terroir du bayou (riz, coquillages, poissons, crustacés).
La Nouvelle-Orléans, c’est aussi la culture des cocktails. Il existe même des « Drive Thru Daiquiri », où l’on peut passer en voiture prendre une boisson à emporter (bien qu’il soit interdit de boire au volant !). Bourbon Street aligne les bars, mais l’ambiance peut virer au marathon alcoolisé façon springbreak.