Visiter Torino (Turin), Voyage Italie
Activités à faire, lieux à voir - Tourisme Torino (Turin), Piémont
Entre Alpes et plaine du Pô, fleuve qui la traverse, la capitale actuelle du Piémont fut brièvement celle de la toute jeune Italie de 1861 à 1865. Son urbanisme et son architecture, très marqués par la période baroque et le 19e siècle, en font une ville à part au nord de ce magnifique pays. Dans ses rues abondent des commerces en tout genre, entre autres dédiés à la savoureuse gastronomie locale. Embarquez pour un séjou à Turin en famille ou en amoureux !
Découvrez notre reportage Turin, le charme discret de l’Italie
FORMALITÉS
- passeport
- carte d'identité
DÉCALAGE HORAIRE
DURÉE DE VOL DIRECT
- Papiers (UE) :
- pas de contrôles aux frontières italiennes, mais par précaution, carte d’identité en cours de validité ou passeport.
- Vaccin conseillé : rappel antitétanique à jour, surtout si l'on fait du camping.
- Meilleures saisons : le printemps et l'automne.
- Durée de vol direct depuis Paris : 2h15 pour Rome, 1h45 pour Milan, 1h55 pour Florence.
- Décalage horaire : aucun.
Infos pratiques Italie
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Turin, le charme discret de l’Italie
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Que voir et où manger à Turin et dans les environs ?
Forte de son statut politique, Turin a été comme refondée entre le 17e et le 19e siècle, ce qui donne à son grand centre un aspect assez homogène. La plupart des immeubles ont été construits en brique et recouverts de stuc, d’où la forte sensation de se trouver dans une ville solide et puissante.
Turin se découvre le long de places, de rues et d’artères bordées d’arcades (elles totalisent 24 km !). S’y manifeste en particulier un style baroque spécifique, dit piémontais, plus sobre qu’ailleurs.
Il est impossible de citer ici la totalité des églises, palais ou musées (souvent installés dans ces derniers) intéressants de Turin. Notez que c’est au cœur de son centre-ville que se trouvent les plus importants sites à visiter. Ce qui est pratique si vous disposez de peu de temps :
Sur la piazza Castello, vous avez le Palazzo Madama qui mélange des morceaux de porte romaine, de château médiéval et une façade baroque ;
Il y a là aussi l'église San Lorenzo et sa coupole ornée de fenêtres qui, de l’intérieur, dessinent des visages intrigants (17e siècle) ;
N'oublions pas l’imposant Palazzo Reale (17e) ;
Derrière celui-ci : la cathédrale et son campanile (15e), seules véritables manifestations de l’architecture Renaissance de la ville. C’est elle qui conserve le fameux Saint-Suaire, montré épisodiquement ;
Après des ruines romaines donnant sur un parc, s’élève la Porta Palatina (vestige de remparts romains et médiévaux) ouvrant sur le quadrilatero romano.
À peu de distance, il y a la majestueuse piazza San Carlo, notamment ornée des églises jumelles San Carlo et Santa Cristina (17e), la piazza Carignano et son palais en briques apparentes (17e) où se sont déroulés de grands événements lors du Risorgimento.
Par ici se trouvent également deux des grandes institutions culturelles de Turin, le Museo Egizio (musée égyptien) et le Museo Nazionale del Cinema (Musée du Cinéma de Turin). Ce dernier est installé dans le Môle Antonelliana (19e siècle), un bâtiment surprenant qui fut d’abord conçu pour devenir une synagogue. Sa flèche s’élève à 167 m. Par un ascenseur central, on s’élève au sommet de ce monument qui rappelle les temples thaïlandais...
Les commerces abondent au centre de Turin, et notamment ceux qui sont dédiés au bien-manger et au bien-boire (entre autres aux vins de la région, à apprécier sur le tempo moderato, naturalmente).
Mention spéciale au gigantesque marché, pas mal fréquenté par les Français frontaliers, qui se tient sur la piazza della Repubblica, où une partie est réservée aux producteurs locaux : fruits, légumes, fromages, jambons…
On trouve ici des restaurants en tout genre, de la trattoria aux adresses chics. Des boulangers, pâtissiers, chocolatiers ou glaciers artisanaux font, eux aussi, tout pour honorer la réputation gourmande de la ville, tandis que de nombreux cafés perpétuent une vieille tradition dans des lieux parfois somptueux (le San Carlo, par exemple, sur la place du même nom).
Enfin, Turin est le lieu de naissance de la chaîne de magasins gastronomiques de luxe Eataly, qui a lancé son premier magasin près de l’ancien site industriel du Lingotto, aujourd’hui réhabilité et dédié à la culture et aux loisirs. Depuis, l’enseigne a conquis l’Italie et de nombreuses villes du monde comme Paris.
Dans cette ville, on pratique l’art de l’aperitivo qui consiste à faire payer un verre aux clients en échange de quoi, ils peuvent dévorer divers petits mets à volonté. Ne vous étonnez donc pas de voir des masses de jeunes devant certaines adresses, particulièrement dans le quadrilatero romano.
Sur l’autre rive du Pô, on trouve des quartiers résidentiels à flanc de collines.
Dans les environs :
- Le Museo Nazionale dell’Automobile « Avv. Giovanni Agnelli » ;
- Des palais, châteaux et forteresses, dont le château de Rivoli (musée d'art contemporain) ou la somptueuse Venaria Reale (le « Versailles piémontais ») ;
- Des parcs naturels ;
- La vallée de Suse ;
- Les Alpes…
De plus, la Riviera et Gênes, Milan, ou le lac Majeur ne sont pas très loin. Si jamais l’envie – fort compréhensible – vous prend de prolonger votre escapade transalpine…
L'histoire de Turin
Née au 3e siècle avant J.-C., puis véritablement fondée sous le règne de l’empereur Auguste, Turin a conservé un plan en damier, typique de l’urbanisme romain antique, dans son cœur historique (le quadrilatero romano), ainsi qu’au-delà. Longtemps modeste bourgade enserrée dans des remparts, elle s’est développée lorsqu’elle est devenue la capitale des États de Savoie en 1563 – dont le Piémont faisait partie et qui engloberont ensuite la Sicile et la Sardaigne – à la place de Chambéry.
La muraille naturelle que forment les Alpes était une protection contre l’appétit des Français, mais cela n’a pas empêché ces derniers de s’emparer de Turin durant la Révolution et le Ier Empire. Sous le Second Empire, les mêmes viendront favoriser la naissance de l’Italie en 1861, le fameux Risorgimento, dont plusieurs sites turinois entretiennent la mémoire.
C’est le monarque local, Victor-Emmanuel, qui deviendra le roi de la toute jeune Italie, aidé en cela par son ministre Cavour. Turin en sera la capitale entre 1861 et 1865, avant que ce rôle ne soit tenu par Florence, puis Rome.
Sur le plan économique, Turin a été et reste une place forte en Italie, grâce aux diverses activités agricoles de ses proches environs et d’entreprises telles que Fiat, Olivetti, Lavazza ou Martini.